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La députée Sandrine Josso est revenue mardi sur la soirée chez un sénateur qu'elle accuse de l'avoir droguée en vue de l'agresser sexuellement. Elle a appelé à des mesures fortes contre la soumission chimique.

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Transcription
00:00C'est le crime parfait parce que c'est le premier mode opératoire des prédateurs
00:04qui mettent finalement leur proie en situation de vulnérabilité.
00:11Donc on ne peut plus se défendre et ça assure finalement leur viol facile.
00:17Il est vraiment important aujourd'hui qu'on comprenne que ce fléau est malheureusement
00:34impuni aujourd'hui et c'est pour cela que je pense qu'il y a eu un âge d'or pour ces
00:40prédateurs.
00:41Il faut vraiment maintenant que la honte change de camp et qu'on fasse tous ensemble
00:47bloc pour lutter contre la soumission chimique.
01:00Le 14 novembre dernier, j'ai été invitée par un ami sénateur qui s'appelle Joël
01:05Guerriot.
01:06Je connaissais ce sénateur depuis dix ans.
01:09Il m'a invitée pour fêter sa réélection qui avait eu lieu quelques semaines auparavant.
01:15Au fur et à mesure de la soirée, ce sénateur m'a servi tout d'abord une coupe de champagne.
01:22Il a insisté pour que je continue à boire ce champagne.
01:26Et puis je me suis aperçue au fur et à mesure du temps que j'étais tombée dans un piège.
01:31Là, j'ai vu des comportements très étranges chez lui, c'est-à-dire qu'il éteignait
01:36la lumière, il allumait la lumière.
01:37Les médecins m'ont expliqué que c'était pour activer l'efficacité de la drogue au
01:46niveau des pupilles.
01:47J'ai à certains moments été un peu désespérée parce que je croyais que ça n'allait durer
01:52que quelques semaines, ces symptômes d'hypervigilance, ces trous de mémoire, tous ces phénomènes
02:00d'hypervigilance et qui me gênaient au quotidien.
02:03Je comprends que malheureusement, il faut au minimum deux ans pour s'en remettre.

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