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"Les cheminots preneurs d'otage sont de retour !" : c'est le discours que vont vous servir les chaines d'info. Nous, on préfère vous parler des raisons de la grève : la liquidation de Fret SNCF par le gouvernement.

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Transcription
00:00Les cheminots preneurs d'otages sont de retour.
00:02Ça, c'est le discours que les chaînes d'info veulent vous faire avaler.
00:04Le 21 novembre, les syndicats de la SNCF appellent à la grève.
00:07Le gouvernement s'apprête à liquider Fret SNCF,
00:10l'entreprise publique de transport de marchandises.
00:12En se pliant aux injonctions européennes, l'exécutif prépare
00:15la suppression de 10% des emplois de Fret SNCF,
00:18la cession de 30% de ses trafics et 20% de son chiffre d'affaires
00:22et l'éclatement de Fret SNCF en deux entreprises privées.
00:25Or, il y a un an, ce rapport d'une commission d'enquête
00:27concluait que la libéralisation a accéléré le déclin du fret ferroviaire.
00:31Ce rapport demande aussi un moratoire sur la liquidation de Fret SNCF,
00:35tout comme les syndicats.
00:36Moins de trains en circulation, c'est plus de camions polluants sur les routes.
00:39Or, ce plan de liquidation a été décrété sans aucune étude d'impact,
00:42qu'il soit social, économique ou environnemental.
00:45Si l'exécutif ne cède pas, la grève sera reconductible à partir du 12 décembre.

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