VV 08/10 ENTIERBruno Retailleau peut-il trouver une porte de sortie pour les OQTF ?

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Les Vraies Voix avec Jean-Paul Gourévitch, chercheur, essayiste, spécialiste de l'immigration.

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-10-08##

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Transcription
00:00Les vraies voies Sud Radio, le code projecteur des vraies voies.
00:05Trois priorités. La première, rétablir l'ordre. La deuxième, rétablir l'ordre. La troisième, rétablir l'ordre.
00:12Le ministre de l'Intérieur a convoqué les 21 préfets des départements concernés par le désordre migratoire.
00:17Pour leur demander déjà d'expulser plus, de régulariser moins, ils me diront aussi quels sont les trous de la raquette.
00:23Comment améliorer l'exécution des obligations de quitter le territoire ?
00:27Le taux, vous le savez, est faible. Moins de 10% des OQTF aboutissent à une expulsion.
00:32Je vais me mobiliser et on va augmenter considérablement le taux d'exécution des OQTF.
00:38Et donc Bruno Retailleau réunit au ministère de l'Intérieur les préfets des 21 départements les plus concernés par les problématiques d'immigration clandestine.
00:45Objectif de cette réunion de travail, améliorer l'application des OQTF.
00:49Alors parlons vrai. Est-ce que la baisse de l'insécurité passe par une explosion du nombre d'applications des OQTF ?
00:56Faut-il aller au bras de fer avec les pays qui refusent de fournir les laissés-passer consulaires ?
01:00Et à cette question, Retailleau peut-il trouver une porte de sortie pour les OQTF ?
01:05Vous dites oui à 53%. Vous voulez réagir ? Venez témoigner auprès de nous au 0826 300 300.
01:11Et il a publié plusieurs ouvrages sur le sujet, notamment « Les véritables enjeux de la migration aux éditions du Rocher ».
01:16Jean-Paul Gourevitch est avec nous, chercheur, essayiste et spécialiste de l'immigration.
01:22Merci d'avoir accepté notre invitation.
01:24Philippe Bilger, vous qui connaissez bien Bruno Retailleau sur ces questions-là.
01:29Alors quand j'entends le ministre Retailleau, j'ai de l'espoir. Pour deux raisons.
01:35D'abord parce que c'est une personnalité qui a toujours tenu le discours de rigueur et de fermeté
01:43quand il était au pouvoir ou quand il était au Sénat.
01:47Alors la constance ne signifie pas forcément qu'on a raison.
01:51Sinon Philippe David qui répète les mêmes phrases serait admirable.
01:56Mais je le suis.
01:57Mais deuxième élément plus sérieux, c'est que depuis qu'il est ministre,
02:03à l'évidence, il a pris conscience du fait qu'il ne suffit pas de parler, même énergiquement,
02:10qu'il faut tenter de mettre en œuvre.
02:13Et on le sait, il y a des pistes à emprunter.
02:17Notamment, je me rappelle un très bon article de l'ancien ambassadeur en Algérie,
02:23Xavier de Riancourt dans le Figaro, qui avait exposé sept moyens
02:28dont un ministre peut user sans recours à l'Europe, en quelque sorte.
02:35Et donc je pense qu'on peut faire des choses et qu'il en fera.
02:41Pour moi, sincèrement, là on va être dans le concret.
02:44M. Rotaillot, ça va être très compliqué pour lui, en tout cas difficile,
02:47de faire de grandes avancées dans cette matière.
02:49Concret, pourquoi ? Parce qu'il va être face à deux problèmes.
02:51Donc déjà, il n'y a pas assez de places dans l'ÉCRA,
02:53donc les centres de rétention administrative.
02:54Il y a 1869 places, si je ne m'abuse, pour 700 000 OQTF,
02:58donc obligation de quitter le territoire français, en stock.
03:01C'est énorme, bien sûr.
03:03Et que 7% des OQTF sont exécutés.
03:06Donc déjà, son projet, ça serait de faire une construction en corps de CRA.
03:12C'est un peu comme avec les prisons.
03:13Donc déjà, ça va mettre entre 5 et 10 ans pour pouvoir construire.
03:16Il faut des terrains agricoles, il faut de l'espace,
03:18il va y avoir des recours des habitants.
03:19Donc bon, on n'en verra pas le jour tout de suite.
03:22Et le deuxième problème, c'est la délivrance des laissés-passés consulaires.
03:25On le sait.
03:26Donc là, il va y avoir un vrai terrain sur lequel il va devoir se battre,
03:29le volet diplomatique, et notamment avec l'Algérie.
03:31Parce que c'est un accord, quand même, qui est intervenu depuis décembre 1968.
03:36Donc là, maintenant, monsieur Otaïo voudrait dénoncer unilatérellement cet accord.
03:40Mais alors, en contre-mesure, qu'est-ce qu'il fait ?
03:43Il restreint les visas.
03:44Donc, grandes avancées, moi j'y crois pas.
03:46Christophe Magrol.
03:47Pas mieux que maître, je ne rajouterai rien à ce qu'elle dit,
03:50je partage complètement son sentiment.
03:51Parce qu'on est dans le concret, c'est ça qui fait que...
03:54On va demander à Jean-Paul pour...
03:56700 000 en stock !
03:571 800 places !
03:58Je les vois dans le Région Sud.
04:01Oui, oui, bien sûr.
04:02Jean-Paul Gorevitch, chercheur essayiste spécialiste de l'immigration,
04:05est à des lieux, finalement, de ce que vous venez d'entendre.
04:08Est-ce qu'il y a quand même des portes de sortie ?
04:11Alors d'abord, il faudrait se mettre d'accord sur un point.
04:14Les chiffres des OQTF appliqués sont contestés.
04:207% disent les uns.
04:22Vous savez que Gérard Darmanin avait donné des chiffres entre 16 et 20%,
04:29parce qu'il avait cumulé les retours volontaires,
04:33les retours expulsions et les retours aidés.
04:38Bon, les premiers, on connaît les chiffres,
04:41les deuxièmes, on ne les connaît pas.
04:42Mais de toute façon, ce qui est très clair,
04:45c'est que notre taux est très inférieur au taux de nos voisins européens.
04:51Il y avait une étude qui avait été faite sur 6 ans par Statista,
04:55qui montrait que la moyenne des pays européens
04:59arrivait à un peu plus de 40% d'expulsions.
05:04On en est très loin.
05:06Le deuxième point, c'est qu'il y a des gens qu'on ne peut pas expulser
05:11parce qu'ils ont des enfants français ou qu'ils sont dans des pays en guerre.
05:15Et pour les autres, c'est effectivement la délibérance des laissés-passés consulaires
05:21qui pose problème.
05:23Pour contrebalancer cela, il y a deux hypothèses.
05:27La première hypothèse, celle qui a été donnée,
05:29c'est effectivement la diminution des visas.
05:34Vous avez cité l'exemple de l'Algérie, vous avez tout à fait raison là-dessus.
05:39Là, on est dans le bras de fer.
05:41La deuxième solution, c'est qu'il n'y a pas que l'Algérie,
05:45bien loin de là, qui refuse de reprendre ses déboutées.
05:49Il y a beaucoup de pays africains, notamment d'Afrique subsaharienne francophone.
05:56Et là, il y a quand même une porte de sortie tout à fait possible.
06:01Ces pays reçoivent une aide publique au développement de l'État français,
06:08c'est-à-dire des contribuables.
06:10On peut jouer sur cette diminution effective de l'aide publique au développement
06:18si les pays comme le Mali, par exemple, s'obstinent à refuser les déboutées
06:25et mènent en plus des campagnes antifrançaises relativement violentes.
06:30– Philippe Biger, vous réagissez ?
06:32– Je ne suis pas d'accord avec mes amis qui ont été critiques sur le sujet.
06:38– Comment ça, M. Biger ? Vous n'êtes pas d'accord avec nous ?
06:41– Non, je ne suis pas d'accord avec vous.
06:43– Vous filez un mauvais coton.
06:45– La question simple, c'est qu'à partir du moment où on a un ministre
06:50dont tout démontre la détermination et qui est prêt à mettre en œuvre les moyens,
06:56notamment à l'égard de l'Algérie, il n'y a pas seulement les visas, il y a d'autres moyens.
07:02Eh bien, je vois mal pourquoi, ou est-ce une tradition française,
07:07que dès qu'on a quelqu'un qui est capable, dit-il,
07:11de mettre en œuvre des résolutions validées par le peuple français,
07:17pourquoi ce pessimisme immédiat ?
07:19Jean-Paul Gourevitch rappelle l'aide au développement.
07:23Il va le faire, il va le faire.
07:26– Ça ne servira à rien, Philippe. Écoute-moi.
07:29J'ai suivi le dossier en Méditerranée pendant des années.
07:33Non, on n'est pas impuissants, je n'ai pas dit ça.
07:36Nicolas Sarkozy a mis en place des choses.
07:40Gérald Damanin est allé en Algérie.
07:42J'étais du voyage officiel, j'ai vu ce qu'il s'est dit.
07:45Ils n'en avaient strictement rien à battre.
07:47Ils n'en avaient rien à battre. Je finis.
07:50Sur la question du QTF, bien sûr qu'il y a des choses à faire.
07:53Bien sûr qu'il y a des règles à faire.
07:55Créer des places de prison supplémentaires, je l'ai dit, il faut sanctionner.
08:00Mais ensuite, il y a les règles internationales,
08:03et ils savent très bien les pays, on parle du Mali, mais les Mali, c'est quoi ?
08:06C'est 1 %, c'est rien du tout.
08:08Les pays sur l'aide au développement aujourd'hui, ils s'en fichent complètement.
08:12Ils regardent ailleurs les pays africains.
08:14Les pays africains, d'ailleurs, vous m'avez interviewé à l'époque,
08:18j'étais à la COP en Égypte.
08:22J'ai eu des rencontres avec les pays africains.
08:24Ils ne regardent plus vers l'Europe pour avoir de l'argent.
08:26Ils regardent vers les pays arabes aujourd'hui pour avoir le pognon
08:29qui leur permet le développement.
08:31C'est cette question-là qui se joue.
08:33Aujourd'hui, les pays africains préfèrent envoyer leurs délinquants
08:36dans la vieille Europe, parce qu'ils savent qu'ils peuvent les gérer,
08:39pour pouvoir avoir une aide au développement beaucoup plus sensée.
08:41– Jean-Paul Gourevitch, après on donne la parole.
08:43Est-ce qu'il n'y a pas une méthode, celle qu'a faite la Grande-Bretagne par exemple,
08:46de sous-traiter quelque part ces OQTF avec l'Ormanda,
08:49c'est-à-dire qu'elle renvoie les gens indésirables au Rwanda,
08:52moyenne en finances, et l'Ormanda se débrouille avec les pays d'origine ?
08:56– Oui, alors, c'est un petit peu ce que l'Italie avait fait aussi avec la Tunisie,
09:03et ce qu'elle essayait de faire avec l'Albanie,
09:06mais je crois quand même d'abord qu'il ne faut pas diminuer
09:12le poids de l'aide publique au développement.
09:15C'est quand même 16 milliards d'euros qui sont donnés,
09:19dont la plus grande partie à l'Afrique.
09:22Et puis deuxièmement, on a souligné tout à l'heure
09:25l'absence de centres de rétention administrative.
09:30Mais quand nous avons fait l'année dernière,
09:33avec le Compte qui m'a associé l'étude sur le coût de l'immigration en France,
09:39on a proposé une solution qui n'avait jamais été proposée par personne,
09:45et qui est une solution de bon sens.
09:47– C'est-à-dire ?
09:48– Quand vous contestez une décision qui vous déboute,
09:58vous faites un appel auprès de la Cour nationale du droit d'asile.
10:02Si cet appel est assorti d'une caution que vous déposez,
10:08et qui vous sera remboursée si vous avez gagné,
10:13vous amenez un certain nombre de gens qui savent
10:20qu'ils ne déposent un appel que pour prolonger leur séjour.
10:25Ils risquent de se dire, je ne vais pas en plus déposer une caution.
10:31Un certain nombre d'associations qui les aident vont se dire,
10:36au bout d'un certain temps, ça commence à coûter cher pour pas grand-chose.
10:40Et le résultat, c'est surtout que s'il y a moins d'appels,
10:45les affaires seront traitées beaucoup plus vite,
10:50on gagnera du temps à la fois pour les migrants
10:54qui effectivement méritent d'être accueillis en France,
10:59et on gagnera du temps aussi pour tous ceux déboutés
11:03qui savent que leur appel ne marchera pas et qui pourront pas le faire.
11:07C'est aussi une hypothèse qui n'a pas encore été testée
11:11et qui, à mon avis, permettrait de raccourcir énormément les délais.
11:17Moi, je vais encore rester basée sur du concret et sur des faits.
11:20Pourquoi je veux confirmer mon pessimisme affiché ?
11:23Parce que là, sous les anciens ministères,
11:25le délai de rétention administrative était déjà jusqu'à 90 jours.
11:29Donc déjà, on avait prolongé cette durée de rétention administrative
11:32et maintenant, M. Retailleau, il veut la prolonger jusqu'à 7 mois.
11:35Donc on voit bien que finalement, quand on veut faire des choses,
11:37c'est très bien, il propose, c'est sa feuille de route.
11:40Mais déjà, on avait prolongé de 45 jours à 90 jours
11:43et on voit que la situation est toujours la même.
11:45Pourquoi aujourd'hui, M. Retailleau propose de prolonger
11:47cette durée de rétention administrative jusqu'à 7 mois ?
11:49Quel est l'intérêt ?
11:51Concrètement, ça ne fera pas avancer les choses.
11:54Peut-être que le tueur de Philippe Guinistre
11:56restait plus longtemps en train, il aurait été exculpé.
11:59Et d'ailleurs, les délais augmentent plus il faut que ce soit en corrélation avec les délais.
12:03Oui, mais ça signifie, vous avez raison, Chandrine...
12:05Ah, j'adore quand vous dites ça, M. Biguet.
12:07Non, je veux dire, ça n'est pas absurde d'allonger le délai
12:10à partir du moment où les autres services font leur travail.
12:14C'est-à-dire qu'on réclame les laisser passer.
12:17Mais pourquoi vous rebondisez pas sur ce que notre invité disait, Jean-Paul Gourevitch ?
12:23Pourquoi vous... ça ne peut pas être une solution ?
12:26Oui, pourquoi pas.
12:28Bah oui, pourquoi pas, oui.
12:30Non, mais vous avez raison, Cécile.
12:32Parce que là, vous votez en tous, mais...
12:33Non, non, mais pas du tout.
12:35Jean-Paul Gourevitch a eu raison de proposer cette solution,
12:39mais lui-même est persuadé que ça ne réglera pas tout le problème de l'exécution des occulteurs.
12:46Mais il faut bien un début, Philippe Billiard.
12:48Mais je vous rejoins.
12:49Et c'est peut-être ce que fait Bruno Retailleau, ou peut-être pas, ou mal.
12:52Jean-Paul Gourevitch, dans la question juste avant le débat,
12:55comme on dit, question cash, réponse cash,
12:57vous avez dit, je crois depuis 2006, je me trompe peut-être de la date,
13:00on a fait tout ce qu'il ne fallait pas faire.
13:02Quelles ont été les principales erreurs, et qu'est-ce qu'il faudrait faire d'urgence aujourd'hui ?
13:08Alors, 2006, c'est la date où les OQTF ont été lancés.
13:15Cinq ans après, on a assorti les OQTF,
13:20d'une mesure qu'on a à peu près oubliée aujourd'hui,
13:24qui est l'interdiction de retour.
13:26Or, l'interdiction de retour, ça permet à des gens qui sont expulsés
13:33de ne pas pouvoir revenir, parce qu'ils seront arrêtés
13:38avant même de remettre les pieds sur le territoire français.
13:42Alors, pour répondre à la question de Philippe David,
13:46on n'a pas eu beaucoup de courage, et surtout on n'a rien anticipé.
13:51On savait très bien, quand on regarde les autres pays,
13:55qu'on aurait beaucoup de mal avec les pays d'origine
14:00des migrants en situation irrégulière,
14:06pour essayer de faire en sorte qu'ils reprennent les déboutés.
14:11Il fallait donc démarrer les négociations,
14:15au moment où on leur accorde, en même temps,
14:19de l'aide publique au développement,
14:22dont je ne conteste pas le principe.
14:25Une partie est très importante pour permettre de survivre,
14:29mais si on croit que l'aide publique au développement
14:32va freiner l'immigration, c'est une erreur totale.
14:35On a essayé de montrer, justement, l'aide publique au développement,
14:39elle suscite ou elle renforce le désir de migrer.
14:43Voilà pourquoi j'ai dit, on n'a pas pris les mesures nécessaires à temps,
14:50on n'a pas anticipé, et du coup, on se trouve en train de courir
14:54après des gouvernements qui, comme l'a dit un de vos interlocuteurs,
14:58n'en ont effectivement personne à foutre.
15:01– Merci, merci, c'est parlons vrai ici.
15:04Jean-Paul Gorevitch d'avoir été avec nous,
15:06chercheur, essayiste, spécialiste de l'immigration,
15:08et je vous rappelle ce livre,
15:09les véritables enjeux de migration aux éditions du Rocher.
15:12Merci d'avoir accepté notre invitation, merci beaucoup.
15:15Sandrine Pégan d'avoir été avec nous, merci beaucoup.
15:18Christophe Madrol, merci.
15:19Philippe Bilger, merci.
15:21Philippe David, on vous retrouve à partir de 20h.
15:23– À partir de 20h pour parler football, pour les vraies voies du foot, Cécile.
15:26– Absolument, et dans un instant, on va parler d'emploi,
15:29avec Nicolas Leroy et ses invités,
15:31le secteur médical en pleine transformation,
15:33notamment pour des raisons d'évolution démographique et technologique.
15:36À tout de suite.
15:37– Souds Radio.
15:38– Parlons vrai.
15:39– Souds Radio.
15:40– Parlons vrai.
15:41– Souds Radio.
15:42– Parlons vrai.

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