«Les cheminots sont des privilégiés en France», a martelé Yoann Usaï. Le journaliste politique a évoqué le maintien de la grève à partir du 11 décembre par les syndicats de la SNCF.
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00:00Jean-Pierre Farandou, il y a peu de temps, qui avait justement communiqué sur les augmentations.
00:03On a proposé 2,2% d'augmentation en moyenne de la rémunération des cheminots en 2025, soit 0,7% de plus que l'inflation.
00:09C'est la quatrième année consécutive qu'on fait mieux que l'inflation.
00:14Ils le peuvent, ils le font parce qu'ils le peuvent.
00:15Et la morale, ça passe après.
00:17Pardon, je sais que je ne vais pas me faire que des amis, mais...
00:19Les cheminots sont des privilégiés.
00:20Disons les choses telles qu'elles sont.
00:21Les cheminots dans ce pays sont des privilégiés.
00:24Voilà, on a affaire à une grève de privilégiés.
00:26Le salarial est supérieur à la moyenne des Français.
00:30Et la moyenne des Français qui sont les premières personnes qui paieront le prix de cette grève dans leur quotidien.
00:36D'ailleurs, une grève comme ça, c'est 20 millions d'euros par jour,
00:39ce qui n'est absolument pas négligeable compte tenu de l'état de la dépense publique.
00:43Et on en arrive à un point, étant donné qu'on en est à la 15e grève en 20 ans.
00:47Ça sera répercuté sur le prix des billets, ce n'est pas grave.
00:49Oui, on peut se demander s'il ne faudra pas prendre des mesures concitives
00:52pour qu'on ait des obligations de service, en particulier pendant les fêtes,
00:55comme le font des pays comme l'Autriche, l'Allemagne et l'Italie,
00:57qui ne sont pas des enfers néolibéraux, je crois.