Après le vote de la motion de censure du gouvernement mercredi à l’Assemblée, les forces politiques préparent l’après-Barnier.
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00:00Ce qu'ont dit à la fois Boris Vallaud, Olivier Faure, la présidente du groupe Écolo, ce que j'ai entendu André Chassaigne, président du groupe Communiste, dire,
00:11c'est qu'aujourd'hui, nous allons tous essayer de travailler à ce qu'on appelle cette fameuse formule de non-censure, c'est-à-dire à avoir un Premier ministre de gauche
00:22qui soit appuyé par une majorité qui soit issue, elle, du Front Républicain, c'est-à-dire on inverse ce qui a été fait en juillet.
00:31Je pense que la gauche et nous-mêmes avons tiré les leçons et aussi les enseignements de ce qui n'a pas été bien fait en juillet.
00:38Nous ne partons plus de savoir si c'est un tel, un tel qui doit être, oui ou non, validé par l'ensemble des forces du Nouveau Front Populaire.
00:44Nous partons aujourd'hui de la nécessité, en issue du Front Républicain, de créer une majorité qui n'est pas exactement une majorité de projet,
00:54parce qu'on ne va pas tous se mettre d'accord, mais au moins une majorité qui soit capable de se dire on ne se censurera pas sur tel et tel sujet.
01:01Ça suppose qu'on en parle, que les présidents du groupe se voient, les chefs de parti se voient, et ça suppose aussi qu'Emmanuel Macron laisse faire le parlementarisme.
01:09Donc ne nomme pas aujourd'hui, là, précipitamment un Premier ministre.
01:13Absolument. Je pense qu'Emmanuel Macron, qui a attendu deux mois pour nommer un Premier ministre cet été, peut attendre quelques jours,
01:19le temps de laisser au groupe parlementaire, à l'Assemblée nationale, la possibilité d'élaborer une solution.