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Des radars bâchés sur les routes, du lisier et des panneaux communaux symboliquement déposés devant des préfectures…. Moins d’un an après un mouvement d’ampleur historique, les agriculteurs en colère multiplient à nouveau les actions et mettent la pression sur le gouvernement. Toujours mobilisés sur la question des revenus, ils dénoncent les promesses non tenues. En cause aussi, la possible signature du traité de libre-échange entre l’UE et les pays du Mercosur.

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Transcription
00:0022 heures, ce jeudi, sur une route de l'Oise.
00:05Ces éleveurs se préparent pour une opération coup de poing.
00:12Vous arrêtez les voitures ?
00:16En temps normal, cet engin sert aux travaux agricoles.
00:21Ce soir-là, la nacelle leur permet de cibler ce radar.
00:26Tu peux me guider ? Je ne vois pas là-haut.
00:28Faut que j'avance ?
00:30Pour le mettre hors d'usage.
00:34Tu me guides ? Il y en a un qui me guide ?
00:37On ne dégrade pas. On met un sac autour.
00:41On n'a pas peur.
00:42Quand on est baladé, comme on a été baladé depuis des mois et des mois,
00:46arrive un moment qui est le plus malhonnête dans l'histoire.
00:49Est-ce que c'est nous en train de bâcher un radar
00:52ou des promesses qui ont été faites et qui ne sont pas tenues ?
00:57Au même moment, 5 autres groupes comme celui-ci
01:00ont lancé une opération bâchage dans tout le département.
01:04Pour Pascal Foucault, l'un des meneurs du mouvement,
01:07l'opération est avant tout symbolique.
01:11Le fait de bâcher les radars, c'est parce que l'État nous doit de l'argent,
01:15à nous beaucoup les agriculteurs,
01:17et on va leur montrer ce que ça fait de ne pas réceptionner son argent.
01:21On n'est qu'au prémice, c'est le premier coup de semence.
01:25C'est le début d'un long processus.
01:27Ces actions-là, il va s'en faire partout dans le département,
01:30dans nombreux départements, ça va se décliner de manière différente,
01:33mais la pression démarre.

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