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Eric Ciotti, président fondateur de l’Union des droites pour la République et député des Alpes-Maritimes, était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00Bonjour Eric Ciotti, et bienvenue à la grande interview sur CNE, vous êtes député des Alpes-Maritimes, président et fondateur de l'Union des droites pour la République, la République justement, parlons-en.
00:11Hier, questionnée à l'Assemblée nationale au sujet de la lycéenne qui a agressé une enseignante car elle lui avait simplement demandé de respecter la loi et d'ôter son voile dans l'enceinte du lycée de Tourcoing,
00:21la ministre de l'Éducation nationale a affirmé que frapper un professeur, c'est frapper la République.
00:27Elle exige, la ministre, des sanctions disciplinaires extrêmement fermes. D'abord, est-ce que vous avez confiance en cette parole et vous, qu'est-ce que vous attendez précisément ? Quelles sanctions ?
00:36C'est des paroles qu'on a maintes fois entendues, ce que j'attends, ce sont des actes, une sanction disciplinaire, c'est le moins qu'on puisse réclamer.
00:45Il faut des sanctions pénales, il faut que cette République qui a reçu cette gifle, comme dit la ministre, eh bien ne tente pas l'autre jour, qu'elle soit ferme, qu'elle soit implacable.
00:58Quel symbole ça se passe à Tourcoing, la ville de Gérald Darmanin qui nous avait vanté sa loi contre le séparatisme ?
01:06On voit bien que ces textes sont tous impuissants parce qu'il n'y a pas une réelle volonté de mettre un obstacle, un garde-fou contre cette montée du communautarisme.
01:18Le communautarisme islamique, islamiste avance et il avance aujourd'hui en pleine vitesse et malheureusement, ce ne sont pas ces slogans, ces mots qui l'empêcheront.
01:31Donc il faut de la fermeté, il faut qu'au sommet de l'État, il n'y ait plus cette forme de lâcheté, de complaisance, ce que d'autres en leur temps avaient appelé les accommodements raisonnables.
01:43Non, il faut être ferme, il faut être implacable sur les principes républicains et notamment sur celui de laïcité.
01:49C'est une loi qu'il a posée et quand on viole cette loi, quand on agresse, on agresse un dépositaire de l'autorité publique, il faut des réponses pénales, pas simplement des sanctions disciplinaires.
02:03Et automatiquement, j'imagine, et systématiquement, le renvoi définitif de l'établissement ?
02:07Ça me paraît être un minimum, c'est ce que la ministre semblait dire comme un acte d'audace maximale.
02:15Non, il faut que la justice soit saisie, il faut qu'elle se prononce, il faut qu'elle sanctionne, il faut que l'exemple dissuade ceux qui défient la République au quotidien.
02:25Et malheureusement, ces actes sont de plus en plus nombreux, donc tant qu'on ne répliquera pas avec la force dissuasive nécessaire, ils continueront à augmenter.
02:33Vous parlez de cet antrisme islamiste, Éric Soti, vous avez été d'ailleurs depuis longtemps pour une extension de l'interdiction du voile.
02:40Jusqu'où faut-il aller, si je vous entends bien, face à cet antrisme aujourd'hui, à cette avancée, à ces coups de boutoir, jusqu'où faut-il aller dans cette interdiction ?
02:47Là, il y a une interdiction des signes religieux ostensibles dans l'école de la République.
02:52On l'a fait, mais c'était un débat très violent à l'époque quand cela a été fait.
02:59Mais on peut imaginer, moi j'y suis favorable, que dans les espaces de services publics, dans un guichet de sécurité sociale, dans le guichet d'une mairie...
03:10Pour les usagers.
03:11Pour les usagers, alors il y a une neutralité qui s'impose aux agents, c'est la loi, c'est la constitution même, mais pour les usagers, j'y suis personnellement favorable.
03:22Vous pouvez dire que dans un hôpital public, vous allez voir un médecin, vous ne pouvez pas aller les voir voiler.
03:28Absolument, j'y suis favorable. Je pense que l'expression de son appartenance religieuse, elle ne doit pas s'imposer quand elle choque les autres.
03:41Il doit y avoir ce respect. Chacun croit en qui il veut. Toutes les religions sont respectables et je les respecte.
03:50Mais personne n'a le droit, et notamment de façon avec cette pression communautaire, à imposer ses appartenances aux autres quand ils ne le souhaitent pas.
03:59Pourquoi vous ne faites pas confiance à ce gouvernement ? Malgré tout, il comporte des ministres que vous connaissez bien, avec lesquels vous avez un parcours et une histoire.
04:07Bruno Rotailleau à l'intérieur, Othmane Nassroué également à la citoyenneté et qui est donc en charge de limiter ou de lutter contre ces coups de boutoirs à la laïcité.
04:15Ces deux personnalités-là n'incarnent pas cette fermeté ?
04:18Ce ne sont pas les personnalités qui sont en cause. Elles sont respectables. Vous vous rappelez que j'ai travaillé avec elles, y compris avec Michel Barnier, pour lequel j'ai beaucoup de respect.
04:29Mais c'est le contexte qui m'invite à ne pas avoir confiance. D'abord, cette équipe, elle a été élue dans une alliance qui m'a choqué.
04:38Dans une alliance électorale, au premier tour des élections législatives avec M. Macron, et elle a même été élue au second tour avec une alliance avec le Nouveau Front Populaire, dominée par LFI.
04:52Toutes ces gens se sont mis d'accord pour empêcher que la droite gouverne. La vraie alliance aurait été celle que j'ai prônée, celle de l'union des droites.
05:06Et si on m'avait suivi, si ces personnes m'avaient suivi aujourd'hui, on n'aurait pas ces contradictions. Pourquoi je n'ai pas confiance dans le gouvernement ?
05:14Contradictions, c'est-à-dire la ministre de l'Éducation avec le M. Rotailleau, le ministre de la Justice ?
05:18Je prends l'exemple de l'AME. Bruno Rotailleau parle de limiter ou de supprimer l'AME. Et il a raison. On a travaillé ensemble sur cette question.
05:27Immédiatement, la ministre de la Santé, Mme Darriosec, dit qu'il n'en est pas question. Bruno Rotailleau pose la question de l'état du droit. Il a parlé de l'état de droit.
05:38L'état de droit, ce sont des principes fondamentaux, la séparation des pouvoirs, mais on peut dire que l'état du droit doit s'adapter.
05:46Et là, pour le coup, il est immédiatement contré par Michel Barnier. Il dit que l'immigration n'est pas une chance. Il a raison, parce qu'on voit aujourd'hui,
05:58il aurait peut-être pu rajouter l'immigration de masse aujourd'hui.
06:02D'ailleurs, il a dit, le reste de sa phrase, qu'il n'est pas une chance quand on accueille de cette façon.
06:06Voilà. L'immigration de masse ne permet plus d'intégrer aujourd'hui. Et il a été, là aussi, le Premier ministre dit, non, c'est une chance.
06:16Donc, ce gouvernement, il est traversé de contradictions. Et il contraint, mes anciens amis de LR, à faire des contorsions.
06:24Il aurait été plus simple de prôner, de porter, comme je l'ai fait, une vraie politique de droite. On pourrait travailler avec une majorité absolue.
06:33J'entends, on va en parler.
06:35Mais attendez, vos mots sont forts.
06:37Mais bien sûr, quand dans une majorité relative, d'environ 200 députés, vous en avez 150, presque 160, qui viennent de chez Emmanuel Macron.
06:48Quand le propre directeur de cabinet de Michel Barnier est désigné par le président de la République.
06:55Quand tout le pôle économique de Bercy, qui a porté la faillite budgétaire, dont on va sans doute parler aujourd'hui, qui fait que la France est en situation de quasi-faillite.
07:05Tous, tous, sans exception, sont des macronistes.
07:08Mais on vous écoute ce matin sur Europe 1 et...
07:10Aucune.
07:11Aucune ?
07:12Aucune.
07:13Mais que n'avez-vous voté hier, la motion de censure ?
07:14Aucune. Parce que nous ne voulons pas le chaos. Nous ne voulons pas le chaos.
07:17Quelle est la cohérence, monsieur Sidiou ? Vous venez de me dire que ce gouvernement ne peut rien faire.
07:22Voter la motion de monsieur Mélenchon, alors qu'il y a une impossibilité d'issolution jusqu'au mois de juin, c'est installer le chaos.
07:30C'est installer le chaos. Nous, nous voulons être utiles au pays.
07:33Avec l'intergroupe UDR Rassemblement National, nous porterons des amendements, nous essaierons d'être utiles pour le pays, nous essaierons de limiter les dégâts.
07:46Et je le ferai personnellement, notamment pour m'opposer au matraquage, au coup de gourdin fiscal inédit qui s'annonce et qui aura des conséquences sur la croissance et l'emploi.
07:55Rappelons, il y a un mois, vous aviez dit que toute hausse d'impôts, y compris si elle était limitée aux plus riches ou aux grandes entreprises, vous voteriez la motion de censure.
08:03C'est-à-dire que pour la droite, accepter une augmentation des impôts, c'est autonomique. Nous sommes d'accord.
08:09La question se posera. Moi, je m'opposerai à toute hausse d'impôts. Le débat budgétaire commence dans quelques jours.
08:16Nous verrons bien au mois de décembre, quand le vote final du budget interviendra, nous allons défendre des amendements.
08:23Nous allons protéger les Français. Nous allons protéger, et moi, je veux protéger en premier ceux qui travaillent, qui en ont marre d'être pressurés d'impôts.
08:34Pourquoi ils sont visés, ciblés par le Premier ministre ?
08:36Ils sont visés quand on va augmenter l'impôt sur les sociétés de 8 %. Alors, on nous dit que c'est pour les plus grandes entreprises, mais c'est celles qui réussissent.
08:45C'est la chance de la France. Elles portent des emplois. Quand on va diminuer, je prends un exemple, la prime d'apprentissage, on va toucher qui ?
08:54Les artisans, les commerçants, ceux qui, tous les jours, donnent le meilleur d'eux-mêmes, qui travaillent et qui en ont marre de payer.
09:02Ce sont vos lignes rouges.
09:04Alors qu'on ne touche pas au système social. Ce sont quelques-unes de nos lignes rouges.
09:10Moi, je dis aujourd'hui, j'ai du respect pour Michel Barnier, je souhaite qu'il réussisse, parce que je souhaite que mon pays réussisse.
09:18Mais quand on est de droite, qu'on commence par mettre au moins, c'est les chiffres aujourd'hui qui apparaissent, 25 milliards d'euros d'impôts, et pas que pour les plus riches.
09:28Les plus riches, vous savez, c'est de la communication. Ça rapportera très peu. Peut-être 2 milliards.
09:35Vous connaissez la fameuse question, à partir de quel revenu vous êtes riche ?
09:38M. Hollande, c'était 4 000 euros pour un ménage.
09:40Et M. Schlotti ?
09:42Il y a des immenses fortunes, mais moi, ces immenses fortunes, je ne les fustige pas. Au contraire, c'est un atout pour la France, parce que derrière, il y a des centaines de milliers d'emplois.
09:53Mais regardons, soyons sérieux, dans ces 25 milliards, il y a une hausse des taxes sur l'électricité de 6 milliards d'euros.
10:02Ça a été annoncé ce matin. 42 euros le mégawatt-heure, ça veut dire qu'on double. C'est un coup de matraquage inédit.
10:09On entend, on entend vos lignes rouges.
10:11Et qui va payer l'électricité ? Ce sont les ménages ?
10:14Le Premier ministre doit présenter demain, je le dis, l'explosif projet de budget au Conseil des ministres, avec pour objectif les 60 milliards d'euros à économiser.
10:21Votre groupe souhaite la création d'une commission d'enquête sur les déficits et les dérèves financières. Pourquoi ? Qu'espérez-vous découvrir que vous ne sachiez déjà ?
10:30On veut ouvrir les placards et trouver ce qui explique ce dérapage.
10:36On nous avait, la France, M. Le Maire, M. Macron, on transmit à l'Europe une programmation budgétaire qui prévoyait en 2025 un déficit budgétaire de 3,7 %.
10:51Si on ne fait rien, il serait à 7 %, quasiment le double. Il y a un dérapage de l'ordre de 100 milliards d'euros.
10:59La presse le Figaro, ce matin, a 100 milliards d'euros en neuf mois de dérapage.
11:04Ça veut dire qu'on a voulu, au moment des élections, avant les élections européennes, on a voulu tromper les Français.
11:11Donc ce budget, il est insincère. La commission d'enquête que dépose l'UDR veut la vérité des chiffres.
11:18Il ira chercher les responsables, ceux qui ont mis le pays dans cette situation. Nous verrons bien.
11:29Il y a sans doute de la dissimulation. Il y a à tout le moins une faute économique majeure et il faudra la vérité des chiffres.
11:38C'est vrai que ce gouvernement trouve une situation catastrophique.
11:42Mais comment peut-il réparer cette situation catastrophique avec les acteurs qui l'ont généré ?
11:49Puisque le pôle économique de ce gouvernement, ce ne sont que des macronistes.
11:54Rappelons quand même que Michel Barnier a hérité de cette situation.
11:57C'est ce que je viens de signaler, mais il a été contraint de nommer que des amis de M. Macron.
12:02Donc je ne crois pas qu'ils vont être très exigeants par rapport à leurs prédécesseurs.
12:07Sur le plan politique plus largement, votre rôle par rapport au RN a été invité à votre place il y a quelques jours.
12:14L'ancien président Nicolas Sarkozy n'a pas été tendre avec vous.
12:17Estimez que vous étiez sur le porte-bagages de Marine Le Pen, que vous vous contentiez d'un strapentin.
12:23Est-ce qu'il décrit votre situation ?
12:25Je crois qu'il se trompe. J'ai une profonde divergence d'analyse avec le président Sarkozy.
12:30En 2007, il a soulevé une immense espérance. J'ai été élu député quelques semaines après son élection.
12:38Des millions de Français espéraient en lui pour qu'il porte une grande politique de droite.
12:44Il a affronté des situations difficiles, mais il a aussi généré une immense déception.
12:50Je vois beaucoup d'électeurs aujourd'hui qui me disent qu'ils veulent une vraie politique de droite.
12:55La politique de Nicolas Sarkozy n'est pas allée assez loin.
12:58Il a aussi une part de responsabilité pour empêcher la droite de se reconstruire.
13:05Empêcher la droite de se reconstruire ?
13:07Oui, depuis des années.
13:09Le soutien qu'il apporte à Emmanuel Macron depuis 2017 a empêché la droite de se reconstruire,
13:17a fait du mal à notre famille politique.
13:19Il a nourri cette alliance.
13:22Pour moi, c'est une faute. J'ai du respect pour lui, mais j'ai une profonde divergence politique.
13:28L'alliance qu'il veut, qu'il a toujours prônée avec Emmanuel Macron,
13:34qui est quand même le fossoyeur de notre pays, ce n'est pas rendre service à la France.
13:39Respect et divergence, dites-vous.
13:41Qu'est-ce que vous ressentez à l'égard de la personnalité, mais aussi de l'initiative politique de Marion Maréchal ?
13:46Elle a été l'invitée hier de la Grande Étavée sur scènes européennes, elle a lancé son mouvement.
13:50Elle veut la coalition des droites avec Marine Le Pen et Éric Ciutti.
13:54Que lui répondez-vous ?
13:55Je suis favorable à cette union des droites.
13:58L'alliance très forte que nous avons portée avec le Rassemblement national,
14:03avec Jordan Bardella, avec Marine Le Pen, est inédite.
14:07J'ai été le premier à casser, à couper ce ridicule cordon sanitaire
14:14que la gauche avait érigé pour se maintenir au pouvoir.
14:19Cordon aussi que la droite a toujours maintenu.
14:23Par domination intellectuelle.
14:26Parce qu'ils ont peur du jugement des commentateurs.
14:29Et pendant ce temps, notre pays décline.
14:31Moi, je suis pour une politique de droite.
14:33Donc tous ceux qui pourront contribuer à cette alliance,
14:36naturellement, seront les bienvenus.
14:38En tout cas, on a une alliance solide à l'Assemblée nationale,
14:41entre nos deux groupes, et on va travailler pour l'alternance.
14:45Le vrai changement, mais il faut qu'on aille vite,
14:48parce qu'il se fait tard pour la France.
14:50Quand on voit les conséquences, la montée de l'immigration,
14:53du communautarisme, la déroute financière.
14:56Vous savez, j'ai entendu aux élections législatives en disant
14:59attention, si vous gagnez, il y aura des conséquences financières graves.
15:04Et certains ont été dissuadés de voter pour nous parce qu'on les a abusés.
15:08Mais qui va augmenter les impôts aujourd'hui ?
15:10Qui a creusé les déficits ?
15:12Le Mozart de la finance ?
15:14Certains disent qu'en ne votant pas la motion de censure,
15:16vous apportez soutien.
15:17Mais vous nous dites que vous jugerez sur pièce.
15:19Je voudrais conclure, Éric Ciotti, en vous faisant réagir
15:22aux déclarations de Rima Hassan au cours d'un duplex hier
15:24chez nos confrères de BFM.
15:26La députée européenne a affirmé que les journalistes
15:28auraient des comptes à rendre.
15:29La députée a souligné, je voudrais le préciser,
15:31que le porte-parole de l'armée israélienne,
15:33interrogé sur leur antenne, les a félicité
15:35de la manière avec laquelle ils appréhendent
15:37et rendent compte de ce conflit.
15:39Malgré tout, des journalistes qui doivent rendre des comptes
15:42C'est honteux, c'est scandaleux.
15:44Madame Hassan comme Monsieur Mélenchon
15:46ne sont plus à une provocation près.
15:48Ils osent tout.
15:50Il n'y a aucune réponse, aucune sanction.
15:52Je veux dire d'abord mon soutien aux journalistes
15:54qui ont été menacés.
15:55On est face à des menaces.
15:57On est face à des menaces aujourd'hui.
15:59Et ça, on ne peut pas le tolérer.
16:00On ne peut pas l'accepter.
16:02Il faut que tous ceux qui sont républicains réagissent.
16:06Mais encore une fois,
16:08aujourd'hui, ces gens,
16:10certains et certains de mes amis,
16:12ont été les alliés aux élections législatives
16:14au deuxième tour,
16:16des amis de Madame Hassan.
16:18C'est ça la faute.
16:20Quand Monsieur Bertrand
16:22dit qu'il faut voter LFI,
16:24quand Monsieur Édouard Philippe
16:26dit qu'il faut voter communiste,
16:28mais après,
16:30quelle est la crédibilité d'un discours
16:32qui s'oppose à ces outrances ?
16:34Moi, je n'ai pas d'incohérence.
16:36Merci Eric Ciotti, c'était votre grande interview.
16:38Je vous dis à bientôt.
16:39Merci.

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