Midi News (Émission du 14/10/2024)

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Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews

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00:00:00Il est midi, bienvenue à vous, à Midi News, au programme, l'affaire Lola, c'était
00:00:06il y a deux ans, la petite fille avait été retrouvée dans une caisse, sa meurtrière
00:00:10présumée.
00:00:11Une Algérienne sous OQTF, Philippine Lola, mais aussi le viol de Claire, jusqu'à quand
00:00:16demande la mère endeuillée de Lola, une femme et une mère effondrées dont la vie
00:00:21a volé en éclats selon ses propres mots, extrait de son entretien au Figaro tout à
00:00:26l'heure.
00:00:28Hier, commémoration à la mémoire de Dominique Bernard, tuée par un terroriste islamiste
00:00:32et cette semaine, hommage à Samuel Paty, assassiné et abandonné aussi à son sort
00:00:37pour le spécialiste des questions de sécurité, Thibaud de Montbrial, rien n'a hélas changé,
00:00:42nous l'écouterons.
00:00:43Et puis Doliprane, une histoire à faire vraiment mal à la tête, c'est un floron français
00:00:48appartenant à Sanofi qui pourrait filer aux mains d'étrangers, le ministre de l'économie
00:00:52ne s'interdit pas de bloquer la cession aux Américains, s'il n'y a pas davantage de garantie
00:00:57mais à chaque fois, c'est la même pièce de théâtre qui se jouait au final, la France
00:01:01qui perd un à un, c'est Joyeuse Industrie, Joyeux, qui sont joyeux d'ailleurs, Industriel,
00:01:06on en parlera dans quelques instants, je vous présenterai également nos invités mais
00:01:10tout d'abord, place au journal, bonjour à vous, chère Audrey Berthe.
00:01:13Bonjour Sonia, bonjour à tous.
00:01:14Une minute de silence en hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard aura lieu cet après-midi
00:01:19à 15h dans tous les collèges et lycées de France, une cérémonie, vous l'avez évoquée
00:01:23Sonia, à Arras, ça a eu lieu hier, plus de 2000 personnes étaient présentes et puis
00:01:28le Premier ministre Michel Barnier sera lui à Conflans-Sainte-Honorine, là où enseignait
00:01:32Samuel Paty.
00:01:33Vous vous souvenez de ces images devant un commissariat à Cavaillon avec ces voitures
00:01:39brûlées, incendiées, deux hommes de 19 et 24 ans ont été mis en examen et écroués
00:01:44ce lundi.
00:01:45L'enquête a permis de faire des liens entre l'incendie criminel et plusieurs interpellations
00:01:49pour des faits de trafic de stupéfiants.
00:01:52Les salariés de l'usine Sanofi sont en grève, les ministres de l'économie et de l'industrie
00:01:57leur ont rendu visite ce matin, c'est là où le Doliprane est produit et les salariés
00:02:03de l'usine sont très révoltés, vous allez les entendre.
00:02:07Nos équipes ont interrogé le député du Calvados.
00:02:10Il y a deux enjeux, il y a bien sûr de maintenir le site industriel de l'usine, les 250 emplois
00:02:15mais au-delà de ça, le Doliprane et la filiale grand public de Sanofi, c'est un secteur
00:02:21stratégique, le secteur de la santé et donc je considère qu'il doit rester ce secteur
00:02:26français et que l'Etat et le gouvernement doivent tout faire, il y a des lois qui existent,
00:02:31il y a un décret qui avait été pris par Nomandebourg en son temps qui dit clairement
00:02:34que la santé est un secteur stratégique et que les rachats dans ce secteur stratégique
00:02:40doivent être encadrés.
00:02:42Et quatre soldats israéliens ont été tués dans une frappe de drone du Hezbollah.
00:02:47La frappe a eu lieu hier soir sur une base militaire de Tsaïla, à Haïfa, dans le nord
00:02:51d'Israël.
00:02:52Le Hezbollah a revendiqué cette attaque et a menacé de recommencer.
00:02:56Et puis hier, un char de l'armée israélienne a percuté un poste de la Finul.
00:03:00La force intérimaire des Nations Unies au Liban, au total cinq casques bleus, ont été
00:03:06blessés au sud du Liban.
00:03:07Je vous propose d'écouter Joseph Borrell, chef de la diplomatie européenne à ce sujet.
00:03:12Les 27 membres se sont mis d'accord pour demander à Israël de cesser d'attaquer la Finul.
00:03:19De nombreux membres européens participent à cette mission.
00:03:22Leur travail est très important.
00:03:24Il est complètement inacceptable d'attaquer les troupes des Nations Unies.
00:03:30Voilà pour l'essentiel, Sonia Hamidi.
00:03:35Merci Audrey, je vous disais tout à l'heure pour le rappel des titres, je suis très heureuse
00:03:39de vous avoir sur ce plateau pour Midi News, Sarah Saldman, merci d'être là et bonjour
00:03:43à vous.
00:03:44Merci à vous, bonjour Sonia.
00:03:45Naïma M.
00:03:46Fadel, merci de votre présence et bonjour.
00:03:47Merci, bonjour Sonia.
00:03:48Vincent Roy nous accompagne, merci, bonjour à vous, bonjour Vincent.
00:03:51Bonjour, bonjour.
00:03:52Et Arthur de Vatrigan dont je montre la une de l'incorrect et quelle une avec ses deux
00:03:57personnalités, évidemment Pierre Manand et Marcel Gaucher, anatomie d'une chute.
00:04:01Démocratie, France, eh bien, ce sont des sujets dont nous allons parler avec ce qui
00:04:07s'est passé hier et puis c'est une semaine de commémorations, donc hier commémorations
00:04:12à la mémoire de Dominique Bernard tuée par un terroriste islamiste et puis aujourd'hui
00:04:15c'est évidemment toute une semaine qui est consacrée à l'hommage à Samuel Paty, assassiné
00:04:20et abandonné à son sort également, on va revenir sur ces hommages mais tout d'abord
00:04:24j'ai une question importante, qu'est-ce qu'il s'est passé entre ces deux chocs, entre
00:04:29ces deux attentats islamistes, qu'est-ce qui a changé ? Eh bien pour Thibaud de Montbréal,
00:04:33spécialiste des questions de sécurité, vous allez l'entendre, hélas, hélas, rien, simplement
00:04:39des cérémonies avec des bougies et des fleurs.
00:04:41Alors les propos incantatoires, c'est un premier pas dans la bonne direction mais ça
00:04:47fait dix ans qu'on a des propos incantatoires, ça fait dix ans qu'on met des fleurs et des
00:04:51bougies pour nos morts, à un moment donné il faut comprendre ce qui se joue, ce qui
00:04:55se joue c'est l'avenir de la France mais pas l'avenir de la France au sens politique
00:04:58où on rêve d'un monde meilleur, c'est l'avenir d'un système politique et d'un modèle social
00:05:05français que nous aimons, que nous protégeons, pour lequel nos anciens se sont battus et
00:05:09sont morts et dont la survie est aujourd'hui l'enjeu, donc il faut passer des paroles
00:05:16aux actes.
00:05:17L'incantation, les bougies, vous êtes d'accord avec ça ?
00:05:21Malheureusement je suis complètement d'accord, à chaque fois qu'on a un fait de société
00:05:24de ce type, on a d'abord un hommage national, ensuite parfois on a une table ronde, on
00:05:29a des discussions et rien ne change, la vraie réflexion c'est qu'aujourd'hui, qu'est-ce
00:05:33qui a changé concrètement ? Les professeurs ne sont pas censurés, ils s'autocensurent,
00:05:37c'est encore pire, c'est-à-dire que vous avez la censure et l'autocensure, donc là
00:05:41on est vraiment à un stade où c'est un point de non-retour, rien n'a changé, les
00:05:45profs sont devenus des cibles, il y a eu Agnès Lassalle, alors ce n'était pas exactement
00:05:49les mêmes faits, mais maintenant quand un professeur va dans un établissement, il a
00:05:53peur pour sa vie, pas tous les professeurs, mais certains professeurs dans certains quartiers
00:05:57ont peur, donc rien n'a changé, aujourd'hui on attend, on attend toujours, mais que va-t-il
00:06:01se passer ? Là on nous promet une loi immigration, on nous promet beaucoup de choses, mais dans
00:06:05les faits, dans le concret, sur le terrain, vous parlez à des professeurs, rien ne change.
00:06:09Je voudrais rappeler que la fille, la jeune fille, vous en souvenez, qui a menti au sujet
00:06:13de Samuel Paty, celle qui a affirmé que les élèves musulmans étaient sortis de la classe
00:06:19à la demande de Samuel Paty, elle a eu du sursis, cette fille, pour dénonciation
00:06:24calomnieuse, alors qu'elle lui a mis une cible sur le dos, son mensonge a été instrumentalisé,
00:06:30vous le savez, transformé en propagande islamiste.
00:06:33Quand on a un tel message qui est envoyé, je voudrais vraiment insister sur ça, parce
00:06:36que souvent on dit que rien n'a été fait, mais regardez ce signal, à quoi il renvoie
00:06:40Naïma M.
00:06:41Fadel un tel signal ?
00:06:42Il renvoie qu'allez-y, vous pouvez continuer, excusez-moi de le dire ainsi, Samuel Paty
00:06:48a été tué par un terroriste islamiste suite à un mensonge, un mensonge d'une gamine
00:06:55de 14 ans, dont le père a fait une propagande sur Facebook, aidé par un islamiste fiché
00:07:03Est, et on lui a mis une cible sur le dos, et Samuel Paty, rappelez-le aussi, n'a
00:07:10pas été soutenu par ses collègues, il y a même des collègues qui lui ont envoyé
00:07:14des mails en se désolidarisant, certains même lui ont reproché d'avoir fait finalement
00:07:21ce cours, qui était un cours, rappelons-le, sur la liberté d'expression, la liberté
00:07:27de conscience, donc un cours qui est dans le programme.
00:07:30Samuel Paty, quand j'ai lu le livre de Stéphane Simon, je peux vous dire que j'en
00:07:37ai pleuré, parce que je me suis dit, mais la solitude de ce monsieur, qui n'a pas
00:07:41été soutenu, à tous les hochelons il n'a pas été soutenu, il a été soutenu
00:07:45je crois par la principale, mais il a été quand même convoqué par la police, on lui
00:07:52a demandé, même le référent lui a demandé de rendre des comptes, c'est scandaleux,
00:07:56et on s'est dit qu'il y aurait un sursaut Sonia, rappelons-le nous aussi qu'il y a
00:08:01eu une statue à l'effigie de Samuel Paty, et qui est aujourd'hui encore rangée à
00:08:08la CAF, parce qu'on n'a pas voulu la mettre dans son collège, il y a aussi des
00:08:12collèges qu'on voulait denommer Samuel Paty, qui n'y ont pas été, parce que c'est
00:08:17la peur aujourd'hui, c'est ça qui est gravissime, c'est qu'on sent qu'il y a
00:08:20une peur qui nous tenaille, qui tenaille nos gouvernants.
00:08:23Alors qu'on devrait être à l'offensive, puisque c'est une guerre, une bataille,
00:08:26une guerre qui nous est menée, ce matin Thibaud de Montbréal, Vincent Roy et Arthur de Patrigan
00:08:30a précisé, moi je ne savais pas, un autre, comment on appelle ces incidents à bas bruit,
00:08:35que nous avions parlé de Tourcoing, un autre cas, d'un élève qui a frappé son
00:08:41professeur, le professeur chute, il va voir l'improviseur avec l'élève, il lui dit
00:08:46voilà ce qu'il s'est passé, etc. et l'improviseur lui dit mais vous êtes tombé
00:08:49n'est-ce pas ? Oui, dites que vous êtes tombé.
00:08:52Vous voyez, ce matin le même Thibaud de Montbréal disait qu'il fallait que justice
00:08:57et police marchent d'un même pas, je réutilise son expression, manifestement vous avez vu
00:09:03pour cette jeune fille qui ne prend que du sursis alors qu'elle a dit que les élèves
00:09:06étaient sortis de la classe lorsque Samuel Paty s'était mis à parler, vous voyez
00:09:10bien que justice et police ne marchent pas d'un même pas.
00:09:14Il a aussi dit que l'état de droit était un cadre, un cadre, mais on peut modifier
00:09:21le tableau par conséquent et c'est tout l'objet, tout l'axe du discours de M.
00:09:26Retailleau par exemple et vous avez entendu des cris d'orfraie dès lors qu'il a dit
00:09:30qu'il allait toucher à l'état de droit, il ne voulait pas toucher à l'état de
00:09:33droit, il voulait simplement renverser la table et dire les choses ne fonctionnent
00:09:37plus en l'état.
00:09:39Donc entre Samuel Paty et Dominique Bernard, il s'est écoulé plusieurs années et il
00:09:46ne s'est rien passé alors que nous sommes le seul pays d'Europe, le seul pays d'Europe
00:09:51où un professeur est égorgé, c'est quand même un drôle de professeur, c'est un drôle
00:09:57de palmarès.
00:09:58Il y a une femme de Dominique Bernard qui s'est exprimée ce week-end dans la presse
00:10:03écrite, l'élève qui l'a, voilà, était non seulement connu, repéré, repéré comme
00:10:10étant dangereux.
00:10:11Alors parfois, je me suis dit, on applique un principe de précaution et parfois on ne
00:10:18l'applique pas.
00:10:19Une sorte de sur-précaution quand il s'agit de certains sujets.
00:10:21De sur-précaution dès qu'il s'agit de certains.
00:10:23Donc, vous voyez bien qu'il y a une sorte de deux poids, deux mesures et qu'il faut…
00:10:28Allons plus loin.
00:10:29Expliquez-moi.
00:10:30De quoi a-t-on peur ? Voici une guerre qui nous est opposée à tous, avec des professeurs
00:10:35qui tombent sur un champ de bataille dont on ne reconnaît pas que c'est un champ de
00:10:38bataille, mais c'est le cas quand même, quand on est égorgé, quand on est un professeur,
00:10:42un huisseur de la République, Arthur de Batrigan, est-ce qu'on en est aujourd'hui à ne pas
00:10:46comprendre ce qui nous est opposé ?
00:10:48On ne comprend pas, mais moi je ne suis pas d'accord, ça n'a pas rien changé, ça
00:10:51a empiré.
00:10:52Non, mais ce n'est pas une blague, c'est vrai, regardez juste un sondage, Samuel Paty,
00:10:57sondage sur les Français musulmans, en 2020, 16% des Français musulmans considèrent que…
00:11:03ne condamnaient pas totalement l'auteur, avec Dominique Bernard, quelques années plus
00:11:06tard, on a doublé, on est passé à 31%.
00:11:08Donc, je veux dire, entre un premier attentat d'un professeur et un deuxième, ça a augmenté
00:11:13la non-condamnation.
00:11:14Vous regardez dans les faits de profs qui se font agresser, il y a une responsabilité
00:11:20à tous les étages, on l'a vu avec Samuel Paty, que ce soit les professeurs, soit le
00:11:23directeur, le rectorat, les syndicats de parents d'élèves, et évidemment les responsables
00:11:28politiques.
00:11:29Il y a eu un coupable, il y a des responsables, les responsables sont impunis.
00:11:32Qu'est-ce qui s'est passé à Tourcoing ? On a vu des professeurs soutenir l'élève.
00:11:37Alors après, quand on voit, moi je vois des professeurs qui sivent des minutes de silence
00:11:41contre Philippine, je me dis bon, il y a peut-être un problème aussi au niveau de l'éducation
00:11:45nationale et aussi au niveau des effectifs.
00:11:46Jean-Pierre Robin l'avait toujours reconnu, c'est l'inspecteur de l'éducation nationale,
00:11:50il avait même quantifié à 30% quand même les professeurs qui n'adhèrent pas à la
00:11:55laïcité telle qu'on l'appelle.
00:11:56Non mais en plus, on voit une rupture avec l'ancienne génération.
00:11:59Si on prend des sondages sur les études des jeunes professeurs, vous avez un écart de
00:12:03fois deux par rapport à ce que pensaient les anciens professeurs et les nouveaux.
00:12:07Par exemple, sur les ports de signes religieux à l'université, c'est presque 60% des jeunes
00:12:12professeurs qui sont pour, contre 30% pour l'ancienne génération.
00:12:15Et vous prenez toutes les études, c'est comme ça.
00:12:17Il y a une peur probablement, mais il y a aussi le virus du vivre ensemble et de l'inclusion
00:12:26qui a gangréné toutes les cervelles.
00:12:27C'est ça, il n'y a pas que la peur, il y a aussi, au nom d'une idéologie, en fait
00:12:32c'est normal, c'est le vivre ensemble, on se débarrasse de tout pour mieux accueillir
00:12:36l'autre.
00:12:37Et ça c'est idéologique, ça fait 40 ans qu'elles travaillent les cerveaux à coups
00:12:41de seringues à haute dose parce que c'est dans l'école, dans la culture, dans la politique,
00:12:46dans les médias, au bout d'un moment c'est efficace.
00:12:48Et après, si on regarde d'un point de vue purement judiciaire et politique, alors là
00:12:53si on reprend Dominique Bernard, il faut juste reprendre la généalogie de qui est l'auteur.
00:12:57Vous avez la famille de l'auteur, du coupable, du bourreau qui arrive en 2008 de la Russie.
00:13:03En 2014, il y a eu une première au QTF, l'avion est prêt, ce n'est pas une question de laisser
00:13:08passer consulaire, l'avion est prêt, qu'est-ce qu'il y a ? Vous avez des partis politiques
00:13:11comme les communistes qui sont toujours là au bon endroit, et aussi des associations
00:13:14comme la CIMAD.
00:13:15La CIMAD, je rappelle, c'est partie des associations qui touchent presque, pas elles toutes seules
00:13:20mais dans ce groupe d'associations, un milliard d'euros de subventions publiques pour pouvoir
00:13:24défendre les clandestins.
00:13:25Donc, Réultat, il ne part pas.
00:13:292016, le frère du bourreau, lors d'une des séquences Valeurs de la République à l'école,
00:13:34dit que Charlie finalement l'a bien cherché.
00:13:37En 2019, il est impliqué dans un projet d'attentat contre l'Élysée, il va en prison.
00:13:42En 2018, un peu un an avant, le père est finalement expulsé.
00:13:46Il revient l'année d'après en France, et on lui file un HLM.
00:13:51Les HLM, je connais bon nombre de Français dont la ligne d'attente, mais évidemment.
00:13:56Donc là, vous voyez d'un côté l'idéologie à l'école, avec une responsabilité à tous
00:14:00les tâches pour des niveaux différents, il y en a qui ne veulent pas le pas de vague,
00:14:03qui ne veulent pas se faire embêter, donc ils ne disent rien, il y en a qui le font
00:14:05par conviction, et du point de vue de l'État, donc de la justice et de l'intérieur, on
00:14:11a laissé un compagne sur le fonctionnement français.
00:14:13Je me suis même demandé si, mais je ne vois pas à quoi ça sert, parce qu'on pourrait
00:14:18être accusé, même l'État, pour une irresponsabilité de l'État.
00:14:22Comme le disait justement Arthur, ils étaient prêts à embarquer dans l'avion.
00:14:26Le gouvernement a estimé que non, parce qu'on ne voulait pas probablement une Léonarda
00:14:29bisse.
00:14:30L'État de droit.
00:14:31L'État de droit, j'entends, mais on pouvait le mettre dans l'avion, on pouvait le faire,
00:14:36mais comme on a eu peur, on s'est soumis, au sens welbeckien du terme, on a décidé
00:14:39de se soumettre.
00:14:40En revanche, d'un point de vue juridique, j'aimerais revenir sur la dénonciation calomnieuse.
00:14:43Vous avez dit qu'elle n'a eu qu'un sursis.
00:14:44Elle était mineure au moment des faits, elle avait 13 ans, et la peine maximale pour un
00:14:48adulte, je dis bien un adulte, c'est 5 ans d'emprisonnement, 45 000 euros d'amende.
00:14:51Mais en l'espèce, il convient de le préciser, elle était mineure au moment des faits.
00:14:55Donc il faudrait aussi peut-être voir la justice pénale des mineurs, qui est extrêmement
00:14:59laxiste, puisqu'on ne veut pas sanctionner.
00:15:01On veut être dans la pédagogie, dans l'excuse, mais en aucun cas dans la sanction.
00:15:05C'est toujours une deuxième, une troisième, une quatrième fois.
00:15:07On devrait faire comme dans les pays scandinaves, où dès la première infraction, on sanctionne
00:15:11courtement mais fermement.
00:15:13Nous en sommes loin.
00:15:14Je vous donne la parole tout de suite.
00:15:15On va passer par l'établissement à Conflans-Saint-Honorin, où se trouve Barbara Durand, notre journaliste.
00:15:20Michel Barnier est attendu tout à l'heure.
00:15:23Alors pour un moment d'hommage, de commémoration, qui sera forcément scruté, dont on aura sans
00:15:28doute le bilan le lendemain, c'est une minute de silence.
00:15:31C'est bien ça, Barbara, qui est prévue tout à l'heure, dans quelques heures cet
00:15:34après-midi.
00:15:35Absolument, Sonia, vous le disiez, au lendemain d'une cérémonie qui a réuni des milliers
00:15:43de personnes hier à Arras, en hommage à ce professeur assassiné il y a un an, Dominique
00:15:48Bernard.
00:15:49Une minute de silence doit être observée ce lundi dans tous les collèges et lycées
00:15:54de France, en hommage de Dominique Bernard, mais également de Samuel Paty, ce professeur
00:15:59de français assassiné à quelques mètres de cet établissement, il y a maintenant quatre
00:16:05ans.
00:16:06Cette minute de silence, chaque établissement l'amènera de la façon dont il le souhaite,
00:16:11mais ici, à Conflans-Sainte-Honorine, dans l'établissement où enseignait Samuel Paty,
00:16:16le Premier ministre Michel Barnier est attendu aux alentours de 15h, il sera accompagné
00:16:21de la ministre de l'Éducation nationale, Anne Jeanneté, selon nos informations, cette
00:16:27minute de silence ici devrait intervenir aux alentours de 15h45, et on vous le rappelle,
00:16:34c'est une information qui est sortie il y a quelques jours, le collège qui se trouve
00:16:39juste au dernier mois, eh bien devrait prochainement être rebaptisé Samuel Paty.
00:16:43Merci, il en aura fallu jusqu'à maintenant.
00:16:46Quatre ans après la mort.
00:16:47Mais les habitants ne voulaient pas, il y avait des parents d'élèves qui refusaient
00:16:52l'alentour.
00:16:53Ça dit beaucoup de choses, mais il y avait, j'ai vu certains reportages, il y avait des
00:16:55parents d'élèves qui ne sont pas du tout dans la soumission, mais qui s'inquiétaient
00:16:58pour leurs enfants.
00:16:59Qui avaient peur pour la sécurité de leurs enfants au sein de l'établissement, et ça
00:17:02on peut peut-être les comprendre aussi.
00:17:04L'État n'est pas capable de garantir la sécurité, donc logiquement, réflexe de
00:17:08survie, refusent.
00:17:09C'est logique.
00:17:10Le gouvernement affiche sa fermeté, il répète que la laïcité sera protégée, mais dans
00:17:16les faits, est-ce que le sujet est celui de la laïcité ?
00:17:18Est-ce qu'ils savent encore ce que ça veut dire la laïcité ?
00:17:20On l'entend vraiment à toutes les sources.
00:17:21Celui des mœurs et des codes culturels, regardez le sujet de Sarah Varney et Alice Sommerer,
00:17:26vous me répondrez juste après.
00:17:28En hommage aux professeurs assassinés, une minute de silence est organisée au niveau
00:17:33national dans les collèges et lycées aujourd'hui.
00:17:35Une cérémonie qui pourrait être compliquée à mettre en place, selon les enseignants.
00:17:40La situation va être très très différente d'une école à l'autre.
00:17:43Il y a des écoles où ça ne posera pas de problème, et des écoles où cela posera
00:17:47problème.
00:17:48Les élèves vont soit faire des provocations, soit participer en traînant les pieds à
00:17:55cet hommage.
00:17:56Dans un entretien à la Tribune dimanche, la ministre de l'éducation nationale rassure
00:18:00et annonce une baisse très nette du nombre d'atteintes à la laïcité dans les établissements
00:18:04scolaires à la rentrée 2024, par comparaison avec l'année précédente.
00:18:07Mais les enseignants, eux, demandent plus d'actions concrètes.
00:18:10C'est bien joli, des minutes de silence, c'est bien joli, des hommages, mais ça
00:18:14vient après.
00:18:15Nous, ce qu'on aimerait, je pense, sur le terrain, c'est de vraies actions, c'est-à-dire
00:18:20qu'on arrête avec le pas de vague.
00:18:21Quand un professeur tire la sonnette d'alarme, on l'écoute, on le soutient, on met en
00:18:28place de vrais projets d'éducation qui remettent le savoir au centre de tout, parce
00:18:32qu'en l'état, c'est l'obscurantisme qui triomphe, qu'on puisse, comme vous
00:18:37dites, étudier tout, sereinement, dans tous les quartiers, sans se censurer.
00:18:41Désormais, un professeur menacé obtient la protection fonctionnelle dans 100% des
00:18:45cas.
00:18:464000 agents du ministère en ont bénéficié l'année dernière.
00:18:50L'école est ciblée, il faut toujours lire les livres, les trébunes de ses ennemis,
00:18:56les islamistes de tout pays, expliquent, et ceux qui veulent s'en prendre à la France
00:19:00et à l'Occident, que c'est l'école, le ventre mou, que c'est l'école.
00:19:03Donc, est-ce que c'est une question de laïcité ou de mœurs ?
00:19:06C'est le mot que vous l'avez prononcé tout à l'heure.
00:19:08Moi, je voudrais bien savoir aujourd'hui, dans l'état actuel du pays, en quoi la laïcité
00:19:15nous protège.
00:19:16Elle nous protège de rien du tout.
00:19:18Et d'ailleurs, c'est une spécificité française que c'est de laïcité, et c'est une spécificité
00:19:23française, je le répète, qu'un professeur soit égorgé, donc de quoi nous protège la
00:19:28laïcité ?
00:19:29De rien du tout.
00:19:30Vous avez deux mots à la mode.
00:19:31C'est laïcité et état de droit.
00:19:32L'état de droit est fait pour protéger, semble-t-il, le citoyen.
00:19:39Tous les citoyens protègent, aujourd'hui, rien du tout, et la laïcité nous garantirait
00:19:45à nous, Français, une espèce de, je ne sais pas quoi, c'est un fantasme.
00:19:49Ça devient un fantasme, cette laïcité.
00:19:51Mouchkov, je crois que c'est ça, Mouchkov, l'assassin de Dominique Bernard l'a dit clairement.
00:19:57Il a dit « je voulais tuer un professeur parce que vous m'avez appris dans vos écoles
00:20:03vos valeurs de mécréant ».
00:20:05Et son frère s'est exprimé, c'était glaçant d'ailleurs, et il reprenait le
00:20:10mot commun.
00:20:11« Vous auriez dû nous renvoyer », il a même dit.
00:20:12Exactement.
00:20:13« Vous auriez dû nous renvoyer ».
00:20:14Il ne comprenait pas qu'il n'ait pas été renvoyé.
00:20:16Il ne comprenait pas, et l'assassin de Dominique Bernard continue, d'ailleurs,
00:20:22à dire qu'il est tout à fait fier de ce qu'il a fait et que, justement, ne cherchez
00:20:26pas aujourd'hui.
00:20:27Il le dit.
00:20:28Je résume.
00:20:29« À me déradicaliser.
00:20:30Ne m'envoyez pas votre imam de la déradicalisation ».
00:20:34Vous vous rendez compte que tant d'argent dans les processus de déradicalisation que
00:20:39personne n'a toujours compris, la laïcité est un bouclier troué.
00:20:43La laïcité, vous le savez bien, ce n'est pas sautiller comme des cabris en disant
00:20:47laïcité, laïcité.
00:20:48Vous l'avez dit tout à l'heure, c'est un problème de codes sociaux, de valeurs,
00:20:53que certains n'adhèrent pas à ces valeurs françaises, effectivement, à la République
00:20:58et à la France.
00:20:59C'est ça le problème.
00:21:00C'est dans les esprits.
00:21:01Et comme ils ont des complices inconscients ou pas, tels que le gouvernement qui, aujourd'hui,
00:21:07tremble, tels que des enseignants qui, aujourd'hui, effectivement, soutiennent…
00:21:10Pas tous, ce gouvernement.
00:21:11Non, mais certains, c'est pour ça que je dis certains, comme certains professeurs
00:21:15qui, effectivement, sont dans le déni et, en fonction de là où ils enseignent, ils
00:21:20vont adapter, et ça, c'est une réalité, le programme, comme certains enseignants qui
00:21:25ont carrément, physiquement, manifesté contre la baïa, rappelez-vous, est-ce qu'ils ont
00:21:31eu des sanctions ? Absolument pas.
00:21:33Et comme ces enseignants, une dizaine, on nous dit, qui ont soutenu cette jeune fille…
00:21:38Alors, pardonnez-moi, l'ennemi n'est pas à l'extérieur, il est dans le fruit.
00:21:43Excusez-moi, il est aussi dans le fruit.
00:21:45La laïcité, Sonia, elle ne peut fonctionner qu'à partir du moment où vous avez signé
00:21:50le contrat social.
00:21:51Si vous refusez de signer le contrat social, la laïcité est totalement inopérante.
00:21:55Encore faut-il avoir conscience qu'il y a un contrat social.
00:21:57Encore faut-il avoir conscience qu'il y a un contrat social et qu'il faille, par
00:22:02conséquent, pour vivre dans ce pays, le signer.
00:22:04Mais ils ne sont pas conscients qu'il y a un contrat moral.
00:22:06Quel est le contrat social ? Comme tous les contrats, il vaut bien, selon la volonté
00:22:10des partis.
00:22:11Il y a des gens qui ne veulent pas le signer.
00:22:12Ils ont signé un contrat, mais ce n'est pas le leur.
00:22:14Mais c'est le leur.
00:22:15Si, si, c'est celui qu'on leur a proposé.
00:22:16Mais quel est le contrat que la France leur demande de signer ? Est-ce que la France aujourd'hui,
00:22:22elle impose des conditions, justement, en lien avec ce contrat social ?
00:22:27Non, mais est-ce que vous savez ce qu'il y a dans ce contrat ? Si aujourd'hui on devait
00:22:31résumer les valeurs de la République, à part ce qui est écrit sur le fronton de nos
00:22:35maires et maires, je ne saurais pas vous dire.
00:22:37Mais ils revendiquent les valeurs de la République pour faire de l'antrisme.
00:22:39Ce n'est pas au nom de leur religion qu'ils font ça.
00:22:41Ils disent c'est au nom de ma liberté.
00:22:42Au nom de la liberté, je peux porter le voile.
00:22:44Alors ça veut dire que vous laissez…
00:22:45Déjà, il faudrait rappeler que si la France était laïque, et est laïque parce que la
00:22:50France était chrétienne, sinon ça ne marche pas, premièrement, de culture en tout cas.
00:22:53Ensuite, c'est quoi un enseignement laïc ? Un enseignement laïc, c'est offrir un
00:22:56commun et une diversité d'élèves.
00:22:58Or, qu'est-ce qui a été flingué, non pas par les islamistes, mais par l'État,
00:23:05c'est le commun.
00:23:06La culture, la langue, l'histoire, les valeurs.
00:23:08Donc, à partir du moment où vous avez éliminé le commun, ce qui permettait à des gens divers
00:23:14de se réunir…
00:23:15De se retrouver dans le commun.
00:23:16Une pause, s'il vous plaît, c'est le moment de la pause, puisque vous parlez d'État
00:23:20de droit.
00:23:21Je vous pose une question.
00:23:22Est-ce que, sans sécurité, qu'est l'État de droit ?
00:23:24Il n'y en a pas.
00:23:25Alors, comment on fait dans ces cas-là, dans les marges, dans ce cadre ? Est-ce qu'il
00:23:29est trop restreint aujourd'hui ? Est-ce qu'il permet de protéger les…
00:23:31Pas du tout.
00:23:32Ne me répondez pas à tout.
00:23:33On va le faire plus après.
00:23:34On va le faire plus après.
00:23:35Une pause et on se retrouve à tout de suite.
00:23:37Dans quelques instants, nous parlerons de l'affaire Lola, deux ans après.
00:23:46Là encore, qu'est-ce qui a changé ? Une affaire qui résonne avec celle de Philippines,
00:23:50mais tout d'abord, le rappel des titres avec vous, Audrey.
00:23:53Marine Le Pen sera à la barre cet après-midi.
00:23:55La leader du Rassemblement national sera à son tour interrogée au procès des emplois
00:23:59fictifs des assistants parlementaires du FN, qui a débuté le 30 septembre.
00:24:04Des faits qu'elle conteste et qui pourraient lui coûter cher s'ils étaient avérés.
00:24:08Le Doliprane continuera d'être produit en France.
00:24:12Ce sont les mots du ministre de l'Economie, il y a quelques minutes.
00:24:15Il est à Lisieux, dans le Calvados, sur le site de production du Doliprane.
00:24:19Sanofi a débuté des négociations avec un fonds américain pour céder l'entité qui
00:24:24produit le Doliprane.
00:24:26Et puis, la Chine a déployé des avions et des navires de guerre pour encercler Taïwan
00:24:30dans le cadre d'exercices militaires.
00:24:31Les Etats-Unis s'inquiètent d'une escalade.
00:24:34La Chine considère Taïwan comme une partie de son territoire à réunifier.
00:24:37Merci Audrey.
00:24:39L'affaire Lola, c'était il y a plus de deux ans.
00:24:42La petite fille avait été retrouvée dans une caisse.
00:24:45Sa meurtrière présumée est une Algérienne sous OQTF, Philippine Lola.
00:24:49Mais aussi, le viol de Claire, jusqu'à quand ? Demande la mère de la petite Lola,
00:24:54endeuillée évidemment, effondrée dans la vie, a volé en éclats, dit-elle.
00:24:59Sharon Camara, regardez ce sujet.
00:25:02C'est la première fois qu'elle s'exprime depuis le drame.
00:25:06Après l'assassinat de sa fille Lola en octobre 2022, Delphine Davier-Hôpital s'est
00:25:11confiée dans une interview accordée au Figaro.
00:25:13Je suis encore en arrêt maladie.
00:25:15Je ne me sens pas capable de retravailler.
00:25:17Ma vie sera toujours compliquée.
00:25:19Ce n'est pas un sujet dont on parle en famille.
00:25:21Je n'en ai pas envie.
00:25:22Lola, 12 ans, avait été retrouvée morte dans une caisse en plastique, dans la cour
00:25:27intérieure de l'immeuble où elle habitait avec ses parents.
00:25:29Très vite identifiée, sa meurtrière avait reconnu l'effet, sans pouvoir expliquer son
00:25:35geste.
00:25:36Les attentes, c'est que l'autre paye.
00:25:38J'attends de savoir ce qu'elle va dire, ses réponses.
00:25:41On se pose toujours la question du pourquoi.
00:25:43Pourquoi l'autre a fait ça ? Pourquoi Lola ? Pourquoi tout ça ?
00:25:45Cette dame a tout détruit, tout ce que j'avais, ma fille, mon mari, notre boulot, tout a volé
00:25:51en éclats.
00:25:52J'aurai toujours cette cicatrice, personne ne pourra me l'enlever, que ce soit mes sœurs
00:25:55ou n'importe qui d'autre.
00:25:57Dabia Benkired, 26 ans, était pourtant sous le coup d'une OQTF depuis deux mois lorsqu'elle
00:26:02a commis ce meurtre.
00:26:03Une situation qui n'est pas sans rappeler le cas de Philippine, sauvagement assassinée
00:26:08en septembre dernier.
00:26:09On se dit encore une fois, encore une, et pour combien de temps ? C'est ce qu'on se
00:26:13dit.
00:26:14Tous ces gens-là n'ont rien à faire là.
00:26:15Malheureusement, on est impuissants, on ne peut rien faire contre tous ces drames, c'est
00:26:18la France.
00:26:19Deux ans après l'assassinat de Lola, le parquet de Paris a requis un procès aux assises
00:26:23contre Dabia Benkired, accusée de meurtre sur mineur de 15 ans, accompagnée de viol
00:26:28et d'actes de barbarie.
00:26:30Elle encoure la prison à perpétuité.
00:26:32Beaucoup de choses à dire, dans quelques instants on analysera par Donne et moi le
00:26:38fait qu'en fait il n'y a pas eu une récupération, elle n'a jamais dénoncé la mère de Lola
00:26:43à une présumée récupération politique, mais tout d'abord je reviens sur les mots
00:26:47très forts.
00:26:48Elle dit malheureusement on est impuissants, c'est la France, mais cette phrase elle
00:26:53est glaçante, elle est terrible.
00:26:55Et le père de Lola est décédé en 2022 également, on peut le préciser.
00:27:00C'est ce qu'on ressent aussi nous.
00:27:01Joanne Dabier effectivement, d'une crise cardiaque mais aussi d'un cœur qui n'a
00:27:07pas supporté trop lourdement.
00:27:08Vous marchez aujourd'hui dans la rue dans une ville de France, vous pouvez tomber sur
00:27:13un cas comme celui-ci, c'est-à-dire une obligation de quitter un territoire qui n'est
00:27:19pas respecté, quelqu'un sous ce QTF qui peut vous mettre un coup de couteau etc.
00:27:23Et les choses reprennent puisqu'on est incapable de faire respecter cela.
00:27:27Nous avons des gens sur le territoire qui n'ont rien, rien à faire ici, qui n'aiment
00:27:33pas notre pays, qui veulent pour des raisons x ou y se venger et qui par conséquent sont
00:27:42des gens qui n'ont rien à faire là, qu'on est incapable d'expulser.
00:27:46Vous voulez du concret ? Je vais vous raconter quelque chose.
00:27:50L'autre jour, j'étais à une terrasse de café et trois personnes sont venues s'asseoir
00:27:55à côté de moi.
00:27:56Il s'avère que je discutais à la même terrasse avec ma femme, d'accord ? Nous discutions
00:28:01tous les deux.
00:28:02Et les trois personnes qui sont venues s'asseoir à côté de nous parlaient en arabe, c'est
00:28:05comme ça.
00:28:06Et l'une des deux personnes a dit à l'autre, là en français, tu as vu comment il nous
00:28:13regarde en parlant de moi ? Et l'un des trois s'est levé, m'a regardé et il m'a dit
00:28:18« les français sont des enculés, ils ont tué mon grand-père ». Je vous le dis exactement
00:28:23comme ça c'est passé.
00:28:24Je lui dis « mais monsieur, moi je ne vous ai rien dit etc. ». Et l'autre m'a dit
00:28:26« ah non mais de toute façon il ne supporte pas les français, dès qu'il entend parler
00:28:29français il ne supporte pas ».
00:28:30Non mais c'est une anecdote, après il est parti, tout s'est bien passé, il n'y a
00:28:34pas de drame.
00:28:35Non mais ce que je veux dire, c'est que vous n'êtes dans ce pays comme dans d'autres
00:28:41au Royaume-Uni, c'est le cas ici aussi, vous n'êtes à la merci de rien.
00:28:45Vous avez des gens qui n'ont rien à faire là et qui n'aiment pas notre pays.
00:28:49Il y a une différence entre une conversation telle que la vôtre et la jeune arabe.
00:28:54Ceci étant dit c'est signifiant.
00:28:55Non mais vous ne pouvez pas dire que c'est signifiant alors que c'est une conversation
00:28:58isolée et que ce n'est pas tous les arabes.
00:29:00Non mais ils s'en prenaient moins à moi qu'à la masse des français, c'est ça
00:29:04qui est signifiant.
00:29:05Non mais ce n'est pas mon sentiment au présent.
00:29:07Attendez, je vais revenir à ça parce que ce que vous disiez tout à l'heure c'était
00:29:10police et justice ne marchent pas ni au même rythme, ni main dans la main, même parfois
00:29:14ils sont dos à dos.
00:29:15C'est ce qu'a dénoncé ce matin Thibaud de Montbréal et c'est quand même sur ces
00:29:18sujets-là une priorité fondamentale.
00:29:21Écoutons-le.
00:29:22Je regrette profondément que Bruno Retailleau n'ait pas eu comme Alter Ego, Place Vendôme,
00:29:27un garde des Sceaux qui soit sur la même ligne parce que ça fait des années que je
00:29:30dis une chose, je dis beaucoup de choses mais je dis une chose qui est essentielle, c'est
00:29:34que pour protéger toutes les Lolas et les Philippines de notre pays, il faut une justice
00:29:40et une police qui marchent d'un même pas, un ministre de l'Intérieur et un garde des
00:29:45Sceaux qui avancent dans la même direction avec la même philosophie et la même volonté
00:29:49de faire les mêmes choses, c'est-à-dire de protéger clairement les français.
00:29:52Alors pourquoi je voulais vous montrer cet extrait ? Parce qu'il y a au moment de cette
00:29:57terrible affaire, le garde des Sceaux était Éric Dupont-Moretti et à l'époque à l'Assemblée
00:30:02nationale, il avait piqué une vive colère en dénonçant la récupération politique.
00:30:06Écoutons-le.
00:30:07Je vais vous dire les choses comme je les ressens.
00:30:10Faire de la petite politique, de la petite poloche, se servir du cercueil d'une gamine
00:30:19de 12 ans comme on se sert d'un marche-pied, c'est une honte monsieur le député.
00:30:25C'était il y a deux ans, aujourd'hui on sait à la lecture de Figaro ce matin de ce
00:30:29qu'a dit la mère de Lola, qu'elle n'a jamais dénoncé une récupération, qu'elle
00:30:32était même en dehors de tout ce qui se passait et qu'elle ne l'a pas fait aujourd'hui.
00:30:36Ce qui est scandaleux c'est quand même ces propos de l'ex-ministre Dupont-Moretti, c'est
00:30:44extrêmement scandaleux parce que dans ce drame, dans ce terrible drame où cette famille
00:30:50a été brisée, où une petite fille a été tuée dans des circonstances atroces par
00:30:56une personne qui ne devait plus être dans notre pays, c'est qu'on veut aussi invisibiliser
00:31:00cette douleur.
00:31:01Vous voyez, et là ce qu'elle a dit, la maman de Lola, elle rend public qu'elle n'a jamais
00:31:07dit ça.
00:31:08Et au contraire, nous devons en parler parce que justement, il ne faut pas invisibiliser
00:31:13ces drames.
00:31:14Imaginez un responsable politique qui ne parle pas de cette affaire-là, quel est son rôle
00:31:17alors dans la vie de la cité ?
00:31:18Un responsable politique où l'État de droit en charge de notre sécurité et de notre
00:31:23protection.
00:31:24Mais ils veulent nous faire taire et ça c'est extrêmement grave ce qui se passe et on continue
00:31:29parce que cette moraline, parce que j'appelle ça de la moraline, on n'en peut plus.
00:31:33Et vous voyez quand cette dame, la maman de Lola, elle dit « nous nous sentons impuissants
00:31:37». Mais je veux vous dire, c'est que les Français aujourd'hui se sentent impuissants
00:31:41et n'ont pas entendu.
00:31:42Et quand on exprime une douleur, c'est-à-dire qu'on nous dénie même de l'exprimer.
00:31:48Certains vous dénient, en tous les cas à la famille de Lola, à la famille de Philippine.
00:31:54On a compris pourquoi.
00:31:55Eu égard à la situation du meurtrier ou de la meurtrière.
00:31:58Il y a le traitement médiatique qui est fait aussi.
00:32:00Souvenez-vous, au moment de l'affaire Lola, il n'y a que cette chaîne qui en parlait.
00:32:02C'est nous qui avons mis en lumière, vous qui avez mis en lumière les faits.
00:32:07Il y a d'autres chaînes, je ne vais pas les nommer, ça n'a pas d'intérêt, mais
00:32:10qui n'ont pas parlé de ça.
00:32:11Donc quand on nous parle de récupération politique, ce n'est pas une récupération
00:32:13politique, c'est simplement donner le même degré d'information à des téléspectateurs
00:32:17que les journalistes en ont.
00:32:19Et il n'est pas utile d'occulter des informations comme une OQTF, c'est factuel.
00:32:23S'il y a une OQTF, il faut le dire.
00:32:25C'est factuel, ça m'intéresse.
00:32:26Et lorsqu'il y a eu cet extrait, qui a d'ailleurs scandalisé beaucoup, où Madame la maire
00:32:30de Paris estime que ce qui est glaçant dans l'affaire Philippine, c'est qu'il y ait
00:32:34ces portraits de Philippine avec ce qui est écrit en dessous de l'œille, tuée par
00:32:37un migrant sous OQTF, est-ce que c'est factuel ?
00:32:40Ce n'est pas parce que ça ne fait pas plaisir que ce n'est pas vrai.
00:32:42Le réel.
00:32:43Le réel les gêne parce qu'ils sont, encore une fois, tellement idéologisés que dès
00:32:47qu'ils arrivent, vite, vite, il faut l'effacer, donc ça s'est traduit par qu'on a carrément
00:32:51racheté les photos de Philippine dans la rue.
00:32:55Mais là, ce qu'on a su déjà avec l'intervention de la maire de Lola, c'est déjà bon, vous
00:33:00avez raison, le principe de la politique, c'est de récupérer des faits pour essayer
00:33:03de les résoudre.
00:33:04Ce qui est embêtant, c'est quand ils font de l'instrumentalisation.
00:33:07Et là, ce qu'on a vu, c'est qu'il y a eu une instrumentalisation parce qu'ils ont fait
00:33:09dire des choses à la maire de Lola qu'elle n'avait pas dites.
00:33:11Et ça, ordonnez-moi, c'est juste à vomir, clairement.
00:33:15Parce qu'ils ont dit, je me rappelle les unes de Libé, Du Monde, de Mediapart, de Scribouillard,
00:33:21qui n'ont aucun intérêt dans des blogs, de responsables politiques, disant que c'était
00:33:25une honte de récupérer, alors que c'est leur rôle de récupérer, et là, on a su
00:33:29que c'était un mensonge.
00:33:30Ensuite, concernant, il faut vraiment être de gauche pour penser qu'on peut éradiquer
00:33:34le mal sur Terre.
00:33:35On ne le fera jamais.
00:33:36Par contre, notre civilisation, depuis 2000 ans, elle s'est construite pour essayer de
00:33:39le limiter au maximum et de protéger son peuple.
00:33:44Et là, ce qu'on voit, c'est qu'on arrive à un bout où tout ce qu'on a construit
00:33:48se retourne contre le collectif.
00:33:49Je vous prends deux exemples.
00:33:50Un exemple, c'est le Figaro qui nous a appris ça il y a quelques jours, une décision
00:33:54du Conseil d'État du 15 juillet, c'est un Algérien de 31 ans qui a été condamné
00:34:00pour agression sexuelle sur mineurs.
00:34:01Il n'a pas pu être envoyé parce qu'il a fait une transition de genre.
00:34:07Donc le Conseil d'État a dit qu'on ne le fait pas.
00:34:09Deuxième exemple.
00:34:10Là, c'est l'État de droit, comme on dit, Conseil d'État.
00:34:12Deuxième exemple.
00:34:13Là, c'est pour le garde des Sceaux.
00:34:14C'est une femme trésormique qui a été violée à Metz par un Guinéen, 12 ans de
00:34:20prison requis par le parquet, plus expulsion de territoire.
00:34:24On a eu la Cour criminelle départementale, c'est composé de six juges professionnels.
00:34:28Ils ont dit six ans, pas d'expulsion de territoire.
00:34:30Pourquoi ? Parce qu'il était intégré.
00:34:31Ces deux exemples montrent une chose, c'est que notre civilisation aujourd'hui, elle
00:34:35arrivait à une bascule, c'est que les droits individuels comptent plus que le bien commun.
00:34:39Au nom du droit des gens, on va prendre le risque de mettre en péril le bien commun
00:34:44et l'intérêt général.
00:34:45Mais ce n'est pas une question de civilisation, de l'autre côté de la Méditerranée, dans
00:34:49ces mêmes pays musulmans, on lutte contre tout ça.
00:34:51Non, mais là, je parle de notre civilisation.
00:34:53Oui, mais enfin, je crois que toute civilisation a envie de lutter contre le mal.
00:34:56Ben oui.
00:34:57Normalement.
00:34:58On lutte contre le mal de plein de manières différentes.
00:34:59Pourquoi la France, aujourd'hui, ne veut pas assumer ce saut autoritaire ?
00:35:02Elle assume simplement que les droits individuels comptent plus que le bien commun.
00:35:06Mais la sécurité n'est pas un droit.
00:35:09La sécurité et la protection des citoyens n'est pas un droit fondamental, même un
00:35:13droit premier.
00:35:14La sécurité, par exemple, pour cet Algérien, c'est que s'il retourne en Algérie, comme
00:35:20il fait une transition de genre, il risque sa vie.
00:35:23Le bourreau de Dominique Bernard, l'explication des experts, c'est que s'il va en Russie,
00:35:29il va se retrouver dans une prison, il va être torturé.
00:35:31C'est en fait la sécurité individuelle qui compte.
00:35:34Je vais simplement porter une petite précision parce que le père de Lola est mort en février
00:35:402024.
00:35:41Donc deux ans après le chagrin.
00:35:44Effectivement.
00:35:45Johanne Davy, il avait 49 ans et j'ai cette phrase, je crois que c'était son avocate,
00:35:49« Johanne Davy avait la tête et le cœur trop près de l'enfer depuis les faits commis
00:35:53sur sa fille, dégringolée.
00:35:54Sa crise cardiaque et l'épilogue de cette descente aux enfers, voilà le résultat de
00:35:58ce qui n'a pas été fait pour renvoyer cette femme du sol français ».
00:36:04Maman qui s'exprime dans le bureau, son ancien mari, semble-t-il, et sa fille.
00:36:09Ça montre aussi le faible accompagnement des victimes.
00:36:11La meurtrière de Lola est actuellement dans un hôpital psychiatrique.
00:36:15En attente de jugement, elle va passer devant la cour d'assises.
00:36:20C'est des folles.
00:36:21Non mais attendez, elle n'a pas été déclarée, elle n'a pas été déclarée.
00:36:25Mais attendez, elle va passer devant la cour d'assises, sauf si son discernement est révélé
00:36:30aboli, altéré, elle sera jugée quand même avec une peine diminuée aboli au moment de
00:36:34la commission des faits.
00:36:35Moi ce qui m'intéresse aussi Sonia, c'est pourquoi cette lecture de la gauche, et je
00:36:40n'arrive pas à comprendre comment ils fonctionnent, où à chaque fois qu'on dit « un OQTF n'a
00:36:44rien à faire, il doit retourner dans son pays et qu'il faut qu'il protège les citoyens
00:36:48etc. », où on dénonce les OQTF par exemple avec l'affiche de cette jeune Philippine,
00:36:53c'est tout de suite raciste, extrême droite.
00:36:56Je n'arrive pas à comprendre comment fonctionne.
00:36:58Ça rejoint un peu ce que vous dites, la société française, pourquoi elle ne fonctionne pas ?
00:37:03Une question a été posée ce matin sur une autre antenne au Garde des Sceaux, Didier
00:37:07Migaud, on lui a demandé si on fait une nouvelle loi pour l'immigration, est-ce que c'est
00:37:12une façon d'aider l'ERN ? Mais rien que la question, on fait des lois normalement
00:37:20pour résoudre les défis, les problèmes d'un pays, la question est une énième
00:37:24loi.
00:37:25Je crois qu'en une vingtaine, un peu plus, 20 ans, c'est 20 lois, quasiment moins que
00:37:30ça.
00:37:31Parce qu'on va pas jusqu'au bout aussi, parce que la dernière loi, on a passé deux
00:37:37mois en débat, vous avez dit de regarder celle-là, mais on a aussi la dévoie.
00:37:40À propos de l'état de droit, ce matin, à juste titre d'ailleurs, Thibault de Montbrillat
00:37:44le disait, mais par exemple, les peines planchées, elles sont dans l'état de droit.
00:37:50Oui, mais elles ont été supprimées, les peines planchées.
00:37:53Quand elles ont été créées, effectivement, les magistrats, une partie des magistrats
00:37:57n'ont pas voulu les abuser par idéologie, et on les a supprimées, c'était une erreur.
00:38:02On peut quand même.
00:38:03On ne sait même pas quelle est l'efficacité de ces peines planchées, puisqu'on ne les
00:38:06a même pas testées.
00:38:07Eh bien dans ce cas-là, il faut trouver un système qui puisse dé-po-li-ti-ser la justice.
00:38:14Il y a un système, il y en a un.
00:38:16Il y en a un.
00:38:17Alors il faut les appliquer.
00:38:18Il y en a un.
00:38:19Alors il faut les appliquer.
00:38:20Loyauté par un syndicat.
00:38:21Quel syndicat ? De la magistrature.
00:38:2233.
00:38:23C'est à peu près 33.
00:38:24C'est énorme.
00:38:25Il n'y a pas que...
00:38:26Non mais attendez.
00:38:2733, mais tous les parcours.
00:38:28Toutes les nominées au syndicat de la magistrature.
00:38:29C'est un cycle infernal.
00:38:30Bien entendu.
00:38:31Après, pour la loi immigration, on avait eu une censure du conseil constitutionnel
00:38:33qui avait dénoncé des cavaliers législatifs.
00:38:35Donc là, on peut faire une énième loi, si c'est pour que l'essentiel soit censuré
00:38:38par le conseil constitutionnel, ça ne sert strictement à rien.
00:38:40Écoutons la porte-parole du gouvernement Maude Bréjeu à ce sujet.
00:38:43Il faudra une nouvelle loi immigration pour adapter un certain nombre de dispositions.
00:38:49Et je me permets de prendre quelques minutes pour les expliquer.
00:38:52A quelle échéance ?
00:38:53Bruno Retailleau, par exemple, a mis sur la table une proposition qui doit permettre
00:38:59de faciliter la prolongation de détention des étrangers en situation irrégulière qui
00:39:07présente des profils dangereux dans les centres de rétention administratives.
00:39:11Il propose que les profils les plus dangereux puissent être maintenus en détention, non
00:39:16pas au maximum 90 jours comme c'est le cas aujourd'hui, mais jusqu'à 210 jours.
00:39:21Pour le faire, on a besoin d'une loi.
00:39:23Ça passe par du législatif, ce n'est pas du réglementaire.
00:39:26Et donc, on présentera ces propositions législatives plus tôt en début d'année 2025.
00:39:32Réaction de l'ancien Premier ministre.
00:39:34Je voudrais qu'on s'y arrête parce que, véritablement, c'est assez incroyable
00:39:38les retournements.
00:39:39Gabriel Attal qui estime que ce n'est pas une priorité.
00:39:42C'est le même Gabriel Attal qui, sur la Baïa, se gargarisait de sa fermeté.
00:39:48Écoutons la réaction ce matin de Thibaud de Montbréal.
00:39:50Moi, je ne comprends pas comment quelqu'un qui a été Premier ministre, qui a prôné
00:39:56l'autorité, qui a été courageux comme ministre de l'Éducation nationale dans sa lutte contre
00:40:00la Baïa, peut venir dire aujourd'hui qu'une nouvelle loi sur l'immigration n'est pas
00:40:06une priorité.
00:40:07On sait que le Conseil constitutionnel a censuré une grande partie des améliorations opérationnelles
00:40:13qui avaient été apportées à la loi immigration de Gérald Darmanin à la fin de l'année
00:40:172023, pour des raisons par ailleurs discutables, mais ce n'est pas le sujet, pour des raisons
00:40:21de procédure.
00:40:22Et ces mesures des politiques volontaristes comme Bruno Retailleau ont l'intention de
00:40:28les remettre dans un nouveau projet de loi, cette fois-ci en respectant de façon carrée
00:40:35la procédure, pour les faire entrer dans le droit positif français.
00:40:38Mais comment voulez-vous que le bateau France avance ?
00:40:41Vous savez Sonia, moi je pense que le bateau France, il a quand même au-delà de tout,
00:40:44au-delà du Premier ministre.
00:40:45Je veux bien que le Premier ministre gouverne et que le Président soit au-dessus des partis,
00:40:51mais de temps en temps, moi j'aimerais quand même qu'il y ait la parole du Président.
00:40:53Vous savez, quand on entend par exemple…
00:40:55On ne retire pas…
00:40:56Attendez, attendez…
00:40:57On ne retire pas…
00:40:58Quand en plein Paris…
00:40:59Non mais un chef, c'est un chef, s'il s'agit d'un chef, quand en plein Paris…
00:41:04Jacques Chirac maintenant.
00:41:05Quand en plein Paris, on entend des gens qui appellent à l'intifada, moi franchement,
00:41:14sur des cas comme ça, j'aimerais qu'un Président de la République prenne la parole
00:41:18en disant…
00:41:19Mais pour dire quoi ?
00:41:20C'est très grave.
00:41:21Mais elle a raison, Sonia.
00:41:22Pour dire quoi ?
00:41:23Pour dire quoi ?
00:41:24En partie, ils disent parti.
00:41:26C'est absolument intolérable.
00:41:27Il faudrait qu'il prenne la parole.
00:41:28Un chef, un patron.
00:41:29Il faudrait qu'il prenne la parole tous les jours pour ça.
00:41:32Non.
00:41:33Mais c'est vrai.
00:41:34Quasiment.
00:41:35Attendez, il prend la parole la plupart du temps pour dire des choses qui n'intéressent
00:41:36absolument pas les Français.
00:41:37Il le dit à l'étranger.
00:41:38Ou pour nous raconter…
00:41:39Non.
00:41:40Ou pour aller dire qu'il n'y a pas de culture française quand il est en Algérie.
00:41:41Attendez.
00:41:42Il prend la parole.
00:41:43C'est là pour prendre la parole.
00:41:44Il prend la parole.
00:41:45Et il pourrait la prendre moins, mais de temps en temps, quand le torchon brûle, et là,
00:41:50c'est une litote.
00:41:51Vraiment dire, écoutez, il se passe quelque chose, on va réagir, c'est intolérable.
00:41:57Les Français n'en peuvent plus des mots et des paroles.
00:42:00Ils n'en peuvent plus des mots et des paroles.
00:42:01Parce que la parole du chef de l'État a peut-être été trop galvaudée.
00:42:05Il s'est peut-être trop répandu ou démoutonné.
00:42:07La parole n'est pas galvaudée.
00:42:08Il parle très peu.
00:42:09Il n'est pas encore venu sur CNews Europe 1.
00:42:11Je lui lance l'invitation d'ailleurs.
00:42:12Et quand on lui pose une question sur la loi immigration, voici sa réponse.
00:42:16L'immigration doit pouvoir être maîtrisée.
00:42:19L'immigration est utile dans nos pays.
00:42:21D'ailleurs, on voit bien qu'y compris les pays qui ont des gouvernements qui s'efforcent
00:42:28ou qui tiennent un discours de limitation très très forte de l'immigration, accueillent
00:42:32aussi des immigrés.
00:42:33On en a besoin a priori ou on fait du PORN ?
00:42:37Il ne s'agit pas, je pense, de faire du PORN.
00:42:41Il faut voir si un gouvernement dispose de tous les outils nécessaires pour maîtriser
00:42:47ce phénomène.
00:42:49Sur la durée de rétention administrative, c'est se rapprocher, je dirais, d'un taux
00:42:55européen.
00:42:56Ce qui se fait dans d'autres matières.
00:43:00Pourquoi pas ?
00:43:01Je ne suis pas hostile par principe à une loi sur l'immigration.
00:43:07Tout dépend du contenu.
00:43:08Que de précautions, que de craintes, que d'éléments de langage.
00:43:14Ça veut dire que quand on veut maîtriser l'immigration, on n'en est même pas à maîtriser.
00:43:22On n'y arrivera pas.
00:43:23C'est un sujet d'avance.
00:43:24Vous vous rendez compte ?
00:43:25C'est-à-dire qu'on pose simplement une question sur la loi sur l'immigration.
00:43:28Il dit à un moment qu'il faudrait aller jusqu'à la moyenne européenne.
00:43:31Il a répondu par quelque chose d'intéressant, parce qu'on sait qu'il vient de la gauche
00:43:36quand on félicite Taubira et Mme Belloubet, c'est qu'on connaît ses positions idéologiques.
00:43:40Néanmoins, là...
00:43:42C'est pas la même gauche, je pense.
00:43:44Mais là, en tout cas, idéologique.
00:43:46Là, ce qui est intéressant, c'est qu'il fait un effort en expliquant qu'il faut voir sur l'immigration.
00:43:50Il dit que l'immigration peut être utile.
00:43:52C'est là où ils n'ont toujours pas compris, en fait.
00:43:54C'est que l'immigration n'est qu'économique.
00:43:56A chaque fois, le côté culturel, civilisationnel des meurtres, des coutumes, c'est quelque chose qui n'existe pas.
00:44:03Mais l'immigration, ça ne veut rien dire.
00:44:05Quelle immigration on parle ? De quelle personne on parle ?
00:44:08Il n'y a pas que la variable économique.
00:44:10Déjà, dire que c'est utile, je trouve ça insultant.
00:44:13Ce n'est pas des esclaves.
00:44:14Les migrants, ils ne viennent pas parce qu'ils n'ont pas besoin d'eux.
00:44:16Je sais bien.
00:44:17Parce qu'à chaque fois, ils nous sortent...
00:44:19Ce n'est pas du capitalisme moderne, aujourd'hui.
00:44:21C'est exactement ça.
00:44:22Si vous ne voulez pas de migrants, qui va faire la plonge dans vos restos ?
00:44:25Encore une fois, je répète, à Paris, en effet, c'est les migrants, souvent clandestins d'ailleurs,
00:44:30parce que ça fait plaisir aux grands patrons qui ne payent pas trop cher, qui font la plonge.
00:44:33Dans les zones périphériques, ce n'est pas des migrants.
00:44:35C'est-à-dire qu'on peut faire aussi sans.
00:44:36Mais surtout là, ce qui est dramatique, c'est que même quand il fait un effort,
00:44:39il oublie la variable culturelle et civilisationnelle.
00:44:42On va continuer à en parler.
00:44:43Une courte pause.
00:44:44On va se retrouver, parler aussi de la minute de silence,
00:44:46qui interviendra tout à l'heure à la mémoire de Samuel Paty et de Dominique Bernard.
00:44:50On espère évidemment que tout se passe bien,
00:44:52mais quand on est lucide, comme d'ailleurs Didier Lemaire,
00:44:55on a des craintes pour la suite.
00:44:57On reviendra également sur ces images en Gironde,
00:45:00où vous avez vu ces attaques des forces de l'ordre,
00:45:03cette uniforme de gendarmes piétinés,
00:45:05ces tirs de mortiers qui ont visé un île comtaire.
00:45:08Il n'y a pas de sanctions, forcément.
00:45:10Mais qui a annulé la dissolution du Conseil d'État ?
00:45:13Le Conseil d'État.
00:45:14Les raisons sont très intéressantes.
00:45:16Les motifs sont intéressants.
00:45:22Merci d'être avec nous.
00:45:23La deuxième partie de Midi News avec la minute de silence
00:45:26en hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard.
00:45:28Nous allons en parler également.
00:45:30La prise de parole ce matin dans le Figaro de la Mer,
00:45:33de la petite Lola.
00:45:35Et puis on reviendra sur ces images choc.
00:45:37C'était samedi en Gironde.
00:45:39Nous y reviendrons notamment avec Denis Jacob.
00:45:41Bonjour à vous.
00:45:42Bonjour Sonia.
00:45:43Merci d'être là.
00:45:44Vous êtes ancien policier, mais policier toujours, j'imagine.
00:45:47Directeur de sécurité consulting.
00:45:49On va parler de ces images de la honte,
00:45:51qui ont beaucoup, beaucoup choqué.
00:45:52Mais tout d'abord, place au journal.
00:45:53Rebonjour à vous, chère Audrey Bertheau.
00:45:55Rebonjour Sonia.
00:45:56Bonjour à tous.
00:45:57Dans deux heures exactement,
00:45:58il y aura donc cette minute de silence
00:46:00dans tous les collèges et lycées de France
00:46:02en hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard.
00:46:04Le Premier ministre Michel Barnier
00:46:06sera à Conflans-Saint-Honorin,
00:46:08là où enseignait Samuel Paty.
00:46:09Et depuis ce matin, vous le voyez,
00:46:11de nombreuses personnes viennent déposer des fleurs,
00:46:14se recueillir.
00:46:15Écoutez quelques témoignages recueillis sur place.
00:46:19C'est bien pour ce professeur,
00:46:21même pour sa famille,
00:46:23parce que les enfants, je pense qu'ils ont été beaucoup choqués.
00:46:26C'est très important, oui.
00:46:28Je pense que, oui, même pour sa mémoire,
00:46:31c'est très, très bien l'agissement qu'ils vont faire.
00:46:34C'est bien de faire une minute de silence,
00:46:36parce que c'est quand même un professeur
00:46:37qui est dans l'établissement.
00:46:39Le Doliprane continuera d'être produit en France.
00:46:42Ce sont les mots du ministre de l'Economie tout à l'heure.
00:46:45Il est à Lisieux, dans le Calvados,
00:46:47en compagnie du ministre de l'Industrie Marc Ferracci.
00:46:50Je vous propose de l'écouter.
00:46:52La stratégie de souveraineté industrielle sanitaire
00:46:55enclenchée par le président de la République
00:46:57reste, sous l'autorité du Premier ministre,
00:47:00une priorité de notre gouvernement.
00:47:02Ma priorité personnelle,
00:47:04que je partage avec le ministre de l'Industrie.
00:47:07Nous sommes aussi venus dire aux salariés
00:47:09des choses très simples.
00:47:11Le Doliprane continuera à être produit en France.
00:47:15Le Doliprane continuera à être produit en France,
00:47:17pas seulement parce que c'est un médicament
00:47:19plébiscité par l'ensemble des Français,
00:47:21pas seulement parce que c'est une réussite industrielle,
00:47:24mais parce qu'il en va de la souveraineté de notre pays
00:47:27et aussi de l'approvisionnement
00:47:29en médicaments sensibles et critiques.
00:47:32C'est un point sur lequel nous aurons une attention particulière.
00:47:35Je veux associer également le site de Compiègne
00:47:39et dire que la réflexion que nous menons
00:47:41et le travail que nous menons avec Marc Ferracci
00:47:43concerne évidemment l'ensemble des médicaments
00:47:46autres que le Doliprane.
00:47:48Enfin, le prix Nobel d'économie qui clôt la saison 2024
00:47:51a été décerné à l'Americano turc.
00:47:53Daron a ses mots glus.
00:47:54Et aux Britannos américains,
00:47:56Simon Johnson et James Robinson,
00:47:58pour leur recherche sur la compréhension
00:48:00des différences de prospérité entre les nations,
00:48:03les lauréats reçoivent un chèque d'environ 920 000 euros
00:48:06à se partager.
00:48:07Voilà Sonia.
00:48:08Merci Audrey.
00:48:09Prospérité, on aimerait bien effectivement
00:48:12que ça infuse un petit peu partout
00:48:14et notamment en France,
00:48:16avec évidemment des jours qui vont être compliqués,
00:48:18d'hommages, de commémorations.
00:48:20Je voudrais qu'on se rend tout de suite à Errani-sur-Oise,
00:48:24dans le Val-d'Oise.
00:48:25C'est là que s'est déroulé hier le premier hommage
00:48:27à Samuel Paty,
00:48:28c'est son village de naissance,
00:48:30à ce professeur, à ce hussard de la République,
00:48:34Maxime Legay.
00:48:37C'est une ville encore meurtrie quatre ans
00:48:39après l'assassinat de Samuel Paty.
00:48:41Un drame que les habitants d'Errani-sur-Oise
00:48:43ne veulent pas oublier.
00:48:45Pour certains, il est plus que nécessaire
00:48:47de faire perdurer le devoir de mémoire.
00:48:49Il faut venir à des manifestations comme aujourd'hui
00:48:52pour pouvoir penser à lui tout le temps,
00:48:55parce que j'espère qu'il n'est pas mort pour rien.
00:48:58Il faut penser aussi à sa propre famille.
00:49:01De toujours en parler surtout,
00:49:03parce que ce qui s'est passé, c'est inacceptable.
00:49:08Il y a un an, à Arras,
00:49:09le professeur de français Dominique Bernard
00:49:11était également tué par un ancien élève radicalisé.
00:49:14Plusieurs centaines de faits d'atteinte à la laïcité
00:49:16sont enregistrés chaque mois
00:49:18dans les écoles françaises.
00:49:19Certains habitants ont le sentiment
00:49:21que rien n'a changé depuis la mort de Samuel Paty.
00:49:24Je ne suis pas convaincue
00:49:25que ça a vraiment changé quelque chose.
00:49:27Les gens ont peur,
00:49:28mais dans les écoles, je ne suis pas convaincue.
00:49:31Je ne le vis plus parce que je ne suis plus enseignant,
00:49:33mais j'ai encore gardé des contacts
00:49:34avec des enseignants dans plusieurs collèges
00:49:36et il y a toujours des problèmes.
00:49:38Le problème de laïcité,
00:49:39c'est vraiment le vrai problème d'aujourd'hui.
00:49:42L'année prochaine,
00:49:43pour les cinq ans de la mort de l'enseignant,
00:49:45la mairie d'Errani-sur-Oise réfléchit
00:49:47à nommer un square en son hommage.
00:49:49Réfléchit.
00:49:51On a évoqué la question de la peur,
00:49:54la question pour certains de l'insoumission.
00:49:56Pour un square, il n'y a pas de soucis.
00:49:58Et de la responsabilité aussi.
00:49:59On réfléchit quand même.
00:50:00On réfléchit, oui.
00:50:01Alors, c'est important parce qu'il y a
00:50:03le défi de l'islamisme,
00:50:05mais il y a aussi, pour Thibaud de Montréal
00:50:07et Denis Jacob va nous éclairer à ce sujet,
00:50:09une conjonction entre deux phénomènes
00:50:11qui font courir de graves dangers à notre pays.
00:50:15Dit-il, en tous les cas,
00:50:16c'est l'islamisme et la mexicanisation,
00:50:18pas seulement de Marseille,
00:50:19mais de plusieurs autres villes.
00:50:21Écoutons-le.
00:50:22L'autorité de l'État est en train de s'émietter
00:50:26et sans doute de commencer à s'effondrer.
00:50:28D'autres autorités viennent remplacer l'islamisme,
00:50:31qui est un système politique,
00:50:33et la mafia autour des trafics de stupes,
00:50:37qui est une autre organisation sociale.
00:50:39D'autres lois.
00:50:40Mais qui nous vient d'Amérique du Sud.
00:50:41C'est-à-dire que nous vivons
00:50:43une mexicanisation de notre pays.
00:50:45À la fois une islamisation et une mexicanisation.
00:50:47Mexicanisation et islamisation.
00:50:49Est-ce que vous l'avez constaté également
00:50:51sur le terrain de Denis Jacob ?
00:50:52On a souvent parlé de cette jonction
00:50:54entre certains gangs, certains groupes
00:50:57et l'islamisation de la société.
00:50:59Est-ce que c'est le cas ?
00:51:00Sur l'islamisation de la société,
00:51:02je serai beaucoup plus prudent.
00:51:03Je ne suis pas spécialiste du sujet
00:51:05en matière de la mexicanisation des trafics.
00:51:09Dans tous les cas,
00:51:10la mexicanisation des trafics en France,
00:51:12oui, on y vient.
00:51:13On n'y est pas encore, fort heureusement.
00:51:15On y sera quand ?
00:51:16On n'a pas envie d'y être.
00:51:18C'est quoi pour vous ?
00:51:20À partir de quel moment vous direz
00:51:21ça y est, nous y sommes ?
00:51:22On y est à partir du moment
00:51:24où les réseaux de trafiquants
00:51:26imposent leurs lois
00:51:27face à la loi de la République.
00:51:28Et ce n'est pas déjà le cas ?
00:51:29Et là où je suis content,
00:51:30c'est que nous venons de démontrer
00:51:32que la loi de la République
00:51:34était plus forte que la loi de la mafia
00:51:37avec l'affaire de Cavaillon
00:51:39où nous venons de procéder
00:51:41à l'identification, à l'interpellation
00:51:44de deux auteurs présumés
00:51:48des incendies, des véhicules de police.
00:51:51Ils ont été écroués,
00:51:53mis en examen et écroués.
00:51:54Mis en examen, ce n'est pas condamné.
00:51:55On est d'accord, mais ils sont quand même écroués.
00:51:57Donc, pour une fois, je dirais,
00:51:59on a une justice derrière
00:52:01qui a répondu avec fermeté.
00:52:03Et donc, on démontre déjà
00:52:04l'efficacité du travail de la police.
00:52:06La rapidité, je l'avais dit la semaine dernière
00:52:08sur ce plateau, Sonia,
00:52:10que nous les identifierions
00:52:12et que nous les interpellerions.
00:52:14C'est chose faite.
00:52:15Et fort heureusement qu'aujourd'hui,
00:52:18la loi de la République
00:52:20exercée par la police
00:52:22est encore efficace.
00:52:24Mais il faut, derrière,
00:52:25qu'au niveau de la justice,
00:52:27on ait toutes les réponses adaptées.
00:52:29C'est intéressant ce que vous avez dit, Denis.
00:52:30Vous avez dit que la loi prime.
00:52:32D'autres disent qu'il y a des zones
00:52:34d'un autre droit.
00:52:35D'ailleurs, on ne dit pas des zones de non-droit,
00:52:37mais d'un autre droit.
00:52:38Par exemple, Thibaud de Montbrial,
00:52:39ce qu'il dit, j'aimerais vous le soumettre à tous,
00:52:41il dit aujourd'hui,
00:52:42le butin, l'argent et les armes
00:52:45détenues par ceux qui imposent
00:52:47une forme de mexicanisation
00:52:49à certaines villes comme Marseille
00:52:50peut passer aux mains, justement,
00:52:52de ceux qui ont un projet terroriste islamiste.
00:52:54Ce n'est pas tant l'idéologie qui est le commun.
00:52:56Vous avez raison, Sonia.
00:52:57D'ailleurs, il a été clairement établi,
00:53:00malheureusement,
00:53:01dans des actes passés de terrorisme,
00:53:04que ceux qui étaient passés à l'acte
00:53:06avaient antérieurement un passé de délinquant
00:53:09dans les milieux de trafic de drogue.
00:53:11Ça, c'est indéniable, c'est démontré.
00:53:13Et oui, on a un glissement
00:53:15qui est en train de s'opérer.
00:53:17Il ne faut pas le nier.
00:53:18Alors, fort heureusement,
00:53:19pas de manière forte,
00:53:21mais ça commence.
00:53:22Et donc, il faut que nous soyons réactifs
00:53:25au niveau de l'exercice de la force
00:53:27avec la police,
00:53:29mais aussi l'exercice de la loi
00:53:31par une justice ferme.
00:53:33Simplement, je veux regarder ces images en direct.
00:53:35On va voir l'arrivée de Marine Le Pen.
00:53:37C'est tout autre chose à son procès.
00:53:39Vous savez qu'il y a ce procès
00:53:40qui va durer sur plusieurs semaines
00:53:42des assistants parlementaires européens
00:53:46du Rassemblement national.
00:53:47Marine Le Pen est l'une des prévenues.
00:53:50Pas de prise de parole.
00:53:52Effectivement, on verra si tout à l'heure,
00:53:54en sortant de l'audience,
00:53:56de la salle d'audience,
00:53:57la leader du Rassemblement national
00:54:00va s'exprimer.
00:54:01Vous disiez,
00:54:02donc, islamisation, mexicanisation.
00:54:04Vous avez raison.
00:54:05Vous dites attention à la jonction.
00:54:06On l'a vu dans des cas
00:54:07avec des profils particuliers.
00:54:09Thibault de Montbrial,
00:54:11qui aussi voit les signaux faibles,
00:54:12tout comme vous,
00:54:13il connaît très bien le travail
00:54:14des forces de l'ordre,
00:54:15policiers et gendarmes,
00:54:16dit que cette jonction,
00:54:17aujourd'hui,
00:54:18c'est de plus en plus ténu.
00:54:21Avant, il y avait vraiment une frontière.
00:54:23Aujourd'hui, il dit que les cloisons,
00:54:25malheureusement,
00:54:26sont en train de tomber une à une.
00:54:27Pour que je comprenne bien
00:54:28et que tout le monde comprenne bien,
00:54:29ce que vous appelez la jonction,
00:54:31c'est un lien entre le trafic de drogue
00:54:34et l'immigration ?
00:54:35Non, l'islamisme.
00:54:37L'islamisme.
00:54:38Ah bon.
00:54:39Et est-ce que vous voyez,
00:54:40vous qui êtes sur le terrain,
00:54:41est-ce que vous voyez un lien
00:54:42entre l'immigration et le trafic de drogue ?
00:54:45Je vous pose la question
00:54:46parce qu'on sait qu'il y a
00:54:486 millions de consommateurs de cannabis,
00:54:50500 000 consommateurs de cocaïne,
00:54:52250 000 personnes
00:54:54qui vivent du trafic de drogue
00:54:56en CDI,
00:54:58si vous préférez,
00:54:59et 12 000 qui vivent en CDD.
00:55:04Bon.
00:55:05Avec un chiffre d'affaires de 6 milliards.
00:55:07Moi, je suis très étonné,
00:55:08je vais vous dire,
00:55:09je suis très étonné
00:55:10que dans les grandes villes,
00:55:12Marseille, etc.,
00:55:13je comprends.
00:55:14Maintenant, Cavaillon,
00:55:15les villes de plus en plus...
00:55:16Mais Cavaillon,
00:55:17c'est la zone d'influence de Marseille.
00:55:18Voilà.
00:55:19Ils sont gangrénés.
00:55:20Il y a d'autres villes
00:55:21qui sont gangrénées
00:55:22par le trafic de drogue, etc.
00:55:23Est-ce qu'on peut imaginer,
00:55:25est-ce que c'est réel,
00:55:26est-ce que ça n'est pas, etc.,
00:55:27un lien entre trafic de drogue
00:55:29et immigration ?
00:55:30Pourquoi je vous pose cette question ?
00:55:31Vincent Roland, le ministre de l'Intérieur, l'a dit.
00:55:32Il l'a dit.
00:55:33Clermont-Darmanin l'a dit lui-même.
00:55:34Il l'a dit,
00:55:35mais il faut être plus précis
00:55:36parce qu'il me semble
00:55:37que les mineurs isolés
00:55:38qui arrivent sur notre pays
00:55:39sont des candidats formidables
00:55:40pour ce qu'ils appellent...
00:55:41Oui.
00:55:42Aujourd'hui, c'est eux
00:55:43qui sont en train de...
00:55:44C'est quand on dit
00:55:45mexicanisation d'un côté,
00:55:46ça voudrait dire
00:55:47des cartels, etc.
00:55:48Et puis, islamisation de l'autre.
00:55:49C'est le cas.
00:55:50La ZNH,
00:55:51c'est un cartel.
00:55:53C'est pas aussi simple que cela.
00:55:57Vous vous imaginez bien
00:55:58de dire trafic de stupéfiants,
00:56:00l'islamisation,
00:56:01c'est lié à l'immigration.
00:56:02Les problèmes que l'on a
00:56:04en matière de trafic de stupéfiants
00:56:06sont là où nous avons concentré
00:56:09la France pendant des décennies,
00:56:11des populations immigrées
00:56:13qui sont venues travailler en France.
00:56:15Et aujourd'hui,
00:56:16ceux qui tiennent les trafics de drogue
00:56:19sont des jeunes Français
00:56:21issus de l'immigration
00:56:23dans des quartiers
00:56:24où il n'y a pas eu de mixité sociale.
00:56:27C'est-à-dire qu'on a cantonné
00:56:29au même endroit
00:56:30les mêmes personnes,
00:56:31des mêmes origines.
00:56:32Et aujourd'hui,
00:56:33on a affaire à la troisième
00:56:34ou à la quatrième génération
00:56:35de personnes dont les parents
00:56:37et grands-parents
00:56:38se sont globalement intégrés
00:56:40à la société française
00:56:41qui sont venus travailler.
00:56:42Parfaitement,
00:56:43pour certains qui sont antifrançais
00:56:44et qui ont mis le pied
00:56:45et qui ont dit à leurs enfants
00:56:46à Rome,
00:56:47fais comme les Romains.
00:56:48Mais on a quand même
00:56:49beaucoup et fort heureusement
00:56:51beaucoup de gens
00:56:52qui sont venus de l'étranger
00:56:53dans le cadre d'une immigration légale
00:56:56qui se sont insérés,
00:56:57en tous les cas,
00:56:58qui n'ont pas fait parler d'eux
00:56:59dans la société française.
00:57:00Nous ne parlons pas de ça.
00:57:01Mais vous avez entièrement raison
00:57:02de le préciser.
00:57:03Là, aujourd'hui,
00:57:04ce qu'on aimerait comprendre,
00:57:05c'est que s'il y a ces jonctions
00:57:07avec possiblement
00:57:08une circulation d'armes importante,
00:57:10il y a le travail de la police
00:57:11et en amont,
00:57:12celui du renseignement également.
00:57:14J'imagine que le renseignement
00:57:15aujourd'hui travaille
00:57:16sur ces domaines hidouanes.
00:57:18Bien sûr.
00:57:19Alors, il faut savoir
00:57:20qu'en ce qui concerne
00:57:21le trafic d'armes,
00:57:22c'est majoritairement un trafic
00:57:24issu de l'Europe de l'Est.
00:57:26Ça vient vraiment
00:57:28de l'Europe de l'Est.
00:57:29Donc, il y a cette problématique
00:57:30de la circulation des armes.
00:57:32Compte tenu que c'est majoritairement
00:57:34des jeunes issus de l'immigration
00:57:37qui tiennent les réseaux
00:57:38de trafic de stupéfiants
00:57:40dans les quartiers difficiles,
00:57:42sont majoritairement
00:57:44de confession musulmane,
00:57:46de là à dire que, pour autant,
00:57:48on entre dans le cadre
00:57:49d'une islamisation.
00:57:51J'en suis moins sûr,
00:57:52mais je m'appelle,
00:57:53je l'ai dit tout à l'heure,
00:57:54je ne suis pas spécialiste
00:57:55de l'islamisation en France.
00:57:57Donc, je me garderai bien
00:57:58de tout commentaire sur le sujet.
00:58:00Il ne faut pas l'écarter,
00:58:01mais il ne faut pas non plus dire
00:58:03que c'est absolument
00:58:04l'alpha et l'oméga du problème
00:58:06aujourd'hui que l'on rencontre
00:58:08dans notre travail au quotidien.
00:58:09Bien, on va continuer
00:58:10à en parler.
00:58:11On va revenir sur Lola,
00:58:13mais peut-être tout d'abord,
00:58:14et je le dis également en régie,
00:58:16je voudrais revenir,
00:58:17puisque vous êtes avec nous,
00:58:18Denis Jacob,
00:58:19c'est vrai que ce sont des images
00:58:20qui ont beaucoup choqué.
00:58:21Je dis la honte, le déshonneur,
00:58:23parce que ce sont des extrémistes
00:58:24qui s'en prennent ainsi
00:58:25aux forces de l'ordre,
00:58:26qui piétinent à l'uniforme
00:58:27de gendarmes qui visent quand même
00:58:29avec des tirs de mortiers,
00:58:30un hélicoptère.
00:58:32Ça s'est passé samedi
00:58:33contre la ligne.
00:58:34D'ailleurs, quand je dis
00:58:35contre la ligne à grande vitesse
00:58:37du sud-ouest,
00:58:38ce n'est même pas une disproportion.
00:58:40Il y a un fossé,
00:58:41il y a un monde
00:58:42entre venir manifester
00:58:45comme ça s'est toujours passé en France
00:58:47contre certains grands projets.
00:58:48Parfois, d'ailleurs,
00:58:49l'État a souvent reculé.
00:58:51Et ce que l'on voit, on se dit
00:58:53qu'est-ce que ces personnes
00:58:54ont en commun
00:58:55avec le projet
00:58:57qui est absolument rien.
00:58:59Absolument rien.
00:59:00Là, on voit quoi ?
00:59:01On voit tout simplement
00:59:02des voyous,
00:59:03des anarcho-gauchistes
00:59:04qui sont uniquement là
00:59:05pour s'en prendre
00:59:06aux forces de sécurité.
00:59:07Avant de venir sur votre plateau,
00:59:08j'ai pris connaissance
00:59:09d'un long tweet
00:59:10des soulèvements de la terre
00:59:11qui fait une succession
00:59:14de messages
00:59:15où ils sont parfaitement solidaires
00:59:18de ce qui s'est passé,
00:59:19de ceux qui s'en sont pris
00:59:21au véhicule.
00:59:22D'ailleurs, le véhicule
00:59:23qui a été incendié,
00:59:24il a été tagué
00:59:25comme quoi c'était en représailles
00:59:26du passage de l'hélicoptère
00:59:27la veille dans la nuit.
00:59:29Je rappelle que c'est
00:59:30une occupation illégale
00:59:31d'un terrain,
00:59:32que c'est une manifestation
00:59:33souffrière de ma part
00:59:34qui n'est pas déclarée,
00:59:36donc qui est illégale.
00:59:37Tu as raison,
00:59:38on n'est plus là.
00:59:39Voilà.
00:59:40Et encore,
00:59:41avec tout ce qu'on a vécu
00:59:42par le passé,
00:59:43on pourra remarquer
00:59:44que les forces de l'ordre
00:59:45se sont quand même
00:59:46globalement tenues
00:59:47à distance
00:59:48pour une fois de plus.
00:59:49Mais c'est ça qui est pire.
00:59:50Conviennent pas.
00:59:51C'est ça le problème
00:59:52qu'a fait Andoni Chassol.
00:59:53C'est une décision politique.
00:59:54Oui, mais c'est ça
00:59:55totalement.
00:59:56C'est une décision politique.
00:59:57C'est une décision
00:59:58de soumission.
00:59:59Mais oui, parce que
01:00:00si on ne se tient pas à distance,
01:00:01c'est un peu
01:00:02comme tous les...
01:00:03De survie, peut-être.
01:00:04Si vous voulez,
01:00:05c'est comme tous les événements
01:00:06qu'on a connus
01:00:07dans l'institution
01:00:08police-gendarmerie de drame,
01:00:10ne refaisons pas Syvins,
01:00:11ne refaisons pas Saint-Sauline.
01:00:12Donc l'État de droit
01:00:13ne tient plus à rien.
01:00:14Donc forcément,
01:00:15on nous dit
01:00:16vous assurez la sécurité
01:00:17mais vous invitez les en contact direct.
01:00:18Qu'avait dit
01:00:19l'ancien ministre de l'Intérieur
01:00:20Gérald Darmanin ?
01:00:21Une phrase qui avait été commandée
01:00:22pendant des semaines.
01:00:23Des éco-terroristes.
01:00:24Des éco-terroristes.
01:00:25Mais les éco-terroristes,
01:00:26ils sont là,
01:00:27ils narguent.
01:00:28Même pas la République,
01:00:29ils narguent la France.
01:00:30Gérald Darmanin avait fait
01:00:31tout ce qu'il fallait
01:00:32pour que les soulèvements de la terre
01:00:33n'existent plus
01:00:34et le Conseil d'État
01:00:35avait estimé
01:00:37Alors que pour
01:00:38génération identitaire
01:00:39en 2021,
01:00:40là le Conseil d'État
01:00:41avait dit
01:00:42là il faut la dissolution.
01:00:43Donc on voit quand même
01:00:44que le Conseil d'État
01:00:45est gangréné par une idéologie
01:00:46alors qu'il devrait agir
01:00:47uniquement en droit.
01:00:48On ne peut pas s'en sortir
01:00:49parce que l'État de droit
01:00:50justement suppose
01:00:51qu'on applique
01:00:52le droit,
01:00:53l'autorité, etc.
01:00:54Là quand moi je vois
01:00:55des gendarmes
01:00:56qui à un moment
01:00:57laissent leur véhicule
01:00:58et se retirent
01:00:59pour laisser les autres
01:01:00venir
01:01:01saccager ce véhicule.
01:01:02Ils se retirent
01:01:03pour leur sécurité.
01:01:04Ils se retirent
01:01:05pour leur sécurité.
01:01:06Avant toute chose quand même.
01:01:07Mais ce n'est pas normal en fait.
01:01:08Non mais ce n'est pas normal.
01:01:09Ils sont trois.
01:01:10Ils ne sont pas 50.
01:01:11Ils ne sont pas 50.
01:01:12Ils sont trois.
01:01:13Ils passent à 50 même.
01:01:14Non mais Denis,
01:01:15je défends les femmes.
01:01:16Ce n'est pas de la solution.
01:01:17Je veux dire
01:01:18ce n'est pas normal
01:01:19qu'ils ne soient que trois.
01:01:20Ce n'est pas normal
01:01:21qu'ils soient beaucoup plus que ça
01:01:22et qu'ils encerclent
01:01:23ces éco-terroristes.
01:01:24C'est ça,
01:01:25c'est là où le problème
01:01:26c'est comment voulez-vous
01:01:27que ça ne soit pas
01:01:28open bar
01:01:29pour les autres
01:01:30qui veulent
01:01:32sur éventuellement les solutions.
01:01:39Une dizaine d'éléments radicaux
01:01:41acharnés contre cette voiture
01:01:42de gendarmerie.
01:01:47Mettre des gants,
01:01:48des cagoules,
01:01:49dissimuler son visage
01:01:50pour ne pas être identifié
01:01:52et rendre le travail
01:01:53des enquêteurs
01:01:54plus difficile.
01:01:55Aujourd'hui,
01:01:56l'accent est mis
01:01:57sur la nécessité
01:01:59d'identifier ces individus
01:02:01qui utilisent tous les procédés
01:02:03pour pouvoir cacher
01:02:05leur identité véritable.
01:02:07C'est un vrai sujet.
01:02:09Sachant que ces manifestations
01:02:10ont constitué des attroupements,
01:02:12dissimuler un visage
01:02:13est une infraction
01:02:14poursuivie par le code pénal.
01:02:17Dans ce cas précis,
01:02:18une peine d'un an d'emprisonnement
01:02:20et 15 000 euros d'amende
01:02:21est prévue par la loi
01:02:22pour dissimulation du visage.
01:02:24Ces auteurs mettent des cagoules
01:02:25pour échapper à la justice.
01:02:27S'ils sont interpellés après,
01:02:29dans le cadre d'une enquête,
01:02:31il sera évidemment
01:02:32très facile pour eux
01:02:33de dire
01:02:34ce n'était pas moi
01:02:35parce que j'étais cagoulé,
01:02:37parce que la personne
01:02:38que vous avez interpellée
01:02:39n'est peut-être pas la bonne.
01:02:40En tout,
01:02:41trois personnes ont été interpellées.
01:02:43Cette voiture de gendarmerie
01:02:44a été incendiée
01:02:45pour tenter de ne laisser
01:02:46aucune empreinte ni ADN.
01:02:48Les auteurs
01:02:49encourent 5 ans d'emprisonnement
01:02:51et 75 000 euros d'amende.
01:02:53Je précise que le général
01:02:55Bertrand Cavaillé
01:02:56qui est intervenu dans le sujet
01:02:57me précise qu'il y a eu
01:02:58également des tirs d'armes à feu
01:03:00et pas uniquement de mortiers
01:03:02à chaque fois.
01:03:03D'ailleurs nous-mêmes,
01:03:04nous avons cette phrase,
01:03:05cette expression
01:03:06un cap a été franchi.
01:03:07Mais il a tellement été franchi
01:03:08le cap que je ne sais plus
01:03:09où on est arrivé en réalité.
01:03:11Oui parce que malheureusement
01:03:13il y a la réalité du terrain,
01:03:15celle à laquelle sont confrontés
01:03:16les policiers et les gendarmes
01:03:17au quotidien,
01:03:18c'est-à-dire l'ultra-violence.
01:03:20Et puis vous avez
01:03:21les décisions politiques
01:03:22ou les non-décisions politiques
01:03:24où il faut ménager
01:03:25la chèvre et le chou
01:03:26ou dès lors que les forces de l'ordre
01:03:28vont passer à l'acte,
01:03:31c'est-à-dire une charge
01:03:32pour interpeller,
01:03:33eh bien tout de suite
01:03:34ça va faire polémique,
01:03:35ça va être des violences policières.
01:03:37Vous avez raison,
01:03:38ça va même plus loin.
01:03:39C'est-à-dire cette manière
01:03:40de piétiner ici à l'univers,
01:03:41d'abord et même pour Cavaillon,
01:03:42c'est déshumaniser
01:03:43le policier et les gendarmes.
01:03:45C'est-à-dire ce n'est même plus
01:03:46le camp adverse,
01:03:47ce n'est même plus l'ennemi,
01:03:48ce n'est plus rien.
01:03:49Il n'y a même plus d'empathie.
01:03:50Vous voyez ce que je veux dire ?
01:03:51Non mais il n'y a plus aucun respect.
01:03:54Il n'y a plus aucun respect,
01:03:56mais le système de notre société
01:03:58est fait que de toute façon,
01:04:00quand bien même on va les interpeller,
01:04:02qu'est-ce qu'il va se passer derrière ?
01:04:04C'est ça, moi la question,
01:04:05ce n'est plus simplement
01:04:06une question de justice.
01:04:07Quand vous considérez aujourd'hui
01:04:08le policier comme l'ennemi,
01:04:09comme l'adversaire suprême,
01:04:11quand vous n'avez plus une once
01:04:13de culpabilité et d'empathie,
01:04:15capable de mettre le feu
01:04:16à des voitures qui vident les flammes,
01:04:17qui viennent lécher un commissariat,
01:04:19comment vous faites ?
01:04:21C'est pour ça que je reprends
01:04:23les propos de...
01:04:25Bertrand Cavaillé ?
01:04:26Non, de M. Monbrial, ce matin,
01:04:28dans l'interview qu'il vous a donnée.
01:04:31Je crois qu'il a raison,
01:04:32c'est la mexicanisation.
01:04:34Vous disiez, Denis,
01:04:36qu'on a pu arrêter les incendiaires,
01:04:39mais excusez-moi,
01:04:40ils se sont autorisés
01:04:42à aller incendier les villes
01:04:44d'un commissariat et un commissariat
01:04:46sous prétexte que vous êtes venu
01:04:48nous parquisitionner.
01:04:51C'est la question de l'autorité.
01:04:53Ça rejoint ce qui s'est passé là
01:04:55par ce qu'ont fait ces écoterroristes
01:04:58et ça rejoint une autre chose
01:05:00que je voulais dire.
01:05:02Allons plus loin.
01:05:04Pourquoi la France ne s'autorise pas ?
01:05:06Ça rejoint aussi ce qu'ont dit
01:05:08les magistrats lors de l'audition.
01:05:10Ils ont dit, nous sommes en train
01:05:12de perdre la guerre.
01:05:14Est-ce qu'on l'a mené ?
01:05:16Je vous pose une question.
01:05:19On a compris, tout le monde dénonce.
01:05:21La question aujourd'hui,
01:05:23c'est quand vous dites que les policiers
01:05:25n'ont pas chargé de se mettre
01:05:27par décision politique,
01:05:29j'allais dire qu'on peut le comprendre,
01:05:31mais en réalité on ne le comprend pas.
01:05:33Est-ce qu'on assume aujourd'hui l'autorité ?
01:05:35Est-ce que ce n'est pas un pays
01:05:37qui a renoncé, simplement,
01:05:39à l'autorité ?
01:05:41Je dis il faut de l'autorité,
01:05:43mais j'y renonce.
01:05:45La preuve, une chose que je ne m'explique pas,
01:05:47parce qu'il y a des raisons,
01:05:49c'est parce que je dois être très naïf
01:05:51ou très péremptoire sur ces questions.
01:05:53Lorsque j'entends, par exemple,
01:05:55la semaine dernière, deux voitures de police
01:05:57brûler devant le commissariat,
01:05:59je ne comprends pas.
01:06:01Je me dis, alors même que
01:06:03les assaillants sont en train
01:06:05de brûler les voitures,
01:06:07pourquoi est-ce que la police
01:06:09ne sort pas pour aller au contact
01:06:11direct ?
01:06:13Vincent, ils étaient trois fonctionnaires de police.
01:06:15Oui, vous êtes,
01:06:17on est à Cavaillon,
01:06:19une commune de 25 000 habitants,
01:06:21avec une défaillance
01:06:23en nombre d'effectifs.
01:06:25Ça a été dit à ma reprise
01:06:27par mes collègues des différentes organisations syndicales
01:06:29qui ont pu d'ailleurs intervenir
01:06:31sur votre chaîne.
01:06:33Et on est de nuit.
01:06:35Et la nuit, il y a un nombre inférieur
01:06:37de policiers qu'en journée.
01:06:39Parce que les faits de délinquance et de criminalité
01:06:41sont moindres par rapport au fait du jour.
01:06:43On a désarmé idéologiquement,
01:06:45culturellement, moralement, politiquement.
01:06:47Il met l'arme au pied.
01:06:49Par contre, on les a armés, eux.
01:06:51Ils se sont armés.
01:06:53Si vous me permettez, Sonia,
01:06:55imaginez un peu, Vincent, les trois policiers,
01:06:57ils ne sont que trois, mais imaginons,
01:06:59ils sortent. Quel est leur moyen de défense ?
01:07:01Ils vont utiliser leur arme de service ?
01:07:03Et qu'est-ce qui va se passer derrière ?
01:07:05Et qu'est-ce qui va se passer derrière ?
01:07:07Voilà. Après, c'est les policiers
01:07:09qui seront incarcérés.
01:07:11Donc, par conséquent, j'entends tout à fait
01:07:13ce que vous dites et je souscris
01:07:15à ce que vous dites en plus. Mais il n'y a donc
01:07:17aucune raison pour que ce qu'on voit là, à l'image,
01:07:19ne se reproduise pas.
01:07:21Quand il y avait ces manifestations
01:07:23et qu'il y avait eu une voiture de manifestation
01:07:25d'ailleurs contre, soi-disant,
01:07:27les violences policières,
01:07:29il y avait eu cette voiture qui avait été prise
01:07:31à partie. Il y avait des individus cagoulés
01:07:33qui couraient derrière. Un fonctionnaire
01:07:35de police est descendu.
01:07:37Arme au point. Il ne l'a pas utilisée.
01:07:39Il a dû s'expliquer.
01:07:41Alors qu'à l'intérieur, on m'a dit qu'il y avait
01:07:43une policière qui a vraiment eu,
01:07:45qui a été dans un très grand moment
01:07:47d'émotion, qui a eu très, très peur
01:07:49de ce qui allait se passer.
01:07:51Je veux dire, regardez le sang-froid de cette image
01:07:53à ma glacée. Il y a une horde
01:07:55qui...
01:07:57Les policiers brûlaient dans le véhicule
01:07:59où il y a Chatillon.
01:08:01Ça c'est encore une autre affaire.
01:08:03On va dire que je focalise sur eux.
01:08:05Mais l'affaire de ce collègue dont vous parlez
01:08:07qui a été obligé de se justifier,
01:08:09elle a été obligée de se justifier. Pourquoi ?
01:08:11Parce que derrière, il y a eu une polémique politique
01:08:13avec toujours les mêmes
01:08:15qui ont crié au scandale
01:08:17parce que c'était un policier qui sortait
01:08:19son arme. Donc la France insoumise
01:08:21qui est toujours en train de vilipender
01:08:23l'action de la police.
01:08:25Et c'est par ces discours politiques
01:08:27qu'on a ce genre d'énergumènes
01:08:29qui se sentent forts
01:08:31en se disant de toute façon on aura
01:08:33des soutiens derrière nous politiques.
01:08:35Ça a été le cas quand il y a eu la demande
01:08:37de dissolution des soins de la terre
01:08:39par Gérald Darmanin.
01:08:41Et d'ailleurs, la preuve,
01:08:43il continue.
01:08:45Où sont tous ces tenants de l'autorité qui,
01:08:47chaque matin, avec des paroles martiales, nous disent
01:08:49c'est plus possible. Parce que là, moi je peux être ministre demain
01:08:51et je viens et je vous dis écoutez,
01:08:53un uniforme de gendarmerie piétiné,
01:08:55c'est la République qui est piétinée.
01:08:57Après, on ne fait rien.
01:08:59Après, il n'y a rien derrière.
01:09:01Une fois de plus, on a
01:09:03un véhicule qui est dégradé.
01:09:05Comme à Cavaillon, ce sont des actes criminels.
01:09:07Alors, il y a des peines.
01:09:09Il y a jamais eu de peine.
01:09:11A Cavaillon, ça a été qualifié
01:09:13de criminel.
01:09:15Mais là, il va y avoir
01:09:17quoi comme décision de justice sur les interpellés ?
01:09:19Déjà, il va falloir
01:09:21démontrer que ce sont eux.
01:09:23Il va bien falloir
01:09:25démontrer que ce sont eux qui ont bien attaqué
01:09:27ce véhicule.
01:09:29Et derrière, une fois de plus,
01:09:31il n'y aura rien.
01:09:33Il y a un moment où il y a le discours politique.
01:09:35C'est bien, ça fait plaisir.
01:09:37Quand on soutient les policiers, ça nous fait plaisir.
01:09:39Mais derrière, on a besoin d'actes.
01:09:41Et les actes, ce n'est pas que le ministre de l'Intérieur
01:09:43qui peut le donner.
01:09:45C'est aussi l'injustice.
01:09:47Ce que je vais vous dire, c'est que c'est une hiérarchie,
01:09:49une administration.
01:09:51Ça va au-delà de la justice.
01:09:53Les sous-lèvements de la terre n'ont pas été dissous à cause de qui ?
01:09:55Le conseil d'État.
01:09:57Donc, à un moment donné...
01:09:59Il y a une solution, parce qu'ils n'attaquaient pas les personnes,
01:10:01ils attaquaient les biens, que derrière,
01:10:03d'autres associations qui font l'expropriation
01:10:05et qui font l'occupation de biens
01:10:07soient également dissous.
01:10:09Mais je rajoute juste quelque chose.
01:10:11On reproche beaucoup aux politiques d'utiliser des mots MOTS.
01:10:13Quand ils disent « en guerre », c'était le mot préféré
01:10:15de notre président de la République, je le rappelle pour l'instant.
01:10:17Quand on est en guerre, on tire.
01:10:19Là, j'ai eu des témoignages
01:10:21de ce qui s'est passé à Sainte-Soline.
01:10:23Rappelez-vous...
01:10:25On ne peut pas dire qu'on tire.
01:10:27Je ne peux pas vous dire qu'on tire sur des gens qui manifestent non plus.
01:10:29Je ne dis pas qu'on tire sur des gens.
01:10:31Soit on est en guerre, soit on ne l'est pas.
01:10:33Un politique ne peut pas dire « on est en guerre »
01:10:35et passer des consignes
01:10:37comme si on ne l'était pas.
01:10:39Mais c'est la hiérarchie qui se planque parfois.
01:10:41Je sais bien. Par exemple, à Sainte-Soline,
01:10:43j'ai eu des témoignages, j'ai des amis qui sont au GIGN et compagnie.
01:10:45Vous vous rappelez l'histoire de ce gendarme
01:10:47qui n'avait pas, soit disant, pu être sauvé.
01:10:49Le SAMI a mis beaucoup de temps à venir
01:10:51parce que, soit disant, la police
01:10:53empêchait les gens de venir.
01:10:55Ce n'est pas du tout ce qui s'est passé.
01:10:57Ce qui s'est passé, c'est que la violence était telle
01:10:59qu'on m'a raconté que c'était vraiment un terrain de guerre
01:11:01qu'ils ont dû appeler des médecins
01:11:03de terrain de guerre pour pouvoir l'exfiltrer.
01:11:05C'est ça qui a pris du temps.
01:11:07Si on ne prend pas la mesure qu'en face,
01:11:09il y a des gens qui tirent à l'arme à feu.
01:11:11Là, on a entendu le général Cavalier dire
01:11:13« on tire à l'arme à feu ».
01:11:15C'est-à-dire qu'en face, ils n'ont pas le droit de riposter.
01:11:17Une courte pause et on se retrouve tout de suite.
01:11:19On va continuer à en parler, bien sûr.
01:11:21Merci d'être avec nous.
01:11:23Beaucoup de sujets à venir,
01:11:25de débats pour nos invités.
01:11:27Mais tout d'abord, le rappel des titres.
01:11:29Avec vous, chère Audrey Berto.
01:11:31Marine Le Pen est arrivée au palais de justice de Paris.
01:11:33La leader du Rassemblement national
01:11:35va être à son tour interrogée au procès
01:11:37des emplois fictifs des assistants parlementaires
01:11:39du FN qui a député le 30 septembre.
01:11:41Des faits qu'elle conteste
01:11:43et qui pourraient lui coûter cher
01:11:45s'ils étaient avérés.
01:11:47Restons sanophies. Des délégués syndicaux
01:11:49et le médecin d'Opela qui produit le Doliprane.
01:11:51Les ministres de l'économie Antoine Armand
01:11:53et de l'industrie Marc Ferracci
01:11:55étaient sur le site de production de ce médicament
01:11:57vendu sans ordonnance.
01:11:59Je rappelle que le Doliprane est le médicament
01:12:01le plus consommé en France.
01:12:03Enfin, la Chine a déployé des avions et des navires
01:12:05de guerre pour encercler Taïwan dans le cadre
01:12:07d'exercices militaires.
01:12:09Les Etats-Unis s'inquiètent d'une escalade.
01:12:11La Chine considère Taïwan comme une partie
01:12:13de son territoire à réunifier.
01:12:15Encore un point de tension sur la planète.
01:12:17Merci à vous, chère Audrey.
01:12:19A l'instant, quand on a parlé de ce qui s'est passé
01:12:21en Gironde, on a eu une conversation
01:12:23un peu animée, en tous les cas vive,
01:12:25passionnée sur le fait
01:12:27comment un policier d'abord peut se protéger
01:12:29et intervenir. Et je dis, on ne va quand même pas
01:12:31tirer, j'ai dit ainsi,
01:12:33il me semble au titre quand même,
01:12:35sauf si on est en régime de défense.
01:12:37Quelques réactions.
01:12:39Je dis que ce sont des réactions
01:12:41sur les réseaux sociaux.
01:12:43Quand est-ce qu'un policier
01:12:45peut encore tirer dans ce pays ?
01:12:47Mais Sonia,
01:12:49heureusement que les policiers ne tirent pas.
01:12:51Il faut saluer leur professionnalisme
01:12:53et leur sang-froid à gérer
01:12:55tous les problèmes de notre société
01:12:57sans avoir à utiliser leur arme
01:12:59de service. Parce que s'ils l'utilisent
01:13:01dans n'importe quelles circonstances, en faisant
01:13:03fi des règles de la légitime défense,
01:13:05c'est un policier qui va être incarcéré.
01:13:07On a des affaires qui sont arrivées il y a quelques mois,
01:13:09quelques années.
01:13:11Bien évidemment, si on se fait
01:13:13tirer dessus, bien évidemment que les règles
01:13:15de la légitime défense sont réunies
01:13:17et qu'on peut riposter.
01:13:19C'est une présomption de culpabilité.
01:13:21Mais une fois de plus,
01:13:23le policier qui va tirer,
01:13:25il va y avoir, vous le dites très justement,
01:13:27une présomption de culpabilité
01:13:29sans même savoir dès le départ
01:13:31si les règles de la légitime défense
01:13:33étaient réunies. Aujourd'hui,
01:13:35on a une présomption d'innocence pour les délinquants
01:13:37et on a une présomption de culpabilité
01:13:39pour les policiers et les gendarmes.
01:13:41Cet uniforme,
01:13:43ces voitures,
01:13:45malheureusement, presque, j'allais dire,
01:13:47il ne faut pas le dire, on s'habitue,
01:13:49mais l'uniforme piétiné,
01:13:51c'est comme si le drapeau...
01:13:53Sonia, c'est une démonstration qu'il n'y a plus d'autorité,
01:13:55de respect d'autorité dans ce pays.
01:13:57Mais vous savez, je reviens à la charge,
01:13:59mais quand vous avez des politiques
01:14:01qui disent à des policiers
01:14:03qui sont en train de faire
01:14:05un service d'ordre sur une manifestation
01:14:07« Suicidez-vous ! » ou « La police tue ! »
01:14:09ou « La police assassine ! »
01:14:11il ne faut pas s'étonner derrière
01:14:13que nous ayons un certain nombre
01:14:15d'individus qui se comportent de la sorte.
01:14:17On va passer à...
01:14:19Vous voulez ajouter quelque chose ?
01:14:21Oui, mais je veux juste dire que j'entends
01:14:23votre discours, mais lorsqu'on en voit des images
01:14:25comme ça et que l'on voit
01:14:27combien les individus qui commettent ces infractions,
01:14:29qui piétinent un uniforme,
01:14:31sont armés,
01:14:33parce qu'eux sont armés
01:14:35d'abord par leur impunité,
01:14:37c'est-à-dire qu'ils ne risquent rien,
01:14:39ils savent qu'ils ne risquent rien.
01:14:41Jusqu'à quand encore
01:14:43va-t-on devoir subir
01:14:45ces scènes-là ?
01:14:47Si les effectifs de police ou de gendarmerie
01:14:49ne répliquent pas, nous aurons
01:14:51encore le même spectacle.
01:14:53Je voudrais, sur la loi,
01:14:55semble-t-il,
01:14:57une nouvelle loi immigration pour 2025.
01:14:59On a écouté tout à l'heure Gabriel Attal,
01:15:01on a écouté Didier Migaud,
01:15:03je voudrais vous faire écouter Sandrine Rousseau,
01:15:05qui ne voit pas du tout.
01:15:07C'est intéressant parce que tout à l'heure,
01:15:09j'ai dit, moi, quel est l'intérêt d'une nouvelle loi ?
01:15:11Certains ont dit,
01:15:13on pourrait rallonger le délai
01:15:15de rétention en CRA.
01:15:17Certains disent que ça aurait pu,
01:15:19je ne veux pas rentrer dans ces sites très compliqués,
01:15:21mais ça aurait pu sauver la vie de Philippines
01:15:23dans ce cas-là. Dans ces cas-là,
01:15:25revenir simplement à la moyenne européenne,
01:15:27vous vous rendez compte, rejoindre l'Allemagne
01:15:29sur la durée de rétention.
01:15:31Écoutons ce qu'en pense Sandrine Rousseau.
01:15:33On se perd nous-mêmes,
01:15:35on perd nos valeurs, on perd notre éthique.
01:15:37Et moi, je peux tout entendre
01:15:39sur l'immigration, je peux entendre
01:15:41tous les discours, mais à un moment,
01:15:43nous sommes la patrie qui avons
01:15:45mis au fronton
01:15:47de tous nos bâtiments publics
01:15:49liberté, égalité, fraternité.
01:15:51Là, les centres de rétention,
01:15:53pour en avoir visité plusieurs, je vous promets
01:15:55que ce sont des centres de l'enfer, mais vraiment des centres
01:15:57de l'enfer, pour des personnes qui n'ont fait ni crime
01:15:59ni délit.
01:16:01On parle aussi de QTF,
01:16:03qui sont dangereux, qui sont menaçants.
01:16:05Voilà où nous en sommes.
01:16:07Sonia, si je peux réagir
01:16:09sur ce sujet qu'est la loi
01:16:11de l'immigration. Moi, je pense qu'il ne faut pas faire
01:16:13d'amalgame. On parle d'une loi de l'immigration
01:16:15pour régler quoi ?
01:16:17Pour régler des problèmes de l'immigration
01:16:19illégale, clandestine.
01:16:21On n'aborde pas la question
01:16:23de l'immigration légale, l'immigration
01:16:25choisie. On n'est pas dans ce débat-là.
01:16:27Et quand j'entends...
01:16:29Vous les régularisez tous les 100
01:16:31papiers ?
01:16:33Vous savez, moi, il y a des
01:16:35personnes en France qui sont
01:16:37venues dans le cadre de l'immigration
01:16:39légale, qui ont obtenu un titre
01:16:41de séjour provisoire, qui
01:16:43entre-temps n'ont pas réussi à le faire
01:16:45renouveler, qui sont donc en situation
01:16:47irrégulière, mais qui payent un loyer,
01:16:49qui travaillent, qui payent des impôts...
01:16:51C'est normal qu'ils travaillent s'ils sont d'une manière
01:16:53illégale ?
01:16:55Ces personnes-là,
01:16:57moi, je le dis très clairement, alors je ne vais peut-être pas
01:16:59faire plaisir à tout le monde, mais ces personnes-là,
01:17:01elles doivent être régularisées. Elles participent
01:17:03à l'économie de la France. Pourquoi
01:17:05elles ne seraient pas régularisées ?
01:17:07Elles sont rentrées de manière légale
01:17:09avec un temps de présence.
01:17:11Dans ce temps de présence, elles ont trouvé un emploi.
01:17:13Ils n'ont pas pu, pour je ne sais quelle
01:17:15raison, faire renouveler leur titre
01:17:17de séjour, et donc se retrouvent dans une situation
01:17:19irrégulière. On n'est pas dans
01:17:21le cadre de personnes qui sont passées illégalement
01:17:23en France, et qui
01:17:25se trouvent dans une situation où ils viennent
01:17:27pour prendre des droits, et surtout pas
01:17:29des besoins. Nous, Denis Jacob, là, on est
01:17:31dans le cadre, par exemple, je prends, c'est
01:17:33l'exemple paroxystique, mais du meurtrier
01:17:35présumé de Philippines, qui est rentré
01:17:37mineur isolé, enfin
01:17:39non, non, il est rentré d'abord avec un visa
01:17:41du Maroc, il est arrivé en Espagne,
01:17:43ensuite il est passé tranquillement en France,
01:17:45ensuite il est resté, ça n'avait posé aucun problème.
01:17:47La loi Immigration, Sonia,
01:17:49elle doit aborder toutes les situations
01:17:51de personnes qui sont dans une
01:17:53situation d'illégalité, d'OQTF
01:17:55notamment, qui ont commis des délits.
01:17:57La dernière loi
01:17:59a fait la même chose. On nous
01:18:01avait dit, Gérald Darmanin, je l'avais reçu à la
01:18:03grande interview, il m'a dit, Madame, sur les
01:18:05OQTF, voilà ce qui a été décidé.
01:18:07Sauf que la loi a été
01:18:09retoquée sur 32 de ces 35
01:18:11qui ne le font pas. Alors pourquoi celle-ci aura
01:18:13des chances de passer alors que l'autre n'a pas ? Parce que malheureusement,
01:18:15plus on avance dans le temps
01:18:17et plus il y a des drames, et plus les Français
01:18:19en auront le bol, tout simplement, parce qu'ils ont peur.
01:18:21Ils ont peur pour eux, pour leurs enfants. Et quand on écoute
01:18:23Madame Rousseau, on voit ce que c'est.
01:18:25Ce qui est effrayant, c'est qu'elle préfère
01:18:27sacrifier des Français
01:18:29pour garder ses mains propres.
01:18:31Sauf qu'en fait, elle n'a même plus de main.
01:18:33C'est ça qui est effrayant.
01:18:35Des Français, également, de deuxième, troisième génération, immigrés.
01:18:37Pour réussir l'assimilation, il faut aussi
01:18:39détruire l'immigration.
01:18:41Pour sauver l'état de droit, qui est un concept, pour qu'elle puisse
01:18:43bien dormir le soir, elle dit, c'est pas
01:18:45grave s'il y aura des Philippines, c'est pas grave s'il y a des Lolas,
01:18:47c'est pas grave s'il y a des Thomas, on a
01:18:49réservé l'état de droit. C'est ça, la réalité.
01:18:51Et ce qui est dramatique, mais après, pour revenir juste sur le
01:18:53CRA, en fait,
01:18:55la question de la durée est une vraie question,
01:18:57mais la vraie question, en fait, c'est le nombre.
01:18:59Parce que pourquoi il y a 90 jours,
01:19:0175 plus, jusqu'à 90 jours,
01:19:03selon le juge ? C'est parce qu'ils font un turnover.
01:19:05Ils font un turnover pour faire...
01:19:07C'est comme la prison. Tous les juges ne sont pas
01:19:09des gauchistes. Si les peines ne sont pas appliquées,
01:19:11c'est parce qu'il n'y a aussi pas de place en prison.
01:19:13C'est toujours les mêmes choses. Il n'y a pas de place
01:19:15en CRA, donc on fait un turnover. Il n'y a pas de place en prison,
01:19:17donc ils ne vont pas en prison en fonction
01:19:19de la gravité de leur crime ou de leur délit.
01:19:21Mais parce qu'il y a un problème d'organisation
01:19:23aussi, Arthur. Quand on a
01:19:25un maximum
01:19:27de 90 jours, dans les
01:19:2990 jours, il doit avoir quitté le territoire.
01:19:31Ah oui, ça, je suis d'accord, bien sûr.
01:19:33Mais comment on sait qu'on ne le quitte pas ?
01:19:35Pourquoi, sous les 90 jours,
01:19:37on ne va pas rentrer dans le débat
01:19:39aujourd'hui, mais avec les consulats,
01:19:41avec les laissés-passer,
01:19:43pour certains pays,
01:19:45c'est trop facile
01:19:47de parler toujours de l'Union Européenne
01:19:49qui, effectivement, avec les différents circulaires
01:19:51qu'on a signés, c'est à cause
01:19:53de l'Union Européenne ou des pays
01:19:55sources. Il y a, par exemple,
01:19:57un cas très précis concernant les mineurs non accompagnés.
01:19:59Et justement, ce mineur,
01:20:01parce que c'est arrivé deux jours après.
01:20:03Pourquoi c'est arrivé deux jours après le laissé-passer ?
01:20:05Parce que, tout simplement,
01:20:07la préfecture
01:20:09n'a pas fait la demande,
01:20:11n'a pas anticipé la demande de telle manière
01:20:13que ça arrive. Elle a fait la demande
01:20:15deux jours avant. La deuxième chose
01:20:17que je voudrais dire, il y a une convention,
01:20:19Sonia, qui a été signée en 2020 entre
01:20:21le Maroc et la France. D'ailleurs,
01:20:23vous pouvez facilement retrouver l'article
01:20:25et ça avait été signé par Dupond-Moretti
01:20:27et Nasser Bourita,
01:20:29le ministre des Affaires Étrangères.
01:20:31Pour reprendre les mineurs
01:20:33non accompagnés marocains,
01:20:35les ONG ont saisi un juge
01:20:37pour dire non, nous ne voulons
01:20:39pas que ces jeunes repartent.
01:20:41Pourquoi ? Parce que, soi-disant,
01:20:43le Maroc n'aurait pas les services adéquats
01:20:45pour s'occuper de ces jeunes.
01:20:47Et dernièrement, le ministre des Affaires Étrangères
01:20:49a dit que le problème de ce problème,
01:20:51c'est aussi un problème franco-français.
01:20:53On a un problème d'organisation.
01:20:55Ça fait clair qu'il y a des dysfonctionnements.
01:20:57Allonger la durée, ça me paraît tout à fait primordial,
01:20:59ne serait-ce que pour s'aligner avec d'autres pays.
01:21:01En revanche, que dit Mme Rousseau ?
01:21:03En fait, finalement, elle est dans son rôle
01:21:05parce que pour elle, ce qui prime, c'est l'accueil.
01:21:07Et peu importe à quel prix...
01:21:09L'accueil sous les ponts, dans les fenêtres
01:21:11à Stalingrad, mais qu'elle puisse se dire
01:21:13en allant dormir, c'est bon,
01:21:15on a accueilli tout le monde.
01:21:17Ce n'est pas une preuve d'humanité d'accueillir des gens
01:21:19et de les laisser sous détente à Stalingrad.
01:21:21C'est une preuve d'indignité et d'indécence.
01:21:23Mais pour l'extrême-gauche
01:21:25ou une partie de l'extrême-gauche,
01:21:27la priorité, c'est l'accueil.
01:21:29Peu importe dans quelles conditions,
01:21:31on a accueilli. Donc à partir du moment
01:21:33où on n'a pas le même logiciel,
01:21:35on ne peut pas y arriver.
01:21:37Visiblement, ça n'intéresse personne.
01:21:39Emmanuel Macron nous avait promis qu'il n'y en aurait plus.
01:21:41Et qu'ils ne vont pas dans les centres d'accueil d'urgence
01:21:43parce qu'il y a des migrants
01:21:45et qu'ils les dépouillent.
01:21:47C'est tout le témoignage que j'ai des élèves de Marseille.
01:21:49En tous les cas, faisons attention,
01:21:51parce qu'il y a des problèmes aussi
01:21:53dans ces endroits-là,
01:21:55qui viennent, quelles que soient les origines
01:21:57et les nationalités.
01:21:59En tous les cas, il y a un fil conducteur
01:22:01et un point commun, c'est la souveraineté.
01:22:03Souveraineté perdue.
01:22:05Souveraineté également industrielle.
01:22:07Et je trouve que le cas très emblématique
01:22:09d'Oliprane, il faut qu'on en parle,
01:22:11c'est vraiment un floron français.
01:22:13On est passé par la période du Covid
01:22:15où on nous disait, vous allez voir ce que vous allez voir.
01:22:17On va tout reprendre notre souveraineté
01:22:19en matière médicale.
01:22:21C'est un floron qui appartient à Sanofi.
01:22:23Il y a deux grandes usines
01:22:25en France avec près de 250
01:22:27employés qui s'inquiètent.
01:22:29Alors on va écouter les promesses
01:22:31du ministre de l'Économie.
01:22:33C'est vrai qu'en France, sur ces sujets-là,
01:22:35on a, je veux dire,
01:22:37un chapelet de promesses
01:22:39avec des usines qui ne devaient pas partir
01:22:41et qui sont malheureusement parties. Écoutons-le.
01:22:43La stratégie de souveraineté
01:22:45industrielle sanitaire enclenchée
01:22:47par le président de la République
01:22:49reste, sous l'autorité du Premier ministre,
01:22:51une priorité de notre gouvernement.
01:22:53Ma priorité personnelle
01:22:55que je partage avec le ministre
01:22:57de l'Industrie.
01:22:59Nous sommes aussi venus dire aux salariés des choses
01:23:01très simples. Le Doliprane
01:23:03continuera à être produit
01:23:05en France. Le Doliprane
01:23:07continuera à être produit en France.
01:23:09Pas seulement parce que c'est un médicament
01:23:11plébiscité par l'ensemble des Français.
01:23:13Pas seulement parce que c'est une réussite industrielle
01:23:15mais parce qu'il en va de la souveraineté
01:23:17de notre pays et aussi de
01:23:19l'approvisionnement en médicaments
01:23:21sensibles et critiques.
01:23:23C'est un point aussi sur lequel nous aurons
01:23:25une attention particulière et je veux,
01:23:27à ce moment, associer également
01:23:29le site de Compiègne et dire que la réflexion
01:23:31que nous menons et le travail que nous menons
01:23:33avec Marc Ferragi concerne
01:23:35évidemment, bien sûr, l'ensemble des médicaments
01:23:37autres que le Doliprane.
01:23:39C'est quoi la crainte, évidemment ?
01:23:41C'est des délocalisations, c'est des pertes
01:23:43d'emplois et c'est aussi
01:23:45une forme de dépendance stratégique.
01:23:47Et des pénuries.
01:23:49Effectivement.
01:23:51Vraiment, le Doliprane, c'est emblématique.
01:23:53Oui, c'est le médicament le plus
01:23:55utilisé en France.
01:23:57La seule question à se poser, c'est quelles sont
01:23:59les conditions du marché ?
01:24:01C'est-à-dire ?
01:24:03Le plus offrant ?
01:24:05C'est l'offre qui est là-dedans.
01:24:07Dans ce cas-là, on bratte tout.
01:24:09C'est-à-dire,
01:24:11on peut aussi imaginer
01:24:13de privatiser
01:24:15cette branche de
01:24:17Sanofi.
01:24:19C'est vrai qu'on a de l'argent en plus.
01:24:21Dans le contexte économique actuel,
01:24:23c'est compliqué.
01:24:25La deuxième solution,
01:24:27actuellement, une boîte de Doliprane,
01:24:29c'est 2,80 €.
01:24:312,80 € ?
01:24:33Je peux me tromper.
01:24:35En revanche, on pourrait aussi imaginer
01:24:37pour Sanofi que le Doliprane ne soit
01:24:39plus à 2,80 €. Autre solution.
01:24:41Plus à 2,80 €,
01:24:43mais par exemple à 4 €.
01:24:45Parce que ce qui compte pour ces entreprises-là,
01:24:47je le répète, ce sont les conditions
01:24:49du marché. On est dans le capitalisme
01:24:51le plus total. On est même dans le néo-capitalisme.
01:24:53Qu'est-ce qui garantit aujourd'hui
01:24:55que ces usines, que ces florons
01:24:57ne seront pas vendues,
01:24:59à la découpe ? Rien.
01:25:01Rien ne le garantit.
01:25:03On nous dit, mais après il faut aller
01:25:05dans le détail. Il dit par exemple
01:25:07que ça va continuer à être produit en France.
01:25:09On va voir.
01:25:11L'usine peut rester en France,
01:25:13il peut y avoir une autre partie stratégique qui part aux Etats-Unis.
01:25:15Dans ce cas-là, vous avez tout donné.
01:25:17C'est un cash sex.
01:25:19Ça ne fait pas longtemps que c'est produit en France.
01:25:21Rappelez-vous la crise sanitaire.
01:25:23On a découvert que quand on dépendait
01:25:25de l'étranger, c'était compliqué.
01:25:27Depuis la crise sanitaire,
01:25:29l'usine de Ligieux, où on crée du Doliprane,
01:25:31on a investi pour redévelopper
01:25:33la production. La crise sanitaire, c'était quoi ?
01:25:352020 ? Oui. Donc il n'y a même pas
01:25:374 ans. 4 ans après, on vend.
01:25:39On réindustrialise et là, on vend.
01:25:414 ans après. Stratégiquement, ça n'a pas
01:25:43de sens. D'un point de vue de la souveraineté
01:25:45et de la crise sanitaire, on n'a rien appris.
01:25:47Du point de vue de la réindustrialisation de la France
01:25:49promesse d'Emmanuel Macron, c'est un exemple
01:25:51quand même qui est dramatique.
01:25:53Et puis, le Sianofi a bénéficié aussi de données publiques.
01:25:55Ça, c'est la spécialité française.
01:25:57Avec quelle garantie ?
01:25:59C'est vrai, vous avez raison, Arthur,
01:26:01quand vous dites que
01:26:03le président de la République s'était engagé
01:26:05à redonner une souveraineté française
01:26:07sur notamment
01:26:09le paracétamol.
01:26:11Sauf erreur, mais il me semble qu'il avait également
01:26:13annoncé la construction d'une usine
01:26:15qui est en cours.
01:26:17C'est peut-être aussi une réponse
01:26:19du berger à la bergère, si je puis dire,
01:26:21de Sianofi, en se disant, de toute façon,
01:26:23parce que je doute que l'usine qui est en cours
01:26:25de construction, ce soit une usine pour Sianofi
01:26:27et peut-être surtout pour
01:26:29du paracétamol générique, puisqu'il existe
01:26:31déjà, et que Sianofi dit
01:26:33puisqu'il va y avoir une production générique
01:26:35en France, il est peut-être plus utile
01:26:37de garder Doliprane.
01:26:39Comment dire ?
01:26:41Le Doliprane, c'est un acteur
01:26:43majeur de notre souveraineté sanitaire.
01:26:45Vraiment, c'est un symbole
01:26:47comme il y en a peu. Donc la question
01:26:49que je me pose, est-ce que le ministre
01:26:51qui fait des grands jeux,
01:26:53qu'est-ce qu'il peut aujourd'hui ?
01:26:55On a eu à chaque fois,
01:26:57vous vous souvenez, on peut avoir François Hollande
01:26:59sur le site, c'était Florange,
01:27:01c'était bien ça, enfin bon.
01:27:03Je crois qu'on a tous dans notre imaginaire.
01:27:05Vous avez la loi Montebourg qui lui permet,
01:27:07c'est celle-ci que sans doute il veut activer,
01:27:09vous avez une loi qui vous permet,
01:27:11je pense que c'est la loi Montebourg, et encore une fois
01:27:13il faudrait vérifier, mais
01:27:15de toute façon, je vais vous dire
01:27:17encore une fois, la loi Montebourg
01:27:19ne fera pas le poids
01:27:21face au marché. La question
01:27:23que vous posez Sonia, elle est une question
01:27:25philosophique, c'est-à-dire avec
01:27:27ce symbole de la souveraineté
01:27:29française, voilà,
01:27:31est-ce qu'on doit à toute force
01:27:33faire du profit
01:27:35sur ce type de médicament
01:27:37qui reste un symbole ? La question elle est plus philosophique
01:27:39qu'autre chose. Est-ce que le médicament doit
01:27:41à tout prix et à toute force être vendable ?
01:27:43La question c'est la même pour presque tout, c'est la souveraineté.
01:27:45Est-ce qu'on veut encore la souveraineté
01:27:47sur nos frontières sécuritaires,
01:27:49sanitaires ? Vous avez bien vu qu'en état actuel, la réponse
01:27:51était non à votre question. On a oublié
01:27:53Sonia, la période du Covid. On va conclure.
01:27:55On n'avait pas de masque, on se battait pour avoir des
01:27:57masques. Mais c'est pour ça que ça nous choque encore plus.
01:27:59On nous souhaitait mettre des sacs poubelle à la place
01:28:01de blouse. Bon, on va voir.
01:28:03Pour venir sur l'origine du confinement, c'est parce qu'on manquait
01:28:05de médicaments pour endormir,
01:28:07pour intuber. Oui, exactement.
01:28:09L'origine, c'est ça.
01:28:11C'est le médicament le plus consommé en Italie ?
01:28:13Le plus consommé en France, oui.
01:28:15Peut-être qu'on en consomme trop aussi.
01:28:17J'espère qu'on n'a pas pris mal à la tête
01:28:19avec cette émission.
01:28:21Bon, on arrive à la fin, donc tout va bien.
01:28:23Ça fait des points de froid, il faut faire attention.
01:28:25Il n'y a pas que l'alcool, il y a le Doliprane aussi.
01:28:27Toujours avec modération,
01:28:29même les médicaments.
01:28:31Mais on pense évidemment à ses employés,
01:28:33à ses usines. L'ISIO aussi,
01:28:35c'est un symbole pour ceux qui connaissent
01:28:37cette usine et la région.
01:28:39Merci d'avoir participé à ce débat, c'était un plaisir
01:28:41de vous avoir autour de cette table.
01:28:43Je vous dis à très bientôt, midi, news, et demain,
01:28:45évidemment, à midi toujours, avec grand plaisir.

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