Marc Ferracci, ministre délégué chargé de l'Industrie, a annoncé sur France Inter, que des "milliers d'emplois" allaient probablement être détruits "dans des filières qui sont dans des situations préoccupantes". "La chimie, la filière automobile, en particulier les équipementiers, la métallurgie... sont des filières soumises à une très forte concurrence internationale", notamment chinoise et américaine, a souligné le ministre. Marc Ferracci affirme qu'il y aura "des annonces de fermetures de sites probablement dans les semaines et les mois qui viennent".
Sa déclaration survient après les annonces coup sur coup, lundi et mardi, de plans sociaux massifs dans deux grandes entreprises françaises, Auchan et Michelin, qui devraient entraîner à eux deux la suppression de 3 650 postes.
Marc Ferracci s’était rendu cette semaine à Cholet (Maine-et-Loire) sur le site d’une des deux usines de Michelin promises à la fermeture. Il s’y était fait huer par les salariés.
Le géant français du pneu a annoncé le 5 novembre aux salariés la fermeture avant 2026 de ses sites de Cholet et Vannes (Morbihan), qui comptent au total 1 254 salariés. Mais «l’engagement de Michelin, c’est que personne ne soit laissé sans solution», rabâché Marc Ferraci.
Sa déclaration survient après les annonces coup sur coup, lundi et mardi, de plans sociaux massifs dans deux grandes entreprises françaises, Auchan et Michelin, qui devraient entraîner à eux deux la suppression de 3 650 postes.
Marc Ferracci s’était rendu cette semaine à Cholet (Maine-et-Loire) sur le site d’une des deux usines de Michelin promises à la fermeture. Il s’y était fait huer par les salariés.
Le géant français du pneu a annoncé le 5 novembre aux salariés la fermeture avant 2026 de ses sites de Cholet et Vannes (Morbihan), qui comptent au total 1 254 salariés. Mais «l’engagement de Michelin, c’est que personne ne soit laissé sans solution», rabâché Marc Ferraci.
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00:00Il est vrai qu'il y a un certain nombre de filières qui sont dans des situations préoccupantes.
00:03Vous avez passé un reportage sur la chimie, la filière automobile, et en particulier les équipementiers, la métallurgie.
00:09Ces filières qui sont soumises à une très forte concurrence internationale.
00:11Ça a été dit dans votre reportage aussi, une concurrence qui n'est pas toujours très équitable,
00:15parce qu'elle est très subventionnée en Chine et aux Etats-Unis.
00:18Et face à cela, évidemment, il y a des dossiers d'entreprise en difficulté, des annonces de fermeture de sites.
00:24Il y en aura probablement dans les semaines et les mois qui viennent.
00:26Des dizaines de milliers d'emplois ? 100 000 emplois, c'est ce qu'on entend ? C'est important de le savoir.
00:33Ici, je ne vais pas donner des chiffres, mais évidemment que ça va se compter en milliers d'emplois.
00:38On ne peut pas les évaluer précisément. Pourquoi on ne peut pas les évaluer précisément ?
00:41Parce que sur chaque dossier, on se bat.
00:44Sur le dossier vent correct que vous avez évoqué, je veux dire que la position de l'État,
00:48contrairement à ce qui a été dit dans votre reportage, c'est bien d'essayer toujours de trouver des repreneurs pour le site.
00:53Suite à l'annonce d'un seul repreneur qui reprendrait 25 salariés sur 450,
00:58j'ai demandé, et c'est ce que j'ai annoncé d'ailleurs aux salariés de Vent Correct,
01:01aux représentants des salariés quand je les ai rencontrés,
01:04j'ai demandé au service de l'État de refaire le tour de toutes les entreprises,
01:07de tous les repreneurs potentiels qui se sont intéressés au dossier pour essayer d'avoir une meilleure offre.
01:11La nationalisation temporaire, là, il demande la nationalisation.
01:15La priorité, c'est d'essayer de trouver des repreneurs privés.
01:18Et évidemment, dans l'hypothèse où il n'y aurait pas de repreneurs, mais dans cette hypothèse seulement,
01:22d'accompagner au mieux les salariés et également d'accompagner la revitalisation du site.
01:26Mais on a évidemment, dossier par dossier, sur chaque filière, ce travail à faire,
01:31ce travail de trouver des repreneurs et d'accompagner les salariés le cas échéant.
01:36Puis après, on a des mesures plus structurelles.