L'Assemblée nationale s'apprête ce mercredi 4 décembre, à partir de 16 heures, à censurer le gouvernement de Michel Barnier, un geste inédit depuis 1962 qui plongerait le pays dans une grande incertitude politique et budgétaire. Fabien Di Filippo, député LR de Moselle, est l'invité de BFMTV, ce jeudi 4 décembre.
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00:00— Est-ce que vous faites partie de ceux qui croient ou non au miracle ? Est-ce que vous faites partie de ceux qui pensent que Michel Barnier échappe ce soir à la censure ?
00:06— Vous savez, je siège ici depuis 2017. Des miracles, j'en ai vu très très peu. Donc aujourd'hui, non, je ne crois pas au miracle. Je suis plutôt très inquiet pour mon pays.
00:15— Pour quelles raisons ? Sur l'argument de l'instabilité, et notamment l'instabilité économique, qu'on entendait à l'instant sur BFM TV, la chef du service économie évoquer les conséquences.
00:26C'est un patron du BTP, lui aussi, sans m'inquiéter. Pour autant, ceux qui votent la censure, il n'y aura pas de chaos. Il y aura un projet de loi de finances rectificatives.
00:33Il y aura peut-être un budget en janvier. Tout ira bien. — Ça, c'est ce qu'il voudrait faire croire. Mais je crois qu'il faut toujours écouter les acteurs de terrain.
00:41Nous qui nous nous sommes représentés après la dissolution, on savait que c'était une décision terrible de conséquence pour le pays de la part d'Emmanuel Macron, une grave erreur de plus.
00:50On savait qu'on était élus dans un contexte très particulier où l'intérêt du pays devrait primer sur tout le reste. Et aujourd'hui, malheureusement, cette alliance,
00:58un peu comme l'a dit le Premier ministre, la CARP et du Lapin, LFI-RN, qu'on voit beaucoup ici, des votes communs sur les sujets économiques, va se faire sur une motion de censure.
01:05Et il y aura des conséquences très lourdes pour le pays.