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À l'occasion de la sortie de son livre "Et si tu ne devais plus m’aimer" qui sera publié aux éditions du Rocher le 30 octobre, Benjamin Castaldi se confie sur les coulisses de la présentation de "Loft Story".

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Transcription
00:00Et puis alors, en avril 2001, M6 vous appelle pour lancer une petite révolution.
00:10Love Story, c'est un peu la chance de votre vie,
00:13parce que tous les grands animateurs de l'époque...
00:15C'est comme si j'avais gagné à l'Euromillions.
00:16Voilà, ils ont tous refusé cette adaptation française de Big Brother.
00:20Est-ce que certains vous ont dit depuis qu'ils avaient regretté de ne pas avoir accepté ?
00:25Je n'ai jamais eu la liste complète de ceux qui avaient refusé.
00:29J'ai découvert qu'il y avait deux chavannes qui avaient refusé.
00:31Apparemment, je l'ai appris dans la série Culte.
00:33Je ne savais pas qu'il y avait deux chavannes,
00:34mais je crois qu'ils ont vraiment fait le tour de tout Paris.
00:35Je crois que Sabatier avait refusé également.
00:37Et moi, quand ils m'ont appelé, en fait,
00:39je l'ai déjà répété, mais je vais le redire,
00:41c'est que comme il n'y avait pas les réseaux et qu'on n'était pas surinformés, etc.,
00:44moi je n'étais pas forcément obnubilé par ce qui se passait à la télé à l'étranger.
00:47Pour moi, Big Brother, je ne connaissais même pas le format.
00:51Donc quand Thomas Valentin, qui était à l'époque le patron d'M6, m'a appelé,
00:55il m'a dit qu'on avait un projet.
00:57Il me raconte cette histoire d'émission sociétale très sérieuse,
01:01parce qu'on ne m'a pas du tout présenté ça comme un show.
01:03C'était un truc ultra intello avec deux psys sur le plateau.
01:07Pour moi, j'étais en compétition pour le prix Albert Londres.
01:11Ah oui ?
01:13Ah non, on ne m'a pas du tout.
01:15On m'a vraiment vendu ça comme étant un truc ultra chic et tout.
01:18À quel moment vous avez déchanté ?
01:20Le 2-3e jour dans la piscine.
01:22Ça a été assez clair que je n'aurais jamais le prix Albert Londres.
01:24Tout de suite, dans tous les cas.
01:26Donc je ne savais pas du tout ce que j'allais animer.
01:30J'ai vu Thomas Valentin qui me dit
01:32« On a une émission. »
01:34J'ai dit « Écoutez, votre émission, le truc, je veux bien le faire,
01:36mais surtout, je veux un contrat pour la rentrée. »
01:38Parce que moi, c'est faire autre chose.
01:40Moi, je voulais parler cinéma, faire des interviews d'acteurs.
01:44Il m'a dit « D'accord, on fera ça plus tard, mais d'abord, tu fais cette émission. »
01:48Et c'est vrai qu'en fait, j'ai accepté, j'ai signé et je suis allé au festival.
01:52Je ne sais pas s'il y a toujours le festival de la télévision à Monaco.
01:54Oui, bien sûr.
01:56Et en fait, quand j'arrive là-bas,
01:58je découvre pour la première fois les images de Big Brother.
02:01Où je vois des mecs bodybuildés avec des meufs,
02:03des mecs bien équipés comme il faut,
02:05en train de se masser et de dire des choses totalement inutiles et sans saveur.
02:09Pas du tout Albert Londres.
02:10Là, des cinémas, j'ai encore fait le bon choix.
02:12Je vais enchaîner la suite de mes échecs multiples et variés.
02:15Avant d'accepter le Loft, il paraît que vous avez passé justement un coup de fil à Michel Drucker,
02:18qui vous a dit « Je fais ça, mais juste un an, et après tu fais autre chose. »
02:21Alors j'ai eu Michel Drucker, et j'avais également son frère,
02:23qui était le patron à l'époque à Jean.
02:25Jean Drucker, grand estimé patron de chaîne de télé.
02:28Et j'ai eu Jean qui m'a dit « Fonce, de toute façon, dans tous les pays où on l'a fait,
02:32c'est un carton absolument incroyable, tu ne prends absolument aucun risque. »
02:35C'est vrai que Michel m'a dit « Fais-le un an, je l'ai fait dix ans. »
02:37J'aurais dû l'écouter aussi.
02:38C'est ça la boulette.
02:42Allez, dans un instant, on va découvrir une toute autre facette de vous,
02:45Benjamin Castaldi, le romancier.
02:47Alors j'ai lu votre livre « Samedi soir ».
02:50Et dans une minute, je vais vous dire si j'ai passé une bonne soirée.
02:52J'espère.
02:53Oh là là, quel suspense !

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