Chaque jour, entre 9h et 9h30, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce mardi, il revient sur la condamnation à 600€ d'amende d'un jeune homme qui réclamait de "brûler vif" un professeur. Dans un second temps il revient aussi sur le MERCOSUR et sur une conférence sur l'Islamisme annulée à causes de pressions en Belgique.
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00:00Europe 1, la radio libre.
00:04Europe 1 et CNews, 9h, 9h30, L'Horde et Pro, Pascal Praud.
00:12Bonjour à tous et bienvenue à L'Horde et Pro ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30
00:16et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:19Un homme avait appelé à brûler vif un proviseur.
00:23Il avait publié cette menace sur son compte Twitter.
00:26« Il faut le brûler ce chien », avait-il écrit en février 2024.
00:31Le proviseur en question dirigeait à Paris le lycée Maurice Ravel dans le 20e arrondissement.
00:36On se souvient qu'il avait demandé à une élève d'enlever son voile
00:41au sein de l'établissement conformément à la loi.
00:44Le prévenu est un jeune homme titulaire d'un master
00:48à la recherche d'un emploi dans le web digital, il a 27 ans.
00:52L'audience a eu lieu le 2 octobre et le jugement a été rendu hier.
00:57Le jeune homme est condamné à 60 jours amende de 10 euros chacun, soit 600 euros
01:03et à une obligation de stage de citoyenneté.
01:07Nous sommes en plein procès de l'assassinat de Samuel Paty.
01:11J'entends les hommes politiques déclarer que la défense des enseignants est une priorité.
01:15Je les entends ajouter que le combat contre l'islam radical sera mené.
01:20Ma main ne tremblera pas, nous serons implacables, nous ne céderons pas.
01:25Toutes ces phrases, prononcer la main sur le cœur devant les micros,
01:29toutes ces phrases sont l'endemain.
01:32Quand un homme réclame de brûler vif un proviseur
01:36parce qu'il demande à une élève d'oublier son prosélytisme religieux à l'école,
01:41la justice française l'envoie faire un stage de citoyenneté.
01:47J'ai souvent l'impression que la France coule lentement,
01:50qu'elle oublie son histoire, son identité, ses valeurs.
01:53Le jugement du tribunal correctionnel de Paris confirme l'état de délabrement
01:58d'un pays qui décidément est prêt à tout accepter.
02:02Soumission, avait écrit Michel Houellebecq.
02:06J'ai appris que le parquet avait fait appel.
02:09Vous me direz, c'est déjà ça.
02:11Il est 9h02, chanel ousto.
02:149h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe.
02:25Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:27La mobilisation des agriculteurs reprend ce matin.
02:30Beaucoup ont passé la nuit sur des points de blocage,
02:32notamment devant des préfectures.
02:34Au total, 85 manifestations ont été recensées hier à travers tout le pays.
02:39Des feux de colère ont été allumés.
02:41Plusieurs ponts ont été bloqués.
02:43Des panneaux de villes ont été retournés.
02:45Les syndicats agricoles assurent vouloir poursuivre le mouvement.
02:48Jusqu'à la mi-décembre, à l'origine de cette colère,
02:51le projet d'accord de libre-échange avec le Mercosur.
02:55Emmanuel Macron assure que la France n'est pas isolée
02:58dans son opposition à ce texte.
03:00Il l'a dit cette nuit en marge du sommet du G20 à Rio.
03:05On aime toujours, nous, écrire que les Français sont isolés.
03:08Mais on n'est pas isolés.
03:09On continue à avoir des intérêts, on ne veut pas se fermer.
03:12Donc, nous, on veut protéger notre agriculture.
03:14On a une agriculture de qualité qui a fait beaucoup d'efforts.
03:17On veut faire la même chose que ce qu'on a fait sur d'autres traités.
03:20Et moi, je pense qu'il faut repenser la relation avec cette sous-région.
03:23Dans le reste de l'actualité, le procès des viols de Mazan.
03:27Gisèle Pellicot est attendue à la barre aujourd'hui.
03:30Elle a accepté de répondre à nouveau aux avocats de la Défense.
03:33Décision très courageuse.
03:35Je rappelle que Gisèle Pellicot avait dit se sentir humiliée
03:37par certaines questions la première fois.
03:39La prise de parole de son ex-mari est également attendue dans la journée.
03:43Hier, ses enfants l'ont implorée d'enfin dire la vérité.
03:47Voilà pour l'essentiel de l'information.
03:49C'est à vous, Pascal.
03:50Merci, Chana.
03:51Nous sommes ce matin avec Charlotte Dornelas,
03:53avec Chloé Morin, Joseph Macescaron, Gautier Lebrecht,
03:57Vincent Hervouet, qui pourra évidemment parler de ce qui se passe en Ukraine.
04:01A priori, Patrick Legras, qui est porte-parole de la Coordination rurale,
04:04devrait nous rejoindre.
04:06J'ai parlé de cet homme qui avait appelé à brûler vif un proviseur.
04:10Pour une fois, je ne suis pas tout seul,
04:12puisque la ministre de l'Éducation nationale a parlé.
04:15Madame Anne Jeunetet.
04:17Et on ne commande pas une décision de justice, paraît-il.
04:20Elle l'a commentée.
04:22Je pense qu'elle l'a commentée.
04:24Elle a parlé d'un coup porté à l'Éducation nationale.
04:26Elle a raison.
04:27Elle a raison.
04:28Écoutons-la.
04:31La sanction qui est prononcée,
04:33c'est clairement, moi, je le dis avec des mots simples,
04:36c'est un coup porté à l'Éducation nationale.
04:39On est en plus dans une semaine, ne l'oublions pas,
04:41où nous avons le procès Samuel Paty.
04:43Et là aussi, j'aimerais avoir une pensée pour sa famille.
04:45Je crois qu'au-delà de sa famille, la communauté éducative
04:48et la société tout entière attend que justice et vérité soient dites
04:52dans ce procès, parce qu'à chaque fois qu'un professeur est menacé,
04:55à chaque fois qu'un chef d'établissement est menacé,
04:57c'est la République qui vacille.
04:59Moi, je ne l'accepte pas.
05:00Et comme ministre de l'Éducation nationale,
05:02mon rôle, c'est d'agir.
05:03C'est de pouvoir donner à nos professeurs,
05:05à nos chefs d'établissement, la protection.
05:09Joseph Macieser, je vois que vous vouliez dire quelque chose.
05:12Écoutez, cet élément, justement, sur le stage de citoyenneté,
05:17je suis allé voir, quand même, par curiosité,
05:20ce que l'on entend par stage de citoyenneté aussi.
05:22Et là, on n'est pas déçus lorsqu'on lit
05:25qu'est-ce que recouvre le stage de citoyenneté.
05:27Le stage de citoyenneté, vous êtes en effet dans une sorte
05:30de centre de formation, où vous allez apprendre
05:33les bas du vivre ensemble.
05:35C'est une loi, pourquoi j'insiste là-dessus,
05:37c'est une loi qui a été créée en 2004.
05:40C'était le gouvernement Raffarin, donc gouvernement de droite,
05:43je précise, et que cette loi, je donne juste l'intitulé, visait...
05:49C'est une loi portant adaptation de la justice
05:52aux évolutions de la criminalité.
05:54Je veux dire, c'est une loi, c'est bidon.
05:56Et puis, tout le monde le sait, tout le monde le comprend,
05:58ça fait rire tout le monde, c'est n'importe quoi.
06:01Je reprends juste, c'est la justice qui doit prendre en compte
06:05l'évolution de la criminalité.
06:07Ce n'est pas la justice qui doit sanctionner la criminalité.
06:09Tout c'est dans cette loi de 2004.
06:11Mais tout ça est bidon.
06:13Évidemment que tout ça est bidon, et que ça date de 2004,
06:16ça montre aussi tout ce qui s'est passé depuis 50 ans en France.
06:19Vous faites un stage de citoyenneté, tout ça est grotesque.
06:22Pardonnez-moi, mais...
06:24Par contre, les enseignants ne sont pas protégés.
06:26Un jeune tête dit, je dois les protéger.
06:28Ils ne sont absolument pas protégés.
06:30Une enseignante qui était giflée il y a un mois à Tourcoing
06:32a demandé à un élève de retirer son voile.
06:34Elle a fait cette fameuse phrase aussi,
06:36le pas de vague, c'est terminé, que chaque ministre de l'éducation prononce.
06:39Le pas de vague, c'est absolument pas terminé.
06:41Qui dit prof qui bouge face à l'islamisme,
06:43dit prof menacé, dit prof en train d'anticiper,
06:45ou dit prof qui quitte son établissement de fer ?
06:47C'est toujours comme ça que ça se passe.
06:49Mais ce sont les juges qui devraient faire un stage de citoyenneté.
06:51Oui, mais comme il faut tout changer...
06:54Comme il faut tout changer, que personne ne changera rien, ça continuera.
06:57Qu'est-ce qu'il faudrait faire par exemple ?
06:59Ça serait très très simple.
07:01Faire des peines planchers, vous menacez un prof,
07:03dix jours de prison ferme immédiat.
07:06Là, c'est pas n'importe quelle menace.
07:08Brûler vif.
07:10Bien sûr, c'est ça.
07:12C'est pas un stage de citoyenneté.
07:14Vous écrivez, il faut brûler vif un proviseur,
07:16dix jours à l'ombre.
07:18C'est très simple.
07:20Personne ne le fera, donc ça continuera.
07:22Donc vous aurez des stages de...
07:24Je vais même vous dire quelque chose,
07:26dix jours pour avoir du brûler vif pour un prof,
07:28c'est pas grand chose.
07:30Je pense que par écrit,
07:32quelqu'un qui écrit ça sur Twitter,
07:34tout ça devrait être en place.
07:36Mais ce jugement-là,
07:38incite à recommencer.
07:40Oui, vous avez raison.
07:42C'est exactement la même chose.
07:44On va voir le sujet de Maxime Lavandier.
07:46C'est le délabrement.
07:48C'est le délabrement moral de ce pays.
07:50Voilà, tu en es là.
07:52Délabrement moral, économique, politique.
07:54On parlera avec Marcel Gauchet tout à l'heure.
07:56Voilà, tout le monde...
07:58Stage de citoyenneté.
08:00Écoutons le sujet de Maxime Lavandier.
08:04Neuf mois après les faits,
08:06le tribunal correctionnel de Paris
08:08a condamné l'auteur des menaces de mort
08:10envers le proviseur du lycée parisien
08:12Maurice Ravel.
08:14Une peine de 60 jours amende,
08:16d'un montant total de 600 euros,
08:18dont l'impayé pourrait conduire le condamné
08:20à des jours de prison.
08:22Une obligation d'effectuer un stage de citoyenneté,
08:24ainsi que 3000 euros de dommages et intérêts
08:26à Philippe Leguillou,
08:28proviseur au moment des faits.
08:30L'affaire remonte au 28 février.
08:32Ce jour-là,
08:34une altercation éclate
08:36entre le proviseur et une élève de confession musulmane
08:38à qui il demandait de retirer son voile.
08:40L'élève refuse
08:42et affirme que le proviseur l'avait poussé
08:44et frappé sur l'avant-bras.
08:46Le lendemain,
08:48plusieurs menaces de mort à l'encontre du proviseur
08:50avaient été publiées sur les réseaux sociaux,
08:52dont celle du mis en cause.
08:54C'est une dinguerie,
08:56il faut le brûler vif ce chien.
08:58Un incident qui a contraint l'ex-chef de l'établissement
09:00à se mettre en retrait de ses fonctions
09:02et anticiper son départ à la retraite
09:04de quelques mois.
09:06Si lors de son procès le mois dernier,
09:08l'auteur des menaces de mort
09:10dit avoir regretté son acte,
09:12l'affaire remet en lumière la difficulté
09:14de faire respecter la laïcité
09:16dans les établissements scolaires.
09:18J'étais très triste parce que mon nouvel ami
09:20Pierre Moscovici,
09:22qui attaque sur Twitter l'extrême droite
09:24et qui pense qu'elle est chez elle,
09:26là il n'a pas réagi, il n'a rien dit.
09:28C'est sur Twitter que ça s'est passé.
09:30Mais là, visiblement, il n'a pas compris
09:32qu'en fait Twitter c'est une poubelle.
09:34C'est aussi une poubelle, plus exactement.
09:36Il y a des choses intéressantes, mais c'est aussi une poubelle.
09:38Mais d'extrême droite, de haine,
09:40d'extrême gauche, etc.
09:42C'est un peu l'extrême gauche, justement, par rapport à cette affaire.
09:44Pour rappeler, le tweet de la députée LFI,
09:46Daniel Simonnet, qui avait relayé
09:48la fake news sur le proviseur,
09:50qui aurait violenté cet élève.
09:52C'était une fake news relayée par la France Insoumise,
09:54encore une fois, et par Daniel Simonnet, toujours du bon côté dans ces cas-là.
09:56En tout cas, quel que soit la suite du jugement,
09:58ils ont gagné.
10:00Le proviseur n'est plus proviseur.
10:02Ils ont gagné.
10:04Le parquet a fait appel.
10:06Comme d'ailleurs,
10:08il a appelé au secours.
10:10Comme en Belgique,
10:12vous avez vu ce livre.
10:14Bien sûr, dans la FNAC de Louis Saint-Lambert.
10:16Vous connaissez bien cette FNAC ?
10:18Bien sûr, j'ai grandi dans ce quartier-là, en Belgique.
10:20Louis Saint-Lambert ou Louis Saint-Pierre,
10:22ce sont des communes assez bourgeoises.
10:24Mais effectivement,
10:26ça ne résiste pas aux tentatives
10:28de l'islamisme de faire reculer,
10:30puisque c'était un livre sur l'infiltration
10:32de l'islamisme dans les écoles.
10:34Il devait y avoir une conférence dans une FNAC,
10:36dans ce centre commercial.
10:38Et la FNAC a reculé
10:40parce qu'il y avait des groupes de jeunes
10:42qui ont dit, si vous tenez la conférence,
10:44on va retourner votre FNAC avant Noël et on va la saccager.
10:46Et donc, la FNAC a reculé,
10:48ce qu'ils auraient.
10:50Soumission en Belgique, soumission partout.
10:52La Belgique, si vous voulez,
10:54c'est la France avec 10 ans d'avance.
10:56Vous arrivez à la gare du Midi
10:58à Bruxelles, vous avez Molenbeek
11:00à 5 minutes à pied.
11:02Et vous avez tout compris, puisque Molenbeek,
11:04c'est le bastion djihadiste en Europe.
11:06Alors, vous aviez ce matin,
11:08dans la matinale de l'excellent
11:10Romain Desarbres, je crois que vous aviez
11:12le témoignage d'une femme...
11:14De l'auteur du livre, qui a été annulé
11:16par la FNAC. Exactement, qui a été annulé.
11:18Donc je vous propose d'écouter cette femme,
11:20parce que c'est intéressant.
11:22C'est d'une extrême violence
11:24qui s'est passée, puisque c'est quand même
11:26une attaque frontale à la liberté
11:28d'expression, et qu'il se trouve
11:30que dans le centre de Bruxelles
11:32aujourd'hui, dans un quartier, je dirais même,
11:34plutôt bourgeois,
11:36on est obligé de
11:38céder à la pression de jeunes
11:40qui décident
11:42finalement de ce qui peut être
11:44débattu ou non.
11:46Donc,
11:48sur le plan
11:50de la violence et de l'attaque
11:52contre la liberté d'expression, on peut dire
11:54qu'on a atteint un niveau
11:56qui a été encore rarement vu en Belgique,
11:58en tout cas Bruxelles.
12:00Après, nous sommes un peu
12:02nuancés en tant qu'auteurs sur la position
12:04de la FNAC, parce que nous estimons que c'est une
12:06entreprise commerciale.
12:08Il est compréhensible aussi qu'il n'ait pas eu
12:10envie que leur magasin soit mis
12:12à sac par des jeunes
12:14et prendre ce risque.
12:16Alors le PDG de la FNAC, c'est Enrique Martinez,
12:18et moi, ce qui m'ennuie souvent,
12:20c'est que,
12:22et c'est le capitalisme,
12:24le capitalisme, souvent, il n'a pas d'idée.
12:26Il n'est pas le seul, malheureusement.
12:28Oui, mais s'il faut vendre, il faut vendre.
12:30S'il faut vendre des burqas demain, il vendra
12:32des burqas, le capitalisme.
12:34Et vous avez dans les entreprises, parfois,
12:36effectivement, pourquoi pas des DRH,
12:38aujourd'hui, des directeurs de marketing,
12:40qui disent, attention,
12:42peut-être, faut-il pas,
12:44etc., qui se soumettent.
12:46Qui se soumettent. Et ça, c'est
12:48ennuyeux, toujours. Donc, monsieur Enrique,
12:50rentrez, Brigitte Millot. Brigitte Millot
12:52a oublié ses lunettes, madame, monsieur.
12:54Donc moi, je dis tout aux téléspectateurs.
12:56Asseyez-vous, venez nous dire bonjour.
12:58Non, j'ai un métier, monsieur.
13:00Mais vous avez un métier. Brigitte Millot
13:02a oublié ses lunettes. Donc ça,
13:04c'est un lapsus, c'est-à-dire que vous n'en avez pas besoin.
13:06Comment ça va, Brigitte ?
13:08J'aimais bien quand vous...
13:10D'abord, je suis content.
13:12J'aimais bien quand vous veniez tous les jours en plateau,
13:14mais évidemment, c'était quand il y avait le Covid.
13:16C'était pas terrible, oui.
13:18C'était très bien, mais j'aimais bien quand vous veniez...
13:20C'était pas terrible, l'époque, je veux dire.
13:22Oh, l'époque... Oui, c'était pas
13:24formidable. Surtout pour vous, parce que vous ne mangez
13:26rien, il n'y avait plus de resto et tout, c'était compliqué.
13:28Mon cas personnel
13:30importe peu. Mon cas
13:32personnel. Je saurais m'effacer.
13:34Vous le racontez à l'antenne, vous racontez tout.
13:36Mais tout... Bon, vous allez bien ?
13:38Oui. Bonne émission. Qu'est-ce que vous avez fait ce matin ?
13:40Le Botox.
13:42Ah, ça c'est quelque chose qui nous concerne tous.
13:44Oui.
13:46Première nouvelle.
13:48Le froncilis.
13:50Le froncilis, c'est ça ?
13:52Il n'y a que... Enfin bon.
13:54Merci, merci Brigitte.
13:56Merci, merci beaucoup. Merci Brigitte
13:58d'être passée. Mais il faut toujours tout dire aux téléspectateurs.
14:00Bon.
14:02On a écouté donc
14:04cette dame, mais c'est vrai qu'il y a soumission.
14:06Alors, vous voyez, c'est intéressant
14:08parce que le capitalisme, parfois, se soumet.
14:10La FNAC. La justice.
14:12Ils n'ont pas le choix.
14:14Mais si, ils ont le choix.
14:16Mais ils ont le choix, il faut se battre.
14:18Non, pardon. Ce qui se serait passé...
14:20Rien. Il ne se serait rien passé, en fait.
14:22La menace est plus forte.
14:24Vous sous-estimez la menace en Belgique.
14:26La menace, la menace.
14:28Le match Belgique-Israël n'a pas pu se tenir
14:30à Bruxelles-Hongrie.
14:32Mais c'est pour vous dire que c'est toutes les autorités
14:34belges qui sont concernées. Pas que la FNAC.
14:36Qu'est-ce que vous êtes ? Mais vous êtes vraiment
14:38des pleutres.
14:40Je ne vous permets pas de dire ça.
14:42Je ne vous permets pas de dire ça.
14:44La Belgique, je connais un peu le pays.
14:46C'est les autorités belges en tout entier.
14:48Je ne vous permets pas de me traiter de pleutre.
14:50Je suis désolé. Il n'y a pas d'autorités belges.
14:52Gauthier, si un État souverain
14:54ne peut pas organiser
14:56un match,
14:58il ne se serait rien passé.
15:00La menace est plus forte que l'exécution.
15:02Oui, mais c'est ce que je voulais dire.
15:04La Belgique a eu
15:06tort de se soumettre et d'envoyer
15:08faire ce match, comment dire,
15:10en Hongrie. Bien sûr.
15:12Nous sommes d'accord.
15:14Et vous-même, en avalisant,
15:16en disant qu'il se passera quelque chose,
15:18vous trouvez que la FNAC
15:20et la Belgique ont raison.
15:22Je n'ai jamais dit que la Belgique avait raison.
15:24Je dis que ce n'est pas la FNAC toute seule.
15:26Il aurait fallu que les autorités interviennent.
15:28En Belgique, les autorités ont cédé.
15:30C'est le contraire que j'étais en train de vous dire.
15:32Vous étiez trop occupés à nous traiter de pleutre.
15:34Il avait raison quand il dit
15:36que la FNAC pourrait très bien vendre
15:38des burqas, parce que toute l'histoire
15:40depuis 25 ans de la conquête
15:42islamiste démontre que
15:44la charia se marie très bien avec
15:46le capitalisme le plus sauvage.
15:48C'est comme ça qu'elle a prospéré, d'ailleurs,
15:50dans tout le monde arabo-musulman.
15:52C'est ça que je veux vous dire.
15:54Évidemment, et que vous semblez
15:56ne pas comprendre. Voyez ce sujet à Grenoble.
15:58À Grenoble,
16:00parce que c'est intéressant. Alors évidemment,
16:02ce n'est pas qu'un fait divers, là encore.
16:04Et c'est pourquoi je vous propose de voir ce sujet.
16:06Parce que ça se multiplie,
16:08et ce n'est pas hasard, sans doute, si ça s'appelle à Grenoble.
16:10Si ça se passe à Grenoble,
16:12Laurent, 54 ans, habitant de Grenoble,
16:14dimanche,
16:16il se promène à vélo. Deux individus, à scooter,
16:18cagoulés, se jettent sur lui,
16:20le roue de cou, le jettent au sol,
16:22et emportent son vélo, un vélo à 5000 euros.
16:24Laurent est traumatisé,
16:26il a évidemment témoigné, et je vous propose
16:28de voir ce sujet de Tony Pitaro.
16:34Il est 14h ce dimanche
16:36à Grenoble, quand Laurent,
16:3854 ans, ici avec un pantalon jaune,
16:40se fait violemment agresser
16:42par deux individus qui lui volent
16:44son vélo. Je suis arrivé au niveau de
16:46la MC2 à Grenoble, vers le tram,
16:48j'ai dû m'arrêter parce qu'il y avait le tram,
16:50et en fait, ils m'ont foncé dessus,
16:52ils m'ont frappé à la tête,
16:54ils m'ont fait tomber, je me suis relevé,
16:56j'ai pu frapper
16:58une personne,
17:00mais l'autre,
17:02qui était en scooter, m'a foncé dessus, donc je suis retombé,
17:04elle m'a pris par
17:06le sac à dos derrière, elle m'a fait tourner,
17:08elle m'a éjecté par terre,
17:10et ils sont partis avec mon vélo.
17:14Sous le choc et blessé,
17:16Laurent n'ose plus sortir de chez lui.
17:18Le traumatisme, mis à part ce que j'ai au niveau
17:20des genoux, au niveau du dos,
17:22c'est en fait,
17:24je me sens plus libre de faire du vélo
17:26dans Grenoble,
17:28parce que j'ai trop peur,
17:30ça fait deux fois en un an,
17:32et cette fois-ci, je me dis, non,
17:34ça c'est plus possible. En fait, je ne suis pas en colère,
17:36je suis très triste
17:38de la façon dont les choses se passent,
17:40parce qu'on est une belle région.
17:42Laurent a porté plainte, et espère obtenir
17:44un remboursement de son vélo,
17:46d'une valeur de 5000 euros.
17:50Bon, les images sont saisissantes,
17:52saisissantes.
17:54C'est impressionnant,
17:56et puis Grenoble,
17:58il y a une répétition permanente.
18:02Ça devient effectivement
18:04compliqué.
18:06Alors, le mercosur.
18:08Parce que,
18:10finalement, Olaf Schoff
18:12est contre le mercosur.
18:14Quelle est sa position ?
18:16Ce n'est pas trop encore.
18:18C'est compliqué,
18:20parce qu'il doit voir, évidemment,
18:22avec les agriculteurs,
18:24quel type de production.
18:26C'est compliqué, sachant qu'il y avait
18:28une indiscrétion dans le Frankfurter
18:30Aggelmanutzeitung, qui disait que
18:32Mme von der Leyen avait déjà, elle, pris ses billets
18:34pour monter vidéo, tout ça.
18:36Pour elle, c'est déjà fait. Mais, apparemment,
18:38ça va être extrêmement compliqué.
18:40Mais, heureusement, nous allons avoir
18:42peut-être le renfort de la Hongrie,
18:44de la Pologne,
18:46de tous ces pays qui, généralement, sont mis à l'index
18:48pour dire non au mercosur.
18:50Sachant que le mercosur, c'est quand même
18:52une sorte de, pardonnez-moi,
18:54de string idéologique.
18:56Parce que la réalité sur le mercosur,
18:58c'est que
19:00ça sert, évidemment, à cacher
19:02des décennies et des décennies
19:04de n'importe quoi dans le domaine
19:06de l'agriculture et de l'agriculture française.
19:08Aussi, il y a un autre élément, c'est que
19:10il y a une compétition aussi,
19:12il faut le dire, il y a une compétition
19:14syndicale qui s'est ouverte
19:16sur ce sujet.
19:18Il y a une compétition d'un côté
19:20entre la FNSEA et d'un autre côté
19:22entre les comités
19:24d'agriculteurs.
19:26Il y a une sorte de compétition.
19:28On voit un jeu.
19:30La FNSEA, pardonnez-moi, on a l'impression
19:32si vous aviez un représentant
19:34de la coordination rurale,
19:36ils vous expliqueraient, et ils ont raison,
19:38que vous avez l'impression que la FNSEA
19:40est en train de monter cela artificiellement
19:42pour faire oublier un certain nombre de problèmes.
19:44Également.
19:46Qui sont plus importants que le mercosur.
19:48Il y a par exemple,
19:50parce qu'on dit souvent, Gabriel Attal
19:52a résolu en gros 67%
19:54des promesses qu'il avait faites.
19:56Mais il faut regarder ce que sont les 67%.
19:58Il n'y a pas la question qui est essentielle
20:00pour les petites exploitations, qui est celle de la transmission.
20:02Ça, vous ne l'avez pas.
20:04En tout cas,
20:06la France est isolée,
20:08même si Emmanuel Macron a dit le contraire.
20:10Non, elle n'est pas isolée, justement.
20:12Il y a l'Italie aussi.
20:14Un jour, il fera faire le bilan
20:16de l'amitié franco-allemande,
20:18en tout cas de ce couple mortifère.
20:20Ça nous coûte cher quand même l'amitié.
20:22Oui, le moteur franco-allemand.
20:24Oui, le moteur, il est en panne depuis très longtemps.
20:26Il est démonté, il est au fond du garage.
20:28Il y a l'Allemagne qui règne, il y a Bruxelles.
20:30Par contre, chez elles,
20:32c'est un peu l'effondrement.
20:34On n'a pas des intérêts convergents.
20:36Mais depuis 2007,
20:38depuis le traité de Lisbonne,
20:40les décisions se prennent à la majorité qualifiée.
20:42Donc, si on arrive,
20:44si les Italiens...
20:46Le paradoxe que relevait ce matin
20:48sur Europe 1, notre confrère du Figaro,
20:50Alexis Brezet, c'est qu'on voit
20:52une alliance aujourd'hui entre la France
20:54et puis les pays souverainistes
20:56en Europe. Mais si les Italiens
20:58tiennent, le coup,
21:00on bloquera
21:02l'accord promu
21:04par la Commission et,
21:06visiblement, par l'Allemagne.
21:08On a écouté tout à l'heure
21:10le président Macron. Je vous propose de l'avoir écouté
21:14sur cet aspect des choses.
21:16Et vous me direz si son analyse est bonne.
21:20Depuis plusieurs mois, plusieurs années,
21:22on travaille.
21:24Et donc, on réunit.
21:26On rassemble.
21:28Et on aime toujours, nous, écrire que les Français
21:30sont isolés.
21:32Mais on n'est pas isolés.
21:34D'abord, je veux travailler avec tous ceux
21:36qui ont les mêmes préoccupations que nous, qui sont légitimes.
21:38On continue à avoir des intérêts.
21:40On ne veut pas se fermer.
21:42Donc, nous, on veut protéger notre agriculture.
21:44On a une agriculture de qualité qui a fait beaucoup d'efforts.
21:46On veut faire la même chose
21:48que ce qu'on a fait sur d'autres traités.
21:50Je pense qu'il faut repenser la relation avec cette sous-région.
21:52Soit le Mercosur, soit peut-être le Brésil.
21:54Parce que je comprends que l'Argentine
21:56n'a peut-être pas envie de le faire dans ses cadres régionales.
21:58On va marquer sans doute une pause
22:00parce qu'il est déjà 2h21, sauf si vous voulez réagir.
22:02Il fait un temps magnifique à Rio.
22:04C'est ça.
22:06C'est le début du printemps.
22:08Quelle chance ! Le début du printemps
22:10à Rio. C'est merveilleux.
22:12C'est le début du printemps surtout lorsque j'entends
22:14ce carillon pour le début du printemps
22:16pour notre ami Thomas Hill. Bonjour Thomas Hill !
22:18Bonjour Pascal ! Comment allez-vous ?
22:20Très bien. Quel programme ?
22:22Eh bien nous avons
22:24Daniela Lombroso ce matin dans notre boutique
22:26et José Garcia, figurez-vous.
22:28Moi j'adorais son émission
22:30de variété, Daniela Lombroso.
22:32Et la variété française, c'était formidable son émission.
22:34C'est une des plus belles émissions de variété
22:36qu'il y a eu ces dernières années. Vous lui faites plaisir,
22:38il nous entend. Mais non, mais c'est vrai.
22:40Donc moi je la regardais très souvent.
22:42On va marquer une...
22:449h30, 11h...
22:46Europe 1 Culture Média
22:48Thomas Hill. Et nous on se retrouve dans un instant
22:50pour Culture Média. Ne bougez pas, tout de suite.