Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.
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00:003 mots dans l'actu, Félix, qui sont censure, huées et étudiants.
00:06Olivier Faure dénonce un hold-up électoral, un détournement démocratique.
00:10L'Assemblée nationale examine en ce moment même la motion de censure déposée par la gauche contre le gouvernement Barnier.
00:15Des huées ont retenti quand Michel Barnier a mentionné le président Macron hier lors de l'hommage organisé par le CRIF aux victimes du 7 octobre.
00:23Et puis des étudiants se mobilisent pour gazer un science-po et dans des facs, ils disent avoir prévu cet hommage aux victimes de la guerre
00:28avant l'appel de Jean-Luc Mélenchon, appel très critiqué, y compris à gauche.
00:36Le suspens est quasiment nul.
00:37La motion de censure proposée par la gauche contre le gouvernement Barnier n'a quasiment aucune chance d'être adoptée,
00:42faute de voix pour la voter en dehors des partis du Nouveau Front populaire.
00:46Quoi qu'il en soit, cette motion de censure a été défendue tout à l'heure en tribune par le socialiste Olivier Faure.
00:51Il est revenu sur la nomination illégitime, selon lui, de Michel Barnier à Matignon.
00:56Alors, dit-il, que le NFP est arrivé en tête le 7 juillet.
00:59C'est l'idée développée par le premier secrétaire du PS.
01:01Vous ne pouvez ignorer la violence de ce détournement démocratique, la violence de l'offense faite au peuple français.
01:09Je vous demande donc, monsieur le Premier ministre, sans détour, si nous ne parlions pas de vous,
01:15si nous étions dans un autre pays que la France, comment qualifiez vous votre propre nomination ?
01:21Vous seriez le premier à dénoncer un hold-up électoral et sans doute à décrire un régime illibéral.
01:27Dans tous mes déplacements, je rencontre nos concitoyens, souvent en colère, écœurés,
01:32tous affligés que le chef de l'État ait pu trahir ainsi, sans trembler, leur vote et la tradition républicaine.
01:39Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, notait que, selon des indiscrétions,
01:42la réunion entre Michel Barnier et les députés macronistes a été assez houleuse.
01:46Ce matin, le premier ministre a eu un succès tout relatif, semble-t-il, dans son opération
01:50recoller les morceaux avec l'ancienne majorité.
01:53Bon, ça ne veut pas dire pour autant que les députés macronistes iront voter la motion de censure du nouveau Front Populaire.
01:57On est encore très loin de ça, quand même.
01:58– Philippe Biget, est-ce que ce n'est pas une motion de censure pour se faire plaisir ?
02:02Comme elle n'a aucune chance de passer après la destitution qui servait à se faire plaisir aussi.
02:06– Et puis là aussi, j'éprouve une lassitude, on a bien compris, le hold-up démocratique,
02:11ça commence à refasser en permanence le fait qu'on sait que le macronisme plus les républicains,
02:19c'est une majorité. Il faut arrêter de nous parler du NFP.
02:23– C'est une majorité relative.
02:24– Il faut rappeler aussi qu'Olivier Faure a tué Bernard Cazeneuve
02:28dans les possibilités d'une nomination de Bernard Cazeneuve.
02:30On aurait pu avoir un premier ministre issu de la social-démocratie,
02:33ils ont présenté cette pauvre Lucie Casté, elle en est où d'ailleurs ?
02:37Qu'est-ce qu'elle devient, vous avez des nouvelles ?
02:39– Elle disparaît un peu, elle a démissionné.
02:43Cette pauvre Lucie, à priori, j'ai rien contre elle, plutôt sympathique,
02:47elle parle bien, mais si elle n'était pas sarpentée pour…
02:50– Vous êtes gentille.
02:51– Non mais elle est une gentille fille, je ne la connais pas,
02:53donc à priori, je suis un garçon plutôt correct, Philippe, donc…
02:56– Vous n'avez pas dit une brave fille.
02:58– Non, mais par contre, Olivier Faure est responsable de la non-nomination de Bernard Cazeneuve,
03:03et c'est sa responsabilité.
03:05– Un mot, Sandrine ?
03:07– Non, oui, motion de censure, pour moi, c'est juste pour le plaisir,
03:11puisqu'on sait très bien qu'elle ne passera pas, de toute façon, voilà.
03:13– Histoire de marquer le coup.
03:15Allez, le deuxième mot,
03:16tu es celle qui ont fusé hier quand le président Macron a été mentionné
03:19lors de l'événement du CRIF.
03:21– Le Premier ministre Michel Barnier s'exprimait lors de cet hommage
03:24aux victimes du 7 octobre 2023, événement organisé par le Conseil représentatif
03:28des institutions juives de France.
03:30Et après les propos controversés d'Emmanuel Macron sur l'arrêt des livraisons d'armes
03:34utilisées par l'armée israélienne à Gaza,
03:36eh bien la salle a vivement réagi quand il a été question, justement,
03:38du président de la République.
03:40– Vous pouvez compter sur le président de la République,
03:43sur le Premier ministre, sur...
03:44– Ouuuuh !
03:48– Vous pouvez compter sur le président de la République,
03:50sur le Premier ministre, sur tous les membres du gouvernement,
03:54pour protéger nos compatriotes de confession juive.
03:58– Réaction similaire quand le chef du gouvernement a évoqué la question des otages.
04:02– L'engagement, qui est aussi celui du président de la République,
04:06à tout mettre en œuvre pour les faire libérer.
04:10La France...
04:10– Ouuuuh !
04:15– La France n'abandonne jamais ses enfants.
04:19– Environ 4 000 personnes étaient au rendez-vous de cet hommage organisé par le CRIF,
04:23dont notamment les anciens présidents Hollande et Sarkozy.
04:26– Philippe Billon, on ne peut pas dire que l'Emmanuel Macron soit très populaire.
04:29– Bien sûr, j'en parlerai tout à l'heure.
04:32Il est évident, la décision qu'a prise Emmanuel Macron n'est pas lâche,
04:39mais en même temps, je le disais hier, il n'a jamais l'intuition du moment juste.
04:44– Le bon termin.
04:45– C'est un problème.
04:46– Christophe Madrol, complètement d'accord avec Philippe Bigère,
04:49sortir cette phrase la veille du 7 octobre, c'est une provocation.
04:54Pourtant Emmanuel Macron a une feuille de route très claire par rapport à l'Israël,
04:59et par rapport aux attentats qu'il y a eu le 7 octobre 2023.
05:02Il a tout été cohérent, il n'a pas flotté sur d'autres dossiers.
05:05Il a été très flottant là-dessus, il a été clair,
05:07il a été du côté d'Israël en dénonçant l'abomination du Hamas et du Hezbollah.
05:12Les choses sont très claires.
05:13Mais là, sortir à la veille, je n'ai pas compris le timing qu'il avait,
05:16le maître d'horloge, à mon avis, c'est un peu planté sur le rythme des horloges.
05:19– Sans moins de périgons.
05:20– En tout cas, d'avoir été hué comme ça, c'est juste pour moi,
05:22et on en parlait tout à l'heure avec M. Bigère,
05:24c'est juste une continuation de son désaveu.
05:26Parce qu'envers la population, ce n'est pas possible de rester comme ça.
05:30Et donc, on voit bien que là, d'avoir été autant hué, sifflé, c'est que...
05:34– Surtout de la part du Christ, oui.
05:37– Allez, le troisième mot, étudiants,
05:38ceux qui se mobilisent dans les facs et à Sciences Po.
05:41– Mobilisation pour les victimes de cette année de guerre à Gaza,
05:44alors qu'une partie de la gauche se désolidarise, de Jean-Luc Mélenchon.
05:47Ce dernier avait appelé ce week-end, je cite,
05:48à mettre des drapeaux palestiniens partout sur les campus dès aujourd'hui.
05:52Une propagande qui n'a pas sa place dans les lieux publics,
05:54lui a répondu François Hollande ce matin.
05:56Mais un hommage était bel et bien prévu avant cet appel du leader insoumis,
06:00indique cette étudiante mobilisée tout à l'heure devant Sciences Po.
06:03– Comme tous les gens de notre âge, tous les jours,
06:04on regarde sur nos téléphones des choses que les médias ne montrent pas à la télé.
06:08Peut-être que c'est des images qui sont trop choquantes, trop violentes.
06:11Un père tenir son enfant décapité devant les caméras,
06:14justement pour qu'on témoigne des mères pleurer sur le corps de leurs enfants.
06:18Un père qui a dû amputer la jambe de sa fille sur la table de leur cuisine
06:22parce qu'il ne pouvait pas aller à l'hôpital.
06:24Le nombre d'atrocités qu'on a vues depuis l'année dernière,
06:27c'est tellement inacceptable.
06:29Une veillée, c'est la moindre des choses qu'on peut faire aujourd'hui.
06:31Alors peut-être qu'à la télé, ils vont nous faire passer pour je ne sais pas quoi,
06:34mais ce n'est pas grave en fait,
06:36parce que nous, on sait que notre cause est digne, notre cause est juste.
06:40– Une étudiante de Sciences Po au micro sur la radio de Clément Harion.
06:43– Une petite réaction peut-être.
06:44– Elle décrit des horreurs, mais il paraît qu'à Sciences Po,
06:48ceux qui voulaient rendre hommage aux victimes de la barbarie
06:53ont eu à peine un petit moment pour le faire.
06:56– Christophe ?
06:58– Après vous n'êtes pas obligé d'en rajouter.
07:00– Non, pas en rajouter.
07:03Moi, je peux comprendre le coup de gueule des étudiants de Sciences Po.
07:06Une guerre, c'est horrible, quelle que soit la guerre.
07:08– Une guerre propre, ça n'existe pas.
07:10– Une guerre propre, ça n'existe pas.
07:11Mais il y a eu quand même plus d'un millier de juifs tués,
07:18dans les conditions qu'on sait,
07:20attaqués par des terroristes du Hamas sur le territoire israélien.
07:24Il ne faut pas oublier la responsabilité de chacun par rapport à ça.
07:28Même s'il faut appeler à la paix,
07:30même si effectivement, il faut qu'à un moment donné,
07:32que tout ça se repose,
07:34mais il y a une responsabilité claire de ces terroristes du Hezbollah
07:38comme du Hamas qui sont contre les peuples palestiniens.
07:41Je l'ai dit sur ce radio multe fois,
07:43ce ne sont pas les amis du peuple palestinien.
07:47Je parle à toi, mais en fait, c'est pas grave.
07:49– On aurait peut-être dû comprendre si ces étudiants de Sciences Po
07:52avaient aussi sorti des drapeaux ukrainiens par exemple,
07:55ce qui n'a pas été le cas malheureusement.
07:56– Exactement, ou israéliens, Cécile.
07:59S'ils appelaient à la paix, je suis allé rue Saint-Guillaume.
08:02– Non, mais sur un autre conflit, c'est ça que je veux dire.
08:03– Je suis allé rue Saint-Guillaume,
08:05quand il y a eu les grands mouvements pro-palestiniens,
08:08il n'y avait que les drapeaux palestiniens,
08:10il n'y avait pas un drapeau israélien.
08:11À un moment donné, il y a un équilibre à tenir.
08:14Moi, je tiens cet équilibre-là, j'appelle à la paix, point.