Le mouvement de grogne des agriculteurs s'est étendu ce mardi 23 janvier, avec de nouveaux axes routiers bloqués dans le sud de la France. Normes jugées trop contraignantes, hausse des charges après la suppression d'une niche fiscale sur le gazole des tracteurs... On vous explique les raisons de leur colère.
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00:00 Aujourd'hui, sur 100 euros qui est payé par le consommateur,
00:03 il y a moins de 10 euros qui reviennent dans la poche de l'agriculteur.
00:06 Voilà, c'est quand même inadmissible.
00:08 Le combat national, c'est le Génère, le gazole non routier,
00:23 qu'on utilise pour nos tracteurs et nos machines agricoles.
00:25 Aujourd'hui, on taxe les agriculteurs pour la pollution,
00:46 puisque ça pollue.
00:47 On ne taxe pas le clérosine pour les avions,
00:50 qui polluent notre ciel à longueur de journée.
00:54 On est parti sur des productions de qualité.
01:07 Les agriculteurs se sont adaptés,
01:09 certains sont partis vers des productions bio,
01:11 à la demande du consommateur.
01:13 Et aujourd'hui, les productions bio sont payées encore moins cher,
01:17 notamment le blé, que les productions conventionnelles.
01:19 On ne peut pas continuer comme ça.
01:20 On marche vraiment sur la terre.
01:22 Tous ceux qui sont des gens honnêtes sont régulièrement en infraction
01:30 parce que c'est devenu trop compliqué, trop de normes, trop de surréglementations.
01:35 Je pense évidemment aux produits phytosanitaires.
01:37 On n'est pas d'interdiction, sans solution.
01:39 ♪ ♪ ♪
01:45 [Musique]