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Retour sur la saison 2024 du championnat de France d'enduro qui fêté ses 50 ans !

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Sport
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00:00Il y a 50 ans, le championnat de France d'enduro voyait le jour à Grasse dans les Alpes-Maritimes,
00:28un week-end de printemps 1974, c'était les 1er et 2 juin.
00:32Comme aujourd'hui, le tout premier championnat représentait 5 épreuves,
00:36mais la discipline a bien évolué au fil des années,
00:38pour s'adapter au changement de politique climatique
00:41ou à l'évolution de la discipline vers plus de spectacles.
00:45En 2024, et sous l'impulsion de son président Sébastien Poirier,
00:49la Fédération française de moto a tenu à fêter cet anniversaire tout au long de la saison,
00:54avec un point d'orgue sur la finale de l'Anjac fin octobre,
00:57ceux qui ont fait les lettres de noblesse de l'enduro français
01:00se sont réunis pour se faire les 50 bougies.
01:03Ils ont été pilotes, et parfois même pilotes et promoteurs du championnat,
01:07comme David Castera ou Jean-Luc Miroir, aux manettes depuis 2007.
01:17Toutes ces personnes qui sont là, ils ont marqué l'histoire depuis le début du championnat,
01:20ça remonte au début du championnat 74,
01:23et je pense important aux jeunes de savoir qu'avant tout ça,
01:26il y a eu des pilotes qui ont fait l'histoire du championnat.
01:29Je vais rebondir sur ce qu'a dit David, parce que c'est vraiment important,
01:31parce que c'est les clubs qui font aussi qu'il y a encore un championnat.
01:36Alors déjà, l'idée du championnat de France, c'est d'aller un petit peu sur les quatre coins de la France,
01:41partout, ça c'est la base du championnat de France.
01:43Aujourd'hui, organiser un championnat de France d'enduro, il y a quand même beaucoup de travail.
01:48Il faut avoir les autorisations des communes, des propriétaires, nettoyer les chemins,
01:52il y a tout ce qui est environnemental à respecter,
01:54qui a pris une dimension un petit peu importante depuis quelques années,
01:57où donc on se doit que les choses se passent au mieux
02:00et que les clubs puissent continuer à organiser et qu'on puisse continuer à pratiquer l'enduro.
02:06Aujourd'hui, la Fédération travaille main dans la main, en accompagnement avec les clubs,
02:11avec des niveaux d'épreuves et d'organisation qui sont de plus en plus élevés.
02:14Je pense que le challenge entre les organisateurs est bien présent.
02:18Chacun, on va dire, essaye de faire un petit peu mieux que son collègue,
02:20donc ça tire le championnat vers le haut.
02:23Aujourd'hui, on a besoin de tout le monde et j'ai la même chose dans Rally Raid aujourd'hui,
02:26la continuité, c'est la même.
02:28Thierry Sabine disait, le rallye ou le Dakar à l'époque, c'était fait pour les amateurs
02:33et on acceptait les professionnels.
02:35Et l'enduro, c'est exactement la même chose en fait.
02:37On ne peut pas enlever une des briques, sinon il y a tout qui s'écoule.
02:41Jean-Luc, il l'a bien compris, il joue avec tout,
02:44mais les amateurs ont un rôle essentiel, absolument fondamental dans l'enduro.
02:49Cette année, on innove d'entrée de jeu avec une première épreuve dans les Ardennes,
02:52à deux kilomètres seulement de la frontière belge.
02:55On est à Recroix, au cœur d'une ville fortifiée,
02:58bien loin du berceau de l'enduro français qu'est l'Auvergne.
03:01C'était une première pour les membres du motoclub des Taillettes, sur place,
03:05qui ont dû redoubler d'efforts pour mener à bien leur épreuve.
03:09Il y a un cahier des charges et des contraintes qu'on n'a pas habituellement.
03:12Donc là-dessus, il a fallu qu'on se calme un petit peu.
03:14On s'adapte, ça fait 45 ans qu'on l'organise, on a l'habitude de s'adapter.
03:18C'est une fierté pour vous quand même ?
03:19Oui, oui, oui.
03:21Ça fait remonter les gens chez vous ?
03:24Vous êtes émus ?
03:25C'est sûr, parce qu'on est quand même à la base des passionnés de moto.
03:28Alors c'est vrai que tout ça, c'est...
03:31C'est top ?
03:31Ouais.
03:32On revient à nos motos quand même.
03:34C'est ici aussi que passait le motocross international,
03:37organisé ici à Recroix,
03:39où les plus grandes stars du motocross sont venues entre les années 60 et 83.
03:44Les pilotes s'attendaient à une course plate et globalement facile.
03:47Il n'en a rien été.
03:49La pluie venant épicer encore un peu le tout.
03:51On a souvent entendu pendant ce week-end humide l'expression « l'enfer du Nord ».
03:56C'était vraiment le cas, personne n'a été épargné.
03:58Et il fallait pourtant déjà se faire une place en haut du classement.
04:02Le championnat compte dix journées, chacune est précieuse.
04:06En élite E1, catégorie qui représente les plus grandes stars du motocross,
04:11En élite E1, catégorie qui représente les petites cylindrées,
04:14125 deux-temps et 254 quatre-temps,
04:17les jeunes tentent de se faire une place cette année aux avant-postes,
04:20avec notamment Clément Closier, Kylian Lunier ou encore Romain Dagna,
04:24le jeune espoir de l'enduro français qui gagne chaque année un titre dans une nouvelle catégorie.
04:29Le pilote de la Sherco Academy s'adjuge d'ailleurs deux podiums dans les Ardennes.
04:34Devant lui, Thilde Claer, champion titre, montre d'ores et déjà des faiblesses
04:38quant à sa capacité à se battre pour la gagne,
04:41car c'est un retour sur la Honda plutôt rondement mené.
04:44Pour Hugo Blanjour, impérial, il a quasiment remporté toutes les spéciales du week-end
04:48et s'impose déjà comme l'épouvantail du E1.
04:53En élite E2, les moyennes cylindrées, 250 deux-temps jusqu'à 450 quatre-temps,
04:59on a Dieu que pour les deux qui vont nous tenir en haleine jusqu'à la fin de la saison.
05:03Théo Espinas, champion en titre d'un côté,
05:06et Zachary Pichon revenu sur le France après une saison en Espagne
05:09et forcément revanchard après avoir échoué de peu pour le titre 2022 face à Hugo Blanjour.
05:16Silvio Lechere emmène la TM Euroboost à deux reprises sur la troisième marche du podium.
05:21Les deux autres nous régalent.
05:23Amano Amano qui nous a rappelé les bagarres à Méopela il y a plus de dix ans.
05:27Un partout, Zach Pichon le samedi, Théo Espinas le dimanche,
05:31et ça va durer quasiment toute la saison.
05:35Enfin en élite E3, les grosses cylindrées, 302 temps et au-delà de 454 temps,
05:41bien malin allait être celui qui serait capable de mettre une pièce sur le futur champion cette saison
05:46tant la catégorie était riche.
05:48D'ailleurs au premier jour de course et dans des conditions bien grasses,
05:51la victoire est belge avec Eric Willems qui se blessera le lendemain et abandonnera le championnat
05:56laissant la porte ouverte à d'autres comme Luc Farger, Julien Rousseli ou Anthony Gesselin.
06:01Mais c'est entre les deux premiers que la bagarre pour le titre va se dessiner
06:04au fil des spéciales. Luc Farger, fraîchement arrivé sur la KTM du Daffy Enduro Team,
06:09apporte déjà une victoire à son équipe le dimanche et se positionne
06:13comme le plus féroce concurrent de l'officiel Sherco, Julien Rousseli.
06:19Alors c'était particulièrement difficile aujourd'hui l'enduro je trouve qu'il faut garder ce que font les clubs
06:23c'est-à-dire que là-haut ils sont habitués à faire des lignes dans les bois et d'endroler
06:27et aujourd'hui je pense que beaucoup ne s'attendaient pas au terrain qu'ils ont trouvé
06:31parce que c'est un terrain qui est quand même atypique, assez dans les bois, assez avec des racines
06:36et malheureusement on a eu une météo en plus qui a rendu la course vraiment difficile
06:40et donc par rapport à ça je pense qu'il y en a qui ont été vraiment surpris pour une ouverture
06:44c'était une super belle ouverture malgré que la météo n'était pas avec nous.
06:52Un mois plus tard, on redescend un peu vers le sud mais on reste dans la région Grand Est
06:56avec une épreuve que les pilotes connaissent bien puisqu'on s'arrête à Chaumont en Haute-Marne
07:00et c'est ici que le Championnat de France avait été lancé en 2021.
07:04Il a beaucoup plu la veille du départ et les spéciales concoctées par le motoclub du Chaumont Enduro 52 de Francis Feltz sont détrempées
07:13mais le samedi matin, la course est lancée sous un beau soleil, il faut en profiter, ça ne va pas durer.
07:20La ligne sera sans aucun doute le juge de paix pour tous les prétendants aux places d'honneur tant télélongues et techniques.
07:31Au niveau des résultats, pas de surprise en Elite E1, on reste sur la même dynamique avec un jeune et les deux anciens.
07:37Cette fois, c'est Kylian Lunier qui se fait une place aux avant-postes sur la Kawasaki DSN
07:42prenant l'avantage sur Tite Leclerc le dimanche.
07:44Domination du Gobelin Joux qui poursuit sa moisson de victoire et repart de Chaumont avec déjà 16 longueurs d'avance au Championnat.
07:53En E2, on va véritablement comprendre comment va s'articuler la bagarre pour le titre ici.
07:59Sur le sec le samedi, Zach Pichon tient tête à son rival et remporte la mise.
08:04Et le dimanche, comme un recroix, il tombe des cordes.
08:07Étonnamment, Zachary Pichon, le sartois pourtant habitué à la pluie, part à la faute faisant les affaires du pilote Beta Oksumoto
08:13qui revient au score en s'imposant.
08:23Enfin, sur les grosses cylindrées, c'est un doublé de Roussaly, synonyme de reprise de l'avantage au Championnat
08:28pour un petit point d'avance sur Luc Fargier.
08:31Le pilote Daphi ayant signé les 2 et 3ème places du week-end Chaumonté.
08:35Et puis on soulignera le premier podium de l'arrière-roue officielle de Loic Larieux.
08:40Une moto en plein développement qui occupe bien le champion du monde 2019 cette saison.
08:46A Chaumont, en fait, la première journée s'est passée sur le sec, mais il avait beaucoup plus la semaine.
08:51Donc c'était quand même un terrain usant et fatigant.
08:54Il a plu beaucoup la nuit et le lendemain, ça a rendu le parcours encore un peu plus difficile.
08:58Et c'est vrai que de toute façon, quoi qu'il arrive, quand la météo n'est pas avec nous,
09:01la course est toujours beaucoup plus physique et beaucoup plus difficile.
09:04On a tout vécu sur le France.
09:08On a eu tout le temps qu'on pouvait.
09:11On a tout vécu sur le France.
09:15Moi, je me souviens d'une année à Cancon, on a eu la neige.
09:19Déjà, moi, je suis une fille de la boue.
09:21C'est vrai que j'ai vu les conditions cette année qui étaient quand même particulièrement difficiles et délicates.
09:26Je pense que je me serais régalée cette année dans cette saison-là.
09:30Je crois que c'est ma première année d'enduro.
09:32Une course sur deux, il pleuvait la mer et les poissons, c'était difficile.
09:36Et ça a été la course la plus dure de toute ma vie.
09:39Je m'en souviens encore aujourd'hui.
09:41Mais non, c'est vrai que les saisons comme ça, longues, avec des courses humides tous les week-ends, c'est usant.
09:49Et du coup, ça pratique deux fois plus.
09:58Pour son troisième rendez-vous de l'année, la caravane du championnat de France d'enduro, 24MX, a pris la direction de la Creuse.
10:04Nous sommes à Boussac, en plein été, de quoi s'assurer une belle météo.
10:08Mais on n'échappera pas, de nouveau, à la pluie.
10:11Le motoclub Boussac 1 de Roland Dubac avait déjà relevé le défi d'accueillir une épreuve en 2022 et cette étape était très attendue.
10:19Au programme de cette épreuve, deux bandes relais et une ligne, un jour au soleil, le lendemain, sous la pluie.
10:26Hugo Blanc joue encore et toujours, grand animateur de la catégorie E1, loin devant ses concurrents.
10:32Six victoires en six journées pour le pilote Honda Elite Factory.
10:39Kylian Lunier est toujours là, lui aussi, et assure la relève avec Romain Dagnat, alors que Thib de Cleyre continue de perdre du terrain.
10:50En E2, on va assister à un week-end charnière avec les prétendants en titre.
10:54Si Zachary Pichon arrache la victoire le samedi sur le sec, il réitère ses erreurs dans la boue le dimanche, laissant filer de gros points au championnat.
11:01En effet, l'officiel Sherco termine au pied du podium le dimanche, tandis qu'Espinasse est deuxième sur les deux jours.
11:09On notera sur ce week-end les performances de Léo Lecqueret, qui s'impose pour la première fois de la saison,
11:14et le podium du jeune Léo Joyon, qui tente de se faire une place au milieu de ses aînés.
11:19En quittant Boussac, on a enfin un leader en catégorie E2 pour la première fois de la saison, avec Théo Espinasse qui mène avec trois précieux points d'avance.
11:29Enfin, en E3, on retiendra la troisième place d'Anthony Gestin le samedi et celle d'Antoine Alix le dimanche.
11:38Pour la gagne, c'est Julien Roussaly le samedi, Luc Fargier le dimanche.
11:42Chacun ayant marqué le même nombre de points en creuse, on repart avec le même écart au championnat,
11:47c'est-à-dire que le championnat de l'Olympique du Méditerranéen est le même.
11:52On repart avec le même écart au championnat, c'est-à-dire que le championnat de l'Olympique du Méditerranée est le même.
11:56On repart avec le même écart au championnat, c'est-à-dire que le championnat de l'Olympique du Méditerranée est le même.
12:22Un mois plus tard, fin août, c'est l'Ardèche qui accueille la quatrième étape du championnat,
12:26et à Sainte-Agreve, le motoclub d'Erasmot innove.
12:29Les hommes de Thibaut Costecharère ont organisé la première superteste de l'histoire du championnat de France d'Enduro 24 MX.
12:36Un exercice très particulier, un duel spectaculaire que les habitués du mondial connaissent bien.
12:41Un succès remarquable également pour le club dès le début des hostilités en fin de journée, le vendredi dernier.
12:49C'est la première année où un club s'est proposé d'organiser la superteste de vendredi soir, où ça a été une réussite totale à Sainte-Agreve.
12:56Tous les clubs qui seront, on va dire, prêts à se lancer dans l'organisation d'une superteste, on les accompagnera à ce niveau et on les aidera.
13:04C'est une course en duel qui est un peu différente de ce qu'on a l'habitude de voir en enduro, où c'est le pilote contre le chrono tout seul.
13:09Le schéma qu'on a fait à Sainte-Agreve était intéressant parce qu'on a pu faire rouler élite, junior, esport et féminine le vendredi soir.
13:16Ça permet aux nationaux, aux vétérans de venir voir un petit peu ce qu'on fait.
13:20On a fait un petit tour de la ville de Sainte-Agreve, on a fait un petit tour de la ville de Thibaut Costecharère,
13:25on a fait un petit tour de la ville de Thibaut Costecharère,
13:28ça permet aux nationaux, aux vétérans de venir voir un petit peu comment les top pilotes évoluent,
13:35parce que tous ces pilotes aiment bien voir un peu comment ça se passe devant.
13:38Et de pouvoir leur faire faire le lendemain avec la spéciale modifiée, qui eux aussi peuvent profiter de cette superteste, ça c'est un schéma qui est top.
13:44Quand on a vu l'engouement que ça a entraîné ce prologue, qui était bien fait d'ailleurs, qui était bien préparé, un monde fou.
13:51Et je crois que le vendredi soir, je crois que ce serait quelque chose à bien étudier sur le France.
13:56Et je crois que le vendredi soir, je crois que ce serait quelque chose à bien étudier sur le France.
14:00Moi j'ai connu la superteste en championnat du monde, parce qu'on avait toujours le prologue qui était en superteste.
14:04Et c'est vrai que c'est un moment qui est hyper stressant, mais ça vous porte tellement,
14:09c'est plus à centre du public, donc il y a une adrénaline.
14:12Et j'ai adoré ce moment-là, donc je me serais régalée à la superteste.
14:22Et le samedi matin, retour sur un format classique de course avec des spéciales,
14:26où les 360 pilotes passeront par la superteste, remaniée en spéciale extrême, en fin de journée.
14:33Et le samedi matin, retour sur un format classique de course avec des spéciales,
14:37où les 360 pilotes passeront par la superteste, remaniée en spéciale extrême, en fin de journée.
14:56Chez les petites cylindrées, on a eu un retour remarqué du V10,
15:00Chez les petites cylindrées, on a eu un retour remarqué du V10,
15:03Julien Gauthier qui signe la 3ème place à la surprise générale de samedi.
15:10Thiel de Cleyre sauve les meubles, in extremis, et arrache la 2ème place.
15:21Mais bien loin, Hugo Blanjoux qui poursuit toujours sur sa lancée, et confirme encore le dimanche.
15:26Il repart d'Ardèche avec désormais 34 points d'avance au championnat.
15:30Hugo Blanjoux le sait, il peut être titré dès la première journée sur la finale de l'Anjac,
15:35qui se jouera deux mois plus tard.
15:40En Elite 2, la tension est montée d'un cran pour le titre entre Théo Espinasse et Zachary Pichon,
15:44qui se rendent coup pour coup.
15:46On aura le même podium, le samedi et le dimanche, sur l'épreuve ardèchoise,
15:49avec Léo Leclerc toujours présent, qui signe la 3ème place.
15:57Et avantage cette fois à Zach Pichon sur le week-end,
16:00qui attaque fort en remportant tout d'abord la Supertest le vendredi soir,
16:04et qui signe pour la première fois de l'année un doublé sur une épreuve.
16:08Il reprend ainsi l'avantage au championnat à Théo Espinasse,
16:11et repart d'Ardèche avec 5 longueurs d'avance.
16:15Tout se jouera donc sur la finale de l'Anjac, fin octobre.
16:22Enfin en E3, c'est un tournant dans la saison pour le titre.
16:25Tout d'abord un invité de surprise belge est venu jouer les Troubles Faites.
16:29C'est Antoine Maguin, l'officiel Sherco, fraîchement sorti de blessure,
16:32qui remporte la mise sur les deux journées.
16:38Roussally est parti à la faute et perd gros sur le week-end.
16:42Luc Fargi en profite et sauve de gros points pour booker cette épreuve en solide leader,
16:46avec 9 longueurs d'avance au championnat avant la finale.
16:51On voit toujours que la bagarre est aussi intense qu'à mon époque.
16:55Je pense qu'effectivement les motos y sont pour beaucoup, les motos ont beaucoup évolué.
16:59Moi-même aujourd'hui je roule avec une moto d'origine,
17:01qui est l'équivalent d'une moto d'usine d'il y a 10 ans,
17:04donc on voit vraiment une grosse différence.
17:06Mais en tout cas ça roule sacrément fort et ça fait plaisir à voir.
17:13Les deux dernières années avec Pella c'était très difficile,
17:16parce que souvent il était meilleur que moi le premier jour, le premier matin.
17:20Du coup il fallait que je travaille pour le rattraper,
17:23se battait en général à qui gagne le samedi, qui ne gagne pas le dimanche,
17:27et du coup c'était vachement équilibré le championnat,
17:30et c'est là où ça faisait des belles saisons.
17:32Aujourd'hui on a un gros potentiel de français,
17:35il faut qu'on arrive à assembler tout pour que l'écart se réduise en mondial,
17:40mais le vivier, le réservoir comme on dit, il est plein.
17:47Effectivement 2024 sera le départ d'une nouvelle dynamique,
17:50je pense qu'effectivement on est sur une nouvelle génération, c'est le démarrage.
17:53Ça passe par la victoire en course par équipe,
17:55et notre objectif, la fédération, c'est demain d'accompagner les pilotes
18:00pour pouvoir arriver à obtenir un titre mondial individuel.
18:04Avant de rejoindre la Haute Coire pour la grande finale du championnat de France d'Enduro 24 MX,
18:0810 pilotes ont défendu les couleurs de la France lors des 98e ISDE en France.
18:13Le 14 au 19 octobre dernier, l'espoir est venu de notre équipe trophée
18:18composée de Théo Espinaz, Hugo Blanjoux, Léo Leclerc et Julien Roussaly
18:22qui sont devenus champions du monde par équipe à Saint-Jacques-de-Compostelle.
18:26Les féminines terminent leur sijour au pied du podium
18:29et les juniors rentrent avec la médaille d'argent.
18:37Pas de repos pour nos tricolores qui à peine rentrées en France,
18:40pas de repos pour nos tricolores qui à peine rentrées en Espagne
18:43ont dû se concentrer sur la finale.
18:45Direction la Haute-Loire, nous sommes à Langeac,
18:48c'est le motoclub du Haut Allié qui nous accueille sur ce rendez-vous décisif.
18:52Si le titre était quasiment acquis pour Hugo Blanjoux en Elite 1,
18:56il n'en restait pas moins indécis pour les autres catégories E2 et E3.
19:01Et en effet, confirmation de ce qui se décidait depuis l'ouverture du championnat
19:056 mois plus tôt dans les Ardennes.
19:06Malgré un physique entamé par les 6 jours,
19:09Hugo Blanjoux ne fait qu'une bouchée de ses adversaires,
19:11reléguant ses concurrents directs à plus de 3 minutes chaque jour.
19:15Titré dès le premier soir, le pilote Honda Elite Factory
19:18tenait à s'imposer lors des 10 journées
19:20pour asseoir définitivement sa domination cette saison.
19:23C'est donc un sans faute pour Hugo Blanjoux cette année.
19:39Et champion de France 2024, Hugo Blanjoux !
19:48En Elite 2, 2 pilotes pour un titre avec un avantage pour Zach Pichon en arrivant,
19:52mais qui va être balayé rapidement puisque l'officiel Sherco perd toute son avance
19:56à l'issue de la première journée à Langeac.
19:58Théo Espinas est revenu au score en s'imposant.
20:01On attend donc l'ultime rendez-vous de la saison pour être enfin fixé le lendemain.
20:05Le pilote Beta-Oxmoto accuse le coup,
20:07le terrain sèche, le corps est fatigué face à Zach Pichon,
20:10que rien ne peut arrêter.
20:12L'officiel Sherco n'a pas cédé à la pression
20:14et a franchi la ligne de la dernière journée en vainqueur.
20:17Il offre ainsi à Sherco le titre de champion de France E2 à Langeac,
20:21là où tout avait commencé avec la marque 3 ans plus tôt.
20:36Et champion de France 2024, Zach Pichon !
20:47Enfin en élite E3, on retiendra surtout la victoire
20:50lors de la dernière journée du championnat de Loïc Larieux,
20:53la seule et unique cette année avec la Riérou officielle.
20:56Et pour le titre, bataillé courté avec la chute et l'abandon
21:00dès le samedi de Julien Rousseli,
21:02même si Fargier doit attendre le dimanche pour être titré,
21:05ce n'est finalement qu'une formalité pour le pilote du Daffy Enduro Team,
21:08qui aurait sans aucun doute préféré une bagarre à la régulière
21:11face à son plus féroce adversaire cette année.
21:15Et champion de France 2024, Luc Fargier !
21:21Les photos pour ce podium E3 !
21:27Une fois encore, 50 ans après ses débuts,
21:29le championnat de France d'Enduro 24 Remix a prouvé sa bonne valeur.
21:32Les photos pour ce podium E3 !
21:37Une fois encore, 50 ans après ses débuts,
21:39le championnat de France d'Enduro 24 Remix a prouvé sa bonne valeur.
21:42La France d'Enduro 24 Remix a prouvé sa bonne forme,
21:44avec à chaque fois un plateau de plus de 350 pilotes de tous niveaux.
21:48Car si les élites sont la vitrine du championnat,
21:51l'enduro regroupe des pilotes de tous les niveaux chaque week-end.
21:54Les vétérans et les nationaux étant les plus représentés,
21:57les féminines, les juniors et les espoirs n'en restent pas moins très présents.
22:01C'est ce qui fait l'essence même de l'enduro
22:03et qui lui permet de très bien vivre depuis un demi-siècle.
22:12On a eu la chance d'avoir d'excellents promoteurs, attention !
22:14On a eu des promoteurs comme David Castera,
22:17ou après la relève avec Jean-Luc Biroir, d'excellents promoteurs.
22:20C'est très dur de faire des tracés en France,
22:23à la fois pour des espoirs, des filles, des vétérans, des super vétérans,
22:29et des top pilotes, des top pilotes qui sont les meilleurs pilotes mondiaux.
22:32Pour faire rouler tout le monde et satisfaire tout le monde, c'est très très compliqué.
22:36On a la chance de voir ce phénomène en France qui relie tout le monde
22:40et je crois que ça fait plaisir quand même de voir des jeunes, mais dont des espoirs,
22:44qui roulent avec des top pilotes mondiaux sur les mêmes épreuves.
22:47Et je crois que c'est motivant.
22:58Il y a des clubs qui ont de très bonnes idées, c'est novateur et ça aide à faire lancer le sport.
23:02Il y a un divier de pilotes qu'il faut qu'on aide et qu'on chérisse.
23:07Et là on le voit bien que la fédération travaille et travaille encore
23:12et tout le monde passe de bons week-ends.
23:38J'ai l'impression qu'aujourd'hui c'est plus dur.
23:40Il y a 4 pilotes ou 5 qui s'en sortent et les autres qui sont prêts à payer pour rouler.
23:44Ce qui n'était pas notre cas à l'époque et c'est vrai que la période est plus difficile.
23:48Il y a de très belles structures, c'est bien organisé, c'est propre.
23:51J'étais surpris de voir le paddock et ça c'est important, on est esprits là.
23:55Ce qui est vrai c'est que Jean-Luc a amené une forme d'uniformisation professionnelle
24:00d'une épreuve à l'autre et qui sont des valeurs importantes aussi pour ceux qui investissent.
24:05C'est de l'assurance pour tous que l'épreuve va bien se passer,
24:07elle va être d'un niveau correct, que tout a été vu, revu
24:10avec les volontaires et les bénévoles de l'épreuve et c'est ça qui est le plus important je pense.
24:35On peut se poser des questions avec l'environnement, avec tout ça,
25:01je pense qu'aujourd'hui tout ce monde rural qui organise les enduro,
25:05il y a quand même une vraie culture en France dans plusieurs régions.
25:08Il y a aussi pas mal d'élus qui sont de notre côté parce que l'enduro c'est aussi un sport
25:13mais c'est aussi ce côté économique que ça amène dans le monde rural.
25:17Et je pense qu'il y a quand même encore un bel avenir
25:19parce qu'il y a encore beaucoup de motoclubs qui sont motivés.
25:21En plus de ça je pense que la Fédération aujourd'hui fait un soutien important
25:25pour aider les clubs à continuer d'organiser
25:28et qui aussi fait de son côté un travail important pour développer une génération de champions.
25:34Je pense qu'aujourd'hui elle fait beaucoup d'efforts dans tous les sens du terme
25:37pour pouvoir continuer à promouvoir la discipline.
25:40On parle de championnat de France d'enduro mais il y a aussi les classiques,
25:44il y a d'autres disciplines où il y a quand même une fréquentation qui est plus qu'honorable.
25:48Donc je pense qu'il faut rester positif qu'il y a encore un bel avenir pour l'enduro.

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