Mercredi 27 novembre 2024, PARLONS PATRIMOINE reçoit Kevin Lajus (Kevin Lajus de Lajus et Associés) et Alexis Trigaut (Directeur de clientèle privée, Corum)
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00:00Bonjour, bienvenue à tous, bienvenue sur Parlons Patrimoine, je suis ravi de vous retrouver pour cette nouvelle émission
00:15« Où placer son argent en 2025 ? » ou plutôt « Comment profiter des innovations financières de l'assurance-vie notamment ? »
00:22C'est la question qu'on va poser dans un instant dans le débat.
00:26On verra également un cas pratique avec une dame qui vient de faire un héritage de 150 000 euros,
00:30comment bien placer cet héritage sur le long terme ?
00:33Et puis enfin, on verra toutes les innovations financières de l'assurance-vie et comment en profiter.
00:38Parlons patrimoine, c'est parti !
00:44Comment bien placer son argent en 2025 ?
00:46C'est la question qu'on va poser à nos experts dans un instant.
00:50On va regarder aussi du côté de l'assurance-vie, quelles sont les innovations ?
00:54Ça va être notre débat du jour, quelles innovations pour 2025 et comment en profiter ?
00:58On est ravi d'accueillir Alexis Trigaud.
01:00Bonjour Alexis.
01:01Bonjour Fabrice.
01:01Vous êtes directeur commercial et associé de Corum L'Epargne, bienvenue à vous.
01:05Merci.
01:06Et on a un grand témoin qui utilise au quotidien peut-être certains de vos produits, c'est Kevin Lajus.
01:12Bonjour Kevin.
01:13Bonjour Fabrice.
01:14Associé fondateur de Lajus et Associés, donc société indépendante.
01:18Kevin, on est ravi de vous accueillir, vous êtes notre grand témoin.
01:22Justement, sur ces nouvelles innovations financières, il y en a eu beaucoup ces dernières années.
01:26On a vu notamment, et je sais que vous avez commencé par l'ingénierie patrimoniale, multifamilial office,
01:32mais vous allez nous dire dans un instant ce que vous faites exactement.
01:34On a vu l'ensemble de cette gamme de produits, le private equity, les infrastructures, la dette privée,
01:40arriver dans l'assurance-vie.
01:42Comment on bénéficie aujourd'hui, comment les clients peuvent bénéficier de ces innovations ?
01:46Fabrice, moi ça fait dix ans que je fais ce métier.
01:48J'étais dans l'ingénierie patrimoniale quand j'ai commencé, donc sur une clientèle plutôt assez haut de gamme.
01:53En fait, en tout cas, ce que j'ai pu constater, c'est que sur ces dix dernières années,
01:55en tout cas, il y a une démocratisation globalement des investissements institutionnels.
02:01C'est un peu la tendance du marché.
02:03C'est-à-dire, c'était des produits qui étaient strictement réservés,
02:06pratiquement à la gestion de fortune.
02:08Il fallait quand même avoir des assets conséquents pour pouvoir en bénéficier.
02:10Aujourd'hui, on a l'impression qu'à partir de quelques centaines, milliers d'euros, on peut y accéder.
02:14Expliquez-nous.
02:15Ça tout dépend des classes d'actifs.
02:17En réalité, dans le private equity, il y a eu pas mal de feeders qui se sont développés ces dernières années.
02:21Des fonds qui vous permettent d'investir dans d'autres fonds qui sont un peu plus institutionnels,
02:25à partir de peut-être normalement dix millions d'euros.
02:26Merci pour la traduction.
02:27Oui, c'est vrai.
02:29Vous avez pas mal les ETF aussi sur le retail.
02:32À partir de quelques centaines, milliers d'euros, vous pouvez investir dans des fonds qui reproduisent l'indice sous-jacent.
02:38Le CAC, le Nasdaq, les cryptos récemment,
02:43les valeurs refuges, l'or, etc.
02:45À côté de ça, il y a aussi l'immobilier, avec des sociétés justement comme Corom
02:50qui ont aussi démocratisé l'immobilier au niveau aussi international.
02:54Ça n'existait pas avant.
02:56Vous avez pas mal de nouvelles ACPI aussi qui se développent avec 100 frais de souscription.
03:00Donc, ça, c'est une innovation plutôt sur la structure de frais de ces solutions de placement.
03:04Vous avez des innovations dans chaque secteur, le PER aussi, avec des sociétés qui font des produits
03:10qui ont une garantie en capital à échéance retraite.
03:13J'ai une question par rapport à l'ensemble de ces produits.
03:15On voit que c'est extrêmement large.
03:17Est-ce que justement cette gamme, elle est connue par vos clients, par les clients quand ils poussent la porte de votre cabinet
03:22ou est-ce qu'il faut les éduquer ?
03:25Alors aujourd'hui, il y a beaucoup d'acteurs sur le marché.
03:27Donc, il y a beaucoup d'offres.
03:28Quand vous êtes un grand public, vous avez sur Internet aussi beaucoup d'arnaques ou de choses comme ça.
03:32Donc, il ne faut pas se faire juste appâter par un rendement.
03:35Il faut prendre conseil auprès de soi.
03:38Et effectivement, non, l'offre, elle n'est pas connue parce qu'il y a beaucoup d'offres, justement.
03:44Par contre, les classes d'actifs sont à peu près toujours les mêmes.
03:47Et il y a un problème d'éducation financière aussi en France.
03:50Globalement, quand vous regardez un peu les chiffres, la majorité du patrimoine des Français est investi,
03:54le patrimoine financier en tout cas, est investi sur des livrets, des contrats d'assurance vie.
03:57Et quand c'est sur le contrat d'assurance vie, c'est majoritairement sur des fonds en euros.
04:00Je crois qu'à la fin de 1923, le niveau d'encours en moyenne en France était plus de 1920 milliards d'euros sur l'assurance vie.
04:06Et une très, très grosse majorité en fonds en euros.
04:10C'est expliqué aussi par le fait que...
04:12C'est-à-dire que malgré la pléthore d'offres qu'on a sur, justement, les unités de compte,
04:16donc évidemment les fonds actions, les fonds obligations et tout ce dont on va parler,
04:20c'est-à-dire l'immobilier, private equity, infrastructure, finalement, la grande majorité, c'est encore sur du fonds en euros.
04:25Oui, c'est encore sur du fonds en euros.
04:26Il faut savoir aussi qu'en France, la particularité, c'est que le marché est resté beaucoup par les banques.
04:29C'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous avez quasiment la plupart des Français qui sont gérés à 100% par leurs banquiers.
04:35Bien sûr.
04:36C'est quelque chose qui est assez rare dans les pays anglo-saxons, par exemple,
04:39où on passe d'abord par des indépendants, la structure indépendante.
04:43Et du coup, voilà, les banques proposent bien sûr les produits qu'elles ont en portefeuille, forcément.
04:48Donc éducation financière importante.
04:50Éducation financière importante.
04:51Savoir qu'il y a d'autres choses qui existent.
04:52Est-ce qu'ils en ont besoin ?
04:54Tout dépend des profils d'investisseurs.
04:55Bien sûr, vous avez des personnes qui auront une aversion au risque plus ou moins importante, des projets de vie aussi.
05:01Voilà, donc il n'y a pas un type d'investisseur qui existe, il y en a une infinie.
05:05Bien sûr, ça dépend aussi de ses profils de risque.
05:07On va revenir aux clients dans un instant.
05:09Alex Rigaud, justement, chez Corom, vous avez été précurseur pour mettre justement de l'immobilier,
05:15notamment dans des contrats d'assurance vie.
05:18Je crois que l'offre marche plutôt bien parce qu'on sait que les Français,
05:22dans leur patrimoine, il y a la pierre et un peu de finances, mais la pierre, ça rassure.
05:26Ça rassure.
05:27C'est vrai que le Français a cet attachement à la pierre et surtout la pierre qu'il peut voir, qu'il peut toucher.
05:33La SCPI, qui est appelée la pierre papier, déjà, elle peut freiner certains épargnants qui se sentent un peu moins propriétaires de leur épargne.
05:42Mais ça reste quand même attractif, peut-être par la simplicité, par la compréhension.
05:47Kevin l'expliquait juste avant, il y a quand même une concentration encore forte sur le fonds euro des encours en assurance vie.
05:53Donc, c'est effectivement peut-être cette raison de la crainte.
05:57Et nous, il y a quatre ans, on a créé notre compagnie d'assurance vie avec cette volonté d'y référencer,
06:02notamment notre expertise immobilière.
06:04On ne fait pas que ça, mais c'est vrai que depuis une douzaine d'années, on gère des SCPI.
06:09Jusqu'alors, elles n'étaient pas dans des contrats d'assurance vie plutôt par choix pour maîtriser la distribution.
06:13Et la solution, ça a été de créer notre compagnie d'assurance vie dans laquelle on a référencé nos SCPI.
06:19On parlera peut-être après de comment se constitue et comment fonctionne notre contrat.
06:24Mais c'est vrai qu'on a fait le choix de proposer nos SCPI dans l'assurance vie.
06:28C'est vrai, c'est un des premiers acteurs à avoir fait ça.
06:32En tout cas, un acteur qui est gérant de SCPI, qui crée sa compagnie.
06:35Oui, la dernière compagnie d'assurance vie créée doit remonter à à peu près une quinzaine d'années.
06:40Donc, d'autres acteurs peuvent se rapprocher d'assureurs plutôt pour faire des contrats en marque blanche.
06:45Nous, on a fait un choix différent.
06:47C'est créer une compagnie pour proposer un contrat différent.
06:50On en parlera après, mais on a essayé, je vais dire ça avec beaucoup d'humilité,
06:54mais on a essayé d'apporter un peu d'innovation,
06:56mais en tout cas, proposer un contrat différent de ce que proposait le marché et avec nos SCPI.
07:02Et c'est le seul contrat dans lequel on retrouve nos trois SCPI,
07:05Coram Origine, Coram Excel et Coram Orion.
07:07De la SCPI, c'est-à-dire de la pierre-papier,
07:09dans cette enveloppe très rassurante, fiscalement aussi intéressante, Kevin, de l'assurance vie.
07:16Une question concernant, on revient aux clients.
07:18Est-ce que vous avez le sentiment que les attentes des clients ont changé depuis 10-15 ans,
07:23depuis la crise finalement, la dernière grande crise de 2008 ?
07:26Oui, tout à fait. Depuis 2008, on a quand même eu une baisse constante des taux d'intérêt sur la période,
07:30jusqu'à il y a peu, ça fait deux ans que ça remonte.
07:35Donc en fait, si vous voulez, à l'époque, les taux d'intérêt étaient à zéro, il y a encore 2-3 ans.
07:40Donc si vous voulez, le benchmark, ce n'est plus le même.
07:42Aujourd'hui, les taux d'intérêt d'un livret A, par exemple, c'est 3%.
07:48Donc globalement, si vous faites moins que le livret A, aujourd'hui, les clients ne sont pas satisfaits.
07:53L'objectif, c'est de surperformer les livrets largement.
07:56Au travers d'instruments qui sont différents, et du coup, pour venir booster la performance globale d'un portefeuille.
08:01Donc, premier exigeant, c'est vrai qu'il faut faire un peu plus de performance, trois performances.
08:05Est-ce que ces clients sont, on le sait, plus connectés, parfois plus informés ?
08:10Est-ce qu'ils sont plus exigeants aussi ?
08:12Ils sont plus exigeants parce qu'en fait, ils ont accès directement à l'offre sur Internet ou où que ce soit.
08:17Donc ils peuvent avoir une multitude d'acteurs à leur disposition qui peuvent leur répondre.
08:21Donc, il faut être meilleur aussi sur les préconisations et on est concurrencé sur le marché.
08:26Donc, c'est une bonne chose puisque, du coup, c'est ce qui nous permet d'être performant
08:31et d'essayer de faire toujours mieux pour le compte de nos clients.
08:34Voilà, et puis les clients, ils nous regardent sur la télé, sur les réseaux.
08:38Évidemment, il y a beaucoup d'informations.
08:39Des fois, c'est même un peu pléthorique.
08:41On se dit comment bien s'y retrouver.
08:44Pas toujours évident, notamment dans un environnement aussi fiscal qui est mouvant.
08:48Dernière nouvelle en date, peut-être que la fiscalité de l'assurance vie pourrait être réalignée sur la succession.
08:54Qu'est-ce que vous en pensez ?
08:55Oui, ça fait partie de notre obligation de conseil.
08:56C'est-à-dire que c'est là aussi où on se démarque, la fiscalité, tout ce qui est conseil juridique, fiscaux.
09:03Un placement, une solution de placement en tant que telle, c'est très bien.
09:06Mais il faut qu'elle soit intégrée dans une stratégie un peu plus globale, juridique, fiscale,
09:09en termes d'optimisation de la succession, de la transmission, les régimes matrimoniaux,
09:13la fiscalité, l'impôt sur le revenu, l'impôt sur la fortune, etc.
09:17Effectivement, l'environnement fiscal est mouvant, il est complexe en France.
09:20C'est aussi pour ça que les personnes ont toujours besoin de plus de conseils, parce qu'ils sont un peu perdus.
09:25Et concernant la question sur la fiscalité, c'est la fiscalité d'essai de l'assurance vie qui risque d'être alignée sur celle de la succession de droits communs.
09:35Écoutez, en tout cas, le changement, ça crée toujours de nouvelles opportunités.
09:37Donc, à la date où on se parle, on est à mi-novembre, donc on va voir ce qu'il en est lorsque la loi sera rédigée.
09:44Il y a pas mal d'opportunités sur le marché en réalité.
09:47Il y a d'autres choses qui pourraient être changées en 2025 ?
09:49On parle de la flat tax qui pourrait être un peu augmentée, des choses comme ça, vous surveillez attentivement ?
09:53Oui, on surveille, effectivement.
09:55Il y a pas mal d'amendements qui sont sur la table.
09:57Vous avez aussi, par exemple, si on parle de l'assurance vie,
09:59vous avez un amendement qui est en discussion également, qui prévoit potentiellement, donc on met les guillemets, bien sûr,
10:08de faire, par anticipation des donations sur les primes que vous auriez versées avant vos 70 ans,
10:14au courant de l'année, entre le 1er janvier et le 31 décembre 2025.
10:17Donc, vous avez des opportunités, la nécessité de se faire accompagner,
10:20la nécessité aussi, en cas de changement, de faire re-rédiger vos clauses bénéficiaires sur les contrats d'assurance vie, notamment.
10:24Oui, on n'y pense pas, c'est vrai.
10:25Puisque, du coup, la plupart des contrats en France sont des clauses standards, ce qui est un scandale.
10:29Objectivement, quand on a un profil un peu juridique et ingénieur patrimonial,
10:33c'est un scandale, parce qu'en fait, les conjoints survivants sont déjà exonérés de droits de succession par le droit commun,
10:38donc autant optimiser via les clauses bénéficiaires.
10:41Et donc, tout ça, ce sont des opportunités, effectivement, à saisir.
10:43D'où l'intérêt, notamment, sur ces...
10:45Ce n'est pas des points de détail, il faudrait en ce moment, les clauses bénéficiaires, justement, à être bien accompagnées,
10:49et notamment par un conseiller en gestion de patrimoine.
10:51Voilà, peut-être plus par un banquier qui va vendre son contrat,
10:54mais on veut rester amis avec nos amis banquiers, bien évidemment.
10:58Alexis Trigaud, je reviens, tiens, sur le contrat proposé par Corum Life.
11:03Ce contrat où on peut, vous nous l'avez dit, mettre de l'immobilier.
11:07Qu'est-ce qu'on va pouvoir faire d'autre ? Est-ce qu'il y a d'autres innovations ?
11:10Oui, alors, il y a des innovations à deux niveaux,
11:12au niveau du contrat et aussi au niveau des supports qu'on retrouve à l'intérieur.
11:16Donc, je l'ai expliqué, en 2020, on crée la compagnie d'Assurance Vie.
11:19On pense à un contrat qui va être, finalement, le réceptacle de nos expertises immobilières,
11:24obligataires, et aussi maintenant, actions.
11:26Et vu qu'on ne loge, finalement, que nos produits maison,
11:30on a décidé de ne pas avoir de frais de gestion sur le contrat.
11:32Alors, un contrat qui a des frais, évidemment, sur ses supports,
11:35mais l'enveloppe Assurance Vie, elle, n'a pas de frais de gestion.
11:39Il faut savoir que chez tous les assureurs, quand on a un contrat d'Assurance Vie,
11:43dans son contrat d'Assurance Vie, on paye des frais, finalement, à l'assureur
11:46pour qu'il nous gère notre contrat.
11:48C'est des frais qui varient entre 0,7 et 1 % en fonction des contrats.
11:52C'est des contrats Internet ou des contrats plutôt traditionnels par an.
11:55Donc, 0,7 à 1 % du capital par an, ça fait beaucoup.
11:58Quand on regarde sur la durée de détention...
11:59Sur 15-20 ans, ça peut être pas mal.
12:01Et nous, on s'est dit qu'on allait rendre 100 % de la performance
12:03en ayant des frais uniquement sur la gestion de Corum,
12:06c'est-à-dire la gestion immobilière, obligataire ou actions,
12:08mais pas sur la gestion de l'enveloppe d'Assurance Vie.
12:10Donc, ça, c'est une première innovation qu'on a finalement lancée il y a 4 ans.
12:14On est les seuls à proposer un contrat sans frais de gestion.
12:16On pense beaucoup aux frais d'entrée, et peut-être que Kevin en parlera après,
12:20mais c'est vrai que les clients, peut-être par ce manque d'éducation financière,
12:24se polarisent sur est-ce que je paye des frais d'entrée
12:26lorsque je verse de l'argent sur mon contrat d'Assurance Vie ?
12:30Souvent, des offres plutôt Internet vont dire qu'il n'y a pas de frais d'entrée.
12:34C'est bien, mais...
12:36Mais attention aux frais de gestion.
12:38Et qui vont finalement, sur la durée de détention, coûter plus cher.
12:40Ça, c'est la première partie des innovations.
12:42Une innovation plus récente, c'est la...
12:45Enfin, là, c'est plutôt quelque chose qui nous concerne à nous en interne,
12:47c'est qu'on a ajouté dans notre contrat une expertise de gestion en actions.
12:51Notre groupe, le groupe Quorum, historiquement, est connu pour l'immobilier,
12:55aussi connu pour la gestion obligataire.
12:57On ne l'était pas jusqu'alors pour la partie en actions.
13:00On a décidé de proposer à nos clients une gestion actions
13:03à travers un profil qui s'appelle Quorum Life Rosetta,
13:05mais surtout avec cette volonté de gérer pour le client cette exposition en actions.
13:10Voilà. Pas d'actions en direct, je crois que ce sont des trackers, des ETF ?
13:12Exactement. Alors, c'est effectivement plutôt sur des grands marchés,
13:15parce qu'on ne va pas aller sélectionner des titres d'entreprise,
13:17mais plutôt des indices, donc Eurostock 50, S&P 500, à travers des ETF.
13:22Mais ça peut être aussi d'autres produits financiers, par exemple des futures ou autres.
13:25Mais oui, il y a une gestion qui est plutôt macroéconomique
13:28que micro en sélectionnant une entreprise bien spécifique.
13:32Alors, messieurs, tout de suite, je vous propose de rentrer dans le vif du sujet.
13:36Voilà, on a fait le tour des innovations.
13:37Maintenant, comment bien les utiliser ?
13:39Tout de suite, c'est le cas pratique.
13:44Et dans Parlons Patrimoine, on aborde le cas pratique, une de vos séquences préférées.
13:49Je rappelle que c'est un cas réel traité par nos experts.
13:53En l'occurrence, Kevin Lajuste, qui est associé fondateur de Lajuste & Associés.
13:58On a une madame Bernard qui est venue vous voir en 2023.
14:01Cette dame a 52 ans.
14:03Elle vient de faire un héritage de 150 000 euros.
14:06Elle n'a pas d'enfant.
14:07Elle souhaite des revenus complémentaires réguliers et placés sur du long terme.
14:12Alors, comment, Kevin, vous l'avez conseillé, cette cliente ?
14:16Cette madame Bernard que l'on prend pour l'exemple,
14:20à l'époque, elle n'avait pas de descendance, donc elle n'avait pas d'héritier sur patrimoine.
14:25Elle avait un profil qui était plutôt équilibré, un placement plutôt sur le long terme.
14:28Elle voulait des revenus rééquilibrés.
14:30Et en fait, qu'est-ce qu'on avait mis en place ?
14:32Pour illustrer avec Corom qui est ici présent,
14:35on avait à l'époque fait un contrat de leur gamme.
14:40Et on avait donc mis à peu près 25% sur un fonds en euros, garantie en capital.
14:4434% sur des fonds obligataires.
14:46Je vous rappelle qu'on était début 2023.
14:48Oui, les taux d'intérêt avaient beaucoup augmenté.
14:50On anticipait une baisse des taux d'intérêt à l'époque,
14:53ce qui faisait potentiellement monter la valeur des obligations.
14:56Donc, c'est pour ça qu'on avait fait ça.
14:57Et puis, 41% sur les SCPI internationales
15:01qui est référencée au sein de la gamme Corom.
15:04D'accord, donc c'est, on pourrait dire, une allocution bonne mère de famille.
15:08Oui, c'est bon père de famille et bonne mère de famille en l'occurrence.
15:10Avec un horizon long terme.
15:12Cette clientèle a insisté sur le fait aussi de percevoir régulièrement des revenus.
15:18On a pris le parti de prix de plutôt opter pour des SCPI
15:23au travers du contrat Corom Life plutôt qu'en direct.
15:25Il y avait un double enjeu fiscal concernant, à savoir que...
15:32Peut-être que je laisserai plutôt Alexis développer sur le point de...
15:35Parce que Corom, en fait, communique sur le fait qu'il redistribue...
15:40Quand vous avez des SCPI internationales, vous avez un bien, par exemple en Allemagne,
15:45l'administration fiscale allemande va prélever l'impôt à la source.
15:49Et vous, en fait, lorsque vous percevez le revenu de la SCPI sur votre compte en France,
15:54ce revenu a déjà été grevé de l'impôt que vous avez payé en local.
15:56Donc, pour éviter la double taxation.
15:58C'est ça. Donc, en fait, l'avantage, c'est que Corom, en l'occurrence,
16:01communique beaucoup sur le fait que quand vous logez ces SCPI dans un contrat d'assurance vie,
16:07il rétrocède la fiscalité locale.
16:12Ce qui fait qu'en fait, peu ou prou, vous avez à peu près un brut égal net.
16:16Il y a un effet un petit peu booster, si on comprend bien Alexis.
16:18Exactement. C'est surtout qu'on va remettre 100% de la performance dans le contrat.
16:23Kevin l'a bien expliqué.
16:25Si vous avez un revenu de nos SCPI qui arrive dans votre contrat et pas en direct,
16:28il est vraiment brut de toute fiscalité.
16:30Donc, 100% du revenu.
16:32Et le deuxième intérêt, c'est que si on a besoin de revenus complémentaires,
16:35si ces revenus, finalement, on décide de les appréhender,
16:38de les sortir des contrats par un rachat partiel,
16:40et c'est peut-être ce qui a été fait dans le cas de Madame Bernard,
16:42c'est au rachat, il va se faire sans fiscalité parce que le contrat, au départ,
16:45il est en moins-value, normal, parce qu'on inscrit les frais de souscription des supports.
16:49Tout à l'heure, on en parlait.
16:50Notre contrat, il n'a pas de frais de gestion, mais il a des frais au niveau des supports.
16:52Et vu que le contrat est en moins-value,
16:54on va avoir un revenu qui arrive dans ce contrat de 100
16:57et qui est appréhendé pour 100 sans fiscalité
16:59parce qu'on apprend des revenus sur un contrat en moins-value.
17:01Donc, c'est le double effet qui est très intéressant.
17:04Après, nous, ce n'est pas quelque chose que l'on met en avant.
17:08On a parlé tout à l'heure de la mouvance de la fiscalité.
17:11Demain, ça peut changer.
17:12Exactement.
17:13Le risque est pris, il n'y a plus d'apprentis, donc voilà, effectivement.
17:15Le dispositif est effectif.
17:17Donc voilà, on a vu le traitement fiscal de ces revenus, c'est intéressant.
17:20En résumé, si je peux dire,
17:22remboursement des frais de souscription grâce à une certaine optimisation fiscale.
17:27Cette madame Bernard dit que le fait de matérialiser,
17:31de recevoir ces revenus, ça matérialise aussi la performance du contrat.
17:34Oui, en l'occurrence, dans le cas en l'espace,
17:36elle recevait ses revenus tous les mois
17:38puisqu'on faisait des rachats programmés sur le contrat de la gamme.
17:42Et en fait, au-delà de la fiscalité locale qui était économisée
17:49du fait qu'on avait logé ses parts de SCPI dans le contrat,
17:52il y avait aussi une optimisation au niveau de la fiscalité française,
17:55le cas échéant, puisque du coup,
17:57comme il y a une moins-value qui a été matérialisée,
17:58comme l'a expliqué Alexis,
18:00dans le contrat, du fait que Corom soit dans l'obligation légale
18:03d'afficher sur l'extranet de la cliente une valeur nette,
18:07des parts est égale à la valeur brut de ce qu'elle avait placé,
18:10moins l'équivalent des frais notaires,
18:11donc le frais de souscription prélevé à la sortie.
18:14Du coup, il y a une moins-value,
18:17et ce qui fait que pendant très longtemps,
18:18elle ne paye pas de fiscalité, y compris en France.
18:23En moyenne, c'est deux à deux ans et demi,
18:25le temps de recouvrir les frais de souscription,
18:27sauf que l'administration fiscale ne vous taxe que sur la cote part des intérêts
18:30que vous rachetez dans un contrat d'assurance vie.
18:32Ce qui fait que, par exemple, si vous avez un contrat qui vaut 100,
18:34votre contrat aujourd'hui est valorisé 101,
18:37c'est-à-dire que vous, vous avez mis 100,
18:38donc il y a 1, il y a 1 000 d'intérêts,
18:41et si vous retirez ces 1 000,
18:42vous les avez effectivement retirés sur votre compte,
18:45mais vous n'êtes taxé que sur 1 % des 1 000 à 30 %,
18:48donc ça fait que vous êtes taxé sur une base de 10 € à 30 %,
18:52donc vous avez payé 3 € de fiscalité sur 1 000 € de retirés.
18:55C'est plutôt pas mal.
18:57Alexis ?
18:57On voit dans l'ensemble de nos clients à peu près
19:01que notre contrat est apprécié pour cette concrétisation de performance.
19:06De voir ses revenus, on en parlait tout à l'heure,
19:08de l'attachement des Français à la pierre,
19:09de voir ses revenus finalement,
19:11soit incrémenter la valeur du contrat
19:13ou être utilisé en revenu complémentaire, rassure.
19:17Ça redonne ce sentiment d'appartenance,
19:19de détention d'un bien immobilier qui va vous verser des loyers.
19:22Donc ça, beaucoup de partenaires et de clients nous le font remonter en disant
19:27votre contrat, il est simple,
19:28parce que déjà, il n'y a pas pléthore d'unités de compte,
19:30il y en a une dizaine,
19:30mais en plus, d'avoir ses revenus de SCPI qui arrivent tous les mois,
19:34quelque part, mon client comprend et voit sa performance augmenter
19:37et il sait que son épargne lui rapporte de l'argent.
19:39Et ça, c'est très rassurant.
19:41Un petit calcul, SCPI international, c'est quoi ?
19:45Plus de 5% ?
19:46Oui.
19:46Je me disais que c'était presque 6%.
19:47Si je prends les SCPI historiques, c'est Corom Origin créé en 2012.
19:50Son objectif, c'est de faire 6%.
19:52On a toujours fait plus de 6% par an.
19:54Corom XL et Corom Orion vont à nouveau faire plus de 5% cette année.
19:57Mais c'est vraiment cet objectif de stabilité dans le temps,
20:00c'est d'avoir ces performances entre 5% et 6% tous les ans.
20:03Et surtout, d'expliquer comment cette performance est générée
20:07par la gestion de nos locataires, les loyers encaissés.
20:10On n'en a pas un peu parlé tout à l'heure, mais il y a ce sujet d'inflation.
20:13Avoir un contrat d'assurance-vie dans lequel on loge les unités de compte
20:16qui peuvent être indexées sur l'inflation,
20:18ce qui est le cas, finalement, indirectement des SCPI
20:20parce qu'elles ont des loyers qui sont indexés sur l'inflation
20:22et donc un revenu qui peut aussi progresser,
20:24soit dans le contrat ou soit si on l'appréhende.
20:26Mais ça a aussi un intérêt d'avoir ce genre de support dans les contrats.
20:30Au final, si on sort les calculatrices,
20:32donc ces 150 000 euros, 25% en fonds d'euros,
20:35on était à peu près sur les 3% ces dernières années, 3%, 3,5%.
20:41Fonds obligataires qui sont plutôt bien comportés,
20:43là aussi on était sur 5, voire 6 pour certains.
20:46Et puis enfin, on a dit à 40% sur des SCPI internationales,
20:49donc à 6%.
20:50Si on fait le calcul, grosso modo, on avait à peu près 60 000 euros
20:54qui généraient 6%, 6,36, ça fait 300 euros bon an, mal an
20:58de revenus complémentaires par mois.
21:00Sans toucher à son épargne, c'est plutôt pas mal.
21:03Voilà un bon cas pratique.
21:04Merci messieurs.
21:05Allez, tout de suite, on continue.
21:06On passe à notre dernière rubrique, les experts.
21:13Quelles sont les innovations sur l'assurance vie,
21:16notamment pour les conseillers en gestion de patrimoine cette fois ?
21:19C'est ce qu'on va demander à nos experts.
21:21Alexis Trigaud, directeur commercial de Corom L'Épargne, toujours avec nous,
21:24et Kévin Lajus, associé fondateur de Lajus & Associés.
21:27Par exemple, Kévin, on parle de plus en plus de contrat clean share.
21:31Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que c'est
21:33et comment ça pourrait peut-être progresser dans le futur ?
21:35Oui, tout à fait.
21:36Donc, en France, il faut savoir que la plupart des cabinets de CGP
21:39sont rémunérés via des systèmes de rétrocession de commission
21:43sur les OPCV, notamment, qu'ils proposent en portefeuille.
21:46Alors qu'il n'y aura pas beaucoup de pays anglo-saxons,
21:48ça va être un système plutôt par honoraires.
21:50Comme les avocats, comme les notaires.
21:51Comme les avocats, exactement.
21:53Et ce système par rétrocession de commission
21:56est de plus en plus controversé au niveau européen, qui régule.
22:01Oui, l'Europe pousse.
22:02La France a basculé sur un autre modèle et la France résiste.
22:05Bon, de toute façon, on est habitués en défendant ce modèle de rétrocession,
22:09en disant, ben non, nous...
22:10Et on voit qu'il y a une hybridation, en fait, en ce moment.
22:12Oui, tout à fait.
22:13Donc, c'est vrai que la France aussi, potentiellement,
22:16du fait des systèmes de retraite, etc., et de l'environnement général,
22:20peut-être a besoin de cash aussi, de remettre le cash vers les entreprises.
22:23Ce qui fait qu'au niveau des...
22:25Ils ont aussi besoin des CGP pour pousser l'épargne des clients.
22:29On l'a vu, la plupart étaient sur des livrets,
22:30sur des fonds en euros du contrat d'assurance-vie,
22:34alors qu'ils financent l'économie quand même.
22:36Mais voilà, plus orienter l'épargne des Français vers les entreprises
22:39et donc vers les unités de compte.
22:41Donc, ils ont encore besoin de ce système par rétrocession de commission.
22:45Et donc, il y a certains assureurs, effectivement, de la place
22:48qui commencent à proposer des contrats qui sont clean share.
22:50Donc, clean share, ça veut dire quoi ?
22:52Ça veut dire tout simplement que ce sont des contrats
22:53où il y a une absence totale de rétrocession de commission
22:56au profit des distributeurs,
22:57incluant du coup les conseillers en gestion patrimoine.
23:00Ce sont des contrats dans lesquels il y a également beaucoup d'innovation
23:03puisque vous pouvez y insérer des ETF, par exemple,
23:07qui sont des produits assez peu chargés en frais.
23:10Et globalement, quand vous savez qu'en France,
23:12un fonds d'investissement prend sur les fonds qu'elle gère,
23:16en moyenne, on va dire deux à trois points de frais par an,
23:20forcément, si vous faites le calcul,
23:21ça vous fait assez rapidement des économies substantielles
23:23pour le compte des clients
23:24et qui sont aujourd'hui de plus en plus regardants
23:26par rapport aux structures de frais.
23:27Ça veut dire qu'on aura une transparence absolue sur la performance
23:31et à partir de là, le conseiller en gestion patrimoine
23:33pourra se rémunérer, mais en honoraires.
23:35C'est quelque chose que nous, on a adopté en interne déjà
23:37et qu'effectivement, on se rémunère soit par des honoraires,
23:43soit par des rétrocessions de frais de gestion
23:44et non plus sur des unités de compte.
23:46Dans ces conditions, j'ai envie de vous demander,
23:48les clients sont, on le sait, très attentifs aux frais.
23:50Ils vous demandent, il y a cette volonté de transparence aussi
23:54quand ils viennent vous voir ?
23:55Ça fait partie de la transparence.
23:58Aujourd'hui, on a une obligation qui est réglementaire
24:00de toute façon au niveau de l'Autorité des marchés financiers et de l'ACPR,
24:03qui sont nos autorités de tutelle qui réglementent le marché aujourd'hui.
24:07Et on a l'obligation de toute façon d'afficher à nos clients
24:10combien on gagne de manière très concrète chaque année,
24:13frais exemptés et frais ex-post,
24:16combien on a payé ou combien on a perçu sur tel dossier du client.
24:19C'est une obligation pour nous.
24:22Alexis, justement, sur ces contrats CleanShare, quel est votre regard ?
24:25C'est intéressant, c'est vrai qu'on voit que le marché français,
24:28il a du mal à évoluer par toutes les raisons qu'évoquait Kevin.
24:33Nous, on ne propose pas aujourd'hui de format CleanShare.
24:36Nous, on essaie d'apporter de la transparence sur les frais,
24:38mais plutôt vis-à-vis de l'épargnant.
24:40Il sait ce qu'il va payer comme frais, les frais de souscription.
24:43J'évoquais les frais de gestion du contrat.
24:45Le nôtre n'en comporte pas, mais on n'est pas encore allé au-delà.
24:48On peut réfléchir.
24:50On essaie de faire évoluer la proposition de notre gamme Core Home Live,
24:54donc pourquoi pas ?
24:55Mais c'est vrai que c'est très intéressant et j'ai envie de poser une question à Kevin.
24:59C'est plutôt comment le client décide ?
25:01Est-ce que votre client, quand il a une proposition de placement,
25:05vous lui faites les deux allocations, une en CleanShare,
25:08une avec des frais, on va dire, traditionnels français ?
25:11Ou c'est plutôt, vous dites, ce client-là,
25:13je vais directement lui proposer un format CleanShare ?
25:16Nous, on n'est pas du tout sur une offre produit.
25:18C'est-à-dire qu'on ne va pas commercialiser un placement pour commercialiser un placement.
25:21On est plutôt sur une stratégie un peu plus globale, comme je le disais tout à l'heure.
25:24On va d'abord se contenter d'optimiser la succession.
25:26On parle toujours de la succession globalement.
25:28On essaie d'anticiper la succession, on essaie d'anticiper la fiscalité globale
25:32pour voir comment un client est imposé, parce que si nous, on lui génère un rendement
25:35et que sur ce placement, il est imposé à 30 ou 50 %, ça ne sert à rien.
25:39Une fois qu'on a identifié la structure fiscale et qu'on a réalisé l'audit,
25:45on aura identifié des problématiques.
25:47On peut lui attribuer des solutions de placement d'investissement,
25:49des grandes enveloppes, des typologies en fait, pas des placements en tant que tels.
25:53C'est limite si on n'avait pas parlé de quel placement on met
25:56tant que le client n'a pas validé la stratégie globale.
25:59C'est la stratégie en fonction du profil et ensuite, on choisit les produits.
26:02Je voulais faire, excusez-moi, il nous reste peu de temps pour revoir les autres produits.
26:07On a parlé également Private Equity.
26:09On peut mettre dans certains contrats des produits structurés,
26:12des fonds de co-investissement qui sont maintenant éligibles à 1 000 €.
26:16C'était autrefois des fonds professionnels.
26:17Tout ça, ça participe au bouillonnement de ces nouveaux placements.
26:21Oui, tout à fait, ça fait partie des innovations qui sont bien pour le client final.
26:26Puisqu'à l'époque, à partir de 1 000 €,
26:27vous aviez surtout accès à des fonds de fonds ultra chargés en frais.
26:30Aujourd'hui, vous avez accès à des fonds de co-investissement.
26:33Donc, ça veut dire que le fonds dans lequel vous investissez
26:34investit directement au capital de l'entreprise qu'elle finance
26:38et non plus dans un autre fonds qui lui-même, ça fait une surcouche de frais.
26:42Et ça va même jusqu'à des nouvelles classes d'actifs,
26:44les cryptos ou les ETFs Bitcoin, pourquoi pas ?
26:48Ça intéresse notamment peut-être les plus jeunes.
26:50Oui, de plus en plus de personnes nous interrogent sur les cryptos,
26:53mais surtout le Bitcoin étant forte hausse.
26:57Ça fait déjà plusieurs années qu'on regarde le sujet.
27:00Il faut le regarder puisqu'aujourd'hui, c'est un vrai sujet.
27:02Vous avez tous les BlackRock qui ont monté des ETF.
27:04Donc, ce sont des grosses structures qui s'y intéressent aux États-Unis.
27:08Donc, ça fait un petit moment qu'on s'y intéresse aussi.
27:10À l'époque, c'était plutôt des questions qui revenaient de la part des enfants de nos clients.
27:13Oui, les enfants engordis.
27:15Et les enfants engordis.
27:16Et de plus en plus, ce sont aussi nos clients qui veulent un peu diversifier
27:18et qui s'intéressent à la classe d'actifs.
27:20C'est une classe d'actifs qui est très volatile, risquée,
27:22qui peut rémunérer, on l'a vu.
27:24Mais il faut être patient et il faut avoir...
27:26Après, sur un contrat d'assurance vie qui est souvent long terme, pourquoi pas ?
27:29Justement, Alexis Trigaud, est-ce qu'on trouvera bientôt de l'ETF Bitcoin,
27:32pourquoi pas, dans les contrats Corum ?
27:34Je ne vais pas dire non parce qu'on avait dit non, par exemple, sur le fonds euro.
27:37Au départ, quand on créait notre compagnie d'assurance vie,
27:38on n'avait pas de fonds euro et finalement, on l'a créé l'année dernière.
27:41Donc, on pourra faire élargir la gamme, mais ça sera progressif.
27:46Et notre volonté, c'est de gérer les supports du contrat en interne.
27:50Donc pour ça, ça demande un peu plus de temps de vraiment identifier les besoins
27:53avec nos partenaires en échangeant avec eux sur quelles sont les attentes des clients,
27:56qu'est-ce qu'ils aimeraient avoir en complément de notre proposition de contrat.
28:00Donc, le contrat évoluera, peut-être pas tout de suite avec du Bitcoin,
28:03mais pourquoi pas du Private Equity, pourquoi pas ajouter notre quatrième SCPI,
28:08qui est une SCPI focalisée sur le marché américain, Corum USA.
28:12C'est déjà une première innovation.
28:14Donc oui, il y a des choses qui arriveront, pas tout de suite,
28:18parce qu'il faut avoir le temps aussi de bien stabiliser les phases de développement.
28:21Oui, on l'a vu, on a de plus en plus de produits.
28:24En tout cas, les innovations sont là, la finance bouillonne
28:26et on a des solutions, bien évidemment, à encadrer avec son conseiller en gestion de patrimoine.
28:32Un grand merci à nos spécialistes du jour, Kévin Lajuste, merci, Lajuste & Associés,
28:36et merci Alexis Trigaud, directeur commercial et associé de Corum, l'épargne.
28:40On se retrouve quand même très prochainement pour un prochain numéro de Parlons Patrimoine.