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Au programme de cette édition, l’accord commercial entre l’UE et le Mercosur révèle au grand jour la disparition de la souveraineté de la France. Alors que les agriculteurs sont frappés par la colère et la détresse, les acteurs politiques jouent la montre pour cacher leur impuissance.

Nous reviendrons ensuite sur ce qui se profile comme un véritable scandale d’Etat. Avec les auditions de la commission d’enquête, le dérapage financier du précédent exécutif ressemble à une gouvernance hors piste.

Et puis nous évoquerons la course pour la Mairie de Paris. A 16 mois du scrutin, les premiers candidats se positionnent et la bataille politique promet d’être sanglante.

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00:00En France, TVL a démontré que l'on pouvait contourner
00:03les médias officiels de la propagande et du mensonge
00:06engraissés avec l'argent de vos impôts.
00:08En 2025, TVL va innover, s'adresser à de nouveaux publics.
00:12On se prépare à surprendre, à renouveler, à avoir de l'ambition,
00:16à faire toujours preuve d'audace.
00:18TVL prépare la chute de l'ancien monde médiatique.
00:21Alors aidez-nous à le faire vite et fort.
00:24Rejoignez par un simple don la communauté des amis de TVL,
00:27les amis de la liberté à tout prix.
00:57Madame, Monsieur, bonsoir.
01:18Je suis ravie de vous retrouver ce soir pour le journal télévisé.
01:21Au programme de cette édition, l'accord commercial entre l'UE
01:25et le Mercosur révèle au grand jour la disparition de la souveraineté de la France.
01:30Alors que les agriculteurs sont frappés par la colère et la détresse,
01:33les acteurs politiques jouent la montre pour cacher leur propre impuissance.
01:38Nous reviendrons ensuite sur ce qui se profile comme un véritable scandale d'État.
01:43Avec les auditions de la commission d'enquête,
01:45le dérapage financier du précédent exécutif
01:47ressemble de plus en plus à une gouvernance hors-piste.
01:50Et puis nous évoquerons la course pour la mairie de Paris.
01:53Après 16 mois du scrutin, les premiers candidats se positionnent
01:57et la bataille politique promet d'être sanglante.
02:04Le traité entre l'UE et le Mercosur va-t-il dynamiter le système ?
02:08Alors que les accords de libre-échange sont discutés à Rio, au Brésil pour le G20,
02:13les agriculteurs sont vents debout en France,
02:16face à la colère des dirigeants politiques aussi irresponsables qu'impuissants.
02:20Chronique d'un désastre démasqué tout de suite.
02:23Entre dépossession et impuissance, le Mercosur agit comme un révélateur.
02:29A l'étude depuis plus de 15 ans,
02:31cet accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur,
02:34l'espace comprenant le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, le Paraguay et la Bolivie,
02:39fait littéralement tomber les masques.
02:41À rebours d'une trajectoire responsable sur le plan écologique,
02:45les professionnels du secteur agricole ne sont pas dupes.
02:48Le Mercosur est aux antipodes, on va dire, de ce qu'on prône depuis toujours,
02:55notamment dans le département du Gers, à savoir des circuits courts, de la production de qualité.
03:00Donc c'est tout ça qui est à dénoncer et c'est tout ça pour lequel il faut s'opposer.
03:07Ce débat de façade autour du Mercosur est aussi une démonstration
03:10de la déconnexion des décideurs publics,
03:13coupée des contraintes des acteurs du secteur agricole.
03:16C'est sans doute cette distorsion des réalités qui pousse les agriculteurs à sortir dans les rues.
03:22Mardi, les responsables de la coordination rurale du Lot-et-Garonne
03:25se sont rendus à la préfecture d'Agin.
03:27Ils n'ont pas été déçus de la fin de la discussion.
03:30Ils ont été jetés dehors.
03:32C'est la réponse qu'a le gouvernement pour le monde agricole.
03:36On vous sort comme des chiens.
03:39C'est une honte.
03:41Franchement, on veut juste pouvoir vivre dans notre métier,
03:45juste pouvoir travailler, juste pouvoir produire, juste nourrir les gens.
03:50On ne demande rien.
03:53Juste avoir le droit de travailler comme ils travaillent partout en Europe.
03:57On n'a pas de réponse ce soir.
03:59On n'aura pas de réponse.
04:01Du coup, on ne nous a pas répondu au début de l'année.
04:04On ne nous répondra pas maintenant, on ne nous répondra pas demain.
04:06C'est tout. Voilà, c'est tout. C'est tout ce qui se passe.
04:09Ça veut dire que vous pouvez crever. C'est ça que ça veut dire.
04:12Une tristesse et un désespoir dû à des années de souffrance dans leur travail.
04:16En effet, les sujets actuels ne sont pas nouveaux.
04:20Les agriculteurs ont passé des années à expliquer que des accords
04:23instaurant une distorsion de concurrence ne pouvaient être bénéfiques.
04:27Et c'est pourtant ce qui se profile encore davantage.
04:31En effet, quand le marché européen s'interdit le recours à certaines substances dangereuses
04:35ou à certaines pratiques contraignant de fait les agriculteurs européens dans leur quotidien,
04:39les accords de libre-échange internationaux permettent souvent
04:42l'entrée de produits aux critères bien moins exigeants.
04:45De plus, si les critères sont les mêmes, les contrôles, eux, sont bien trop rares
04:51pour garantir une qualité équivalente entre des produits importés du bout du monde
04:55et ceux issus du territoire européen.
04:58Dimanche dernier, Emmanuel Macron affirmait que la France s'opposait à cet accord
05:03qui ne satisfaisait pas grand monde.
05:05Et donc oui, la France s'oppose à cet accord.
05:08Et je vais vous dire, le président Millet, il m'a dit lui-même
05:11qu'il n'était pas satisfait de cet accord
05:13et qu'il n'était pas satisfait du fonctionnement actuel du Mercosur.
05:16Ce qui est un des points sur lesquels nous avons convergé.
05:20Et donc je pense que je sors de ces entretiens avec la conviction que nous n'y sommes pas.
05:25Et donc je veux ici rassurer nos agriculteurs.
05:27Rassurer les agriculteurs avec des mots et rien d'autre.
05:32C'est aussi ce qu'ont tenté le nouveau ministre de l'Agriculture et ses mocassins, Annie Gennevard.
05:37Parce que je crois qu'il est important que nous disions au monde agricole
05:40que vous connaissez bien, que je connais bien,
05:43combien nous avons entendu non seulement leurs difficultés,
05:47mais leur souffrance.
05:48Il y a de la souffrance.
05:50Et cette souffrance, il faut l'entendre, il faut la comprendre.
05:52Et il faut y apporter réponse.
05:54Les pipeaux.
05:55Ah la chasse aux pipeaux !
06:02Du pipeau.
06:03La classe politique française semble en effet particulièrement incline à mentir
06:08quant à ses réelles capacités en ce qui concerne cet accord de libre-échange.
06:12C'est aussi dans ce cadre que les débats et le vote au Parlement français s'inscrivent.
06:17En effet, le Premier ministre Michel Barnier a expliqué vouloir que les députés puissent échanger
06:23à ce sujet le 26 novembre prochain.
06:25Une annonce qui vise à gagner du temps face à la colère rurale et rien de plus.
06:32Comme pour l'aide à l'Ukraine, le vote des députés au Palais Bourbon n'aura absolument
06:36aucune incidence sur la signature ou non de l'accord UE Mercosur.
06:41Du vent, de la diversion.
06:43Une méthode qui a déjà été utilisée par le précédent gouvernement de Gabriel Attal
06:48où la colère du secteur agricole avait été calmée à coups d'annonces et d'arrangements avec la FNSEA.
06:54Du côté du Parlement européen, la France n'aura pas guère davantage de poids.
06:58En effet, le vote des traités commerciaux se fait à la majorité qualifiée, c'est-à-dire
07:03qu'il faut le vote de 55% des Etats membres et de 65% de la population européenne.
07:10Pour bloquer un vote, il faut donc au moins 4 membres du Conseil.
07:15Concrètement, Jupiter et ses petits points serrés, si tant est qu'il en ait envie,
07:20ne pourra pas faire grand-chose si le texte est présenté au vote.
07:23En l'Etat, l'Italie pourrait être aux côtés de la France pour refuser le texte,
07:27ainsi que la Pologne qui a déjà émis ses réserves.
07:30Pour le quatrième pays formant la minorité de blocage, rien n'est moins sûr
07:35puisque l'Irlande apparaît désormais prête à signer l'accord.
07:39Quant à imaginer que tous les députés européens français s'entendent pour rendre à la France
07:44son poids diplomatique et renverser la table, rien n'est moins sûr.
07:52Les conclusions du Sénat sur le dérapage du déficit sont tombées.
07:55Bruno Le Maire, Thomas Cazenave et Elisabeth Borne
07:58sont accusés d'irresponsabilité budgétaire mais aussi de mensonge.
08:03Le point de Renaud de Bourleuf.
08:05Irresponsabilité, inaction, double discours,
08:08les gouvernements Borne et Attal ont été passés au peigne fin par le Sénat.
08:12Mardi, la Chambre haute a rendu les conclusions de sa mission d'information
08:15sur le dérapage des finances publiques.
08:17Rappelons que lors du vote du budget 2024, débattu en automne 2023,
08:21la prévision du déficit était de 4,4% du PIB.
08:24Il a finalement dépassé les 6%, un trou de 50 milliards d'euros en quelques mois.
08:29Les sénateurs se sont demandé si les ministres des finances Bruno Le Maire
08:32et des comptes publics Thomas Cazenave n'auraient pas pu anticiper
08:35par des ajustements sur le projet de loi de finances.
08:37Modifier le texte du budget n'aurait sans doute pas permis
08:39de combler l'explosion du déficit mais au moins de limiter la casse.
08:43À partir du 30 octobre 2023, les notes produites par la Direction générale
08:46des finances publiques concernant les prévisions de recettes des grands impôts
08:49vont toutes dans le même sens,
08:50celui d'un fort risque de dégradation par rapport aux prévisions.
08:53Le sénateur PS Claude Reynal, président de la commission des finances,
08:56fustige une action des ministres face à ces risques pourtant connus.
08:59Plusieurs alertes relatives à des mauvaises nouvelles en recettes
09:02avaient été remontées aux ministres par l'administration dès 2023
09:08et il était attendu et logique que la dégradation des perspectives de déficit
09:13pour 2023 induite se répercute sur 2024.
09:19Or, aucune mesure d'ajustement n'avait été prise en décembre 2023.
09:25De leur côté, les ministres Bruno Le Maire et Thomas Cazeneuve sont formels,
09:28il manquait d'informations.
09:30Lors de leurs auditions par la commission des finances les 28 et 30 mai 2024,
09:36Bruno Le Maire et Thomas Cazeneuve soulignaient qu'aucun ajustement sur le PLF 2024
09:42ne pouvait être envisagé sur la base des informations
09:46dont ils disposaient en fin d'année 2023.
09:49Des propos tenus sous serment par des ministres qui, rappelons-le,
09:53étaient encore en exercice à ce moment-là.
09:55Entre-temps, les sénateurs ont consulté une note du 13 décembre 2023,
10:00adressée par Bruno Le Maire et Thomas Cazeneuve à Élisabeth Borne, alors Premier ministre.
10:04Le sénateur LR Jean-François Husson, rapporteur général du budget, revient sur cette note.
10:09Cette note permet en effet d'affirmer que les ministres ont tenu un double discours
10:16puisqu'ils défendaient dans cette note l'exact opposé de ce qu'ils ont affirmé durablement,
10:22au printemps notamment, devant la mission d'information du Sénat.
10:27Thomas Cazeneuve a même encore tenu ces propos lors de son audition du 7 novembre.
10:33Des mensonges caractérisés qui auraient pu être motivés
10:36par le scrutin européen du 9 juin, quelques jours après leur audition.
10:39Philippe Pascot, auteur du livre Mensonges d'État,
10:41souligne qu'une telle pratique est devenue la norme en politique.
10:44Il faut savoir que, je l'ai écrit plusieurs fois dans mes livres,
10:47maintenant en politique le mensonge devient la règle et c'est la vérité qui devient l'exception.
10:52Donc c'est un mensonge d'État, mais c'est un mensonge d'État qui a été fait sur ordre.
10:56Rappelez-vous qu'au moment où il devait sortir ce fameux rapport de déficit budgétaire,
11:01il y avait des élections qui étaient tout de suite après,
11:03et ils ont eu tellement peur de prendre une encore plus grosse raclée que ce qu'ils ont pris
11:06qu'ils ont préféré maquiller les chiffres.
11:08Mais dites-vous bien qu'en politique, malheureusement, ça devient banal.
11:13Je rappelle que depuis M. Cahuzac ne pas dire la vérité en politique,
11:16c'est devenu, allez, une compétition sportive en politique.
11:20Oui, ces gens-là ont menti.
11:22Oui, ces gens-là sont en train de nous mettre dans une galère pas possible.
11:26La mission d'information pointe le double discours de Bruno Le Maire et de Thomas Cazeneuve,
11:29mais aussi la responsabilité d'Elisabeth Borne,
11:31qui n'a pas tenu compte des avertissements de ses deux ministres.
11:34Gabriel Attal est lui aussi montré du doigt.
11:36Arrivé à Matignon en janvier 2024,
11:38il n'a pas lancé le projet de loi de finances rectificatives qui s'imposait.
11:41Le Conseil constitutionnel avait même rappelé en décembre 2023
11:45ce devoir du gouvernement dans une telle situation.
11:47À la place, Emmanuel Macron a pris un décret d'annulation,
11:50ce qui ne peut être qu'une mesurette.
11:52En effet, contrairement à la loi votée par le Parlement,
11:54le décret ne peut pas annuler plus de 1,5% des crédits ouverts en loi de finances initiales,
11:58soit 12,5 milliards d'euros.
12:00L'objectif était probablement de contourner le Parlement,
12:03qui n'a donc été informé du décret qu'une fois qu'il était signé et publié.
12:07Les dissimulations mensongères se font entre l'exécutif et le législatif
12:10de manière à cacher la vérité aux Français.
12:12Ce n'est pas la première année qu'ils font ça.
12:14Il y a des reports de déficit qui sont mis dans les recettes.
12:17Les comptes, entre guillemets, ont toujours...
12:18Mais il y a un truc vraiment simple qu'il faut se rendre compte.
12:21Vous et moi, en tant que simples particuliers,
12:24nos comptes doivent être équilibrés.
12:27Vous et moi, si vous avez une entreprise, si vous avez une association,
12:31à la fin de l'année, le bilan de votre association ou de votre entreprise
12:35doit être équilibré.
12:37La seule entreprise, entre guillemets, qui n'équilibre pas ses comptes
12:41et qui est perpétuellement en déficit tous les ans, c'est l'État.
12:45Donc ces gens qui nous demandent à nous d'équilibrer nos comptes,
12:48de toute manière depuis 20, 30, 40 ans, sont en déficit sur leurs propres comptes,
12:53qui en plus est notre argent.
12:56C'est en effet le portefeuille des Français qui pâtit de la mauvaise gestion de nos gouvernants.
12:59Et c'est sur notre dos qu'ils s'engraissent.
13:03Eux, ils ne sortent pas d'argent.
13:05Je vous signale que ces gens-là sont tous, entre guillemets, nantis.
13:10Ils nous expliquent à nous qu'il va falloir qu'on gère les dettes que eux ont faites.
13:17Et quand en plus ils ne les assignent même pas, ils mentent en plus sur le total des dettes.
13:26Paris, capitale du pugilat politique.
13:29A moins d'un an et demi des élections municipales, les candidats putatifs sont pléthores.
13:33De quoi annoncer une foire d'empoigne à gauche, au centre et à droite.
13:37Explication.
13:38Paris, ville de toutes les tentations.
13:41À peine plus d'un an avant les prochaines élections municipales,
13:44la capitale commence déjà à voir se dessiner la ligne de départ.
13:48Mardi, c'est le socialiste Emmanuel Grégoire qui a décidé de faire son coming-out dans Le Parisien
13:53pour annoncer son intention de briguer le mandat des deals dès 2026.
13:58Mais pour faire montre d'un esprit démocratique,
14:01l'ancien premier adjoint d'Anne Hidalgo propose avant tout sa candidature au vote des socialistes parisiens.
14:08450 militants de la Fédération de Paris ont déjà lancé un appel en sa faveur.
14:13La technique, qui frisera avec le principe de primaire,
14:17ressemble à un coup de force pour éliminer la concurrence dans son propre camp,
14:21à commencer par son ancien patron Anne Hidalgo.
14:24L'actuelle maire de la capitale n'a pour l'heure pas fait connaître ses intentions
14:28quant à 2026, mais sa victoire de justesse en 2020,
14:31pendant une crise sanitaire propice aux confirmations de mandat,
14:34doit plaider pour une sortie la tête haute.
14:37Toutefois, Anne Hidalgo avait bien des projets.
14:40Au-delà de sa situation personnelle, promise à un poste dans une fondation
14:45ou un lobby écologiste de Bruxelles,
14:47les deals avaient prévu de caser un ou une de ses proches en haut de la Ville Lumière.
14:52Premier sur la liste, le sénateur Rémi Féraud,
14:55ou la patronne des socialistes de Paris, la mia et la rage.
14:59Problème, ces deux-là sont totalement inconnus.
15:03De quoi potentiellement pousser Anne Hidalgo à rempiler
15:06pour ne pas se laisser humilier par son ancien bras droit Emmanuel Grégoire.
15:10Ce dernier plaide pour un grand rassemblement de la gauche et des écologistes
15:14en faisant l'impasse de sites sur Jean-Luc Mélenchon et ses amis.
15:18Une distance étonnante dans la mesure où Emmanuel Grégoire
15:21est proche d'Olivier Faure, le patron du PS,
15:24favorable à l'alliance avec Alephi aux dernières législatives.
15:28A la liste des concurrents de gauche pourrait également s'immiscer
15:31le joueur de rugby Pierre Rabadon, issu de la majorité municipale,
15:35ou encore le communiste Yann Brossat.
15:38De l'autre côté de l'échiquier politique, on n'a rien à envier en face.
15:42Ainsi plusieurs noms se profilent pour la guerre à venir.
15:45En premier lieu, le maire du 7e arrondissement,
15:48désormais ministre de la culture Rachida Dati.
15:51Principale adversaire d'Anne Hidalgo ces dernières années,
15:54elles ont toutes deux offert au conseil de Paris des séquences d'anthologie.
15:58L'entretien des chaussées, des trottoirs et aussi avec la ville du quart d'heure.
16:06C'est aussi bien sûr améliorer...
16:09L'état nous tourne le dos.
16:11Alors face à ce désengagement, à son manque de soutien,
16:16quant à nos investissements nécessaires,
16:19nous remboursons aussi notre dette climatique.
16:21Et nous remboursons cette dette climatique.
16:24Vous pourrez bien sûr vous joindre à l'ensemble des maires
16:28qui viendront à l'hôtel de ville ce soir, autour du président Barnier.
16:34Vous pourrez nous faire changer de loco madame Hidalgo,
16:36malheureusement pour vous je serai toujours là.
16:38Vous avez convoqué la presse pour qu'il y ait un show.
16:41Voilà, vous êtes messieurs, mesdames, les journalistes,
16:44convoqués au Dati Show.
16:46Depuis ce matin, je reçois des messages.
16:49Alors, alors, alors, le Dati Show.
16:52A noter également une séquence où Anne Hidalgo
16:54invoquait l'actualité des élections américaines fin octobre.
16:57Madame Dati, en vous écoutant,
17:00il me vient une phrase que Kamala Harris a dite à monsieur Trump.
17:07Elle lui a dit, vous vous faites campagne sur les problèmes
17:11et nous on résout les problèmes.
17:14Une sortie qui résiste mal au temps qui passe.
17:17Toutefois, si Anne Hidalgo s'éparait en meilleure ennemie de Rachida Dati,
17:22d'autres vont tenter de venir chasser sur ses plates-bandes,
17:26à commencer par son ancien patron au gouvernement, Gabriel Attal.
17:30Difficilement classable sur un échiquier politique,
17:33malgré son passé Strauss-Kanien,
17:36il est expert en retournement de veste
17:39et pourrait partir avec certains avantages pour ravir la capitale.
17:43Des avantages sans doute plus nombreux que pour un autre candidat du centre droit,
17:47Pierre-Yves Bournazel, moins connu du grand public.
17:50Implanté à Paris depuis plus d'une décennie,
17:53il est aussi féroce à l'égard de la gestion des deniers de la ville par Anne Hidalgo.
17:58Pour 22 directions à Paris,
18:01la ville compte 42 directeurs,
18:05tandis que 1 639 agents gagnent plus de 61 000 euros,
18:09soit 200 de plus qu'en 2022.
18:12Pour quel résultat ?
18:14Depuis la prise de fonction de votre majorité en 2014,
18:17restons sur l'arrivée de Mme Hidalgo,
18:19les dépenses de fonctionnement sont passées de 2,2 milliards d'euros à 2,8 milliards d'euros,
18:24soit une augmentation annuelle de 60 millions d'euros.
18:28Moins d'agents à l'hôtel de ville,
18:31plus dans les services publics de proximité,
18:33voilà ce que nous demandons, voilà ce que les parisiennes et les parisiens demandent.
18:37Il faut dire que l'angle d'attaque pourrait fonctionner.
18:40Alors que la dette de Paris s'élevait à 4,2 milliards d'euros en 2014 à l'arrivée d'Anne Hidalgo,
18:46elle devrait avoir largement dépassé les 10 milliards.
18:50Au moment du scrutin en 2026,
18:52un bilan qui contribuera sans doute lui-même à faire le tri dans les candidats.
19:01Et partons à présent faire le tour de France,
19:03en bref, aux côtés de Mathilde Davénia.
19:08Pierre Palmade devant les juges.
19:10L'humoriste et comédien de 56 ans compare ce mercredi 20 novembre
19:14au tribunal correctionnel de Melun, en Seine-et-Marne,
19:17pour blessure involontaire aggravée par la prise de stupéfiants en récidive.
19:20Le vendredi 10 février 2023,
19:22Pierre Palmade avait percuté deux véhicules,
19:24blessant gravement Jouxel Yakout, son fils de 6 ans,
19:27ainsi que sa belle-sœur enceinte, provoquant le décès du bébé.
19:30L'homicide involontaire a été requalifié en blessure involontaire,
19:34l'expertise médicale ayant conclu que le bébé est mort in utero
19:38lors du choc de l'accident et non après à l'hôpital.
19:41Une différence juridique qui n'a sans doute pas grande valeur
19:44pour la peine de la famille.
19:46Pierre Palmade encourt une peine de 14 ans d'emprisonnement
19:49et une amende de 200 000 euros.
19:52Ouest-France fuit l'adversité.
19:54Mardi, le quotidien régional, édité à Rennes,
19:57a annoncé suspendre ses publications sur le réseau social X,
20:00je cite, pour le moment.
20:02La rédaction évoque explicitement Elon Musk
20:04comme raison de cette décision
20:06et la justifie par son attachement à, je cite,
20:09les valeurs démocratiques, le débat apaisé
20:12et la lutte contre la désinformation et le harcèlement.
20:15Une nouvelle démonstration de l'entre-soi,
20:17cultivée par la presse subventionnée.
20:19Rappelons que Ouest-France perçoit chaque année
20:21plusieurs millions d'euros d'aide à la presse,
20:237 millions en 2023, vos impôts donc.
20:28Ça roule mal pour la SNCF.
20:30Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF,
20:33CGT Cheminaux, Unsa Ferroviaire, Sud Rail et CFDT Cheminaux,
20:37ont appelé à une grève demain, jeudi 21 novembre.
20:40Ils prévoient également une grève illimitée à partir du 11 décembre.
20:44Ils dénoncent le démantèlement de la filiale Freight SNCF
20:48qui sera divisée en deux entreprises privées,
20:50baptisées Exafreight pour les transports de marchandises
20:53et Technis pour la maintenance des locomotives,
20:55dès le 1er janvier 2025.
20:57A partir de mi-décembre, plus de 1500 cheminots
21:00seront transférés soit chez des concurrents comme Transdev,
21:03soit dans des filiales de droits privés
21:05et auront pour conséquence de ne plus bénéficier
21:07du cadre social qui existe à la SNCF.
21:10Les syndicats réclament également des hausses salariales
21:13qui concernent les 150 000 cheminots
21:15en mettant en avant les bénéfices records du TGV,
21:18soit 1,3 milliard d'euros en 2023.
21:25Poursuivons à présent avec l'actualité internationale.
21:31Joe Biden mine le terrain ukrainien à son successeur.
21:34Après avoir autorisé plus ou moins sous le manteau
21:37l'autorisation par Kiev de missiles longues portées
21:39sur le territoire russe,
21:41le président américain sortant aurait maintenant donné
21:44son aval pour que des mines antipersonnelles
21:46soient employées sur le théâtre de guerre.
21:48Prétendument non persistantes,
21:50ces armes sont censées limiter les avancées russes
21:53tout en épargnant les zones peuplées de civils.
21:55Le droit international interdit les mines antipersonnelles
21:58dans la mesure où la non-maîtrise de l'explosion
22:00expose sans discernement.
22:02Washington aurait toutefois affirmé
22:04que les mines fournies à Kiev seraient non persistantes,
22:07c'est-à-dire qu'une fois la batterie dont elles sont équipées
22:10épuisées, elles seront inopérantes.
22:12Depuis la réélection de Donald Trump
22:14à la tête des Etats-Unis,
22:16l'administration démocrate semble vouloir
22:18mettre à profit ces deux derniers mois au pouvoir
22:20pour intensifier la guerre en Ukraine
22:22et compliquer les perspectives de paix
22:24promises par le futur président.
22:26Un nouvel épisode dans la mer Baltique
22:28qui rappelle Nord Stream.
22:30Dimanche puis lundi,
22:32deux câbles de fibre optique sous-marins
22:34ont subi des coupures.
22:35L'un relié la Suède à la Lituanie,
22:37l'autre la Falande à l'Allemagne.
22:39Dès mardi, les ministres des Affaires étrangères
22:41allemands, espagnols, italiens, polonais,
22:43britanniques et bien sûr français
22:45ont tout de suite accusé la Russie
22:47d'attaques hybrides sans précédent
22:49par leur variété et leur ampleur
22:51de l'Alliance Atlantique et de l'Union Européenne.
22:53En Lituanie et en Falande,
22:55on est beaucoup plus prudent.
22:56Le président lituanien estime
22:58qu'il était trop tôt pour tirer des conclusions
23:00et rappelle que des infrastructures stratégiques
23:02en mer Baltique ont déjà été endommagées
23:04par des actes malveillants
23:06mais aussi des négligences involontaires.
23:08Le premier ministre fallandais, Péteri Orpo,
23:10a quant à lui déclaré qu'il n'était pas
23:12encore possible de dire s'il s'agissait
23:14d'un acte de sabotage.
23:16Bitcoin s'approche du seuil symbolique
23:18des 100 000 dollars.
23:20Depuis l'élection de Donald Trump à la tête
23:22des Etats-Unis, la crypto-monnaie lancée
23:24en 2009 bat tous les records.
23:26Dans la nuit de mardi à mercredi,
23:28le Bitcoin a ainsi atteint
23:30la valeur de 94 000 dollars.
23:32Si la monnaie virtuelle a doublé sa valeur
23:34dans l'année, c'est avant tout grâce
23:36à l'environnement politique qui reprend pied
23:38aux Etats-Unis. En effet, la proximité
23:40d'Elon Musk, le patron de Tesla
23:42mais aussi le créateur de la crypto-monnaie
23:44Dogecoin, avec le nouveau président Trump
23:46donne un nouvel élan au marché.
23:48D'ailleurs, l'entreprise de médias sociaux
23:50du locataire de la Maison Blanche a lancé
23:52une opération de rachat de la société d'échange
23:54de crypto-monnaie Bakkt. Un ensemble
23:56de paramètres qui semblent donc
23:58éclairer l'avenir des crypto-monnaies
24:00et particulièrement de Bitcoin
24:02dont la masse dépasse désormais
24:04les 3 000 milliards de dollars.
24:06Une dernière balle pour
24:08Rafael Nadal. La légende du tennis
24:10espagnol a officiellement mis fin
24:12à sa carrière professionnelle après
24:14une défaite en Coupe Davis à Malaga mardi
24:16contre le néerlandais Botik Van
24:18de Saint-Jules. A 38 ans,
24:20l'Espagnol, vainqueur de 82 Grands
24:22Schlems, a été chaleureusement salué
24:24lors d'une cérémonie d'hommage, notamment
24:26pour ses 14 titres à Roland-Garros.
24:28Ému, Rafael Nadal
24:30a exprimé sa gratitude envers ses
24:32supporters dans les bons comme les mauvais moments.
24:34Des mauvais moments qui ont commencé pour le joueur
24:36au moment de l'épidémie de Covid-19
24:38avec des blessures et des problèmes de santé
24:40à répétition. Rafael Nadal,
24:42qui espère être un bon ambassadeur
24:44du tennis mondial, souhaite qu'on se souvienne
24:46de lui comme du garçon qui a réalisé
24:48ses rêves.
24:52Et voilà, nous approchons de la fin
24:54de cette édition. Dans un instant pour le zoom
24:56du jour, l'avocat Gilbert Collard révèle
24:58les coulisses de plusieurs affaires judiciaires
25:00retentissantes avec son ouvrage
25:02Indéfendable mémoire.
25:04Vous êtes passé du socialisme
25:06à la droite
25:08centriste, puis
25:10de la droite centriste à la droite patriote
25:12à ce que certains pourraient qualifier d'extrême droite.
25:14Oui, oui, je m'en fous de ce qu'on...
25:16Moi, ce qui compte, c'est ce que je pense de moi,
25:18c'est pas ce que vous pensez de moi.
25:20J'ai suivi une évolution historique.
25:22Je crois que j'ai été authentique
25:24parce que j'ai pas triché
25:26avec le circonstanciel.
25:28Vous savez, être de gauche aujourd'hui,
25:30il faut l'oser quand même.
25:32Quand on voit ce qu'a fait la gauche,
25:34quand on voit la France insoumise,
25:36quand on voit le nouveau
25:38front populaire,
25:40il faut oser, ne serait-ce que ça plaît comme ça.
25:42Moi, j'ai vu la gauche dégringoler, vous comprenez.
25:44Je l'ai vue se détériorer.
25:46Du reste, je l'ai dit, je quitte la secte.
25:48Voilà, bon.
25:50Et très heureux de l'avoir quittée, regrettant de ne pas l'avoir quittée
25:52plus tôt.
25:54Également au programme Passé-présent,
25:56Guillaume Fiquet reçoit le journaliste Rémi Coffeur
25:58pour évoquer les espions et commandos
26:00secrets de la Seconde Guerre mondiale.
26:02C'est à présent la fin de cette édition.
26:04Merci à tous pour votre fidélité.
26:06On se retrouve demain. En attendant, portez-vous bien.
26:08Bonsoir.

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