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Tous les jours, dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, il revient sur la possibilité de ne plus avoir le gouvernement Barnier aux commandes de la France à Noël.
Retrouvez "La revue de presse" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-revue-de-presse2

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Transcription
00:00La revue de presse d'Europe 1, Olivier Delagarde, alors que l'on attend de la neige en plaine aujourd'hui, une question a fleur à la une de la presse.
00:09Et non Dimitri, ce n'est pas de savoir si nous aurons de la neige pour les fêtes, mais si nous aurons encore un gouvernement à Noël.
00:15C'est la grande affaire du jour, puisqu'hier Marine Le Pen a clairement dit qu'elle n'hésitera pas à faire tomber le gouvernement sur le budget.
00:22Oui, une France sans budget titre très inquiet les échos, le quotidien économique qui met clairement en garde contre le risque d'une crise non plus seulement politique, mais financière.
00:32Alors certes, un shutdown à l'américaine avec des administrations à l'arrêt n'existe pas, expliquent Jacques Pogam et Sébastien Dumoulin.
00:40Le Parlement a la possibilité de voter une loi spéciale qui permettrait de continuer à lever l'impôt.
00:45En revanche, l'incertitude juridique semble beaucoup plus élevée pour le budget de la Sécurité sociale.
00:51Aucune roue de secours n'est prévue par la Constitution, préviennent-ils.
00:56Et ce matin à la une du Figaro, Vincent Trémolet de Villers prend la plume pour lancer un vibrant appel à la responsabilité politique.
01:03Personne n'aime ce budget, reconnaît-il en préambule.
01:06Mais la politique ne consiste pas à céder aux déceptions, elle est le fruit d'une tension entre le préférable et le détestable.
01:13Tout esprit lucide voit malheureusement la France tomber.
01:16Est-ce le moment d'ajouter une crise politique qui déclencherait une crise financière ?
01:21Faire ce choix, répond-il, c'est pratiquer l'ingénierie du chaos.
01:25Peut-être, mais notre électorat est révolutionnaire, semble lui répondre un cadre du RN dans le même Figaro.
01:31Il veut qu'on censure le gouvernement.
01:33Et puis Jordan Bardella se serait aussi rangé à cette censure dans son viseur, écrit Paul Lobacher, Bruno Retailleau.
01:41Pendant ce temps-là à Matignon, on raconte Pauline Théveniot du Parisien Aujourd'hui en France.
01:44Barnier se la joue serein, il compte bien avoir une discussion carturtable avec Marine Le Pen lundi.
01:50Il serait prêt à des concessions, explique-t-elle en substance, mais il sait que les marcheurs se dresseront sur leurs ergots.
01:56Et comme en écho, vous lirez dans le même Parisien, l'interview du ministre des Finances, Antoine Armand, qui rue dans les brancards.
02:03Très clairement, il estime que Barnier ne fait pas suffisamment d'efforts.
02:06Le ton de l'interview est tel que le journal finit par lui demander s'il n'envisage pas de démissionner.
02:11Armand Botte en touche, mais comme le prédit une figure de renaissance, tout cela finira très mal.
02:16Autre entretien qui a retenu votre attention, Olivier.
02:19Oui, celui de Patrick Sébastien, toujours dans le Parisien.
02:21L'animateur célèbre ses 50 ans de carrière dans une relative indifférence et relative amertume.
02:27On voit aujourd'hui que le divertissement n'a plus sa place à la télévision.
02:30Il y a une sorte de climat anxiogène, où les gens s'anxiogénisent eux-mêmes.
02:36Lui n'a en tout cas pas l'intention de raccrocher.
02:38Le jour où je ne peux plus monter sur scène, dit-il, je suis mort.
02:45Alors lui a 80 ans et tient encore bien la rampe.
02:48Olivier de Kersauson à la Une de Paris Match.
02:50Cette semaine, il a reçu l'hebdomadaire à l'occasion de la sortie d'un livre testamentaire,
02:55où il révèle l'histoire d'amour qu'il a eue avec Florence Artaud.
02:59La petite fiancée de l'Atlantique et l'amiral sont dans un bateau.
03:03De toute évidence, c'est le biopic sur son ex qui a provoqué sa colère.
03:07Ce film est un mensonge, une invention sordide, une imposture.
03:10J'ai bien vécu une histoire avec Florence.
03:12Elle était excessive, courageuse, intelligente, généreuse.
03:15Elle pardonnait tout.
03:16Une sainte laïque, une comtesse aux pieds nus, n'en jetait plus.
03:21C'est curieux, comme disait l'autre, cette maniche, elle est marrain de faire des phrases.
03:24Mais on va terminer par un autre sourire d'une autre bretonne.
03:28Vous la découvrirez en photo, craquante, dans les échos.
03:32Elle s'appelle Anne Kerdy.
03:34Son travail à la région, c'est de nous faire aimer la Bretagne.
03:36Chouchenne, Queeniamen et coucher de soleil sur Concarneau, why not ?
03:40Mais pourquoi lui consacrer une demi-page, me direz-vous ?
03:44Et bien parce qu'elle n'existe pas.
03:46Il s'agit d'un personnage entièrement imaginé et animé par l'intelligence artificielle.
03:51Elle a déjà plus de 11 000 abonnés sur les réseaux sociaux.
03:53Elle leur répond directement.
03:55Elle est même capable de donner des interviews.
03:57Et puis hyper mimi, elle fut même finaliste au concours de beauté Miss IA.
04:02Parce que ça existe et c'est même l'avenir, paraît-il.
04:06Alors tant qu'à faire, on se dit qu'une fois Michel Barnier aura sauté,
04:09on formera peut-être un gouvernement uniquement fabriqué par de l'intelligence artificielle.
04:13Bah écoutez, j'espère que non.
04:15En espérant que non.
04:16Pourquoi pas, mais c'est très intéressant ça.
04:19Comment s'appelle-t-elle cette influenceuse virtuelle ?
04:21Anne Kerdy.
04:22Vous verrez, sa photo dans les échos, impressionnant.
04:26Elle vous a tapé dans l'oeil.
04:29Bah voilà, la revue de presse d'Europe 1, Olivier Delagarde.
04:32Toujours une belle fille, comme dans les magazines avant.
04:34Merci mon chéri.
04:38C'est la règle de cette revue de presse.
04:40Mais dans les échos, c'est plutôt surprenant quand même.
04:43À l'époque de François, vous avez raison.
04:45Mais là vous avez le prétexte économique, évidemment.
04:47Merci Olivier Delagarde.

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