Las Abogadas - Capitulo 6

  • il y a 11 heures
Las Abogadas - Capitulo 6

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00:00...
00:31C'est ici qu'on fait tous les tribunaux.
00:33Qu'est-ce qui va ? C'est ici qu'on fait tous les crimes contre le régime.
00:35Ce n'est pas bien qu'une femme revienne de nuit seule à la maison.
00:38C'est pour ça que tu t'inquiètes, parce que je ne vais pas à la maison.
00:41C'est sérieux ce que tu lui as dit, Maria Luisa ?
00:43Peut-être que c'est un bon moment pour qu'on lâche les mains de ceux qui nous suivent.
00:46Pour ceux qui nous suivent.
00:47C'est ça, pour nous.
00:49Qu'est-ce que tu dis ?
00:52Que oui.
00:53Oui ?
00:57Hé ! Lâche-le ! Lâche-le !
00:59Où est le lit ?
01:03Pour être encerclé ici, j'ai préféré être encerclé avec eux, Paca.
01:06Ne dis pas de bêtises, tu t'es fait chier pour peu.
01:08Enrique !
01:09Lola, tu vas bien ?
01:10Je vais bien ! Où vas-tu ?
01:11Lola !
01:12Où vas-tu ?
01:14Tranquille, maman, je reviendrai tout de suite.
01:16Ne vous inquiétez pas pour moi.
01:17Mais soyez prudents de Lola.
01:20Mon fils.
01:22Enrique Ruano a été assassiné !
01:24Assassins ! Assassins !
01:26Fascistes !
01:52Nous devons croire que les choses vont améliorer dans peu de temps.
01:55Paca.
01:57Il s'est passé quelque chose de grave à Atocha.
02:00Ton frère, je ne sais pas s'il était là.
02:03On ne sait pas encore très bien ce qui s'est passé.
02:06Il faut retenir la calme.
02:08Ce n'est pas la première fois que je vois un homme comme ça.
02:12Je ne sais pas ce qu'il s'est passé.
02:14Je ne sais pas ce qu'il s'est passé.
02:16Je ne sais pas ce qu'il s'est passé.
02:18Je ne sais pas ce qu'il s'est passé.
02:19Je ne sais pas ce qu'il s'est passé.
02:20Je ne sais pas.
02:50C'est quoi ce journal ?
02:51Personne ne sait d'où il est venu.
02:56Mais c'est de ma faute.
02:59Un malheur lié à des problèmes de personnalité
03:02dérivés d'une contrarie avec un ami nommé Javier
03:04et de problèmes avec sa copine.
03:05C'est de la faute aux meilleurs.
03:07Aux mauvaises compagnies comme moi ?
03:09Javier, on ne sait même pas si le journal existe.
03:11Ils peuvent l'avoir inventé.
03:15Lola sait ?
03:21Qu'est-ce que tu fais ?
03:22Je dois parler à elle.
03:23Non, Javier, ne t'en mèles pas jusqu'à ce que l'état d'exception s'arrête.
03:26Paca, je dois parler à elle.
03:27Regarde, Javier, le martyre est déjà au ciel.
03:29Que me sert-il d'être dehors si elle est déjà à l'intérieur ?
03:39Merde !
03:50Javier !
04:09Ils ne nous ont pas laissé voir son corps.
04:11Nous avons eu accès à son autopsie.
04:13Et maintenant, il dit qu'on ne peut même pas entrer pour se dire au revoir ?
04:15S'il vous plaît, je vous en prie.
04:17C'est mon fils qui est à l'autre côté de la porte.
04:19Laissez-moi le voir.
04:20Je suis en charge de ne pas que personne ne passe.
04:21Laissez-moi voir mon fils.
04:22C'est bon, mère, c'est bon.
04:23Laissez-moi voir mon fils.
04:26S'il vous plaît, je vous en prie.
04:29Laissez-moi voir mon fils.
04:32Mère, c'est bon.
04:33S'il vous plaît, je vous en prie.
04:35S'il vous plaît, je vous en prie.
04:39Javier, qu'est-ce que tu fais ici ?
04:42Je suis venu t'aider, Lola.
04:43C'est pour ça que tu as cet avocat.
04:44Joaquin Ruiz Jiménez, qui est le meilleur.
05:08Le procédé Maria Dolores González Ruiz.
05:11Le procédé Avilio Villena.
05:15Et un homme mort.
05:20Pas mort !
05:21Silence !
05:22Silence !
05:23S'il vous plaît.
05:26Silence ou je vous éloigne de la salle !
05:29Tu sais ce que m'a dit le juge ?
05:32Si je n'avais pas été embarrassée de venir ici, je ne serais pas là.
05:35Il n'est pas embarrassé de venir ici avec son affaire ?
06:06Bien.
06:17Vous êtes trop jeunes.
06:19Vous avez toute votre vie à vous battre.
06:22Ne vous dépassez pas.
06:24Lèvez-vous, c'est la session.
06:36Je suis très désolée.
06:38Vous n'avez rien à ressentir.
06:39Torturateurs !
06:40Morts !
06:41Justement !
06:43Qu'est-ce que tu fais ?
06:44Qu'est-ce que tu veux ? Qu'ils te procèdent encore ?
06:47Enrique Ruano a été assassiné !
06:50Justice !
06:51Assassins !
06:56Allons-y.
06:57Attention !
06:58Attention !
06:59Attention !
07:00Attention !
07:01Attention !
07:03Attention, madame.
07:04Nous ne voulons pas qu'il y ait plus d'accidents.
08:02L'endroit où se trouvaient les bâtiments et les chaussures de carton
08:05mettent leur triste note de misère,
08:07l'impact des nouvelles constructions
08:09rassure et conforte l'attention.
08:11Pas seulement l'immobilière a construit par elle-même,
08:14mais aussi s'est offert à l'initiative privée
08:17en vendant les solaires qu'elle a demandé.
08:20Ainsi, les villages dirigés de prestations personnelles
08:24ont contribué avec leur diversité
08:26à ce nouveau aspect de Vallecas,
08:29avec près de 5 000 villes construites
08:32par le grand entrepreneur Feledonio Silva.
08:36Je ne me mets pas !
08:38C'est un jeu !
08:39C'est un jeu !
08:40Vous ne savez pas jouer !
08:42Sortez !
08:43Sortez !
08:44De là, il ne s'en va plus,
08:45jusqu'à ce que vous terminez les maisons !
08:47Détendez-vous, car au final, nous allons avoir un problème !
08:49Nous avons payé pour elles !
08:50Je suis un commandant !
08:51Au final, je suis celui qui va dans la putain de rue !
09:00Non !
09:26Il est là !
09:27C'est lui qui a laissé Poufos dans l'extra-radio.
09:30Ne t'inquiètes pas, il va payer pour ça.
09:32Je ne sais pas comment, mais il va payer pour ça.
09:35Et alors ?
09:37Il n'y a plus qu'à attendre, Sole.
09:39Bien sûr, c'est très facile pour toi de le dire.
09:40Quand tu sors d'ici, tu as un toit.
09:49Pakanda, aide-moi avec ces points.
09:52Fais-moi un favoris.
09:53Ils ne me ressemblent jamais.
09:57Allez.
10:00Comme ça ?
10:01C'est ça. Très bien.
10:09Paka,
10:12ne t'inquiète pas.
10:13Je te connais.
10:16Mais Sole a raison, je suis une privilégiée.
10:19Bien sûr, tu es une privilégiée.
10:21Mais c'est grâce à ça que tu as une carrière.
10:24Et maintenant, tu peux le faire.
10:26Et maintenant, tu peux les aider.
10:29Ou pas ?
10:32Allez, maintenant, exercez.
10:34Et moi aussi, j'ai une mise à 5 et je suis à 10.
10:40Merci.
10:41A toi.
10:56Allez, viens.
11:17Comment tu vas ?
11:21Et toi ?
11:23Et ta mère ?
11:24Je vais voir si ta mère a besoin de quelque chose.
11:27Je suis très heureux de te voir, Lola.
11:29Moi aussi.
11:33Et ton père ?
11:34Il n'a pas l'œil.
11:37Allons.
11:42Il y a quelques jours, j'ai trouvé ce journal.
11:45Qu'est-ce que c'est, Margot ?
11:50C'est le 22 janvier, deux jours après la mort d'Enrique.
11:52Pourquoi personne ne m'a rien dit ?
11:54Tu étais en prison.
11:55Oui, je voulais te le dire, mais mes parents m'ont dit que tu avais assez.
12:01C'était un erreur, je sais.
12:03Tu vas t'en finir pareil.
12:05Et le journal ?
12:07Ce n'est pas un journal.
12:08Ce sont des fragments de cartes.
12:10Enrique parfois écrivait avec son psychiatre, surtout en commençant la carrière.
12:15Il me le disait, qu'il se sentait perdu.
12:17Passer d'être un bon enfant à s'intégrer dans un parti marxiste.
12:20Ce n'était pas facile pour personne, Margot.
12:22Mais après, il t'a connu.
12:24Et il était heureux.
12:28Ce n'est pas ce qu'il dit là.
12:30Il était heureux, vraiment.
12:31Il était heureux.
12:32Mais si ces cartes sont manipulées, si les premières pages manquent.
12:37Il ne dit même pas d'où ils l'ont tiré.
12:43Ce n'est pas comme ça.
12:45L'accord principal du Conseil des ministres d'aujourd'hui
12:48est un décret de loi pour lequel se lève l'état d'exception
12:52dans tout le territoire national.
12:54Décret de loi dont on verra immédiatement...
12:58Qu'est-ce qu'il dit ?
12:59Comme si on notait la différence.
13:04Appuie sur le bouton.
13:11Lola.
13:14Que se passe t-il ?
13:18Comment vas-tu ?
13:19Bien.
13:20Comment vas-tu ? Quelle stupide question.
13:22Ne t'inquiète pas.
13:23Qu'est-ce que c'est que ça ?
13:24Tu as mangé ?
13:25Oui.
13:26Vicente !
13:27Mets-lui un morceau d'omelette.
13:28Non, non, non.
13:29Je l'invite, Lola.
13:30Je l'invite, vraiment.
13:31Lola, il faut manger.
13:32Que vas-tu faire ?
13:33Il faut manger bien.
13:36Que se passe-t-il ?
13:37Que se passe-t-il à la maison ?
13:38Que se passe-t-il avec Jésus ?
13:39Bien.
13:40Bien.
13:42J'ai besoin de te demander un fauteuil.
13:44Merci.
13:45Tu pourrais demander quelque chose à ton père.
13:49S'il te plaît.
13:50Lola, ne serait-ce pas quelque chose de plus simple ?
13:52Je ne sais pas, un saut de perte,
13:53ou danser avec Franco.
13:56Si tu veux, je le ferai.
13:57Mais ce n'est pas pour te mettre en plus de troubles.
14:00Ton père connaissait beaucoup de journalistes, n'est-ce pas ?
14:04C'est pour te mettre en plus de troubles.
14:07Je cherche celui-là.
14:12S'il te plaît, Christina.
14:14Vicente, passe-moi le téléphone.
14:19De nouveau, Christina demande plus de fauteuil.
14:21Je suis désolée.
14:31Papa, c'est moi.
14:33Quoi ? Non.
14:34Non, non, non, non.
14:35Je ne suis pas arrêtée.
14:37Quoi ? Non ?
14:38Non, je suis bien.
14:39Je dois te demander un fauteuil.
14:43Mais...
14:45Je vais te dire quelque chose.
14:46J'ai gagné le jugement.
14:49Je l'ai perdu, c'est bon.
14:50Tu es contente ?
14:51C'est bien pour toi.
14:52Je ne sais pas pourquoi tu me demandes, tu le sais.
14:54Papa, peux-tu m'écouter un instant, s'il te plaît ?
14:56Tu vas me faire un fauteuil ou pas ?
14:59Quoi ?
15:00Oui, j'aime bien.
15:03Qui est-ce que tu cherches exactement, Lola ?
15:05Celui-là.
15:08Alfonso Rodríguez.
15:09C'est lui qui a écrit l'article sur Enrique.
15:11Ah, mais celui-là, tu le trouves sans majesté.
15:15Sérieusement ?
15:16Oui, il est toujours là-bas.
15:21Je ne sais pas pourquoi tu me demandes, Lola.
15:23Je ne sais pas pourquoi tu me demandes, Lola.
15:25Je ne sais pas pourquoi tu me demandes, Lola.
15:28Viens travailler avec moi.
15:32Je t'enseigne.
15:36Alfonso ?
15:37Oui, c'est lui.
15:38Qu'est-ce qu'il t'a envoyé de l'article pour faire les pratiques ?
15:41Non, j'étudie droit.
15:42Ah, droit.
15:44Dommage.
15:45Bon, ne t'en fais pas, l'journalisme m'intéresse aussi.
15:48Suivez l'avocate, c'est un conseil.
15:53Je suis Lola.
15:55Lola.
15:56Je suis sûr que tu as aussi un copain.
16:01Oui.
16:02Oui ?
16:03En fait, tu le connais bien, tu as écrit beaucoup sur lui.
16:05Ah, oui ?
16:06Enrique Ruano, ça te ressemble ?
16:09Alfonso, je veux juste te parler.
16:10Je suis désolé de ce qui s'est passé à ton copain, mais je n'ai rien à voir avec ça.
16:12Tu sais qu'on allait se marier ?
16:14C'est bizarre, non ?
16:15Qu'après m'avoir demandé, il décide de tomber dans une fenêtre.
16:17Et que juste après, il apparaît dans un de ses journaux,
16:19parlant de suicide.
16:21Qui t'a donné l'ordre de les filtrer ?
16:23Regarde, c'est très important pour toi.
16:25Si tu veux un conseil, laisse-le là.
16:27On va te demander.
16:29Toi et ton journal, pour injuries.
16:31Et on ne va pas arrêter jusqu'à savoir la vérité.
16:33La sécurité d'Hier
16:53Rafael, tu sais que je t'aime, mais tu fais de la merde.
16:57Je fais de la merde ?
16:59Non mais putain, tu t'en souviens de la dernière fois ?
17:01Qu'est-ce qu'il s'est passé la dernière fois ?
17:03Qu'est-ce que je fais ?
17:05Qu'est-ce que c'est que ça ?
17:07C'est une petite fille qui se pose des questions.
17:09C'est une fille qui se pose des questions.
17:11C'est un enfant, putain !
17:13Il fera quatre questions et il sera tranquille.
17:15Quatre questions, mon cul !
17:19Ce qui se passe, c'est que vous ne voulez pas que je vous salive la merde.
17:27Ne lui tirez pas l'œil dessus, à la petite fille.
17:29Où elle va, avec qui, tout.
17:31D'accord ?
17:41Si il y avait de la justice dans ce monde,
17:43l'Espagne devrait gagner.
17:49Vous savez, aujourd'hui, Albert González m'a appelé.
17:51L'advocat de Léon ?
17:53Lui-même.
17:55Il m'a demandé pour toi, Lola.
17:57C'est merveilleux.
17:59Je veux t'offrir un travail.
18:01Que penses-tu ?
18:03Qu'est-ce qu'il va penser ? Très bien.
18:05Non ?
18:09Mais je n'ai pas terminé la carrière.
18:11Mais dans quelques mois, tu finiras les derniers partenariats.
18:13Nous sommes très fiers de toi, Lola.
18:15Nous savons l'effort que tu fais.
18:17S'il vous plaît.
18:19L'effort de vous pour vous libérer de moi.
18:21Non ?
18:23Lola, personne ne veut que tu partes.
18:25Tu comprends ?
18:27Et quand allez-vous m'entendre ?
18:29Tu penses qu'on t'a bien entendue ?
18:35Nous ne te demandons pas
18:37que ce soit pour toujours.
18:39Tu vas une saison. Tu apprends.
18:41Tu reviens quand tout sera plus tranquille.
18:49Je vais.
18:51Dites-moi.
18:53Dites-moi.
18:55Dolores González ?
18:57Oui.
18:59Ne t'inquiète pas
19:01si tu ne veux pas finir
19:03comme ton copain.
19:11Qui était-ce ?
19:13Je ne sais pas.
19:15Ils ont peut-être eu la mauvaise idée.
19:21Je ne sais pas.
19:35Allons-y.
19:45J'ai parlé avec ceux du poisson
19:47et il les a laissé un autre bouffon il y a deux ans.
19:49Plus que suffisant
19:51pour présenter une demande.
19:53Une ? Des milliers ?
19:55Non, une.
19:57Une demande collective.
19:59Quoi ?
20:01Que merci.
20:03Et pardonnez-moi
20:05de m'avoir posé comme une energumine.
20:07Ce qui m'a le plus touchée
20:09c'est en Vallecas.
20:11En 1964, en 1965.
20:13C'est juste que...
20:15C'est pour ça que ça ne m'intéresse pas.
20:17C'est ce que j'ai pensé après avoir lu tout ça.
20:19Mais comment a-t-il réussi à laisser des bouffons
20:21au milieu de Madrid et se libérer de la prison ?
20:23Parce qu'il est un homme très prudent.
20:27Ou parce qu'il a un tabac au milieu de l'agence.
20:31Je vais faire une appelle pour voir ce qu'ils me disent.
20:33Allons-y Paquita !
21:17Je t'aime beaucoup.
21:19Tu ne vas pas bien venir ici, Dolores.
21:27Qu'est-ce que tu veux ?
21:29De te protéger, ma fille.
21:31Une fille si jeune, si prudente.
21:33Je veux te protéger.
21:35Je veux te protéger.
21:37Je veux te protéger.
21:39Je veux te protéger.
21:41Je veux te protéger.
21:43Je veux te protéger.
21:45Une fille si jeune, si prudente.
21:47Si belle.
21:51Avec tout le futur devant elle.
21:53Celui que vous voulez, sans doute.
21:59Toi et moi, on n'est pas si différents.
22:01Tu sais ?
22:02Au fond, on cherche la même chose.
22:04Le bien de l'Espagne, oui ou non ?
22:10Oui ou non, Dolores ?
22:16C'est ça.
22:18Ce n'est pas le moment de rancunier.
22:20Maintenant, il faut se lever et lutter pour une Espagne grande et libre.
22:24Comme je disais, c'est le moment de construire et non de détruire.
22:28Elle s'est déjà assez détruite.
22:32C'est un plaisir de te parler.
22:38Dolores, tu mérites une bonne vie au-delà de tout ça.
22:42Fais-moi confiance.
23:03La personnalité de tout être humain est le roi de la création.
23:07Mais pour beaucoup de femmes, il n'y a pas plus de roi ni d'État que l'État.
23:11Qu'est-ce que tu penses ?
23:13C'est ce que t'as écrit à ta mère.
23:15Tu verras à quel point c'est amusant.
23:23Vraiment, oui.
23:25J'ai beaucoup de choses à faire.
23:27Je peux t'appeler plus tard ?
23:31Quoi ? Ta mère est bien ?
23:33Elle veut que je vive avec elle pendant qu'Edouard est aux Etats-Unis.
23:36Quand reviendra-t-il ?
23:37Je ne sais pas.
23:39J'ai parlé avec lui hier.
23:41Peut-être quelques mois, je ne sais pas.
23:43Je pensais que oui, qu'il reviendrait.
23:45Non.
23:46En tout cas, qui dit que je ne peux pas rester ici seule avec Eva ?
23:49Ou au moins, essayer.
23:51Oui.
23:52Mais bon, les filles, c'est pas mauvais qu'ils te donnent une main de temps en temps.
23:55Je ne sais pas.
23:56Je crois que je n'ai pas besoin d'aide.
23:58Je vais bien.
23:59Sinon, je m'en vais au top.
24:01Tu veux venir au top ?
24:03Et te présenter aux gens si gentils ?
24:05Pas du tout.
24:08Tu n'avais pas besoin d'aller au top ?
24:10Oui, mais bon...
24:13Merde !
24:14Prends ça.
24:15Manuela, vas-y, je vais rester avec elle.
24:17D'accord.
24:23Je te donne une. Non, je te donne mille.
24:25Ce n'est pas grave.
24:26Au revoir, Manuela.
24:27Au revoir.
24:28Merci.
24:29Au revoir.
24:32Hey, hey ! Manuela !
24:34Qu'est-ce que je fais avec ça ? Je te donne le biberon.
24:36Le biberon ?
24:37Oui, donne-le à celui qui a faim.
24:39Au revoir.
24:41Bon, on va manger avec toi.
24:44Tu n'es pas l'unique qui a faim.
24:46L'entreprise affirme que tu as abandonné ton emploi pour aller au top.
24:50Avec une preuve si déterminante, aller au tribunal est un risque que nous ne pouvons pas permettre.
24:54Désolé.
24:57Mais ils mentent.
24:59Je n'ai pas quitté mon emploi pour aller au top.
25:01C'est vrai, je travaille avec elle et il n'y a pas mal de temps.
25:03On parle d'offenser une entreprise.
25:05Et ce n'est pas la première fois que tu t'es confrontée avec elle.
25:08Mais je pourrais gagner.
25:09Je le vois très compliqué.
25:10Il est mieux d'opter pour un acte de conciliation.
25:13En acceptant un départ sans précédent ?
25:15En acceptant que si on va au tribunal, on perd, Manuela.
25:17Mais l'entreprise n'a pas de preuves de son involontarité dans la lutte, non ?
25:21Qu'on sache.
25:22T'inquiètes.
25:25Désolée, Maria Luisa.
25:26Une seule chose.
25:27En plus, on a un témoin qui soutient le témoin de Petra.
25:30Ils peuvent alléger qu'elle le fait parce qu'elles sont des amies.
25:33Et si on ajoute à ça qu'elle est seule, sans enfants, à sa maison...
25:36C'est pour ça qu'elle peut se déposer.
25:38Et les mariées aussi.
25:39Parce que ce qu'on doit faire, c'est rester à la maison et s'occuper de nos enfants.
25:42Manuela, t'occupes-toi de la conciliation.
25:44Et arrête de jouer avec les intérêts de notre cliente.
25:46D'accord ?
26:01Bonjour.
26:02Je viens faire une visite.
26:04Bonjour.
26:05Accompagnez-moi.
26:11Merci.
26:14Qu'est-ce qu'il y a de si rapide qu'il ne peut pas attendre jusqu'au lundi ?
26:17Mon cliente ne sait pas les tâches dont il est accusé.
26:19Et sa fille m'a dit qu'il est très nerveux.
26:21Il est urgent de le voir aujourd'hui.
26:22D'accord.
26:23Et le dimanche dernier, c'était aussi urgent.
26:25Et l'autre...
26:26Et quand il m'a fait venir en jouant à l'athlétisme...
26:28Regarde, ne t'inquiète pas.
26:29Si je viens en fin de semaine, c'est parce que je n'ai pas envie de venir en journée.
26:35Ta femme sort de ses comptes en deux semaines.
26:38Un autre chien avec ce visage, madame Cristina.
26:41Nous nous connaissons.
26:50Bonjour.
26:51Que se passe-t-il ?
26:52Je veux envoyer une témoignage au directeur de la cartelle de Caravancel.
26:55Bien.
26:59Nom complet ?
27:00Oui. Cristina Almeida Castro.
27:03Cristina Almeida.
27:04État de service ?
27:05Je suis récemment mariée.
27:07Et votre mari ?
27:09Bien, merci.
27:10Non, le permis.
27:11Pour envoyer la témoignage, il faut le permis de votre mari.
27:14Non, non, non.
27:15Je suis avocate.
27:16J'ai posé des milliers de témoignages.
27:18Oui, en nom d'un autre, c'est possible.
27:19Mais si la témoignage est de vous, il faut venir votre mari.
27:23Vraiment, ce pays est de loups.
27:25Il va partir et ne revient pas.
27:26Pour voyager, il faut aussi le permis de votre mari.
27:29Je suis juste en train d'informer.
27:35Alors, et de l'accord avec ce que j'ai proposé,
27:38Don Jésus García Varela, qui est vous,
27:41apporte un pouvoir à votre femme,
27:42Doña Maria Cristina Almeida Castro, qui est vous,
27:45pour se représenter à elle-même,
27:47renonçant ainsi à son droit d'être son représentant
27:50dans toutes les questions légales nécessaires.
27:52Est-ce que ça a marché ?
27:54Oui, monsieur.
27:55C'est sûr ?
27:56Ce n'est pas que je lui donne le permis d'acheter une douche,
27:58mais que ça peut aller de la merde.
28:00Bien sûr, mon amour.
28:01Tu es sûr de ça ?
28:03Si c'est que ma femme va faire ce qu'elle veut,
28:06qu'elle ait mon permis ou non.
28:08Bien.
28:09Alors, j'y crois.
28:13Ensuite, viendront les Uyuyuis et les Ayayais.
28:26J'y vais ?
28:27Non, non.
28:42Bonjour, je ne voudrais pas vous embêter si c'est un mauvais moment.
28:44Non, non, Javier.
28:45Passez, passez.
28:49Bonjour.
28:50Bonjour.
28:51Bonjour.
28:52Bonjour.
28:53Bonjour.
28:55Félicitations.
28:56Votre mère m'a déjà dit que vous êtes un avocat.
28:59Bien, oui.
29:00Elle a essayé la carrière.
29:01Ce n'est pas la même chose, mais...
29:02Bien.
29:03C'est pareil.
29:05Ainsi, vous n'allez plus faire de bêtises.
29:06Maman.
29:10J'imagine que votre mère vous l'a déjà dit cent fois.
29:12Une fois que l'autre, oui.
29:13Bien.
29:15Maman.
29:16Tu nous laisses ?
29:17Oui, bien sûr, je vous laisse.
29:19Je te vois plus tard.
29:20Je suis très contente de te voir.
29:21Moi aussi.
29:25Bonjour.
29:32Qu'est-ce que tu étudies ?
29:34International.
29:36Tu as Eugénie Roussel.
29:38C'est un bon professeur, un peu révisionniste, mais...
29:41Il t'envoie des notes si tu lui cites son livre.
29:43Pour qu'il le sache.
29:45Merci.
29:46C'est un bon professeur, un peu révisionniste, mais...
29:48Il t'envoie des notes si tu lui cites son livre.
29:50Pour qu'il le sache.
29:52Merci.
29:58Il aurait du regrossir les cheveux.
30:06Il serait ami de tous ses compagnons.
30:08Et ennemi de tous les commandants aussi.
30:13Tu veux t'asseoir ?
30:14D'accord, merci.
30:16Je vais me reposer.
30:24Tu le feras ou quoi ?
30:25Le quoi ?
30:27Arrêter de faire le fou comme m'a dit ma mère.
30:30Arrêter Philippe ?
30:31Il s'en va.
30:33Les réunions sont un chaos.
30:35L'année dernière, le comité politique a décidé de développer la seconde ligne.
30:38Ils ont expulsé tous les professionnels et les intellectuels.
30:42Je ne sais pas quelle révolution ils veulent faire si ils éliminent les pensants.
30:46On pourrait se retrouver au PC, mais...
30:49Excuse-moi, je te fais un truc et je viens t'encourager.
30:51Je m'en fiche, vraiment.
30:55On va tous au bureau de Cristina, tu le savais ?
30:59Non, je ne le savais pas.
31:01Mais qui ?
31:02Hector, Julia et moi.
31:06Quand tu finiras les partials, Cristina t'attend sur la table.
31:12Ils t'ont pas dit ?
31:13Dis-moi quoi ?
31:17Que je vais vivre à Léon.
31:21À Léon ?
31:25Oui, mon père a un ami qui a un bureau.
31:28Mercantile, surtout.
31:30Mercantile ?
31:32Javier, je ne suis pas aussi courageuse que vous.
31:34Ne dis pas ça.
31:35Non, c'est vrai, je n'y suis pas allée.
31:36Tu as pu t'endurer.
31:37Mais tu sais quoi ? Tu n'étais pas là.
31:39Laura, ce n'est pas de ta faute.
31:41En plus, l'Espagne n'a pas besoin de plus de courageux.
31:43Ce qu'elle a besoin, c'est plus d'advocats.
31:45Même si ce sont des mercantiles.
31:56C'est toujours pareil.
31:58Je vais devoir acheter un lot de meilleurs quand je reviendrai à Léon.
32:01Je garde celui-ci.
32:03En cas que tu reviennes.
32:04Pour une visite ou autre chose.
32:09Je crois que je dois continuer à étudier, sinon je vais me suspendre.
32:12Oui, bien sûr, ne t'inquiète pas plus.
32:16Bon, prenez soin de vous.
32:17Merci de venir.
32:18De rien.
32:31Bon.
32:32J'ai hâte pour l'international.
32:36Je t'accompagne ?
32:37Non, pas nécessaire. Prenez soin de vous.
32:40À plus tard.
32:41Au revoir.
32:45Au revoir.
33:15À plus tard.
33:16Au revoir.
33:38Manuela, quand vas-tu aller à l'administration ?
33:41La semaine qui vient, je crois.
33:43Calme-toi, calme-toi.
33:44On verra si Del Cabreo revient à la vie de Philippe II.
33:46Pourquoi ?
33:47Parce que je dois...
33:48Bon, salut à tous.
33:49Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Anton Fernandez Lobo.
33:52Et je serai votre lien avec la cupula du parti.
33:55J'aime voir tellement de gens jeunes.
33:58Beaucoup d'entre vous sont venus animés par nos avocats.
34:01Et bien sûr, avocates.
34:03Même s'ils sont si jeunes qu'ils ressemblent à d'autres étudiants.
34:06Mieux pas, Anton.
34:08Pourquoi n'est-ce qu'il n'y a pas un ordre
34:10pour vérifier la condition juridique de la femme en Espagne ?
34:13Parce qu'il n'y a pas eu le temps pour en discuter.
34:15Ce n'est pas le plus urgent.
34:16Oui, c'est urgent.
34:17Parce que les inégalités continuent de croître.
34:19Surtout dans des groupes comme les métallurgiques,
34:21où les femmes...
34:22Je sais, je sais.
34:23C'est qu'en plus, tu ne le vis pas.
34:24Ils nous traitent comme des filles, Anton.
34:26Mais en ce moment, il y a une lutte plus importante.
34:28Dans la lutte, nous sommes tous, Anton.
34:30C'est dans les droits que nous faillons.
34:32Allez, Perico Altorno.
34:33Si vous voulez, quand la démocratie arrive,
34:35nous débattrons jusqu'à ce que vous puissiez porter un minifalde.
34:38Désolé.
34:39Regarde, je ne sais pas si te faire lire Simon de Beauvoir
34:41ou directement te tirer le livre à la tête.
34:43Donne-le-moi. Donne-le-moi et je l'écris.
34:45Parce que je suis du célèbre Simon.
34:46Mais c'est une femme !
34:48C'est juste que vous avez toujours un but, putain.
34:50Oui.
34:51C'est pour ça que nous finissons toujours si tard.
34:52Bien sûr, c'est ça.
34:53Bon, allez, commençons.
34:58Nous sommes foutus.
34:59C'est incroyable.
35:01Et ce n'est pas seulement lui qui l'a mis,
35:03c'est lui qui a été touché par tous les solaires.
35:05Ce malheur est en train de faire que tout le monde s'en fiche.
35:07Nous ne pouvons pas permettre que les gens se retirent de la demande collective.
35:10Et moins avec des menaces.
35:12Et tu vas arrêter ça ?
35:13Est-ce qu'il t'a répondu à une de tes appels ?
35:15C'est juste que nous ne pouvons pas laisser qu'il gagne.
35:17C'est un misérable...
35:19Il le fait déjà, Paquita.
35:34Nous le verrons.
35:42Je vais voir si la secrétaire arrive et qu'on termine tout de suite.
35:48Putain, Mathilde, on en a déjà parlé.
35:50Même si c'était un tribunal, je serais éliminée.
35:52Et si tu es éliminée, dis-moi, qu'est-ce que tu ferais ?
35:55Je ne sais pas.
35:57Je suppose que je retournerai au village.
35:59Avec mes parents.
36:01Et qu'ils me laissent ici.
36:06Mathilde...
36:09Je suis la première à vouloir rester, mais...
36:11Au moins, essaie.
36:13S'il te plaît.
36:20Je dois y aller, je viens très tard.
36:22Pardon.
36:23Comment ça va ?
36:25Je suis là.
36:27D'accord.
36:28J'ai la pétition de conciliation.
36:30J'ai changé d'opinion.
36:33Je veux aller au tribunal.
36:38Mais...
36:39Mais tu as déjà entendu Mario Luisa...
36:41Oui, oui, mais tu es mon avocat.
36:44Tu penses que tu peux gagner le cas ?
36:46Oui ou non ?
36:53Bonjour, c'est presque tard.
36:56Bon, c'est parti, on a un retard.
36:58D'accord.
36:59Petra Martínez, travailleuse,
37:01contre la fabrique de lait Sandoval,
37:03à ne pas être satisfaite avec son départ,
37:05notifié le 3 mai,
37:07par la faute grave de l'abandon
37:09de son poste de travail.
37:10Est-ce possible de concilier ?
37:12Oui, madame.
37:13Lettre.
37:17Madame Carmela.
37:20Non, madame.
37:21Je pensais que j'avais eu de la chance.
37:22Madame, nous vous demandons de considérer nulle
37:24le départ de ma patronne,
37:26elle n'a jamais abandonné son poste de travail
37:28et elle n'est pas allée à nulle part,
37:30comme vont démontrer les preuves.
37:33D'accord.
37:34Selon le registre des entrées et sorties
37:37du 4 mai,
37:39c'est le nom de sa représentante.
37:41Sentez-vous, s'il vous plaît.
37:44Bien.
37:45Passons aux témoignages.
37:56Regarde ce que je t'ai acheté.
37:59C'est pour les repas tardifs.
38:01Le lion, même si c'est à l'aise,
38:03tu le sais.
38:06Tu sais avec quoi tu vas bien ?
38:09Avec ces moccasins marrons que tu as acheté.
38:11Où sont-ils ?
38:12Non, non, non.
38:13Arrête, arrête, arrête.
38:26Qu'est-ce que tu as encore dans l'armoire ?
38:30Je te le dis pour savoir ce qu'il faut faire
38:32en cas qu'ils viennent t'arrêter.
38:33S'il vous plaît, maman.
38:34Ou qu'ils viennent me dire qu'ils t'ont tiré dans l'armoire.
38:36Je l'allais tirer, je l'allais tirer.
38:37Non, alors ne le tirez pas.
38:40Garde-le.
38:48Escondu, bien sûr.
38:52Un jour, peut-être que tu voudras le revoir
38:55et penser à la façon dont tu es allé.
39:04Tu n'as pas à tirer.
39:05Au contraire.
39:08C'est une étape de ta vie.
39:13Avec ses idéaux et ses erreurs.
39:16C'est ta jeunesse.
39:19Tu dois le garder comme un trésor.
39:25Mais maintenant,
39:27c'est une autre étape, Lola.
39:32C'est l'âge d'adulte.
39:35Et comme adulte,
39:37tu dois te confronter à ta vie
39:40de façon réaliste
39:43et responsable.
39:46Même s'il y a des choses que tu n'aimes pas.
39:49Tu as raison.
39:52C'est l'heure d'être responsable.
39:56Merci.
39:59Termine ton sac, d'accord ?
40:02Et cache ça.
40:18C'est mon sac.
40:21Je vais le garder.
40:23C'est un cadeau pour toi.
40:27Merci.
40:29Je t'en prie.
40:31Je t'en prie.
40:33Je t'en prie.
40:37Je t'en prie.
40:40Je t'en prie.
40:42Je t'en prie.
40:45Je t'en prie.
40:48Très rapidement,
40:50à quoi vous et ma représentante vous faites le suivi ?
40:53J'ai fait le dernier signage
40:56et Pétera gère l'étiqueté.
40:59Les ordonnances sont faites.
41:02Il a déclenché la production le 3 mai ?
41:05Est-ce qu'il y a eu un accident ?
41:07Non, vous le saurez quand vous l'entendrez.
41:10Monsieur,
41:12si comme l'a affirmé la télescopique,
41:14la machine s'étend,
41:15Si mon représentant n'avait pas eu son poste de travail,
41:17plusieurs bouteilles auraient disparu, au moins, comme ça.
41:22Mesdames, s'il vous plaît.
41:25Que se passe-t-il si une bouteille arrive à la récompense
41:27avec un faillite dans le processus, Mathilde ?
41:29La responsable doit payer de son poche,
41:32ou si elle se brome.
41:33Mais ce jour n'a pas été le cas, non ?
41:35Non, toutes sont bien sorties.
41:37Mesdames, permettez-moi d'approcher.
41:39S'il vous plaît.
41:41J'ai ici un liste des registres de production de ce jour.
41:46340 bouteilles, même 20 plus que le jour précédent.
41:49Si je peux l'exprimer, blanc et en bouteille.
41:55Merci beaucoup, madame Baignament, vous avez été de grande aide.
41:57Si il n'y a rien d'autre ?
41:59Mesdames, si vous le permettez.
42:01Et maintenant, que se passe-t-il ?
42:03La défense peut prouver que la seigneure Petra Martínez
42:07n'a pas seulement participé à la lutte,
42:08mais qu'elle est aussi la principale incitante.
42:12Et sa maison, mesdames,
42:13est le lieu de réunion des travailleurs.
42:15Qu'est-ce qu'il dit, maintenant ? Je n'ai pas incité à rien.
42:17Mesdames, si vous le permettez.
42:19C'est la dénonciation d'une voisine de la défense
42:22qui affirme avoir vu, à plusieurs reprises,
42:25la seigneure Benavente entrer, seule,
42:28et à hautes heures de la matinée,
42:30dans la maison de la seigneure Petra Martínez.
42:32Si ce n'était pas pour préparer la lutte,
42:35qu'est-ce qu'ils faisaient là-bas, les deux, ensemble, si tard ?
42:37Mesdames, c'est absurde.
42:39C'est absurde, ça n'a pas de sens.
42:40Il y a un lien entre les deux.
42:43Arrêtez ça, s'il vous plaît.
42:44Mais pourquoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
42:48Il y a quelque chose que je n'ai pas raconté.
42:49Qu'est-ce que tu n'as pas raconté ?
42:51Que...
42:53Que nous...
42:55Qu'était-ce que vous faisiez, à la maison de Petra Martínez,
42:58à ces heures-ci ?
42:59Je ne sais pas, rien de mauvais.
43:02Nous sommes des amis.
43:03La seigneure Benavente doit répondre à la question.
43:05Qu'était-ce qu'elle faisait, à la maison de la demandeuse ?
43:08Nous sommes...
43:10Oui, mais elle n'a pas dormi.
43:12Elle n'a pas dormi ?
43:13Son mari et son fils sont ici.
43:15Si madame arrive à la maison à deux heures du matin
43:18et ne me donne pas d'explications,
43:19je... Excusez-moi, mais...
43:21Bien...
43:24Nous...
43:27Mais...
43:27Petra, tu sais que tu vas perdre le travail, non ?
43:29Je m'en souviens.
43:32Je m'en souviens de ce qui m'est passé.
43:34Madame, vous voyez qu'elle n'a pas de réponse à cette question.
43:36Avec votre permis, madame.
43:40Ma représentante reconnaît que c'est vrai qu'elle a été à la maison.
43:43Oui, mais...
43:46Matilde n'a rien à voir avec ça.
43:49Et elle ne pouvait pas commencer par là-bas, lettrada ?
43:51Au lieu de nous faire perdre le temps.
43:52Je suis désolée, madame.
43:54Ce tribunal rejette la demande de Petra Martínez
43:57et déclare le départ
43:58précédent et sans droit à Finiquito.
44:01Voilà.
44:02Tout le monde, à manger.
44:08Petra...
44:10Je suis désolée.
44:11Je vous en prie.
44:12Très bien.
44:13Merci beaucoup.
44:29Tu le savais, non ?
44:33Si tu l'avais dit, j'aurais pu gagner.
44:35Manuela, ce n'est pas à toi de gagner.
44:38C'est à ton client de gagner.
44:39C'est ce que j'essayais de faire.
44:40La meilleure façon d'apprendre, c'est en s'éloignant.
44:43Et tu en as appris beaucoup.
45:03Tu veux une bière ?
45:07Oui.
45:09Tu vas me tuer avec ces chaussures.
45:11Aïe.
45:12Combien d'années ont-ils mûris ?
45:13Regardes-toi toi-même.
45:18Allez, on va s'en calmer un peu.
45:20Silence.
45:22On va s'en calmer !
45:23Concentrez-vous !
45:24On va se calmer, c'est ça !
45:25C'est ça !
45:26On va se calmer un peu.
45:27On va se calmer !
45:28On va se calmer un peu.
45:29C'est ça !
45:30C'est ça !
45:31A caillarse, coño, ya !
45:34Vamos a escuchar a la abogada !
45:36Esta es la que nos va ayudar ?
45:37La del barrio de Salamanca ?
45:38Calla, Basilio, que Paca lleva años en los barrios, es una de los nuestros.
45:41Si, igualita que nosotros, es.
45:46Hay algo que nos hace iguales...
45:48No se oye.
45:49Que digo que...
45:50Chiquilla !
45:51Habla más alto.
45:54Sube de aquí.
46:02Il disait qu'il y a quelque chose qui nous fait igual, et c'est la loi.
46:06C'est pour ça que nous faisons de la merde dans une boîte,
46:08pendant que ce bâtard s'effondre sur notre côte.
46:10Ça, ça n'arrive pas ici.
46:11Ça, ça n'arrive pas ici parce que vous avez riléé,
46:13n'est-ce pas, Paca ?
46:15Mais et si ils reviennent ?
46:17Je veux dire,
46:18et si les machines reviennent
46:20et qu'ils nous dénoncent, nous restons sans maison ?
46:26C'est de ça qu'il s'agit, ce caillasse.
46:29C'est de ça qu'il s'agit, ce caillasse.
46:30De la peur.
46:31Mais maintenant, il y a une autre menace plus réelle, Sébastien.
46:34Les terrains ne sont plus vos.
46:36À tout moment, ils peuvent vous tirer d'ici.
46:38C'est de la merde qu'ils vont me tirer d'ici.
46:40Allez, s'il vous plaît !
46:42Ils appellent ça des plans partiels de remodélisation urbaine.
46:45Mais en réalité, ce qu'ils cherchent,
46:47c'est de déménager les quartiers chabolistes
46:49et de spéculer avec eux.
46:51Madrid reste petit,
46:53et le commerce de la construction est de plus en plus grand.
46:55Si c'est si grand,
46:56comment vont-ils s'occuper d'eux ?
46:58En dénonçant.
47:00Unis-vous à la demande collective.
47:02La loi est de votre côté,
47:03et si elle ne vient pas jusqu'ici,
47:05nous allons la chercher.
47:06Parce que vous êtes beaucoup,
47:08beaucoup, et nous ferons du bruit,
47:09et ils devront nous entendre.
47:11Silva est un homme puissant,
47:13mais aussi l'était Goliath.
47:15Et nous serons comme David.
47:22Ou comme le rayon vallécano.
47:24Oui, c'est ça, non ?
47:30Sole, je suis désolée, je dois y aller.
47:32Aidez-moi.
47:36Je dois y aller.
47:38Donnez-moi ça.
47:40Désolée.
47:41Vous avez compris ?
47:43Nous allons déménager.
47:44C'est tout ce que nous avons.
47:46Nous allons déménager.
47:54Nous allons déménager.
48:25Je sais que c'est une tradition
48:27de l'attendre,
48:28mais n'est-ce pas un peu trop tard ?
48:30Javier, ne me fais pas plus nerveuse.
48:32Maman est sûrement à la vitrine.
48:34Maman, si elle n'a pas vu
48:35les gens que tu as amenés.
48:37Paquita, tu es magnifique.
48:55L'amour est une chose de deux.
48:57Et vous savez,
48:58il vaut mieux deux que l'un.
49:00Parce que si l'un des deux tombe,
49:02l'autre sera là
49:03pour l'aider à se lever.
49:06Et en connaissant la copine, Jacobo,
49:08tu n'auras jamais manqué
49:09un dos où pleurer
49:11et une main qui t'attache.
49:13Magnifique !
49:15C'est Paquita !
49:20Et ainsi, sans plus de mots,
49:22par le pouvoir que Dieu m'offre,
49:24je vous déclare mari et femme.
49:34Et avant de partir,
49:35si vous permettez,
49:36j'aimerais parler de la liberté.
49:40Le mariage est un exercice
49:41exemplaire de la liberté.
49:43Personne n'est plus libre
49:44que celui qui renonce
49:45à sa propre liberté
49:46pour l'autre,
49:47pour celui qui l'aime.
49:49Aujourd'hui,
49:50nous assistons à la réunion
49:51de cette jeune couple
49:52qui a décidé d'être
49:53plus libre que jamais.
49:55Et je ne sais pas vous,
49:57mais pour moi,
49:59c'est merveilleux.
50:01La paix soit avec vous tous.
50:03Et avec l'Esprit.
50:04L'Esprit.
50:05Frères,
50:06vous pouvez vous libérer.
50:21Que la paix soit avec vous tous.
50:23Regarde ce qu'il y a, Manuela.
50:24Des fascistes et des rouges
50:25se libérant.
50:26Si c'était si facile...
50:27Ils me le racontent
50:28et je n'y crois pas.
50:29C'est que Paca devrait
50:30avoir été diplomatique.
50:31Totalement.
50:34Par ailleurs,
50:35je l'ai décidé.
50:36Je vais construire
50:37mon propre bureau.
50:38Vraiment ?
50:39Et tu le sais, Maria Luisa ?
50:41Non,
50:42pas encore.
50:44Elle sera toujours
50:45un référent,
50:46mais je ne l'aurai pas.
50:48Bien sûr.
50:50Je suis très contente.
50:51C'est l'heure.
50:52Où vas-tu le construire ?
50:54Dans la rue Tocha.
51:18Je me sens bien
51:22Je me sens très bien
51:26Je me sens bien
51:30Je me sens très bien
51:35J'ai des douleurs
51:36et je me bats
51:37comme une feuille sur un arbre
51:46Comme quelqu'un
51:48qui s'occupe de moi
51:52Je me sens bien
51:56Je me sens très bien
52:00Je me sens bien
52:04Je me sens très bien
52:08Je me sens très bien
52:14Alors, Jésus ?
52:15Présente.
52:18Héctor ?
52:19Présent.
52:21Merci, maître.
52:22Je ne suis pas ta maître.
52:25Il y a un erreur, Cristina.
52:26C'est que tu me donnes trop.
52:27Ce n'est pas possible.
52:28Je le divise en deux parties.
52:30C'est pour ça
52:31que je prends seulement le téléphone.
52:33Et tu n'en penses pas ?
52:35Non, tout est pareil ici, Maria Antonia.
52:48Prends ça.
52:49Lise ça et va chez Orcasitas.
52:51Ils t'attendent.
53:17C'est bon.
53:47Salut, ma fille !
53:48Pour ton nouveau dispo...
53:49Pour Manon et...
53:51pour l'espace Raoul !
53:53Pour l'espace Raoul !
54:13Salut, ma fille,
54:14pour ton nouveau dispo...
54:15Pour Manona et pour la torche !
54:19Salut !
54:20Et j'aimerais aussi travailler dans le bain ici.
54:22Retourner dans les conflits ici.
54:24Nous nous connaissons, Patiño.
54:26Tu vois que pour ne rien faire,
54:28c'est mieux qu'un exil.
54:29On ne va pas utiliser cette salle
54:31pour dénoncer la presse.
54:32Je suis désolé, madame,
54:34mais si on ne revient pas à l'ordre
54:35de célébrer le jugement à la porte fermée,
54:37je serai obligé de renoncer à ma défense.
54:39Petrado,
54:40je vous recommande de ne pas défier ce tribunal.
54:42Javier, qu'est-ce qui s'est passé ?
54:44Ils ont arrêté Manona López.
54:46Elle va s'arrêter.
54:48Ils ont arrêté Pedro.
54:50Tu ne vas pas t'unir à la police ?
54:52C'est important de te sortir de là.
54:53Non, Manona, non.
54:54Et qui va défendre mon fils ?
54:56Ton fils sera jugé par un tribunal sans garantie.
54:58C'est ce que nous essayons de faire.
55:00Si tu veux, je m'occupe.
55:01Est-ce possible que quelqu'un
55:03introduise cette propagande illégale
55:05dans la poche de mon sponsor
55:07pour l'incriminer plus tard ?
55:09L'entrée est à ce que l'accusé l'incure.
55:12Département de l'Espagnol ?
55:14L'unique abogé laboratoire de Buenos Aires
55:16est mort.
55:32C'est exactement dans ce massacre
55:34que l'arme a été tirée.