ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : bit.ly/radioE1
Tous les jours dans Culture Médias, dresse le portrait sonore de l'invité. Ce vendredi 9 févier, l'auteure-compositrice-interprète Zazie est au micro de Thomas Isle.
Retrouvez "Le portrait sonore de l’invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
Nos nouveautés : http://bit.ly/1pij4sV
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/
Tous les jours dans Culture Médias, dresse le portrait sonore de l'invité. Ce vendredi 9 févier, l'auteure-compositrice-interprète Zazie est au micro de Thomas Isle.
Retrouvez "Le portrait sonore de l’invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
Nos nouveautés : http://bit.ly/1pij4sV
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00 - Merci beaucoup d'être avec nous pour la suite de Culture Média.
00:07 On passe un vendredi absolument formidable.
00:09 Dans un instant, Amandalière nous rejoint pour parler théâtre.
00:12 Et puis on a la chance d'être avec Zazie pour quelques minutes encore.
00:15 Et j'avais envie de parler un petit peu de votre musique,
00:17 Zazie, qui accompagne nos vies depuis plusieurs décennies maintenant.
00:21 Et le dernier tube en date, c'est ça.
00:23 - Ça se fait un peu le plomb avec The Voice, dont on parlait tout à l'heure.
00:35 Parce que cette chanson, ce duo avec Vianney, il est un peu né grâce à l'émission, non ?
00:39 - Un peu oui, parce que c'est vrai que j'avais rencontré Vianney au Resto du Chœur,
00:43 lors des concerts des Enfoirés.
00:45 Et puis j'ai fait plus ample connaissance lors de la saison dernière de The Voice.
00:50 C'est vrai que quand il m'a appelé en me disant que je savais qu'il faisait un album de duo,
00:53 ça faisait déjà deux ou trois fois qu'il faisait "et sinon tu sais, je fais un album de duo".
00:57 Je sentais comme un truc venir.
01:00 Et puis il me dit "et bon, moi je suis obligée de te le demander".
01:04 Et moi j'étais obligée de lui dire oui parce que je ne voyais pas d'argument pour dire non en fait.
01:07 Je lui dis "tu sais quoi, on va se voir, on va essayer, puis on verra ce que ça donne".
01:11 - Comment ça s'est passé ? Vous avez fait le texte, lui la musique ?
01:15 - Non, on a écrit musique et texte tous les deux.
01:18 Je suis arrivé à 11h et il m'avait acheté des chouquettes, c'est très important.
01:22 - Ça joue beaucoup.
01:24 - Et puis à 19h, la chanson s'est terminée.
01:26 - Il y a beaucoup de votre univers dans cette chanson.
01:28 Il n'y a pas de zazie, elle est bien présente.
01:30 - Il y en a deux aussi, sur l'ADN un peu musical de Vianney,
01:32 ses accords qui sont un peu récurrents et sa manière de faire un peu happy comme ça.
01:37 Et avec mon côté moins happy, ça donne un truc.
01:40 - Et alors de la dernière chanson, on passe maintenant à la première.
01:44 - Ah oui, clairement.
01:46 - "Sucré-salé", c'est votre premier single.
01:54 Qu'est-ce que vous avez ressenti quand vous avez intégré le Top 50 pour la toute première fois grâce à ce single ?
02:01 Est-ce que ça fait quelque chose ?
02:02 - Non, rien du tout pour moi.
02:03 Personnellement, ce qui m'a fait un truc, c'est d'entendre mon titre quand j'étais en train de choisir des chaussures.
02:08 - Ah, dans un magasin ?
02:10 - On n'a pas cette distance-là, quand on est comme ça, au début surtout.
02:14 Après, on s'habitue un peu à s'entendre.
02:16 Par exemple, à la radio, voilà, là, pour me passer mes trucs, je commence à avoir un peu plus l'habitude.
02:20 Mais celle-là, ça fait un moment que je ne l'avais pas écoutée.
02:22 Et oui, ça, c'est touchant.
02:24 Parce que c'est comme si le truc vous échappait.
02:26 C'est le moment où on passe d'être enceinte d'une matière, et d'un coup, il faut laisser le petit à l'école.
02:35 Et ça va trop vite, en fait.
02:37 On n'a pas le temps, on a envie de le garder pour soi encore.
02:39 Donc, ça fait un effet un peu magique, en fait.
02:42 - Et puis, vous vous y êtes habitués, parce qu'après, il y a l'album ZEN qui sort en 1995.
02:46 Et alors là, c'est le festival de tubes, avec ZED, mais aussi L'Arcène, 1.C'est toi, Home Sweet Home.
02:55 Cet album, il se vend à plus de 500 000 exemplaires.
02:58 - Oui, c'était l'époque aussi, qui voulait ça.
03:00 - Oui, c'est une autre époque, évidemment.
03:01 Mais là, j'imagine que c'est un autre problème peut-être à gérer.
03:03 C'est gérer le succès, gérer les demandes, les sollicitations.
03:07 Le risque de melon aussi, peut-être ? Je ne sais pas.
03:09 - Oui, alors je me suis aperçu qu'en fait, moi, je n'avais pas trop le melon.
03:13 J'ai eu la chance de commencer assez tard.
03:15 C'est-à-dire que j'avais fait d'autres métiers, j'avais été mannequin, etc.
03:18 On peut prendre le melon aussi, quand on est mannequin, se croire très très très belle tout le temps.
03:22 Parce qu'on a toujours un coiffeur, un maquilleur.
03:24 En fait, ce n'est pas la réalité.
03:26 Je pense que ce qui change, moi, ce qui m'a vraiment...
03:29 J'ai eu une petite période un peu parano, c'est l'entourage.
03:32 C'est d'un coup, on était en Corse, ça va vous dire un peu l'époque,
03:35 sur les répondeurs à cassette.
03:37 C'est d'un coup, vous passez de 3 messages à 70, quoi.
03:41 Tous les jours.
03:43 Parce que "Eh, tu te souviens ? Je suis ton meilleur copain."
03:45 "Bah non, si je ne me souviens pas."
03:47 Mais y compris un entourage très proche,
03:50 même les parents qui peuvent être blessés par un mot de travers dans un article.
03:56 Et qui disent "Mais enfin, pourquoi tu racontes ça ?"
03:58 Et en fait, ce n'est pas moi qui raconte, c'est aussi tout ce qui se passe avec les médias
04:02 qui peuvent exagérer, créer des légendes sur un mot dit.
04:06 Et ça, oui, c'est compliqué à gérer.
04:08 Et puis heureusement, j'ai des copains qui ne sont pas dans le showbiz.
04:11 Et quand j'arrivais, que j'accaparais la soirée en me plaignant beaucoup
04:15 de l'argent que je gagnais et d'être très fatiguée,
04:17 ils disaient "Ta gueule."
04:19 - Ça fait redescendre sur terre. - Ça fait redescendre.
04:21 Et puis alors, tous les artistes voudront bosser avec vous,
04:24 comme bien sûr Johnny, pour qui vous écrivez "Allumez le feu".
04:28 - Julie Thompson. - Oh yeah !
04:31 - Un contact. - Julie Thompson.
04:37 - Il a pillé deux micros pendant l'enregistrement. - Ah oui ?
04:41 - Tellement il envoyait. - Il l'envoyait tellement fort.
04:45 Et puis il y avait ce côté enfantin, ce qui est génial,
04:47 parce qu'il n'avait plus rien à prouver.
04:48 Donc c'était Pascal Obispo qui m'a appelé en me disant "Fais-moi un texte, il faut qu'on fasse ça."
04:52 - En pleine nuit, il paraît-il, vous avez appelé, vous aviez trois heures pour faire le texte.
04:54 - En pleine nuit, en plein mois d'août, et il fallait que c'était pour hier, quoi.
04:57 Il fallait rendre le truc, donc je l'ai rendu le lendemain matin.
04:59 - Parce que c'était pour le Stade de France, hein ?
05:01 - Oui, au début c'était pour l'ouverture. Finalement, il l'a fait au final du Stade de France,
05:05 mais c'était lunaire, parce que vous êtes là dans votre chambre,
05:08 un soir d'orage au mois d'août, déjà vous êtes déprimé,
05:11 parce que normalement on ne devrait pas être à Paris, mais en vacances,
05:13 et je venais de me faire quitter.
05:15 Mais en même temps, voilà, trois mois après, c'est au Stade de France,
05:19 avec la pyrotechnie, etc.
05:22 C'était assez dingue, ouais.
05:24 - Même l'écriture, la façon dont vous avez écrit cette chanson,
05:26 il paraît que vous avez jeté des mots qui vous semblaient importants pour le Stade de France,
05:29 genre "moto", "tatouage"...
05:31 - Oui, foulant délire !
05:33 Pour Johnny aussi, les tatouages, les motos, les guitares,
05:35 parce qu'en fait c'est ça, c'était une image...
05:37 On voulait faire un truc de gladiateur, quoi.
05:40 C'était le premier artiste qui faisait le Stade de France.
05:43 - Et alors pour finir, je vous propose une autre chanson de Johnny,
05:45 une chanson que vous auriez peut-être pu écrire, d'ailleurs.
05:47 * Extrait de "La nuit" de Johnny *
05:51 - Parce que la nuit, c'est très important pour vous,
05:53 je crois que c'est votre espace de création.
05:55 - Quelqu'un m'a dit que j'étais comme les chats, j'étais crépusculaire,
05:59 j'aime bien ce mot.
06:01 J'aime bien composer la nuit, oui.
06:03 Mais ça veut pas dire que je manque de sommeil,
06:05 je me rattrape, je dors un peu partout.
06:07 * Rires *
06:09 - Et qui s'endort en direct à Europa.
06:11 - Je pense qu'il y a, dans le fait que la plupart des gens,
06:17 à part les gardiens de nuit, etc., et quelques boulangers,
06:21 dorment la nuit.
06:23 Et dans cette espèce d'état où on est les seuls,
06:25 enfin on a l'impression qu'on est les seuls à être réveillés,
06:28 il y a une espèce d'hyper-éveil.
06:30 Il y a aussi quelque chose de l'ordre de la liberté,
06:32 puisque je suis seule avec moi.
06:34 Donc je peux m'engueuler, je peux me ridiculiser,
06:36 je peux pleurer, je peux me mettre à danser.
06:38 Et je peux traduire tout ça en texte.
06:41 Et puis après je fais le tri le lendemain en disant "mais n'importe quoi".
06:44 Mais j'aime bien, oui, cet espace de liberté
06:47 où on n'est pas regardé,
06:49 il n'y a pas de contraintes de temps,
06:51 les enfants dorment, tout ça.
06:53 - Et ça nous a permis d'avoir de magnifiques chansons.
06:55 Allez-vous continuer à nous séduire année après année,
06:58 Zazie, avec votre musique.
07:00 Donc merci, merci à vous de nous avoir accompagnés toutes ces années.
07:03 - C'est un plaisir !
07:04 - Et puis d'avoir été là ce matin.
07:05 Zazie, c'est demain soir qu'on vous retrouve à 21h10 sur TF1.
07:09 Vous pensez que vous allez gagner cette année ?
07:11 - C'est très partagé et ça c'est pas mal, j'aime bien.
07:15 - On a hâte de voir ça, merci d'avoir été là ce matin.
07:17 - Merci à vous.
07:18 - Thomas, dans un instant vous recevez votre invitée culture.
07:20 - Mais oui, Amanda Lear qui trépigne derrière la porte,
07:23 elle va nous présenter la pièce "L'argent de la vieille".
07:26 A tout de suite sur Rampart.