Un an après leur voyage en Israël et dans les territoires Palestiniens à la rencontre des militantes et militants engagés pour la paix et la justice, Hanna Assouline et Sonia Terrab reviennent avec ce film d'urgence pour porter haut leurs voix courageuses et inébranlables qui résistent malgré la guerre, au coeur du chaos.
Un documentaire sur les routes de Tel Aviv, Jérusalem, Ramallah, Bethléem, Bet Jallah, des kibboutz et des check points, reliant ces femmes et ces hommes avec leurs histoires personnelles et la réalité des drames que tous vivent dans leur chair et qui pourtant continuent de tisser des liens entre Israéliens et Palestiniens. Année de Production :
Un documentaire sur les routes de Tel Aviv, Jérusalem, Ramallah, Bethléem, Bet Jallah, des kibboutz et des check points, reliant ces femmes et ces hommes avec leurs histoires personnelles et la réalité des drames que tous vivent dans leur chair et qui pourtant continuent de tisser des liens entre Israéliens et Palestiniens. Année de Production :
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00:00:00C'était le 4 octobre 2023 à Jérusalem. Elles étaient des milliers de femmes, israéliennes
00:00:19et palestiniennes, à marcher ensemble pour exiger la paix et la justice.
00:00:24Nous sommes venus de partout dans le monde pour vous soutenir et affirmer loudement et clairement
00:00:30l'internationale solidarité des femmes.
00:00:33Nous étions là pour les soutenir, avec notre groupe de femmes, venues du monde entier,
00:00:38menées par notre association, les Guerrières de la Paix.
00:00:44Cette terre, meurtrie par des décennies de guerres et de douleurs, la plupart d'entre nous
00:00:49la découvraient pour la première fois.
00:00:52Nous avions décidé d'aller à la rencontre de ces militants de l'espoir.
00:00:57Ces femmes et ces hommes qui vivent au cœur de la guerre et qui s'engagent au quotidien pour la paix.
00:01:09Bouleversées par leur courage, nous leur avions fait une promesse.
00:01:13Porter leur parole, aussi fragile que lumineuse.
00:01:21Puis, nous sommes rentrés au petit matin, le 7 octobre 2023.
00:01:51Nous sommes venus en force, sans précédent.
00:02:21Romy !
00:02:25Romy !
00:02:33Depuis, leurs vies ont basculé.
00:02:39Et dans une autre mesure, les nôtres aussi.
00:02:43Nous avons dû faire face aux injonctions à choisir son camp,
00:02:47aux torrents de haine et de colère qui de partout nous assommaient.
00:02:52De pouvoir partager notre douleur et notre chagrin, sans nous opposer les uns aux autres.
00:02:56Moi, Anna Assouline, fondatrice des Guerrières de la Paix, militante et réalisatrice,
00:03:02juive, française, d'origine marocaine.
00:03:05Et moi, Romy.
00:03:08Toutes les deux, nous avons décidé de refaire ce voyage,
00:03:12de retrouver ces femmes et ces hommes, qui nous avaient transmis tant d'espoir.
00:03:16Où sont-elles ? Que sont-ils devenus ?
00:03:21Nous sommes venus en force, sans précédent.
00:03:24Nous avons dû faire face aux injonctions à choisir son camp,
00:03:27aux torrents de haine et de colère qui de partout nous assommaient.
00:03:31De pouvoir partager notre douleur et notre chagrin, sans nous opposer les uns aux autres.
00:03:36Nous avons dû faire face aux injonctions à choisir son camp,
00:03:40aux torrents de haine et de colère qui de partout nous assomment.
00:03:44Nous avons dû faire face aux injonctions à choisir son camp,
00:03:48aux torrents de haine et de colère qui de partout nous assomment.
00:04:19Bonjour.
00:04:21Bonjour.
00:04:45Lors de notre voyage, juste avant le 7 octobre,
00:04:48nous avions rencontré Vivian Silver,
00:04:51cette grande militante pacifiste israélienne, membre de Women Wage Peace.
00:04:58C'était seulement six jours avant sa mort.
00:05:18Nous avons passé tout notre temps en essayant de convaincre d'autres Israéliennes
00:05:24que la paix était possible.
00:05:36Nous sommes à la maison de ma mère, Vivian.
00:05:49Il y avait une grande fenêtre ici, et elle se cachait,
00:05:54parce qu'elle ne pouvait pas garder la porte fermée.
00:06:01Et...
00:06:05Nous parlions, nous parlions tout le matin,
00:06:09jusqu'à ce que j'entendais le son de la porte.
00:06:13Jusqu'à ce que j'entendais le son de la porte,
00:06:16jusqu'à ce que j'entendais le bruit d'un tir de pistolet
00:06:19à l'extérieur d'une fenêtre,
00:06:21et des cris au téléphone.
00:06:23Nous avons donc décidé de s'arrêter à parler,
00:06:26et nous avons écrit des textes,
00:06:30jusqu'à ce qu'elle m'ait écrit qu'ils étaient à l'intérieur de la maison.
00:06:37C'était tout. Nous avons dit au revoir.
00:06:41Au début, j'ai pensé qu'elle avait été tuée,
00:06:48mais je n'ai pas entendu rien d'autre.
00:06:52J'ai donc décidé qu'elle avait été kidnappée,
00:06:55parce qu'il n'y avait pas de preuve de sa mort.
00:07:00Son téléphone était situé à Gaza.
00:07:04J'étais là, après le 7 octobre,
00:07:11et cette pièce était remplie de déchets et d'arbres.
00:07:16J'ai regardé autour.
00:07:19J'ai trouvé quelques choses,
00:07:24mais une semaine après,
00:07:26ou deux semaines,
00:07:28ils ont trouvé ses restes ici, dans cette pièce.
00:07:31C'est là qu'elle est morte.
00:07:35Elle n'a jamais quitté cette pièce.
00:07:42J'ai commencé à procéder,
00:07:47à procéder à la perte de ma mère,
00:07:51et à sa mort.
00:08:31Le 7 octobre, pendant la marche des mers à Jérusalem,
00:08:34nous étions à l'étranger.
00:08:36Nous étions à l'étranger.
00:08:38Nous étions à l'étranger.
00:08:40Nous étions à l'étranger.
00:08:42Nous étions à l'étranger.
00:08:44Nous étions à l'étranger.
00:08:46Nous étions à l'étranger.
00:08:48Nous étions à l'étranger.
00:08:50Nous étions à l'étranger.
00:08:52Nous étions à l'étranger.
00:08:54Nous étions à l'étranger.
00:08:56Nous étions à l'étranger.
00:08:58Nous étions à l'étranger.
00:09:00Nous étions à l'étranger.
00:09:20Nous arrivons un peu plus tard,
00:09:24Nous parlons aujourd'hui de 45.000 morts qui ont été reconnus par le ministère de la Santé.
00:09:32Plus de 12.000 femmes sont décédées en Gaza.
00:09:38Des enfants de plus de 1.000 ans.
00:09:41Qu'est-ce que c'est qu'une peine pour eux ?
00:09:46Nous sommes fatigués.
00:09:48Nous sommes fatigués en tant que peuple.
00:09:54Nous sommes tous en paix.
00:09:58A l'époque, c'était difficile.
00:10:00Au début, je me disais que je ne pouvais pas convaincre les hommes.
00:10:04Je ne pouvais pas convaincre leurs parents, leur mari, leur amie.
00:10:09Mais aujourd'hui, c'est impossible.
00:10:12Nous devons continuer.
00:10:15Il est possible que la paix soit une sorte de harmonie.
00:10:19Il y a une harmonie, il y a un accord.
00:10:22Je ne vois pas l'avenir.
00:10:34J'espère qu'il y aura un avenir meilleur que celui que nous vivons.
00:10:40Mais, jour après jour,
00:10:43il y a des gens qui me disent qu'ils mènent leur vie sur leurs doigts.
00:10:49Je vais les mèner sur mes doigts.
00:10:51Je vais vivre un jour et demain, je ne sais pas ce que je vais faire.
00:10:54C'est horrible, mais c'est la vérité.
00:10:57Avant de faire la paix avec les Israéliens,
00:11:00nous devons construire la paix.
00:11:03La paix, c'est la confiance.
00:11:05Les Israéliens n'avons pas confiance en l'un l'autre.
00:11:08Ils ont confiance en nous.
00:11:10Nous n'avons pas confiance en eux.
00:11:12C'est la vérité.
00:11:14Il est possible qu'il y ait une solution.
00:11:16Je ne pense pas que c'est la bonne idée.
00:11:18Mais je pense que c'est le bon moment
00:11:21pour que nous puissions discuter.
00:11:24Pour que les dirigeants palestiniens et israéliens
00:11:27puissent retourner à la paix.
00:11:29Vous êtes d'accord ?
00:11:31Oui, bien sûr.
00:11:36C'est le bon chemin.
00:11:46C'est le bon chemin.
00:12:17Les Israéliens sont engagés depuis toujours
00:12:20dans la défense des droits humains.
00:12:22Au droit du peuple juif
00:12:24de vivre indépendamment sur sa terre.
00:12:27Mais avec le même souffle, je dis,
00:12:30le peuple palestinien a le même droit
00:12:33de vivre sur cette terre.
00:12:46J'ai pris de sa maison
00:12:49pour mettre sur la table de Shabbat
00:12:52un morceau du toit,
00:12:55des tuiles de la maison de Viviane
00:12:58et des fleurs de son jardin.
00:13:16Je me suis réveillé ce matin.
00:13:19Je n'ai pas compris ce qui s'est passé.
00:13:22Nous sommes tous entrés à la table.
00:13:25Je n'avais pas l'impression
00:13:27parce que je n'avais pas compris
00:13:29ce qui s'était passé.
00:13:31Nous sommes entrés, nous avons fermé.
00:13:33Les informations sont arrivées
00:13:35à la table de Shabbat.
00:13:37Les amis qui écrivent
00:13:39comprennent petit à petit
00:13:41ce qui s'est passé.
00:13:43Il y a 4 heures,
00:13:45il n'y a pas beaucoup d'espace,
00:13:47il n'y a pas beaucoup de temps.
00:13:49C'est un truc incroyable.
00:13:51La pression a commencé
00:13:53avant que nous comprennions
00:13:55ses états.
00:13:57Avant que nous comprennions
00:13:59ce qui se passait,
00:14:01nous ne savions pas
00:14:03ce qui allait se passer.
00:14:05Le monde était occupé.
00:14:07Il y avait des pressions
00:14:09sur les enfants.
00:14:11Tu ne comprends pas
00:14:13ce qui s'est passé.
00:14:15Il y avait des pressions
00:14:17sur les enfants.
00:14:19Il y avait des pressions
00:14:21sur les enfants.
00:14:23Il y avait des pressions
00:14:25sur les enfants.
00:14:27Il y avait des pressions
00:14:29sur les enfants.
00:14:31Il y avait des pressions
00:14:33sur les enfants.
00:14:35Il y avait des pressions
00:14:37sur les enfants.
00:14:39Il y avait des pressions
00:14:41sur les enfants.
00:14:43Il y avait des pressions
00:14:45sur les enfants.
00:14:47Il y avait des pressions
00:14:49sur les enfants.
00:14:51Il y avait des pressions
00:14:53sur les enfants.
00:14:55Il y avait des pressions
00:14:57sur les enfants.
00:14:59Il y avait des pressions
00:15:01sur les enfants.
00:15:03Il y avait des pressions
00:15:05sur les enfants.
00:15:07Il y avait des pressions
00:15:09sur les enfants.
00:15:11Il y avait des pressions
00:15:13sur les enfants.
00:15:15Il y avait des pressions
00:15:17sur les enfants.
00:15:19Il y avait des pressions
00:15:21sur les enfants.
00:15:23Elles étaient trop fortes.
00:15:25C'est commun à tous les pays.
00:15:28C'est inacceptable.
00:15:31C'est inacceptable.
00:15:35Ce n'est rien à étudier
00:15:38Il a des visages jeunes qui montrent le symbole de l'Afghan
00:15:42qui s'entraîne avec des gens au niveau de 16 ans.
00:15:46Quand quelqu'un se trouve à Londres et ouvre un journal
00:15:50et qu'il entend que l'Israélien, le président parlementaire,
00:15:52a dit qu'il fallait détruire l'Asie,
00:15:54qu'est-ce que tu penses qu'il pense ?
00:15:56Est-ce qu'il sait que c'est quelqu'un qui, en personnalité,
00:15:58a mis son cerveau à l'arrière du public ?
00:16:00Il ne sait pas qu'il parle d'un homme comme ça.
00:16:02Ce sont des termes qui correspondent aux années 90,
00:16:06les années 80.
00:16:08Aujourd'hui, il n'est pas possible de parler de gauche et de droite,
00:16:10je me trompe.
00:16:12Il y a aujourd'hui des méchants et des démocrates.
00:16:16Qui veut ici...
00:16:18C'est d'accord, ça n'a pas de sens.
00:16:20Je m'adresse à ça.
00:16:22Je m'adresse à ça.
00:16:24Je m'adresse à ça, les méchants,
00:16:26les méchants et les démocrates.
00:16:30Exactement.
00:16:32En 1907.
00:16:34En 1907.
00:16:36C'était...
00:16:40Oui, mais arrêtez vos histoires.
00:16:42Les Juifs souffrent dans le monde
00:16:44parce qu'ils étaient avant la conquestion
00:16:46et qu'ils étaient après la conquestion.
00:16:48Vous êtes tous des politiques comme ça.
00:16:50Une seule question, ils vous répondent une autre.
00:16:52Je vais mettre la caméra ici.
00:16:54Un instant.
00:16:56Un instant.
00:16:58Un instant.
00:17:00Un instant.
00:17:02Un instant.
00:17:04Un instant.
00:17:06Daniel, un instant.
00:17:08Qui veut du calvados pour digérer ?
00:17:12Parce que pour moi, c'est...
00:17:18Au début, on n'a pas parlé
00:17:20des atrocités faites aux femmes.
00:17:22Je n'ai pas compris.
00:17:24C'était trop grand.
00:17:26Et c'était...
00:17:28On n'arrivait pas à intégrer.
00:17:30On n'arrivait pas à intégrer.
00:17:32C'était incroyable.
00:17:34Et le nombre, etc.
00:17:36Et par la suite,
00:17:38deux, trois jours après,
00:17:40on a commencé à s'adresser
00:17:42aux organisations féministes.
00:17:44Et moi, j'ai écrit en français,
00:17:46donc traduit ce qu'elles faisaient en anglais.
00:17:48Il y en avait d'autres qui traduisaient
00:17:50en espagnol et en allemand.
00:17:52Enfin, ce qu'on a pu faire,
00:17:54on n'a reçu aucune réponse.
00:18:00Et c'était...
00:18:02C'était une grande,
00:18:04grande, grande déception.
00:18:06Et ça, j'ai commencé
00:18:08à me demander qui j'étais,
00:18:10puisque toute ma vie,
00:18:12j'étais liée au mouvement féministe
00:18:14en Israël et à l'étranger.
00:18:16Et c'était pour moi
00:18:18un mouvement de changement,
00:18:20un mouvement qui devait promouvoir
00:18:22l'égalité entre les personnes humaines.
00:18:24Et je ne savais pas
00:18:26où j'étais.
00:18:28Je ne sais toujours pas où je suis.
00:18:30Vous nous demandez
00:18:32ce qu'on voit pour l'avenir.
00:18:34Quand on entend
00:18:36la Palestine from the river to the sea,
00:18:38ça veut dire
00:18:40l'annihilation de l'État d'Israël.
00:18:42Même sur Hitler, on n'a pas parlé
00:18:44de l'annihilation de l'État allemand.
00:18:46C'est-à-dire que ça aussi,
00:18:48c'est trop grand.
00:18:50C'est trop grand pour nous.
00:18:52On peut être contre l'occupation,
00:18:54contre l'apartheid, pour beaucoup de choses.
00:18:56Mais de dire
00:18:58qu'on n'a pas le droit de vivre,
00:19:00c'est déjà autre chose.
00:19:02On est les personnes du monde.
00:19:04Nous, particulièrement,
00:19:06on lutte pour des causes
00:19:08qu'on pense
00:19:10qui sont importantes.
00:19:12On cherche l'égalité,
00:19:14on cherche la paix.
00:19:16Et à chaque fois que j'entendais,
00:19:18non, les Juifs sont seuls au monde.
00:19:20Les gens qui disaient ça,
00:19:22que les Juifs sont seuls au monde,
00:19:24et tout ça,
00:19:26ça m'avait l'air fou.
00:19:28Ça appartient au passé.
00:19:30Ça n'a rien à voir avec ma vie à moi,
00:19:32au présent et à l'avenir.
00:19:34Et tout à coup, après le 7 octobre,
00:19:36quand quelqu'un a dit
00:19:38qu'on était vraiment seuls.
00:19:48L'Église de Navares
00:20:10Navares ?
00:20:12On va où, là ?
00:20:14Nous allons dans un petit village
00:20:16de Ramallah, Naïmah, pour contre Ali.
00:20:22C'est quelqu'un qui n'a pas encore perdu l'espoir de la paix.
00:20:28Eh bien, j'ai peur qu'il ne soit en route vers perdre l'espoir de la paix.
00:20:37Salut, Gaël.
00:20:39Salut.
00:20:45Tu n'abandonnes pas, hein ?
00:20:47Oui, je n'abandonne pas.
00:20:48On n'a pas d'autre choix.
00:20:50À peine deux jours avant le 7 octobre, nous étions avec Ali Abou Awad,
00:20:55que certains surnomment le Grandi palestinien.
00:20:58C'est un message et un appel à tous d'être pro-solution.
00:21:06Parce que nous n'avons pas besoin de plus de divisions.
00:21:08Nous sommes assez divisés.
00:21:10Et nous n'avons pas besoin de plus de côtés.
00:21:13Nous avons beaucoup de côtés.
00:21:14C'est facile d'obtenir des côtés.
00:21:17Mais c'est si difficile d'être un leader pour le changement.
00:21:21Je m'appelle Ali Abou Awad.
00:21:23Je suis palestinien, je suis né et je vis toujours ici,
00:21:28dans la Banque Ouest.
00:21:30Je suis né dans une famille de réfugiés.
00:21:33Ma famille a perdu leur maison en 1948.
00:21:37Et notre vie était, et reste encore, une lutte.
00:21:41En 1987, j'ai rejoint l'intifada.
00:21:45Et je mets des tonnes de pierres sur les soldats.
00:21:49Cette grande partie, je n'ai aucune idée de pourquoi je l'ai fait.
00:21:53Tout ce que j'ai fait, c'était pour élever ma voix,
00:21:58pour dire au monde que je m'existe.
00:22:00Mais je n'avais pas l'intention de faire mal à personne, honnêtement.
00:22:03Ce n'est pas à cause de la haine.
00:22:06Pour haïr quelqu'un, il faut le connaître.
00:22:09Mais nous ne nous connaissons pas.
00:22:11Donc, j'ai été emprisonné pendant 4 ans.
00:22:16Jusqu'à ce que nous soyons libérés.
00:22:18Oslo est venu.
00:22:20Nous avions hâte d'avoir notre pays,
00:22:22de neiger l'Israël.
00:22:25Mais l'initiative a failli.
00:22:28Et la deuxième intifada a commencé en 2000.
00:22:31Un jour, en 2000,
00:22:33j'ai été tiré sur le genou d'un Israélite.
00:22:38Pendant mon traitement médical,
00:22:42j'ai reçu la nouvelle que mon plus vieil frère, Youssef,
00:22:45avait été tué très violemment par des soldats israéliens.
00:22:50Et j'étais presque en pleine violence.
00:22:57La haine, c'est la blindesse.
00:22:59On ne voit pas.
00:23:01Même l'occupation ne nous permet pas de voir
00:23:04la humanité des Jeux.
00:23:07Elle n'existe pas.
00:23:09Jusqu'à ce jour où nous avons rencontré
00:23:12des parents israéliens,
00:23:13des gens qui ont perdu quelqu'un.
00:23:17Et j'ai réalisé que
00:23:20ils étaient comme nous.
00:23:22Le diable a un visage.
00:23:25Et le diable n'est pas un diable.
00:23:27C'est un être humain.
00:23:29Avec toute cette poison de perdue,
00:23:33ils sont en train de venir chez moi
00:23:35et de se battre avec nous et pour nous aussi,
00:23:40du niveau humain au niveau politique.
00:23:43Quand des victimes d'Israël se battent pour moi,
00:23:46tout le monde peut le faire.
00:23:48Mais il faut de la courage.
00:23:50Et les gens pensent que la non-violence
00:23:52c'est juste pour montrer l'autre côté de l'humanité.
00:23:55Non.
00:23:57C'est une partie de ça.
00:23:59Mon arme dans cette lutte
00:24:01n'est pas ma humanité.
00:24:04C'est la humanité de mes ennemis.
00:24:07Et c'est la réflexion.
00:24:09Tu deviens un miroir
00:24:12pour tes ennemis.
00:24:15Nous devons atteindre
00:24:18le Bajala à 3h30.
00:24:21Je dois appeler maintenant Ahmed.
00:24:25Mais bonjour.
00:24:28Tu le connais ?
00:24:29Oui.
00:24:29Il est un autre héros.
00:24:31Il est un leader.
00:24:33Tous les combattants pour la paix
00:24:36sont des héros.
00:24:37Et de se battre pour ça aujourd'hui,
00:24:39ce n'est pas facile.
00:24:41Et Ahmed est juste un grand âme
00:24:43avec une grande tête aussi.
00:25:26Dans cette organisation de combattants pour la paix
00:25:29vous vous rencontrez des soldats israéliens.
00:25:32Des soldats du passé.
00:25:33Vous travaillez ensemble.
00:25:35Bien sûr.
00:25:36Nous sommes comme des prisonniers d'anciens palestiniens
00:25:39et des soldats ex-israéliens.
00:25:41Voilà.
00:25:42En allant à la base.
00:25:44C'est une travaille.
00:25:45C'est tout ce que je suis capable dee.
00:25:48Puisque nous sommes
00:25:52en Israël,
00:25:54Je suis un soldat israélien.
00:25:57Par ailleurs, j'étais membre du 1er intifada de Hamas.
00:26:04Et je suis resté 7 mois dans l'armée israélienne.
00:26:07J'ai une balle dans mon nez.
00:26:10Une balle ?
00:26:11Oui, une balle.
00:26:13Dans mon nez.
00:26:15Pas parce que j'étais actif dans une démonstration de violence.
00:26:21Non.
00:26:23J'étais un gars sans équilibre.
00:26:27Je vis à Jericho.
00:26:30Mais mes rites sont à Gaza.
00:26:33Et j'ai perdu vraiment plus de 60 personnes.
00:26:38Des enfants, des enfants, des femmes, des hommes, des hommes âgés, des femmes âgées.
00:26:54Je suis un soldat.
00:26:56Un soldat.
00:26:58Il n'y a pas de danger.
00:27:01Mais il y a de l'horreur.
00:27:05C'est l'horreur qui nous dérape.
00:27:08Le travail de l'éducateur, c'est un travail d'auditoire.
00:27:14Il y a un travail de l'auditeur avec de l'auditeur,
00:27:17c'est un travail de l'auditeur pour dire que je suis en train de faire quelque chose.
00:27:23ce qui est en train de se faire en mon nom ou dans nos noms, dans nos peuples, ce que nous faisons.
00:27:38Je suis heurté,
00:27:41parce que nous sommes les mêmes,
00:27:43nous sommes juste des gens qui souffrent de la même sorte de douleur.
00:27:48Quand ma mère a été tuée,
00:27:53elle n'a pas été tuée en tant qu'humaine,
00:27:56elle a été terminée comme un bug.
00:28:01Et j'ai dit, comment peux-je créer une forme, une réalité,
00:28:07où ce n'est pas possible,
00:28:09que ça ne peut pas se produire,
00:28:12pour n'importe qui.
00:28:15Merci pour vos sentiments et votre parole.
00:28:22Je l'apprécie vraiment,
00:28:25et ça a beaucoup touché mon cœur.
00:28:29Ça a touché mon cœur.
00:28:33Je comprends
00:28:37vos sentiments aussi,
00:28:41parce que c'est la même chose pour moi.
00:28:48Ce qui se passe,
00:28:52c'est votre mère,
00:28:55c'est aussi mon fils,
00:28:57mon nom,
00:29:00et je suis contre la violence, contre la tuer.
00:29:06Je ne veux pas que ça se passe.
00:29:12J'ai une lutte contre l'écupation,
00:29:16mais pas de façon violente,
00:29:18sans violence.
00:29:21Je n'ai pas besoin
00:29:24de tuer quelqu'un
00:29:26par mon nom.
00:29:41Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:29:47Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:29:53Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:29:59Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:30:05Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:30:11Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:30:16Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:30:21Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:30:26Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:30:31Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:30:36Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:30:41Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:30:46Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:30:51Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:30:56Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:31:01Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:31:06Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:31:11Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:31:16Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:31:21Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:31:26Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:31:31Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:31:36Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:31:41Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:31:46Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:31:51Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:31:56Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:32:11Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:32:16Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:32:21Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:32:26Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:32:31Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:32:36Je n'ai pas besoin de tuer quelqu'un par mon nom.
00:32:41De rencontrer l'autre.
00:33:11et nous comprenons que nous n'avons pas le temps d'attendre.
00:33:13Nous ne pouvons pas attendre que quelqu'un se réveille un jour et dit
00:33:17aujourd'hui je vais faire ce compromis historique
00:33:21et atteindre la paix avec les Palestiniens.
00:33:24Seulement si nous combinons les intérêts des Palestiniens
00:33:27et des Jeux, qui vivent sur cette terre,
00:33:30que nous perdons aujourd'hui de cette réalité.
00:33:33Et nous reconnaissons que la façon dont nous perdons est très différente.
00:33:36Les Palestiniens, depuis plusieurs décennies,
00:33:38payent le prix ultime pour l'occupation et la guerre,
00:33:41la mort dans des centaines de milliers,
00:33:43et les Jeux payent un prix différent.
00:33:46Le 7 octobre, les attaques, vous pouvez le voir de temps en temps,
00:33:49ce n'est pas sécuritaire pour eux,
00:33:51mais nous perdons ensemble de cette réalité.
00:33:54Et nous essayons d'imaginer comment sera-t-il
00:33:57quand nous allons tous, ensemble,
00:33:59gagner et bénéficier d'une nouvelle réalité qui sera bonne pour nous tous.
00:34:09Je veux dire en haute voix que nous sommes contre cette solution,
00:34:12contre l'occupation, contre les gouverneurs,
00:34:14ceux qui sont en train de faire l'occupation.
00:34:16Nous sommes arrivés ici, à l'extérieur de l'Asie,
00:34:18les Arabes et les Jeux, pour démonstrer ensemble
00:34:20pour la paix et la libération des captifs,
00:34:22pour l'accueil.
00:34:24Tout ce qui s'est passé la semaine dernière,
00:34:26tout ce qui s'est passé, va continuer à se passer.
00:34:28Sur vos doigts et sur votre tête,
00:34:30tout ce qui s'est passé, va se passer.
00:34:32Je vous promets,
00:34:34tout ce qui s'est passé,
00:34:36va se passer.
00:34:38Les gens de notre gouvernement,
00:34:40les ministres de notre gouvernement,
00:34:42nous disent à notre société qu'il n'y a rien
00:34:44d'innocent palestinien,
00:34:46que les enfants d'aujourd'hui sont les terroristes du demain
00:34:48et que nous devons être brutaux
00:34:50et sans preuve.
00:34:52C'est terrible
00:34:54et nous n'y croyons pas.
00:34:56Et nous savons que les gens
00:34:58de Gaza ne sont pas les mêmes
00:35:00que Hamas,
00:35:02comme la majorité des gens d'Israël
00:35:04de notre gouvernement.
00:35:06C'est ma maison. Je suis né ici.
00:35:08Je veux vivre ici.
00:35:10Je veux élever une famille ici.
00:35:12Donc, nous devons faire des choses
00:35:14et c'est pour ça que je suis là.
00:35:34Nous faisons plus d'indications
00:35:36que nous faisons avec le moteur de la voiture.
00:35:38Nous faisons des indications avec les mains.
00:36:05Le jour du défilé
00:36:17Il y a une association féminine qui se traine.
00:36:20Bonjour.
00:36:22Bon appétit.
00:36:26Comment allez-vous ?
00:36:30Nous sommes en train de parler
00:36:32de ce qui s'est passé
00:36:34le 7 octobre.
00:37:02Je ne veux pas faire
00:37:04une histoire d'activité
00:37:06à cause de ce que je vois.
00:37:08La situation est terrible.
00:37:10Désoléement,
00:37:12elle nous donne
00:37:14de l'énergie
00:37:16et nous renvoie à la mort.
00:37:18Ma grand-mère est sortie de sa maison.
00:37:20Elle a voulu qu'elle laisse son fils.
00:37:22Elle voulait qu'elle laisse son fils
00:37:24et qu'il meure.
00:37:26Parce qu'elle n'est pas capable
00:37:28de porter ses choses.
00:37:30Elle ne peut pas porter ses choses.
00:37:32Elle veut qu'elle laisse son fils
00:37:34et qu'il meure.
00:37:36Elle veut que son fils
00:37:38ne revienne pas.
00:37:40Je veux qu'elle laisse son fils.
00:37:42Ma grand-mère est morte.
00:37:44Elle parle de la vie de son fils.
00:37:46C'est difficile de le faire.
00:37:48Si vous me dites
00:37:50que vous voulez une solution,
00:37:52je vais le faire.
00:37:54Mais au final,
00:37:56ce n'est pas la solution.
00:37:58Je ne veux pas être enceinte.
00:38:00C'est la Palestine.
00:38:02Ce n'est pas la solution.
00:38:04Nous voulons une solution.
00:38:06Nous voulons une solution.
00:38:08Mais nous avons peur.
00:38:10C'est pas la solution.
00:38:12Ils nous mettent dans la mer.
00:38:14C'est pas la solution.
00:38:16Notre solution est de
00:38:18arrêter la guerre.
00:38:20Depuis 24 heures,
00:38:22nous avons la rage.
00:38:24Nous avons la tension.
00:38:26Nous avons la douleur.
00:38:28Nous avons la peur.
00:38:30C'est ce dont nous voulons parler.
00:38:32Nous ne sommes pas comme les femmes
00:38:34qui parlons aujourd'hui.
00:38:36Mais je veux que,
00:38:38comme mère et comme femme,
00:38:40ils sachent que je suis enceinte.
00:38:42Et que ma gouvernement
00:38:44sache aussi à quel point je suis enceinte.
00:38:46Et qu'elle laisse ces choses
00:38:48comme ça.
00:38:50Nous, comme femmes,
00:38:52il faut qu'un jour,
00:38:54des gens puissent écouter.
00:38:56Nous ne sommes pas les uniques qui sont enceintes.
00:38:58Nous sommes enceintes par tout.
00:39:00Nous sommes enceintes par ceux qui vous disent
00:39:02que vous ne savez pas.
00:39:04Et par ceux qui vous disent que vous ne savez pas.
00:39:06Et que tous les gens vous disent que vous ne savez pas.
00:39:08Non, écoutez-moi.
00:39:10Je suis tellement enceinte.
00:39:12Je veux vivre une vie bien,
00:39:14une vie sûre, sans peur.
00:39:16Pour le reste, j'ai l'espoir du demain.
00:39:18Vous avez menacé l'espoir.
00:39:20Vous avez menacé l'espoir.
00:39:22les femmes, nous sommes l'espoir.
00:39:52Les femmes, nous sommes l'espoir.
00:39:54Les femmes, nous sommes l'espoir.
00:40:22Pour les femmes, nous sommes l'espoir.
00:40:26Pour les femmes, nous sommes l'espoir.
00:40:52Tant que les otages ne sont pas libérés, tant que l'armée israélienne est encore
00:41:05à Gaza, on est au 7 octobre.
00:41:07Ça va prendre du temps, il y a des familles qui ont perdu leur chair, des familles entières
00:41:17qui ont été assassinées, de bébés qui ont été assassinés dans leur lit, c'est pas
00:41:23facile.
00:41:24C'est pas facile, mais il faut garder l'espoir, que ça peut être aussi, la situation peut
00:41:37être différente.
00:41:38On n'est pas obligé de vivre comme ça.
00:41:42C'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:42:09facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:42:16pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:42:24pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:42:32pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:42:39pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:42:45pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:42:50pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:42:54pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:42:57pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:43:01pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:43:04pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:43:07pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:43:10pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:43:13pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:43:16pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:43:20pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:43:23pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:43:26pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:43:29pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est
00:43:32pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:43:35facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:43:38facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:43:41facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:43:44facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:43:47facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:43:50facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:43:53facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:43:56facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:43:59facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:02facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:05facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:08facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:11facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:14facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:17facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:20facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:23facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:26facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:29facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:32facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:35facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:38facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:41facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:44facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:47facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:50facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:53facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:56facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:44:59facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:45:02facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:45:05facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas
00:45:08facile, c'est pas facile, c'est pas facile, c'est pas facile.
00:45:39C'est un pays magnifique, je ne blâme pas les gens, tout le monde le veut, mais je pense
00:45:43que pour qu'un pays nous accueille, nous devons apprendre à s'y adhérer, ensemble.
00:46:09C'est un pays magnifique, je ne blâme pas les gens, tout le monde le veut, mais je pense
00:46:12que pour qu'un pays nous accueille, nous devons apprendre à s'y adhérer, ensemble.
00:46:39Demain, il y aura le gouvernement de l'humanité à Kudus.
00:46:42Nous allons rencontrer les habitants de Kudus.
00:46:45Ils vont sortir avec ce qu'ils appellent le jour de Kudus, qui est un jour de marche
00:46:49de la haine.
00:46:50Les habitants de Kudus marchent dans la rue de Kudus pour montrer aux Palestiniens
00:46:54qu'ils sont en fait le gouvernement de l'humanité.
00:46:57Mais nous allons rencontrer le gouvernement de l'humanité là-bas pour les rencontrer,
00:47:01pour montrer qu'il y a un autre bruit, qui est contre l'occupation, qui est contre
00:47:05la haine et contre les agressions violentes qui les rendent habitués.
00:47:35Chaque année, ils font la marche des drapeaux.
00:47:39Ils rentrent dans la vieille ville, très violent, pour montrer la suprématie juive,
00:47:48la suprématie israélienne.
00:47:50Et donc, il y a dix ans, on a décidé de commencer une marche qui s'appelle la marche
00:47:57des fleurs.
00:47:58Et nous rentrons dans la vieille ville avec une petite prière, et on offre des fleurs
00:48:06de paix, et pas la violence des drapeaux.
00:48:11De dire que le judaïsme, ce n'est pas seulement la marche des drapeaux.
00:48:16Le judaïsme, c'est aussi le respect de la vie humaine, de n'importe quelle vie humaine.
00:48:28C'est la vie humaine.
00:48:58Nous sommes ici aujourd'hui, à la ville ancienne, avec le gouvernement humanitaire,
00:49:20qui est en train d'agir.
00:49:21Il y a beaucoup de violences contre les Palestiniens.
00:49:22Nous sommes en train de suivre les gens, et de les protéger.
00:49:23Il y a beaucoup de violences contre les Palestiniens.
00:49:24Nous sommes en train de suivre les gens, et de les protéger.
00:49:25Il y a beaucoup de violences contre les Palestiniens.
00:49:26Nous sommes en train de suivre les gens, et de les protéger.
00:49:27Il y a beaucoup de violences contre les Palestiniens.
00:49:28Nous sommes en train de suivre les gens, et de les protéger.
00:49:29Il y a beaucoup de violences contre les Palestiniens.
00:49:30Nous sommes en train de suivre les gens, et de les protéger.
00:49:31Il y a beaucoup de violences contre les Palestiniens.
00:49:32Nous sommes en train de suivre les gens, et de les protéger.
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00:49:35Nous sommes en train de suivre les gens, et de les protéger.
00:49:36Il y a beaucoup de violences contre les Palestiniens.
00:49:37Nous sommes en train de suivre les gens, et de les protéger.
00:49:38Il y a beaucoup de violences contre les Palestiniens.
00:49:39Nous sommes en train de suivre les gens, et de les protéger.
00:49:40Il y a beaucoup de violences contre les Palestiniens.
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00:49:44Il y a beaucoup de violences contre les Palestiniens.
00:49:45Nous sommes en train de suivre les gens, et de les protéger.
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00:50:33Nous sommes en train de suivre les gens, et de les protéger.
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00:50:35Nous sommes en train de suivre les gens, et de les protéger.
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00:50:39Nous sommes en train de suivre les gens, et de les protéger.
00:50:40Il y a beaucoup de violences contre les Palestiniens.
00:50:41Nous sommes en train de suivre les gens, et de les protéger.
00:50:42Nous sommes en train de suivre les gens, et de les protéger.
00:50:55Je m'appelle Ibrahim, je viens du Nazareth, je suis né et élevé là-bas.
00:50:59Donc je suis un de ceux qui sont connus aujourd'hui comme des citoyens arabes d'Israël,
00:51:04ce qui fait 20% de la population d'Israël aujourd'hui.
00:51:08Je m'appelle Amira, je viens de l'Est de Jérusalem.
00:51:12Donc, en grandissant, je n'étais pas exposée à aucun israélien, du tout.
00:51:18Les médias sociaux attirent les gens.
00:51:22Les médias sociaux attirent le monde dans le noir et le blanc,
00:51:26dans des histoires très contrastées,
00:51:31et c'est là qu'arrive la troisième histoire.
00:51:33Parce que la première histoire et la deuxième sont les seules qui sont unis.
00:51:39Tu es le seul pro-israélien et le seul pro-palestinien,
00:51:42et ça signifie qu'on est aussi contre l'autre côté.
00:51:46C'est pour ça que nous avons dit qu'il faut avoir une troisième histoire.
00:51:51Bonjour et bienvenue à notre podcast,
00:51:54Unapologetic, la troisième histoire.
00:51:57Notre initiative originale et authentique en lumière de la guerre en Israël et en Gaza.
00:52:01Une plateforme où nous partagerons nos identités,
00:52:04nos vues et nos expériences de la terre.
00:52:07La réaction de ce qui se passe dans le monde,
00:52:09je pense que vous pouvez me le dire si je me trompe,
00:52:12mais c'est l'une des principales raisons pour lesquelles ce que nous avons vu dans le monde
00:52:16n'était pas en notre nom.
00:52:19Nous devons dire quelque chose.
00:52:21Nous ne pouvons pas dire aux Israéliens qu'ils ont perdu un millier,
00:52:26un millier et deux centaines de personnes,
00:52:29en comptant, avec des hostages manquants.
00:52:31Dire à eux non, non, non, non,
00:52:33non, l'occupation, non, non, Gaza, non, non,
00:52:36mais personne ne va nous écouter.
00:52:38Et nous ne pouvons pas dire aux Palestiniens,
00:52:40regardez ce que Hamas a fait,
00:52:41c'est une misreprésentation de tout ce que nous avons travaillé vers.
00:52:44Et c'est en nous poussant vers une mauvaise direction,
00:52:49parce que Gaza est en train d'être bombardée.
00:52:52Donc nous ne pouvons pas en parler,
00:52:54les gens auxquels nous pouvons en parler,
00:52:56c'est l'international.
00:52:58Comment pouvez-vous utiliser la voix israélienne et palestinienne
00:53:01pour empêcher l'islamophobie et l'antisémitisme ?
00:53:04Vous savez, cela affecte aussi vos propres sociétés dans l'Ouest,
00:53:08et nous voulons que vous et tous vos passions
00:53:12soient dirigées vers la fin du conflit,
00:53:14au lieu d'avoir le soutien moral d'un côté sur l'autre.
00:53:20C'est comme un match de football.
00:53:22C'est comme Messi et Ronaldo.
00:53:24Quels slogans utilisez-vous ?
00:53:26Quelle chance utilisez-vous ?
00:53:27Et quelle flamme bougez-vous ?
00:53:29Et c'est dégueulasse.
00:53:31Et nous, assis ici,
00:53:33que ce soit à Gaza, ou ici,
00:53:35ou en tant que familles haussières,
00:53:36nous en avons marre,
00:53:37nous voulons juste que cela s'arrête.
00:53:39Tout d'abord, si vous n'avez pas de compétences dans le jeu,
00:53:43vous n'avez pas besoin de choisir un côté.
00:53:46Choisissez l'humanité,
00:53:47choisissez de nous aider à terminer le conflit
00:53:49sans choisir l'un sur l'autre.
00:53:51Si vous avez des compétences dans le jeu,
00:53:53de toutes manières,
00:53:55soutenez vos propres personnes,
00:53:57soyez pro vos propres personnes.
00:53:58Nous ne pouvons pas vous dire de ne pas être,
00:54:00mais vous n'avez pas besoin de démoniser
00:54:02une entière population pour cela.
00:54:05Si vous demandez à quelqu'un
00:54:07qui a de l'espoir ces jours-ci,
00:54:09en particulier au début,
00:54:11personne n'a de l'espoir en ce moment.
00:54:13Et c'est exactement pourquoi
00:54:15nous faisons ce que nous faisons.
00:54:16Parce qu'il n'y a pas d'espoir sur les rues.
00:54:18Tout le monde voit en noir quand ils se réveillent.
00:54:21Parce que nous avons vu tellement de sang.
00:54:23Et c'est exactement pourquoi
00:54:25le podcast est en cours en ce moment.
00:54:27Même si parfois c'est extrêmement difficile
00:54:29de s'asseoir et de parler
00:54:31et de mettre un sourire sur nos visages
00:54:33et de dire, oui, la paix doit prévaloir.
00:54:36La paix doit prévaloir.
00:54:38Nos gens sont similaires.
00:54:39Nos gens sont comme les autres.
00:54:40Nous ne pouvons pas continuer à tuer les autres.
00:54:42Parfois, c'est pour convaincre les gens.
00:54:44Parfois, c'est pour convaincre nous-mêmes.
00:54:46Mais la seule solution, c'est de créer de l'espoir.
00:54:49C'est la seule solution que nous avons.
00:54:51Surtout quand nous sentons
00:54:53qu'il n'y a pas d'espoir là-bas.
00:55:04Les jumeaux du rhum
00:55:25C'est d'une autre manière d'arriver chez vous.
00:55:27Vous avez le droit d'arriver chez vous.
00:55:29Vous pouvez faire ce que vous voulez.
00:55:31C'est la première fois qu'on vient ici.
00:55:35C'est la première fois qu'on vient ici ?
00:55:37Oui, c'est la première fois.
00:55:46Qu'est-ce qu'ils ont fait ici ?
00:55:52Oui.
00:56:02Je sais qu'il n'y a pas de différence
00:56:05si nous parlons en hébreu ou en arabe.
00:56:07Il n'y a pas de différence si nous sommes nés dans le sud de l'Azat ou à l'ouest de l'Azat.
00:56:11Je sais que notre avenir et le destin des habitants de l'Azat
00:56:14sont liés l'un à l'autre.
00:56:16Les gens qui vivent à des kilomètres de près de vous
00:56:19sont aussi des gens qui ont une vie meilleure.
00:56:23Viviane, si je pouvais entendre,
00:56:27j'aimerais que tu saches
00:56:29que Hamas n'a pas tué ton rêve.
00:56:48C'était une femme qui avait tant d'espoir
00:56:50dans tout le monde qui l'a rencontrée,
00:56:53son rêve,
00:56:54qui était toujours, à chaque fois qu'on la voyait,
00:56:57dans toutes ses photos, dans son sourire,
00:56:59c'était de dire « je veux travailler, je ne veux pas me tromper. »
00:57:04Et oui, j'avais une grande soeur,
00:57:06peut-être une mère,
00:57:07beaucoup de choses.
00:57:12C'est très agréable de l'entendre.
00:57:24J'entends les animaux, la nature,
00:57:26comment tout est vécu ici.
00:57:28Je me demande ce qui se passe,
00:57:30comment on fait,
00:57:32et comment la nature elle-même...
00:57:36s'assure de soi-même.
00:57:38Les bâtiments sont construits là-bas.
00:57:40Oui.
00:57:41Les bâtiments, les bâtiments.
00:57:43Les bâtiments sont là-bas, dans l'entrée.
00:57:47Mais c'est aussi l'issue de l'espoir que tu parles.
00:57:51C'est l'espoir que tu parles.
00:57:52Comment les choses se réjouissent.
00:57:54C'est vrai.
00:57:58C'est vrai.
00:58:01Comment les choses peuvent...
00:58:05Je ne sais pas, les choses peuvent se réjouir
00:58:08dans l'espoir.
00:58:50Chaque fois que j'ai peur, il y a quelque chose de nouveau.
00:59:21J'ai regardé ma mère
00:59:24être emprisonnée
00:59:26dans une seule grève
00:59:28avec une pierre
00:59:30et des arbres autour d'elle.
00:59:33Et tu entends, en même temps,
00:59:35des gens mourir en masse,
00:59:39sans nom,
00:59:42sans possibilité de gré.
00:59:45C'est un peu comme...
00:59:47C'est un peu comme...
00:59:49C'est la possibilité de gréer.
00:59:56Je l'entends, les bombes d'Azah,
00:59:58et je me demande où est-ce que je suis dans tout ça
01:00:01et qu'est-ce que je dois faire.
01:00:05C'est la complexité, en fait.
01:00:11Et le souffle.
01:00:13Le souffle, totalement.
01:00:19Le souffle, totalement.
01:00:21Le souffle, totalement.
01:00:23Le souffle, totalement.
01:00:25Le souffle, totalement.
01:00:27Le souffle, totalement.
01:00:30Le souffle, totalement.
01:00:32Le souffle, totalement.
01:00:34Le souffle, totalement.
01:00:36Le souffle, totalement.
01:00:38Le souffle, totalement.
01:00:40Le souffle, totalement.
01:00:42Le souffle, totalement.
01:00:45Le souffle, totalement.
01:00:48Je...
01:00:50Je vais accueillir une phrase
01:00:52d'un ami de moi qui a dit
01:00:55«J'aimerais que ma mère soit une victime de la paix,
01:00:58et pas d'une guerre."
01:01:00...
01:01:09Die, il n'y a plus d'échec, il n'y a plus d'échec pour un monde démocratique.
01:01:20Les femmes de l'Union Européenne
01:01:24Nous sommes les femmes de l'Union Européenne.
01:01:50Nous sommes les femmes de l'Union Européenne.
01:02:20Si c'est un fait, qu'est-ce que nous allons faire ?
01:02:24Je pense que la seule solution est celle qui reconnaît le fait que nous allons tous rester
01:02:29et que nous devons tous l'égalité, la liberté et l'indépendance.
01:02:35Je demande à tout le monde d'être pro-solution.
01:02:38De façon pratique.
01:02:40Et il y a tellement de gens ici et en Israël et en Palestine
01:02:44qui peuvent être leurs partenaires pour le changement.
01:02:50Pleurs pour la liberté
01:02:55Pleurs pour la liberté
01:03:01Pleurs pour la lignologie
01:03:06Donnez.
01:03:09Donnez.
01:03:43Le projet a été réalisé en partenariat avec
01:03:46l'Union Européenne pour la Développement du Travail
01:03:49et l'Union Européenne pour la Développement du Travail.
01:03:52Le projet a été réalisé en partenariat avec
01:03:55l'Union Européenne pour la Développement du Travail.
01:03:58Le projet a été réalisé en partenariat avec
01:04:01l'Union Européenne pour la Développement du Travail.
01:04:04Le projet a été réalisé en partenariat avec
01:04:07l'Union Européenne pour la Développement du Travail.
01:04:10Le projet a été réalisé en partenariat avec
01:04:13l'Union Européenne pour la Développement du Travail.
01:04:16Le projet a été réalisé en partenariat avec
01:04:19l'Union Européenne pour la Développement du Travail.
01:04:22Le projet a été réalisé en partenariat avec
01:04:25l'Union Européenne pour la Développement du Travail.
01:04:28Le projet a été réalisé en partenariat avec
01:04:31l'Union Européenne pour la Développement du Travail.