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Tous les soirs à 20h30, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l’actualité politique. Ce soir, il reçoit Hervé Morin, président Les Centristes de la région Normandie. L'occasion de revenir sur la pression que subit le gouvernement de Michel Barnier vis-à-vis du Budget 2025 et de la censure qui le guette.
Retrouvez "L'invité politique d'Europe 1 Soir" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linvite-politique-deurope-1-soir

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Transcription
00:00Et tandis qu'on est en train de voir les considérations géographiques d'où se situe le Calvados,
00:09la Basse, la Haute-Normandie, nous recevons avec Jules Torres et Gilles-William Goldnadel
00:14le Président des Centristes Hervé Morin, bonsoir.
00:16Monsieur Morin, Michel Barnier fera une énième apparition tout à l'heure au 20h de TF1,
00:20il reçoit tous les groupes politiques cette semaine et un mot revient sans cesse, censure.
00:25Alors censure ou pas censure Hervé Morin ?
00:29J'en sais rien, le calendrier il est dans les mains de Marine Le Pen,
00:34en clair quand considérera-t-elle qu'elle crée les conditions de la crise politique,
00:40quand considérera-t-elle que l'accumulation des crises amènera à une élection présidentielle,
00:46parce qu'on voit très bien ce qui va se passer, ça ne va pas durer deux ans cette histoire-là,
00:50et le seul moyen de résoudre la crise, pardon, c'est qu'Emmanuel Macron finisse par quitter l'Elysée.
00:55Et donc pour quitter l'Elysée, Marine Le Pen aura quelque chose de très simple à jouer,
01:00des gouvernements qui ne tiennent pas, un pays qui ne se réforme pas.
01:03Et elle censurera à chaque fois ?
01:04Ouais, ouf, ce sont des crises à l'italienne si je puis dire,
01:08ou des crises assez comparables à celles de la 4ème République ou de la 2ème partie de la 3ème République.
01:13Bon, moi je pense que l'équation est assez simple.
01:17Ceci dit, je voudrais juste vous dire une chose, je le disais avant de rentrer sur le plateau,
01:24moi je suis président d'une région qui est une grande région industrielle,
01:27qui est la première région industrielle de France, 21% du PIB.
01:30Le nombre d'investissements industriels qui s'arrêtent est gigantesque.
01:35Pourquoi ? Parce que plus personne n'a confiance.
01:38On a affaire à des dingos à l'Assemblée Nationale,
01:41un spectacle ahurissant.
01:43Qui en particulier ?
01:44Les filles surtout, enfin bon, bref, et puis des propositions ahurissantes dans tous les sens,
01:50qui émènent même parfois des groupes dont on pourrait estimer qu'ils soient plus raisonnables.
01:54Sur l'abrogation du délit d'apologie du terrorisme ?
01:57Oui, non, mais je pense surtout, oui bien sûr, mais au-delà de ça,
02:00sur les propositions fiscales diverses et variées,
02:04la remise en cause de la loi Dutreil sur la transmission des entreprises, etc.
02:09On a tout vu, tout vu.
02:10Pourquoi ? Parce qu'il faut bien voir.
02:13J'ai été parlementaire malheureusement pendant 20 ans, je dis malheureusement parce que ça veut dire que j'ai vieilli.
02:19Ça veut dire que vous êtes lucide.
02:21Oui, et puis là je vois ça de loin.
02:23On a d'un côté un certain nombre de personnages politiques qui sont dans la posture,
02:31qui donnent des leçons, alors qu'ils sont largement responsables de tout ça, je pense à Darmanin ou à Thal,
02:36et qui ne pensent qu'à une chose, c'est pas l'intérêt du pays, ils pensent qu'à une chose, c'est l'élection présidentielle.
02:41Et puis de l'autre, vous avez ceux qui sont, qui pétochent tous les matins,
02:46parce que demain matin ou après-demain matin, il va y avoir une dissolution.
02:49Et donc il va falloir retourner devant les électeurs.
02:51Donc voilà comment Michel Barnier doit naviguer entre ces deux courants.
02:57Mais moi ce que je vois dans ma région, c'est l'arrivée d'une récession, je le dis depuis des mois,
03:02pas depuis 15 jours ou un mois du premier plan de licenciement.
03:05Une récession majeure, l'investissement industriel s'arrête,
03:08deux grands projets industriels sont remis en cause en attendant que les choses aillent mieux,
03:13contexte international, contexte national, la consommation est à l'arrêt.
03:17Demander aux restaurateurs, c'est catastrophique et c'est un très bon indice.
03:22Même dans les lieux privilégiés comme Deauville-Trouville, les restaurateurs connaissent une fin de saison calamiteuse.
03:27Vous avez le secteur automobile, le secteur du logement,
03:31vous y ajoutez désormais les collectivités locales qui étaient des acteurs contracycliques,
03:36donc on a tous les éléments, le seul qui pourrait nous sauver, c'est la Banque Centrale Européenne.
03:42Merci de nous le rappeler, vous les centristes, avec vos hommes, avec vos femmes,
03:49qu'est-ce que vous faites dans tout ça ?
03:51Où est-ce que vous vous positionnez ? On parle toujours d'équilibre politique,
03:54pour que le gouvernement fonctionne, pour que la démocratie marche, qu'est-ce que vous faites ?
03:57Moi je vais vous dire, ce que je souhaite, c'est que le plus rapidement possible, on tourne la page.
04:01Donc ça veut dire une censure ?
04:03Tourner la page de cette période si singulière,
04:09et que très rapidement les Français aillent, soient en capacité d'élire un nouveau président de la République,
04:15une nouvelle majorité à l'Assemblée Nationale,
04:17et qu'on puisse enfin essayer de porter quelques transformations dont on a tant besoin.
04:21Et vous ne pensez vraiment pas qu'il ira au bout de son deuxième quinquennat, Emmanuel Macron,
04:24si on vous comprend bien aujourd'hui ?
04:25Qui fait courir une rumeur comme quoi le gouvernement va tomber et va être censuré par Marine Le Pen.
04:30Qu'est-ce que rapporte le Parisien ?
04:31Et démenti par l'Elysée.
04:33Une info plus un démenti, ça fait deux infos.
04:37Écoutez, franchement, on est en train de perdre du temps.
04:40On est en train de perdre du temps, c'est tout.
04:43C'est aussi simple que cela.
04:45Qu'est-ce qui va rester au bout du compte des réductions de dépenses publiques ?
04:50La seule équation pour calmer les plaies des uns et des autres,
04:56c'est l'augmentation de la fiscalité.
05:00Moi je constate, je vois que les départements pour les collectivités locales ont obtenu l'augmentation de droits de mutation,
05:07comme s'ils étaient le moment compte tenu de l'état du logement et de l'immobilier.
05:11Nous, on parle d'un nouveau prélèvement versement mobilité,
05:15c'est-à-dire d'un prélèvement qui porte sur la masse salariale des entreprises.
05:19Franchement, vous croyez que c'est aussi une idée géniale ?
05:22Et vous n'avez pas parlé des agriculteurs qui sont nombreux en Normandie ?
05:24Alors les agriculteurs en Normandie, l'agriculture elle est très diverse.
05:28Parce qu'on parle toujours d'agriculture qui va mal, moi je peux vous parler aussi d'agriculture qui va très bien.
05:32Il y a beaucoup de secteurs dans lesquels ça va bien, voire très bien.
05:37L'agriculteur du PECO qui fait du lin, de la pomme de terre,
05:41qui s'est lancé dans la diversification, ça va bien.
05:45Le prix du lait n'a jamais été, qui était un secteur plus difficile, n'a jamais été aussi élevé.
05:50Le prix du porc n'a jamais été aussi élevé.
05:52Et la viande bovine qui était traditionnellement le secteur difficile,
05:57a pris 2 euros du prix.
05:58Jules Thorez, c'est quoi véritablement selon vous Hervé Morin le problème de ce budget ?
06:02Ce qu'on comprend en filigrane c'est qu'il n'y a pas de réforme structurelle,
06:06qu'on augmente la fiscalité finalement c'est un petit peu facile.
06:08Est-ce que finalement Michel Barnier, le principal reproche que vous lui faites c'est qu'il a manqué de courage dans ce budget ?
06:13Je ne connais pas la copie fidale, personne ne la connait puisque elle va être écrite au moment où durera j'imagine un 49.3.
06:22Donc je lui laisse le privilège du doute si je puis dire.
06:27Bon, ce que je vois c'est que de toute façon on voit bien que dans l'urgence dans laquelle il était,
06:33il essaie de faire de briquet de broc.
06:36Le problème de la France c'est la question de sa gouvernance publique et de l'efficacité de la dépense publique.
06:41Ce sujet là n'est absolument pas abordé.
06:43On continue à enchevêtrer toute une série de législations, de textes.
06:49Je veux juste dire à un auditeur d'Europe 1 que lorsqu'une entreprise veut s'installer sur une zone d'activité existante
06:56et qu'un certain nombre de fonctionnaires d'une administration qui s'appelle la DREAL arrivent sur le champ et trouvent que c'est humide,
07:03ça devient une zone humide.
07:05Zone humide, si vous avez une artificialisation pour une entreprise avec 10 hectares d'installation d'équipements ou de bâtiments,
07:14on vous dit monsieur il faut trouver deux fois la surface en zone humide.
07:19Donc il faut vous démerder pour trouver 20 hectares quelque part d'un champ qu'on va transformer en zone humide.
07:24Mais vous vous rendez compte dans quel monde on vit ?
07:2719h27 Hervé Morin est avec nous sur Europe 1.
07:30Restez surtout avec nous à tout de suite.
07:3619h32 et tandis que Benjamin Netanyahou annonce un cessez-le-fait avec le Liban,
07:41on va écouter le Premier ministre israélien dans quelques instants,
07:46avec Hervé Morin on parle de politique et de Michel Barnier qui va donc s'adresser aux français,
07:52en tout cas il choisit la première chaîne, le premier journal le plus écouté, le plus regardé de France tout à l'heure à 20h à la télévision.
08:00Qu'est-ce qu'il va bien pouvoir dire ?
08:02Vous qui le connaissez d'ailleurs depuis très longtemps, vous avez été ministre à peu près à un moment.
08:06Oui, j'ai été au courant avec lui, je l'ai connu...
08:08Avec le constat que vous venez de faire qui est quand même assez sombre, qu'est-ce que va pouvoir dire Michel Barnier ?
08:13Je pense que la seule chose qu'il doit pouvoir dire c'est l'appel à la responsabilité et prendre à témoin les français.
08:21Je veux dire, il n'y a pas autre chose à faire.
08:23Parce que ça marche encore ça.
08:25Ah ouais, mais les français ils sont quand même très inquiets sur la situation.
08:29Moi ça fait très longtemps que je n'ai pas vu autant de mes compatriotes venir m'interroger sur la politique.
08:39En général maintenant les gens sont dans l'indifférence complète.
08:41Là j'ai eu beaucoup de gens qui m'ont interrogé, inquiets, est-ce que la France va devenir la Grèce ?
08:46Mais vous n'avez pas la solution. Où est-ce que vous l'avez ?
08:48Je vous dis, la solution pour moi elle le repassera par un nouveau jeu démocratique.
08:52Un nouveau jeu démocratique.
08:54Aujourd'hui William, on vous sent très silencieux sur cette situation.
08:58Pardon, je ne veux pas faire d'excès de modestie, ce n'est pas ce qui me caractérise le plus.
09:02Mais je ne m'y connais pas.
09:04Je ne m'y connais pas merveilleusement en politique politicienne.
09:06J'ai bien compris...
09:08C'est l'avenir du pays là.
09:10Oui, mais M. Morin n'a pas tort en pointant la responsabilité du chef de l'État.
09:15Celui qui nous a mis dans le bain, si j'ose dire, parce qu'il est mauvais joueur
09:21et qu'il n'avait pas accepté le résultat des élections européennes,
09:25il s'appelle Macron-Emmanuel.
09:27Et M. Barnier, pardon, il m'inspire une sorte de charité.
09:37Parce qu'il n'y est pour rien.
09:39Il n'a pas de majorité.
09:41Vous connaissez la situation du pays, Jules William.
09:43Il fallait bien accepter, Jules.
09:45Je veux dire, il a accepté.
09:47Mon premier sentiment d'avoir, en tant qu'homme de droite,
09:51accepté de recourir à l'impôt n'a pas été très positif.
09:56Mais on est dans une situation de quasi-faillite.
10:00Donc malheureusement, il n'y a pas de...
10:02Et c'est pour ça que je rejoins Hervé Morin.
10:04Or de la démission du chef de l'État et d'une dissolution de l'Assemblée nationale,
10:12point de salut alors que nous sommes dans une situation économique,
10:16financière, sociale, qui peut nous amener très loin,
10:21y compris dans la rue avec les voyous auxquels faisait allusion M. Morin il y a quelques secondes.
10:28Il ne peut pas y avoir de dissolution avant 7 mois.
10:30Il faut le rappeler aux auditeurs.
10:32Qui va sauver le pays derrière ?
10:35Est-ce que tout d'un coup un homme providentiel ou une femme présidentielle ?
10:39La femme présidentielle, vous y allez un peu vite,
10:41parce que comme si ça ne suffisait pas,
10:43je ne veux pas prendre parti dans l'élection présidentielle,
10:46mais comme ça ne suffisait pas à notre malheur,
10:49nous avons des juges particuliers
10:51qui n'ont pas le sens de l'économie,
10:54de la notion très exceptionnelle d'exécution provisoire.
10:59Avouez qu'on n'avait pas besoin de ça en plus.
11:01Sur cette question-là, sur l'exécution provisoire,
11:04qui est franchement un vrai scandale,
11:06parce qu'il n'y a pas de trouble à l'ordre public,
11:08il n'y a pas de risque de récidive,
11:10elle ne risque pas de s'en aller.
11:12Derrière ça, c'est quand même des parlementaires
11:15qui ont voté ça.
11:17C'est quand même toujours les mecs qui veulent laver plus blanc que blanc.
11:21Et j'ai été pris en groupe,
11:25à chaque fois qu'un parlementaire allait sur ce sujet-là,
11:27je lui disais quelque chose de très simple,
11:30la démagogie est sans fin.
11:32On peut la nourrir autant qu'on le veut,
11:36l'anti-parlementarisme, on peut le nourrir autant qu'on le veut,
11:38ça ne le réduira jamais.
11:41Et donc il y a quand même des choses qu'on a votées,
11:45sur les lois, sur l'environnement que j'évoquais tout à l'heure,
11:48on a des pléiades,
11:50et on a tout de même tout fait pour affaiblir aussi
11:54la politique et la démocratie dans le pays.
11:56Et le niveau des politiques du coup.
11:58Et d'ailleurs le niveau des politiciens.
12:01Pardon, mais si Michel Barnier veut rester et passer Noël,
12:03est-ce que la chose qu'il peut faire ce soir,
12:05c'est de dire oui aux exigences qui ont été formulées
12:07hier matin par Marine Le Pen ?
12:09Est-ce que ce n'est pas ça aussi la solution ?
12:11Mais c'est quoi ces exigences ?
12:13C'est quoi le modèle ?
12:15Il faut tout de même qu'on...
12:17Subvention de la hausse de l'électricité, des garanties sur l'immigration,
12:19l'âge de la proportionnelle...
12:21Moi je dois faire dans ma région 170 millions d'euros d'économie
12:25dans les deux prochaines années.
12:28Ok.
12:29Quand j'ai un conseiller régional de majorité
12:31qui me dit,
12:32allez, touche pas à ça, on va s'engueuler...
12:34Je lui dis, bah écoute, si on y touche pas
12:36tu vas nous trouver une autre source d'économie.
12:38Ok. Alors on tape sur quoi ?
12:40On réduit quoi ?
12:42Il n'y a plus rien.
12:44Marine Le Pen elle est gentille,
12:46elle nous dit, attention...
12:48Mais on fait quoi ?
12:50Il y a tout de même derrière des créanciers
12:52qui s'appellent les marchés
12:54et qui tous les jours nous prêtent de l'argent.
12:56Et pendant ce temps-là vous avez,
12:58comme vous l'avez dit, Hervé Morin,
13:00elle est fille qui continue la provocation.
13:02On peut même peut-être dire la diversion.
13:04Ce qui m'a choqué, moi,
13:06mais on va écouter, c'est Rima Hassan,
13:08en keffier hier au Parlement européen,
13:10qui demande la libération de Georges Ibrahim Abdallah
13:12qui a été jugé et condamné
13:14à la prison à vie pour terrorisme en France en 1987.
13:16Écoutez, c'était hier.
13:18Je veux terminer par un appel à la solidarité
13:20avec le plus vieux prisonnier
13:22politique d'Europe,
13:24injustement détenu depuis 41 ans
13:26par la France, Georges Ibrahim Abdallah.
13:28Je me joins à tous les appels
13:30demandant sa libération immédiate.
13:34Gilles William, le timing
13:36avec l'affaire Boilem-Sensal,
13:38je ne veux pas faire de politique fiction,
13:40mais c'est quand même assez rapproché
13:42comme déclaration.
13:44Elle est dans le mensonge le plus absolu,
13:46mais bon,
13:48elle est dans la provocation.
13:50Boilem-Sensal est coupable
13:52de complicité d'assassinat
13:54envers un diplomate américain
13:56et un diplomate israélien.
13:58Il était condamné
14:00à perpétuité.
14:02De le considérer
14:04comme un prisonnier politique
14:06injustement détenu,
14:08c'est une cochonnerie
14:10supplémentaire dont elle
14:12n'est pas économe.
14:14Il n'y a pas un mot pour Boilem-Sensal
14:16qui a été jugé
14:18et qui a un mandat de dépôt aujourd'hui.
14:20Mais c'est un ennemi pour elle.
14:22Boilem-Sensal, c'est un ennemi
14:24puisqu'il est contre l'islamisme
14:26et il est sans doute plus
14:28courageux que M. Abdallah.
14:30Hervé Morin, sur ce point-là,
14:32votre commentaire,
14:34qu'est-ce qu'on peut encore dire ?
14:36Est-ce qu'il y a encore quelque chose à dire là-dessus ?
14:38Oui, c'est ce que j'allais vous dire. Qu'est-ce qu'on peut dire de plus
14:40que le fait qu'Elefi a décidé de s'adresser
14:42à une clientèle ?
14:44Ça fonctionne.
14:46L'électorat suit.
14:48Parfois, on a vu ça au dernier moment.
14:50Je crois que vos confrères
14:52avaient
14:54entendu M. Mélenchon raconter
14:56je ne sais plus quoi en disant
14:58Manifestation la mi-septembre
15:00où il disait ne vous inquiétez pas
15:02aujourd'hui il faut aller sur les banlieues
15:04et les jeunes musulmans
15:06et les jeunes notamment diplômés
15:08le reste on s'en fout, c'est plus notre affaire.
15:10C'est ça. Voilà, tout est dit.
15:12Merci beaucoup Hervé Morin d'avoir
15:14été notre invité.
15:16Ce soir sur Europe 1, je vous signale que
15:18chaque jour à 8h moins 20 dans Europe 1
15:20matin, vous ne manquez pas l'édito
15:22internationale de Vincent Hervouet, l'actualité en dehors
15:24de nos frontières, la géopolitique mondiale, les
15:26dynamiques complexes des relations internationales
15:287h moins 20, notez bien. Et puis
15:30à l'heure que vous voulez en replay. Et nous on se retrouve
15:32dans un instant avec Gilles-William Goldnadel
15:34et Jules Torres.

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