Après le vote de la motion de censure du gouvernement mercredi à l’Assemblée, les forces politiques préparent l’après-Barnier.
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00:00Voilà, ce moment historique, on le dit et on le répète, Michel Barnier est en train de présenter sa démission à Emmanuel Macron, j'allais dire par votre faute.
00:08– Grâce à nous, c'est une question de prudence.
00:11– En tout cas, vous êtes co-responsable de ce qui est en train de se passer,
00:14parce que vous avez voté avec 330 autres députés hier cette motion de censure.
00:22Qu'est-ce que vous vous dites ce matin en voyant Michel Barnier venir ramasser sa démission ?
00:26– Que pour une fois, l'ordre est respecté, l'ordre des choses est respecté, c'est bien le problème.
00:30Jusqu'à présent, l'ordre des choses n'a pas été respecté.
00:32Je voudrais réagir brièvement à ce qu'a dit M. Tabard.
00:36Vous avez raison de poser la question de la relation entre le Président de la République et le Premier ministre,
00:39mais ce n'est pas une question de psychologie en réalité.
00:42On est dans une situation où c'est un fait politique.
00:45Le fait politique, c'est que lors des élections législatives, il y a eu une défaite des macronistes.
00:50Et il ne fallait pas espérer un autre résultat.
00:52Si vous nommez un Premier ministre qui est issu d'un groupe qui a fait 5,6% aux élections législatives,
00:58il n'y avait pas d'issue différente possible.
01:00Le reste, c'est soit pour rendre les choses plus confuses,
01:03soit parce qu'on a de l'intérêt pour les personnes et il n'y a pas de problème.
01:08Mais le problème fondamental, il est politique.
01:11Vous ne pouvez pas transformer une coalition de vaincus en un gouvernement de vainqueurs.
01:15Ça ne marchera pas.