C'est un préavis de grève à la SNCF au mois de décembre, juste avant les vacances de Noël qui ne passe pas auprès des Français, nu auprès du gouvernement à priori. Le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau accuse les cheminots de « prendre en otage les Français qui travaillent par des grèves répétitives en fin d’années" lors de son intervention au Grand Jury RTL, M6, le Figaro et Public Sénat. Il ajoute également :
"Les cheminots c’est habituel, c’est routinier. C’est ce que j’appelle la gréviculture. J’avais déposé un texte (…) pour faire en sorte qu’on articule mieux la continuité des services publics et le droit constitutionnel pour manifester (…) et qui interdisait, aux heures de pointe, des grèves qui seraient intempestives".
Bruno Retailleau considère qu’il faut différencier « les agriculteurs qui n’arrivent plus à vivre du fruit de leur travail et les syndicats de cheminots qui veulent prendre en otage les Français ».
"Les cheminots c’est habituel, c’est routinier. C’est ce que j’appelle la gréviculture. J’avais déposé un texte (…) pour faire en sorte qu’on articule mieux la continuité des services publics et le droit constitutionnel pour manifester (…) et qui interdisait, aux heures de pointe, des grèves qui seraient intempestives".
Bruno Retailleau considère qu’il faut différencier « les agriculteurs qui n’arrivent plus à vivre du fruit de leur travail et les syndicats de cheminots qui veulent prendre en otage les Français ».
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00:00Je ne crois pas qu'il y aura une convergence entre les cheminots et les agriculteurs.
00:04Parce que les cheminots c'est habituel, c'est routinier, c'est ce que j'appelle la gréviculture.
00:08J'avais déposé lorsque j'étais président du groupe LR au Sénat,
00:13un texte qui a été voté malheureusement pas à l'Assemblée Nationale mais au Sénat,
00:17pour faire en sorte qu'on articule mieux la continuité des services publics
00:21et puis justement le droit constitutionnel pour manifester.
00:23Qui interdisait en fait le droit de grève pendant des périodes.
00:27Pas pendant des périodes.
00:28Qui interdisait aux heures de pointe, le matin et le soir,
00:32justement des grèves qui seraient intempestives.
00:35Parce que le droit de grève est aujourd'hui, vous savez que les syndicats...
00:38Vous dites qu'il faut le voter aujourd'hui ?
00:40Pardon ?
00:40Il faut le voter aujourd'hui ?
00:41Ah bah j'appelle... Écoutez, vous me connaissez non ?
00:44Est-ce que j'ai l'habitude de changer d'avis ?
00:46Ce que j'ai voté, ce que j'ai fait quand j'étais président du groupe au Sénat,
00:49bien sûr je pense qu'on mériterait ce que ça se fasse.
00:53Vous ne prenez rien du contexte social, vous ne sentez pas un contexte social...
00:57Il y a une prise d'otages, que les choses soient claires.
00:59Les cheminots prennent en otage, une partie, pas tous,
01:02j'en connais un certain nombre,
01:04prennent régulièrement en otage les Français qui travaillent.
01:07Assurer la liberté d'aller travailler pour des Français qui bossent,
01:10qui doivent faire une heure, deux heures par jour pour aller au travail,
01:15c'est la moindre des choses.
01:16Voilà, on ne peut pas se draper en disant
01:19nous sommes les représentants et nous assumons une mission de service public
01:22dans les transports publics, transports en commun,
01:24c'est important pour l'environnement,
01:25et en même temps entraver les Françaises et les Français qui veulent se rendre au travail.
01:29Il faut être ferme, c'est la raison pour laquelle
01:31entre des agriculteurs qui n'arrivent plus à vivre des fruits de leur travail
01:36et des syndicats de cheminots qui veulent prendre en otage les Français,
01:40il y a deux points de mesure.