Sans réelle surprise, la motion de censure du Nouveau Front populaire en réponse au 49.3 de Michel Barnier sur le budget de la Sécurité sociale a été votée par les députés ce mercredi 4 décembre à l'Assemblée nationale. À Strasbourg, les électeurs sont partagés sur les conséquences d'un tel scrutin.
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00:00Quelques instants après la censure, il y avait une constante chez les Strasbourgeois.
00:05L'image renvoyée est pathétique.
00:07Je pense qu'on se ridiculise là en fait. On ne sait pas où on va.
00:10On est un peu perdus sur tous les plans.
00:12Chaque parti a envie que ce soit un membre de son parti qui soit représentant.
00:19Pourquoi aller dans le mur comme ça ?
00:21Beaucoup ne font pas de différenciation entre la droite, la gauche et le centre.
00:25Je trouve qu'on est dirigé par des incompétents.
00:28Qui ne s'occupent pas du tout de la France, mais qui s'occupent de leur bien-être.
00:32De leur intérêt.
00:33Exactement. Mais tous.
00:35Aucun homme politique ne trouve grâce à mes yeux.
00:38Il y a également ceux qui s'interrogent sur l'avenir du pays.
00:41Absolument, ça m'inquiète.
00:43Mais je me dis que la situation dans un tel état, est-ce qu'il ne vaut pas mieux tout changer et recommencer ?
00:50Néanmoins, plusieurs Français identifient un responsable de cette instabilité politique inédite dans la Ve République.
00:56Un certain Emmanuel Macron.
00:58C'est quand même le Président.
01:00En dissolvant l'Assemblée qui a provoqué tout ce chahut-bahut.
01:05Macron a voulu dissoudre l'Assemblée nationale pour donner le pouvoir au peuple.
01:10Et puis au final, il ne l'a pas écouté. Il a fait tout l'inverse.
01:12Aussi lié au choix du Président de nommer un Premier ministre
01:16il y a eu une formation qui est arrivée en dernier aux élections législatives.
01:20Selon notre dernier sondage Elabe, après la censure du gouvernement,
01:246 Français sur 10 sont favorables à une démission du Président de la République.