Un plan social sans précédent est en cours chez Volkswagen en Allemagne, où le constructeur prévoit de fermer au moins trois de ses usines, entraînant la perte de dizaines de milliers d’emplois. De plus, Stellantis, présent également en France et en Italie, fonctionne déjà sur le mode réduit.
## Des économies drastiques annoncées
Le comité d'entreprise de Volkswagen a fait savoir, par un communiqué publié le 28 octobre, que la situation est alarmante pour le premier groupe automobile européen. Le plan d’économies mis en place est colossal et inclut non seulement des milliers de pertes d’emplois dont les chiffres restent à préciser, mais également des baisses de salaires. Le groupe ambitionne d’économiser au moins 4 milliards d’euros face à une forte diminution de la demande pour ses véhicules.
## Réaction au sein de l'industrie
Volkswagen subit une baisse de ses ventes, particulièrement en Chine, qui demeure son marché principal. La montée de l’électrique ne compense pas ces pertes, alors que les volumes de commandes stagnent. En Allemagne, cette annonce de fermetures d’usines a suscité une onde de choc, Volkswagen étant considéré comme un pilier de l'économie industrielle.
## Des craintes montent en France et en Italie
En France, les interrogations surgissent quant à savoir si la situation de Volkswagen est symptomatique de problèmes plus larges dans l’industrie. Bien que les constructeurs français ne soient pas actuellement menacés par des fermetures massives, ils ressentent la pression de la concurrence chinoise et une baisse généralisée des achats de voitures. Les usines de Stellantis à Poissy, Douvrin et Caen multiplient les journées de chômage partiel depuis le début de l'année, incitant de nombreux salariés à envisager d'autres opportunités professionnelles. Au récent Mondial de l'automobile de Paris, Carlos Tavares, le directeur du groupe, n'a pas apaisé les inquiétudes en affirmant qu'aucune fermeture d'usines n'était exclue pour assurer la compétitivité.
## La situation italienne et ses conséquences
En Italie, la situation est similaire avec des usines Stellantis opérationnant aussi à faible régime et de nombreux employés étant contraints au chômage partiel. Récemment, le pays a connu une grève sans précédent, la première de cette ampleur depuis 40 ans ; le 18 octobre, 20 000 travailleurs, incluant ceux de Stellantis et des fournisseurs, ont manifesté à Rome pour demander des réassurances concernant la pérennité de leurs emplois.
## Une transition difficile vers l’électrique
Le passage vers l’électrique, bien que nécessaire, s'effectue dans un contexte difficile. Cela exige des investissements conséquents et des restructurations majeures. L’ensemble de la chaîne d’approvisionnement automobile est affectée, avec des équipementiers tels que Forvia, Valéo et Bosch qui réduisent leurs effectifs. Au premier semestre, la fédération de
## Des économies drastiques annoncées
Le comité d'entreprise de Volkswagen a fait savoir, par un communiqué publié le 28 octobre, que la situation est alarmante pour le premier groupe automobile européen. Le plan d’économies mis en place est colossal et inclut non seulement des milliers de pertes d’emplois dont les chiffres restent à préciser, mais également des baisses de salaires. Le groupe ambitionne d’économiser au moins 4 milliards d’euros face à une forte diminution de la demande pour ses véhicules.
## Réaction au sein de l'industrie
Volkswagen subit une baisse de ses ventes, particulièrement en Chine, qui demeure son marché principal. La montée de l’électrique ne compense pas ces pertes, alors que les volumes de commandes stagnent. En Allemagne, cette annonce de fermetures d’usines a suscité une onde de choc, Volkswagen étant considéré comme un pilier de l'économie industrielle.
## Des craintes montent en France et en Italie
En France, les interrogations surgissent quant à savoir si la situation de Volkswagen est symptomatique de problèmes plus larges dans l’industrie. Bien que les constructeurs français ne soient pas actuellement menacés par des fermetures massives, ils ressentent la pression de la concurrence chinoise et une baisse généralisée des achats de voitures. Les usines de Stellantis à Poissy, Douvrin et Caen multiplient les journées de chômage partiel depuis le début de l'année, incitant de nombreux salariés à envisager d'autres opportunités professionnelles. Au récent Mondial de l'automobile de Paris, Carlos Tavares, le directeur du groupe, n'a pas apaisé les inquiétudes en affirmant qu'aucune fermeture d'usines n'était exclue pour assurer la compétitivité.
## La situation italienne et ses conséquences
En Italie, la situation est similaire avec des usines Stellantis opérationnant aussi à faible régime et de nombreux employés étant contraints au chômage partiel. Récemment, le pays a connu une grève sans précédent, la première de cette ampleur depuis 40 ans ; le 18 octobre, 20 000 travailleurs, incluant ceux de Stellantis et des fournisseurs, ont manifesté à Rome pour demander des réassurances concernant la pérennité de leurs emplois.
## Une transition difficile vers l’électrique
Le passage vers l’électrique, bien que nécessaire, s'effectue dans un contexte difficile. Cela exige des investissements conséquents et des restructurations majeures. L’ensemble de la chaîne d’approvisionnement automobile est affectée, avec des équipementiers tels que Forvia, Valéo et Bosch qui réduisent leurs effectifs. Au premier semestre, la fédération de
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00:00Un plan social sans précédent est en cours chez Volkswagen en Allemagne,
00:04où le constructeur prévoit de fermer au moins trois de ses usines,
00:07entraînant la perte de dizaines de milliers d'emplois.
00:10De plus, Stellantis, présent également en France et en Italie, fonctionne déjà sur le mode réduit.
00:15Le comité d'entreprise de Volkswagen a fait savoir, par un communiqué publié le 28 octobre,
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00:40Volkswagen subit une baisse de ses ventes, particulièrement en Chine,
00:43qui demeure son marché principal.
00:45La montée de l'électrique ne compense pas ces pertes alors que les volumes de commande stagnent.
00:50En Allemagne, cette annonce de fermeture d'usine a suscité une onde de choc,
00:54Volkswagen étant considéré comme un pilier de l'économie industrielle.
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01:08actuellement menacés par des fermetures massives.
01:11Ils ressentent la pression de la concurrence chinoise et une baisse généralisée des achats de
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01:23incitant de nombreux salariés à envisager d'autres opportunités professionnelles.
01:27Au récent Mondial de l'Automobile de Paris, Carlo Tavar, le directeur du groupe,
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01:43à faible régime et de
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01:48Récemment, le pays a connu une grève sans précédent, la première de cette ampleur depuis
01:5240 ans.
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01:58manifesté à Rome pour demander des réassurances concernant la pérennité de leurs emplois.
02:02Le passage vers l'électrique, bien que nécessaire, s'effectue dans un contexte difficile,
02:07cela exige des investissements conséquents et des restructurations majeures.
02:11L'ensemble de la chaîne d'approvisionnement automobile est affectée avec des équipementiers
02:15tels que Forvia, Valeo et Bosch qui réduisent leurs effectifs au premier semestre.
02:20La Fédération des équipementiers européens a rapporté 32 zéros suppressions de postes,
02:25un chiffre qui dépasse même celui des pertes observées lors de la pandémie de Covid,
02:30face à une interdiction de vente de voitures à moteur thermique prévue pour 20 zéros
02:34zéro.
02:35Le secteur demande à l'Europe des soutiens financiers ainsi que des ajustements réglementaires.
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