ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : bit.ly/radioE1
Dans la deuxième heure de son émission consacrée à la culture, Thomas Isle reçoit chaque jour un invité.
Retrouvez "L'invité culture" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
Nos nouveautés : http://bit.ly/1pij4sV
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/
Dans la deuxième heure de son émission consacrée à la culture, Thomas Isle reçoit chaque jour un invité.
Retrouvez "L'invité culture" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
Nos nouveautés : http://bit.ly/1pij4sV
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 Voix, là de quoi passer une belle journée, un bon vendredi
00:06entre 9h30 et 11h avec Thomas Hill et votre invité ce matin, Thomas, vous recevez Michel Fuguin.
00:21Mais si, bien sûr, vous allez la faire dans un instant, en live, cette rue du temps qui passe,
00:26c'est juste un petit aperçu de ce nouvel album, la vie, l'amour, etc. avec dix chansons inédites.
00:32La dernière fois que vous avez sorti un album, c'était il y a plus de dix ans maintenant, en 2013,
00:37avec le projet Pluribus. Qu'est-ce qui a fait que vous avez attendu si longtemps avant de vous
00:41remettre à composer ? Il y a plusieurs raisons. D'abord, le métier a changé et je n'avais plus
00:47envie de rentrer dans une maison de disques. C'était pas clair. Je voyais les maisons de disques qui se
00:53comportaient. Je fais partie de ceux qui ont eu la possibilité de contrôler que ce qui s'appelait
00:59des directeurs artistiques, à une certaine date, ça s'est appelé des chefs de projet, des chefs de
01:06produits. Il y avait produit dedans et là, d'un seul coup, j'attrape des boutons. Que ce soit les
01:13chansons, les oeuvres, à partir du moment où c'est un peu artistique, c'est pas un produit. Donc,
01:18ça n'allait pas. Quand j'étais chez IMA, il y a un moment, c'est vendu à un fonds de pension.
01:33Et là, j'ai dit, suffit les mecs, je m'en vais, au revoir, parce qu'un fonds de pension et de la
01:41chanson, ça ne peut pas marcher. Ça veut dire que vous l'éditez tout seul votre album maintenant ?
01:46J'ai toujours édité tout seul. J'ai toujours été en auto-production. Mais après, il y a tout un
01:55travail avec la maison disque qui nécessite de l'intelligence, de la sensibilité et des
02:03mecs qui sont bien. Et j'avais tout ça. À partir du moment où le fonds de pension est arrivé,
02:08c'était forcément une catastrophe. Bon, je ne vais pas vous emmerder longtemps avec ça,
02:12mais c'est important. C'est le début du métier qui change. Même dans les radios, on a senti,
02:19je fais partie de ceux qui campaient à Europe chez Babar, que vous ne connaissez pas.
02:25On connaît Babar maintenant, mais c'est un autre.
02:27Ça ne peut pas vous dire que c'est un chef programmatrice. On ne parlait jamais de nos
02:34disques. On parlait de tout. On parlait de la musique en général. Mais il y a un moment,
02:40elle m'a dit, il faudra que tu choisisses entre chanter et parler. Je me suis retrouvé avec un
02:47gros point d'interrogation devant mes yeux et mon cerveau. Mais tout changeait. On a senti ce
02:53moment où les radios qui étaient le dernier maillon de la chaîne créatrice, avec des gens
02:59comme ça, avec des gens comme Babar ou Monique Lemartie à RTL, c'était le dernier maillon de
03:05la chaîne créatrice. À partir de là, la radio a été le premier maillon de la chaîne commerçante.
03:11Mais c'est marrant parce qu'hier, on recevait Santa qui fonctionne et qui travaille exactement
03:15de la même façon, c'est-à-dire qu'elle travaille toute seule. Elle ne travaille pas avec une grande
03:20maison de disques aussi, parce qu'elle veut avoir la liberté. Il y a une autre raison, c'est que tout
03:26a changé au niveau de la communication. Il n'y a pas longtemps, et je m'en félicite, j'ai mis toute
03:32ma production depuis 60 ans, je l'ai mise chez Believe, qui est la distribution numérique et
03:40qui balance sur les plateformes. Ils font un boulot invraisemblable que les maisons de disques ne
03:47peuvent pas faire, ne savent pas faire. C'est un album tout en fraîcheur, même sur la ville de
03:52Paris, vous êtes positif. Vous chantez Paris protégera toujours les gens qui s'aiment et vous nous faites
04:08redécouvrir la capitale, on se croit un petit peu dans un film. Mais en fait, je crois que c'est une
04:13chanson qui date d'il y a 22 ans, c'est ça ? Absolument, cette chanson a été faite, je l'ai
04:18faite pour mon amoureuse de l'époque, Sandra, qui est ma femme depuis. C'était elle qui devait
04:25chanter ce truc qui s'appelait Paris, et ce n'était pas ce texte-là. J'ai retrouvé ça il y a quatre ans,
04:31et j'ai dit, c'est jolie cette mélodie, j'aimais bien, et elle m'évoquait beaucoup Paris. C'est-à-dire
04:38qu'elle fait partie des chansons genre Hubert Giraud, Traînée, Revoir Paris... C'est ce mode-là que j'adore.
04:52Et je lui ai dit, je vais faire une chanson sur Paris. Mais ce n'est pas la première, je vais sur le net,
04:59je cherche des chansons, il y en a un pagaille, beaucoup de vieilles, et il y en a des nouvelles.
05:07Sauf qu'elles ne disent plus du tout la même chose. Paris tu pues, Paris je t'aime plus, j'aime plus Paris...
05:12Et j'ai dit, je ne vais pas faire une chanson sur Paris, ou je débine Paris. Ce qui m'intéresse,
05:19je le dis souvent, je fais partie... J'arrive à Paris en 1963, Paris n'était pas un parking,
05:25on avait de la place partout, c'était un bonheur. Je l'ai dit dans une des chansons,
05:31Paris, paradis sur scène. Je vous rassure Michel, vous savez qu'on se plaint beaucoup de Paris,
05:37mais cette ville fait encore rêver certaines personnes, et on en fait partie.
05:40Les touristes qui viennent, ils viennent voir ce Paris-là. Ils viennent voir le Paris de la Tour Eiffel,
05:45le Paris des monuments, il n'y a encore pas longtemps, juste avant qu'on nous le confisque,
05:52le quai Pompidou. Chaque fois que j'avais un pote qui arrivait, pour lui montrer Paris,
05:58je le prenais de nuit, je le mettais dans ma bagnole, et on allait sur le quai Pompidou comme ça,
06:01et on faisait les ponts, Alexandre III, le square du Vergalen, l'île de la Cité,
06:10Notre-Dame, la conciergerie, la conciergerie, bordel !
06:15C'est un musée à ciel ouvert.
06:18Oui, c'est un musée à ciel ouvert. Et c'est ça que j'ai envie... Je le dis,
06:23c'est de la Bastille au château de Vincennes, c'est des lieux historiques quoi.
06:27Et votre album, Michel, je vais vous faire taire avec cette chanson qui termine votre album,
06:35« Pourquoi je chante ? »
06:35La musique, je n'ai qu'une arme, la musique.
06:43Et c'est une très belle déclaration à la musique que vous faites pour clôturer cet album,
06:48parce que oui, vous continuez à chanter à 82 ans, et votre voix est absolument intacte.
06:53On va pouvoir le vérifier dans un instant, parce que vous allez chanter dans ce studio,
06:56Michel Fuguin, c'est un bonheur de vous avoir ce matin.
07:00Et on va même déguster dans une seconde avec Olivier Pouls.
07:03Il y a un homme qui arrive avec du picrate.
07:05Il a prévu quelque chose qui devrait vous plaire.
07:07J'espère !