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Transcription
00:00Ces mineurs qui sont utilisés par des adultes, parfois des mineurs isolés, est-ce que vous faites le lien ?
00:05Oui, j'ai pu voir, si vous voulez, sur ce que l'on appelle la criminalité organisée, sur les trafiquants de stupéfiants,
00:13combien les mineurs pouvaient être utilisés.
00:16Quoi ? Parce que les adultes savent que les mineurs auront une peine plus légère ?
00:19Non, parce que vous avez des pressions sur ces mineurs, des pressions qui sont exercées sur les familles.
00:27Vous savez, nous étions à Marseille avec le ministre de l'Intérieur, nous avons eu des réunions de travail avec la police judiciaire, avec les magistrats.
00:35Ce qu'il nous remonte est horrible.
00:38Horrible.
00:39Et nous avons changé de dimension au niveau de cette criminalité organisée, avec des délinquants qui utilisent la torture, la barbarie sur un certain nombre de personnes, sur les familles.
00:54On a changé de dimension, donc il faut que l'État s'arme davantage pour lutter contre cette criminalité organisée.
01:01Vous savez, ce sont les magistrats d'ailleurs de Marseille qui ont dit que, devant la commission d'enquête qui avait été mise en place au niveau du Sénat,
01:09On était en train de perdre la guerre.
01:10On était en train de perdre la guerre.
01:11Ça, vous ne l'admettez pas, si je puis dire.
01:13Non, je ne l'admets pas.
01:14Même si on y arrive.
01:16Je reconnais, je suis heureux que les magistrats se soient exprimés librement et qu'ils aient pu dire…
01:23Il y a eu quelques remontrances après.
01:25Oui, elles ne sont pas de mon fait.
01:27Parce que je préfère la vérité.
01:29Je préfère qu'on puisse constater la réalité, parce qu'à partir du moment où vous constatez la réalité, vous pouvez mieux la combattre.
01:36Et pour moi, c'est indispensable justement de se donner les moyens, de faire en sorte que l'État puisse se réarmer face à cette délinquance.
01:44Et là, ils trouveront un garde des Sceaux qui sera d'une extrême fermeté.

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