• il y a 2 mois
Avec Noémie Halioua, Samuel Lafont, Jean Luc Bennahmias et Alexandre Malafaye


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00:00SUDRADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:05Et nous continuons le 10h midi avec les débats comme tous les jours avec Noemi Alioua.
00:09Bonjour journaliste et séisme, vous avez publié la terreur jusque sous nos draps qui est parue aux éditions Plon.
00:16Samuel Laffont, porte-parole de Reconquête.
00:19Bonjour Valérie, bonjour à tous.
00:21Jean-Luc Benamias, membre de la Ligue des droits de l'homme, ancien membre du Conseil économique, social et environnemental.
00:26Bonjour Jean-Luc.
00:27Bonjour.
00:28Et Alexandre Malafaï, président du think-tank Synopia. Bonjour à vous.
00:32Bonjour Valérie.
00:33On va revenir sur les commémorations autour du 7 octobre, en particulier cette soirée hommage, hier soir, hommage au Dôme de Paris.
00:42Je crois que vous voulez nous en parler Alexandre avec un Emmanuel Macron hué.
00:46On va revenir sur cette affaire terrible à Marseille de ce tueur à gage de 14 ans.
00:53On va ensemble encore une fois découvrir ce qu'on sait déjà de la délinquance et de la délinquance de plus en plus jeunes à Marseille.
01:01Marion Maréchal qui lance son mouvement, François Hollande qui veut la peau de Ligier Fort.
01:05Bref, beaucoup de sujets ce matin avec vous.
01:08On va commencer peut-être avec vous Noémie, c'est un coup de cœur.
01:13Oui exactement, ce qui est assez rare d'ailleurs parce que c'est souvent des codes gueules que je fais d'habitude ici.
01:17Là c'est un coup de cœur, c'est un message vraiment humaniste qui a été envoyé hier par Reza Pahlavi
01:22qui est le dernier fils du Shah d'Iran qui est en ce moment exilé aux Etats-Unis.
01:27Et il a fait une vidéo à l'occasion du 7 octobre, qu'il a publiée sur les réseaux sociaux,
01:31qui a été vue plus de 6 millions de fois.
01:34Une vidéo qui s'adresse, je cite, aux amis du peuple iranien,
01:37dans laquelle il accuse la République islamique d'être responsable de l'embrasement au Moyen-Orient.
01:42Il condamne le régime des mollahs, qu'il accuse, je cite, d'être responsable du chaos en Syrie, en Irak, au Yémen, au Liban.
01:49Il rappelle que ce régime ne représente pas le peuple iranien, bien au contraire.
01:54Les Iraniens n'ont aucune hostilité vis-à-vis des Israéliens.
01:58Il rappelle que ces peuples ont une longue histoire d'amitié en commun.
02:01Et c'est évidemment un discours qui est à milieu de celui du guide suprême iranien Ali Khamenei,
02:07qui, souvenez-vous, vendredi dernier a fait un prêche à Téhéran devant des dizaines de milliers de personnes,
02:11dans laquelle il affirmait, je cite, qu'Israël n'en aurait plus pour longtemps.
02:15Alors on verra si l'Iran de demain sera celle de Reza Pahlavi, mais on l'espère,
02:19parce qu'il y a une possibilité malgré tout de paix au Moyen-Orient,
02:23même si aujourd'hui elle n'apparaît pas comme telle,
02:25et bien sur le moyen ou le court terme, elle est tout à fait possible.
02:29Oui, parce que c'est vrai qu'on entend que cette paix, elle peut venir aussi des pays arabes,
02:34qui ne veulent plus de ce régime, et que les mollahs finalement...
02:41Et même des peuples, parce que le peuple iranien lutte contre le régime des mollahs,
02:46et lutte contre la république islamique.
02:48Quand vous entendez des iraniens, souvent ils disent ne dites pas que c'est l'Iran,
02:51quand on parle, par exemple, de ces missiles qui ont été tirés sur Israël.
02:54Parlez du régime iranien, de la république islamique,
02:57qui d'ailleurs, qui s'oppose à son peuple dans la rue,
03:01qui pend les opposants, qui tue les femmes, etc.
03:05Donc c'est un régime autoritaire, tyrannique, qui ne reprétende pas l'Iran.
03:09C'est tout l'enjeu de son message, qui est un message aussi de paix.
03:13Pour faire un parallèle avec ce qui se passe en France,
03:16vous savez qu'on parle souvent en France des islamo-gauchistes,
03:19ce sont des personnes de gauche qui soutiennent l'immigration,
03:22et ne veulent pas dénoncer les méfaits de l'islamisation de la France.
03:25Pourquoi je fais ce parallèle ? Parce que ce qui s'est passé en Iran,
03:28c'est qu'à l'époque, lors de la révolution islamique,
03:30une partie de la gauche, les communistes, ont soutenu cette révolution islamique,
03:34et on voit ce que ça donne derrière.
03:36Ils ont peut-être été les idiots utiles de la révolution islamique,
03:38mais en tout cas, on se retrouve avec un pays qui est extrêmement islamisé,
03:40et j'aimerais pas être à la place des Iraniens aujourd'hui.
03:43– C'est ça qui est fou en fait.
03:45On est aujourd'hui avec des positions qui sont formidables
03:49sur le plan du terrain de la morale, par rapport au respect de la vie humaine,
03:52par rapport à tout ce qui est essentiel pour nous,
03:54mais sans se rendre compte que quand on ouvre la porte,
03:57et comme on le fait très souvent de manière extrêmement généreuse,
03:59on fait rentrer sur notre territoire, pour plein de bonnes raisons,
04:02et ces raisons il faut les respecter, c'est le cadre de l'État de droit,
04:05et c'est tout ce qui fait notre force, notre honneur.
04:07Mais on fait rentrer des gens chez nous, qui ne veulent absolument pas vivre comme nous,
04:10et qui en plus souvent viennent avec un projet,
04:12qui à terme peut se renouveler contre nous.
04:14Et ça, il n'y a pas moyen d'ouvrir les yeux de manière lucide là-dessus,
04:16c'est un des vrais défis auxquels on est confrontés.
04:18– Oui, Jean-Luc, un mot peut-être là-dessus ?
04:22– Sur l'Iran, je suis assez d'accord,
04:25mais je n'oublie pas quand même qui était le chat d'Iran,
04:27c'était quand même la terreur aussi, le chat d'Iran.
04:29Je ne dis pas que son fils, ou son petit-fils,
04:32il paraît que son grand-père ou son père.
04:36– Autre temps, autre mœurs ?
04:38– Oui, c'est ça.
04:40– Pardon ? Autre temps, autre mœurs, Jean-Luc ?
04:42– Oui, mais j'entends bien, je viens de le dire.
04:44Après l'Iran, c'est un énorme pays,
04:46dans lequel les résistances sont extrêmement diversifiées
04:49selon les populations des différents endroits de l'Iran.
04:52Il y a des Kurdes, vous le savez, il y a d'autres populations,
04:56puis il y a une lutte des femmes iraniennes absolument formidable
05:01pour retrouver de la liberté et retrouver ce à quoi elles aspirent.
05:06Mais pour le reste, je pense que, un jour ou l'autre,
05:11tous ces régimes tombent, mais généralement,
05:13les dictatures tiennent beaucoup trop longtemps.
05:15– Oui, après, ce n'est pas politiquement correct de le dire,
05:18mais est-ce qu'une dictature n'est pas meilleure
05:21que certains régimes religieux comme celui de l'Iran ?
05:25C'est la peste et le choléra, mais quand on voit même ce qui s'est passé,
05:30on pense dans certains pays, avec les printemps arabes,
05:33je ne suis pas persuadée que ça a été quelque chose de très bénéfique
05:37pour les peuples et ces pays qui sont devenus des chaos absolus.
05:42– Je rappelle quand même que le chat d'Iran, ce n'est pas pour rien.
05:46– Non, mais bien sûr.
05:48– Que la population s'était révoltée.
05:50Alors après, ça donne l'Emmola et ça donne cette espèce de dictature
05:53peut-être encore plus terrifiante, d'accord,
05:55mais quand même, ce n'était pas non plus un long fleuve tranquille.
05:58– Non, ça c'est sûr.
05:59– Ce qu'on peut souhaiter, en tout cas, c'est ce que je souhaite à ces peuples,
06:02c'est plus de liberté et de la démocratie.
06:04La réalité, c'est que, vous parliez à l'instant des printemps arabes,
06:06c'est que dans bien des cas, quand des dictateurs ont été écartés du pouvoir,
06:10les seules personnes qui étaient prêtes ou qui ont mené
06:12les mobilisations dites de révolution, c'était les bouvons islamiques.
06:15Et c'est pour ça qu'en fait derrière,
06:16ils ont pu prendre le pouvoir dans un certain nombre de pays.
06:18Mais je pense que ces peuples, comme l'ensemble des peuples sur cette terre,
06:22aspirent à la liberté et moi ce que je leur souhaite, c'est un maximum de liberté.
06:24– Ce qui est terrible, c'est que si on compare par exemple avec cette grande époque
06:27où en Amérique du Sud, avec un certain nombre de mouvements
06:30avec autour de figures très symboliques et qui avaient été retenus,
06:33comme le Che Guevara par exemple, il y avait derrière des idéaux
06:36qui ont été portés et exportés chez nous, mais c'était des combats
06:39pour la liberté, pour l'égalité, pour la dignité.
06:41Il y avait quelque part une forme d'émancipation de l'être humain.
06:45Ce qui est terrible, c'est qu'aujourd'hui avec l'islam radical tel qu'il se propage
06:49et tel qu'il arrive chez nous aussi, c'est en fait le négation de tout ce que l'on est,
06:53de tout ce qu'on représente, de tous nos combats.
06:55Globalement, la position de la femme dans l'islam tel qu'il est pratiqué
06:58par beaucoup dans le monde, c'est une régression.
07:01Les droits de l'homme, c'est une régression.
07:03La dignité, c'est une régression.
07:05La tolérance de l'autre, c'est une régression.
07:07Et ça, c'est aussi quelque part quelque chose qu'il faudra combattre,
07:10qu'on arrive à combattre, mais sur notre propre territoire.
07:12Et ça, on ne sait pas faire.
07:13– On marque une pause et on se retrouve…
07:15– Tous les intégristes sont des régressions.
07:16– Oui, mais l'islam radical nous pose un vrai problème,
07:18c'est le problème aujourd'hui Jean-Luc.
07:19– On se retrouve dans un instant avec vous sur Sud Radio, à tout de suite.
07:22– Sud Radio.
07:23– Sud Radio.
07:24– Parlons vrai.
07:25– Parlons vrai.
07:26– Sud Radio.
07:27– Parlons vrai.
07:28– Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
07:32– Avec vous sur Sud Radio, jusqu'à midi,
07:34pour commenter l'actualité avec Noémie Allioua, journaliste et séilliste.
07:38Je rappelle votre dernier livre,
07:39« La terreur jusque sous nos draps » est paru aux éditions Plon.
07:42Samuel Laffont, porte-parole de Reconquête.
07:45Jean-Luc Benamias, membre de la Ligue des Droits de l'Homme,
07:48membre du Conseil économique, social et environnemental.
07:51Et Alexandre Malafaille, président du think-tank Sinopia.
07:55On va revenir sur les hommages, la commémoration autour du 7 octobre,
07:59en particulier hier soir au Dôme de Paris, avec Emmanuel Macron qui a été hué.
08:05L'appel aujourd'hui de Jean-Luc Mélenchon
08:07à pavoiser les écoles, les universités de drapeau palestinien.
08:12On va revenir sur cette actualité dramatique également à Marseille
08:15avec des tueurs gâches de plus en plus jeunes.
08:18Bref, beaucoup de sujets avec vous.
08:19On va continuer notre tour de table.
08:21Jean-Luc, coup de cœur.
08:23Jean-Luc Benamias.
08:24C'est un coup de cœur qui touche évidemment au pogrom du 7 octobre.
08:28C'est pour l'association Les Gaillards de la Paix.
08:31Association de femmes, notamment en Israël,
08:34entre des Palestiniennes et des Israéliennes.
08:37Association qui existe aussi dans différents pays,
08:40notamment en France, voilà.
08:42Qui essaye de défendre la paix et l'arrêt de toutes les terreurs
08:47qui existent, que ce soit en Israël, en Palestine ou au Liban.
08:51Oui, bah oui, oui.
08:52Mais tout le monde est pour la paix, vous savez.
08:54C'est pour ça que je vous en parle.
08:56La paix, c'est assez évident pour tout le monde.
08:59Tout le monde aspire à avoir une vie meilleure.
09:01La question, c'est de savoir comment y arriver.
09:03Est-ce qu'il faut renoncer, baisser les armes
09:05et accepter d'être tué par l'autre ?
09:08Parce que c'est ça, c'est une guerre à mort.
09:10Je ne sais pas ce que dit cette association,
09:12si vous lisiez ce qu'elle dit,
09:14mais je pense que vous la connaissez d'ailleurs.
09:16Elles ne disent pas qu'il faut désarmer.
09:18Elles disent simplement que si on veut donner de l'espérance
09:21par rapport à ce qui se passe sur ces territoires en ce moment,
09:24il est bon qu'un certain nombre de personnes,
09:27femmes en l'occurrence, discutent ensemble
09:31et voient comment on peut, à terme, régler et trouver des solutions.
09:36Oui, mais c'est...
09:37Pardon Jean-Luc, c'est un peu une lapalissade.
09:39C'est la seule étude, mais comme beaucoup de choses en ce moment.
09:42Non mais Jean-Luc a raison sur ce qui se passe sur le terrain.
09:45Alors aujourd'hui c'est beaucoup plus compliqué bien sûr.
09:47Moi je me souviens, j'étais en Israël il y a un an et demi
09:49et j'avais eu la chance d'aller dans le Néguev et près de Gaza
09:53rencontrer notamment une association de femmes
09:56juives, bédouines, etc.
10:00qui travaillaient ensemble d'horizons, bien sûr, de religions toutes différentes
10:04et qui travaillaient concrètement ensemble sur le terrain.
10:06C'était des mamans pour essayer justement de créer du lien,
10:09de faire du bénévolat, du caritatif, de s'occuper des gens en difficulté.
10:14C'était formidable ce qu'elles faisaient ces femmes.
10:16Elles voulaient effectivement dépasser les dualités, les clivages traditionnels.
10:19Pardon, mais les gens qui ont été tués dans les kiboutes à côté de Gaza
10:23étaient des gens qui œuvraient pour la paix, qui étaient des gens...
10:26Et on est d'accord, les guerrières pour la paix le savent très bien.
10:29Et je pense qu'un certain nombre justement ont été directement touchés par ça.
10:32Oui, mais de toute façon, c'est très bien les actions qui sont menées sur le terrain.
10:37Parce qu'après, militer sur les plateaux télé, c'est autre chose.
10:41Mais aller sur le terrain pour aider, pour créer des ponts entre les peuples,
10:46c'est une bonne chose.
10:47Après, politiquement, mettre sur le même plan le Hamas et l'État d'Israël,
10:51je pense que là, il y a un problème fondamental.
10:54Je ne parle pas d'elle, mais c'est l'idéologie, si vous voulez,
10:57de mettre un peu tout sur le même plan.
10:59Il faut aussi avoir une lecture politique des choses.
11:02Et bon, après, ce n'est peut-être pas l'ambition de ces jeunes femmes.
11:06Je veux dire, leur discours, bien sûr, c'est un bon discours.
11:09Il n'y a pas de problème là-dessus.
11:10Hier soir, Alexandre Malafaï, vous étiez au Dôme de Paris
11:13à la soirée hommage du CRIF, où on a effectivement entendu...
11:18Il y a eu beaucoup de prise de parole.
11:20Et Michel Barnier s'est exprimé au cours de ce discours.
11:23On a pu entendre que le président de la République avait été hué.
11:26Je vous propose d'écouter.
11:27Je veux aussi témoigner, comme je l'ai fait tout à l'heure
11:30en recevant leur famille, mon soutien personnel et l'engagement,
11:35qui est aussi celui du président de la République,
11:38à tout mettre en œuvre pour les faire libérer.
11:41La France...
11:43La France...
11:46La France n'abandonne jamais ses enfants.
11:51Voilà.
11:53Vous voyez, c'était un coup de cœur d'abord pour cette soirée.
11:56Organisée par le CRIF, j'ai eu la chance d'y être invité.
11:59Objectivement, j'ai trouvé que c'était sobre.
12:02C'était vraiment chargé d'émotions, avec beaucoup de dignité.
12:06Beaucoup de monde était là.
12:07En effet, il y avait un grand absent, c'était le président.
12:09Mais je pense que s'il était venu, il avait été annoncé d'ailleurs.
12:11Et certains médias, hier soir,
12:13continuaient à dire qu'il y avait été associé.
12:16Il n'y était pas.
12:17S'il avait été présent, je pense qu'il aurait vraiment eu encore plus de huées que ça.
12:22Mais par contre, le gouvernement y était, pour l'essentiel, très bien représenté.
12:28La société civile, comme on dit, était très bien représentée.
12:30Beaucoup d'artistes étaient également présents.
12:33Et ce qui était assez formidable, c'est la position de Michel Barnier.
12:36Moi, j'ai eu un vrai coup de cœur pour les mots qu'il a eus.
12:39En disant qu'effectivement, Israël a le droit à l'autodéfense.
12:43Et après, il a été très très dur sur LFI,
12:45estimant que LFI, qui trouvait encore des alliés aujourd'hui au sein de la gauche républicaine,
12:50c'était un outrage, une trahison.
12:52Les choses sont dites au bon niveau, avec l'expression qui va bien.
12:57À un moment donné, il faut tracer des lignes.
12:59Et il faut dire les choses très clairement, parce que ça ne peut pas continuer comme ça.
13:03Je voulais simplement rendre hommage à cette soirée,
13:06pour dire que c'est bien de garder cette espèce de flamme de l'esprit,
13:11d'attention portée sur ce qui se passe là-bas, y compris sur les otages.
13:15Il y a quand même encore une centaine d'otages.
13:16Dont deux Français.
13:17Exactement.
13:18On a tendance à les oublier.
13:19Moi, je me souviens de toutes ces époques où, sur les façades de l'hôtel de ville de Paris,
13:24on mettait les portraits des otages français à l'étranger,
13:27mais maintenant qu'ils sont juifs, on ne les met pas.
13:28Parce qu'évidemment, c'est compliqué avec une partie de la population parisienne,
13:32certainement dans certains quartiers, qui n'accepterait pas qu'on fasse ça.
13:35Et puis, on a terminé cette soirée assez émouvante,
13:41avec une chanson qui a été, pour le coup, chantée pour la première fois en public,
13:45qu'il avait fini d'écrire, dit-il, dans la nuit, par Patrick Bruel.
13:49Qui s'appelait « Les chaises vides ».
13:50Et je vous encourage à aller écouter cette chanson sur Youtube.
13:54Elle est vraiment très belle.
13:55Les paroles sont magnifiques.
13:57Il adresse en plus un message aux deux camps.
14:00Il parle effectivement de ceux qui sont de l'autre côté de la frontière,
14:03pour montrer que c'est un conflit qui touche tout le monde.
14:06Et objectivement, on aime ou on n'aime pas Bruel,
14:09mais là, il a marqué des points dans le cœur de beaucoup de gens.
14:12Samuel, vous n'y étiez pas ?
14:14Non, je n'y étais pas.
14:15Vous savez peut-être que Sarah Knafo,
14:17qui est députée reconquête au Parlement européen,
14:20a été invitée par les équipes de Donald Trump
14:22pour les commémorations du 7 octobre.
14:24C'était un très petit comité.
14:26Ça montre l'importance de la personnalité de Sarah Knafo,
14:29qui monte d'ailleurs pas mal dans les médias,
14:31qui a été invitée directement.
14:32Moi, ce que j'ai envie de dire, c'est de reprendre les mots d'Éric Zemmour.
14:34C'est qu'on a Emmanuel Macron qui a été élu époux de raison.
14:36C'est qu'il se soumet, d'une certaine manière,
14:39à ce qu'appelait Eric Zemmour « la rue arabe ».
14:41C'est-à-dire que ça fait des années
14:42qu'avec l'immigration massive,
14:44on a importé sur notre sol des peuples entiers
14:47qui ne peuvent évidemment pas s'assimiler,
14:49c'est arithmétique,
14:51et qui, finalement, ont une conséquence
14:53sur les positions du Président de la République.
14:55Et c'est extrêmement important de l'avoir à l'esprit.
14:57C'est le cas en France.
14:58C'est malheureusement le cas dans d'autres pays européens.
15:00Ça pourrait être le cas en Allemagne avec l'immigration turque.
15:03Et c'est juste inacceptable.
15:05Tout à l'heure, vous disiez qu'il est temps d'ouvrir les yeux
15:07d'une certaine manière.
15:08On sait très bien que les Français ont ouvert les yeux
15:10depuis très très longtemps.
15:11Là, ceux qui doivent ouvrir les yeux aujourd'hui,
15:13c'est ceux qui sont au gouvernement.
15:14Les Français sont tous très clairs,
15:15au-delà des clivages politiques là-dessus.
15:17Ils disent « Stop à l'immigration en général ».
15:19Ça a extrêmement de conséquences négatives
15:21sur la sécurité, sur le coût de la vie,
15:23sur le capital social,
15:24en partie, évidemment, sur le terrorisme islamique.
15:27Et en plus, on le voit aujourd'hui,
15:29sur des positions en termes de relations internationales
15:31où on voit le Président ou le gouvernement
15:33qui marchent sur des oeufs systématiquement,
15:35alors qu'on devrait être libre et souverain
15:37que l'on souhaite.
15:38Oui, peut-être revenir sur la raison
15:40pour laquelle Emmanuel Macron a été hué
15:42par le public à l'occasion de cette soirée.
15:44Cette prise de parole il y a deux jours.
15:45Exactement, cette prise de parole dans laquelle
15:47il dit à la fois « la France est l'ami indéfectible
15:50de l'État d'Israël »
15:51et en même temps, nous, en France,
15:53nous appelons à la fois à un cessez-le-feu,
15:55mais il va encore plus loin que ça,
15:56puisqu'il appelle à une sorte d'embargo sur les armes.
15:59Il explique qu'il faut arrêter
16:00de vendre des armes à Israël.
16:01Je rappelle que la France ne vend pas d'armes à Israël,
16:04seulement 0,2% des armes
16:06qui sont vendues sont vendues à Israël
16:08et c'est plutôt des pièces détachées.
16:09Donc, c'est un message qui est lancé aux États-Unis,
16:11mais c'est un message qui est assez fiévreux
16:14et qui a suscité d'ailleurs la colère
16:15du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou
16:18et puis plus largement la colère en Israël
16:20qui voit la France qui dit à la fois
16:22que c'est un allié et qui en même temps
16:25voudrait lui demander de baisser les arbres
16:28et de ne pas se défendre
16:29alors même que ce pays est attaqué sur sept fronts
16:31avec, il y a quelques jours, souvenez-vous,
16:33180 missiles qui ont été tirés par l'Iran.
16:36Donc, si vous voulez, cette incohérence
16:38de la diplomatie française,
16:39cette diplomatie qui est illisible,
16:42elle est en train aussi de détruire
16:43la voie de la France à l'international
16:45et de nous faire des ennemis de partout.
16:47Parce qu'on a vu exactement, si vous voulez,
16:49ce fameux en même temps Macronisme
16:51dans l'affaire du Sahara occidental
16:53où on a réussi à entrer en conflit
16:57avec le Maroc et avec l'Algérie.
16:59Et exactement.
17:00Aujourd'hui, à se faire détester en Afrique.
17:02L'image de la France est catastrophique
17:05dans beaucoup de pays du monde
17:06parce que la diplomatie française
17:07et le message et le positionnement
17:10n'est pas clair.
17:11Il faut qu'Emmanuel Macron éclaire
17:13si la France est un ami d'Israël ou non
17:16dans cette période trouble.
17:17Un jour, il dit une chose
17:18et le lendemain, on l'a évoqué ici,
17:19il dit son contraire.
17:22Oui, et c'est terrible.
17:23Il a envie de promouvoir la paix.
17:24Il a raison.
17:25Après, on peut lui concéder ça.
17:27Il n'y a pas de problème.
17:28Tout le monde est d'accord avec ça.
17:29Mais effectivement, cette déclaration
17:30sur un embargo, c'est quoi donc ?
17:32Absurde.
17:33C'est contre-productif.
17:35Accessoirement, il s'est aliéné
17:36toute la communauté juive de France.
17:38C'est pour ça qu'il a été...
17:39Mais la gauche ne va pas bien.
17:40C'est pour ça qu'il a été eu et...
17:41François Hollande était là.
17:42Il en a pris aussi plein pour son matricule.
17:43Je ne vous parle pas effectivement
17:44d'aléphie, ça c'est très clair.
17:45Mais Emmanuel Macron
17:46ne s'était jamais vu autant de siffler
17:48sur un président de la République
17:49qu'en exercice.
17:50Ça fait de la peine.
17:51Mais au-delà de ça,
17:52ce n'est pas cohérent comme position.
17:53Si on veut dire effectivement
17:54que la guerre s'arrête,
17:55on envoie un message
17:56à toutes les parties prenantes
17:57qui sont associées à ça.
17:58On dit effectivement qu'il faut
17:59que les armes s'arrêtent
18:00en ce qui concerne Israël
18:01si on veut vraiment aller au bout
18:02de la démarche.
18:03Mais c'est ce qu'a dit Netanyahou
18:04dans ces cas-là.
18:05Demander la reciprocité,
18:06que l'Iran soit aussi mise
18:07sur le même plan
18:08parce qu'elle fournit
18:09les armes du Hezbollah,
18:10elle fournit les armes du Hamas.
18:11Il y a toutes les complicités
18:12des pays du Golfe
18:13qui continuent à favoriser
18:14les circuits financiers.
18:15Comment est-ce que le Hamas
18:16fait pour tenir depuis un an
18:17s'il n'y a pas des complicités
18:18dans tous les sens ?
18:26Parlons vrai.
18:27Le 10h midi,
18:28mettez-vous d'accord,
18:29Valérie Expert.
18:30Et on continue.
18:31Vous vouliez peut-être réagir
18:32Jean-Luc à ce que nous disions
18:33précédemment face au UE
18:37dont a été l'objet Emmanuel Macron.
18:40On peut comprendre que là
18:43les personnes qui sont
18:44au rassemblement du CRIF
18:45soient relativement,
18:47si ce n'est totalement furieuses.
18:48Après ça, on parlait de vente d'armes.
18:52Je rappelle juste une chose.
18:55Sur un conflit qui a eu lieu
18:56il n'y a pas si longtemps que ça,
18:57notamment en Arménie et au Karabakh,
19:00Israël vendait les armes
19:02à l'Azerbaïdjan.
19:03Donc dès qu'on parle de vente d'armes,
19:04la complexité est absolument totale.
19:07Oui, et alors ?
19:10Et alors, je dis ça pourquoi ?
19:13Parce qu'il s'agissait bien
19:15en Karabakh de la suppression,
19:19certes d'un petit État,
19:20très petit, près de l'Arménie.
19:22Mais il s'agissait bien
19:23de la suppression.
19:24Il s'agissait bien d'une attaque,
19:29pour le dire vraiment,
19:33qui a supprimé un État.
19:35Donc si vous voulez,
19:36je remets les choses à leur place.
19:39Mais vous savez pourquoi ?
19:41Pardon ?
19:42Vous savez pourquoi ?
19:43Alors qu'il y a quand même
19:44une amitié très profonde
19:46entre le peuple juif
19:47et le peuple arménien.
19:48C'est parce que l'Azerbaïdjan
19:50a une frontière avec l'Iran,
19:52et que ça permet à Israël
19:54d'observer les sites nucléaires iraniens.
19:57Donc il y a des liens
19:58de pur réel politique,
20:00parce qu'Israël,
20:01vous le savez, son grand ennemi,
20:02c'est l'Iran,
20:03et donc pour des raisons de géopolitique,
20:05Israël a été obligé
20:06de se rapprocher de l'Azerbaïdjan.
20:08Maintenant, vous avez raison,
20:10ce rapprochement qui va jusqu'à
20:12livrer des armes à l'Azerbaïdjan,
20:14ce n'est pas du tout
20:15à l'honneur d'Israël.
20:16Mais juste, je vous rappelle
20:17le contexte dans lequel
20:18intervient cette forme d'amitié.
20:20Il faudrait plus de temps
20:21pour rappeler,
20:22parce que le contexte
20:23par rapport à cela,
20:24par rapport notamment
20:25à l'Arménie encore existante,
20:27et à l'état arménien encore existant,
20:29la difficulté, c'est que
20:31l'Arménie est obligée
20:33de faire avec les Russes d'un côté,
20:35et avec l'Iran d'un autre côté.
20:37Et si on va un peu plus loin,
20:38et pour basculer totalement
20:39dans le cynisme,
20:40un régime politique comme l'Iran
20:43a besoin d'ennemis pour exister,
20:45et donc il lui faut des ennemis,
20:47parce que le jour où il n'a plus d'ennemis,
20:48globalement, il n'a plus de menaces,
20:49et il risque de s'effondrer.
20:51Et il y a toute une série
20:52de complexes militaires ou industriels
20:53que je ne citerai pas,
20:54mais qui ont eux aussi
20:55besoin d'avoir des zones
20:57de conflits dans le monde
20:58pour fournir des armes.
20:59Et après, il y a un envers du décor
21:00parfois qui est sordide,
21:01du point de vue en tout cas
21:02des êtres humains et des civils.
21:04Alors ce conflit,
21:05on l'a un peu évoqué ici hier,
21:07a évidemment des répercussions politiques,
21:09on le voit avec la France insoumise,
21:11en particulier le communiqué,
21:13hier soir à 21h,
21:14je ne sais pas si vous avez vu,
21:16c'est le seul communiqué
21:17de la France insoumise
21:18mais aussi dû en même temps,
21:20genre oui, on pense aux victimes,
21:21mais bon...
21:22Et c'est vrai que l'appel
21:24de Jean-Luc Mélenchon
21:25a pavoisé les drapeaux palestiniens
21:28aujourd'hui.
21:29Il a été condamné quand même
21:32par un certain nombre
21:33même de ses proches
21:35et de ses adhérents.
21:36Je ne sais pas qui veut réagir à ça.
21:38On sait bien quel est le jeu
21:40de Jean-Luc Mélenchon,
21:41il a fait un pari depuis des années,
21:42c'est d'être soutenu
21:43notamment par les banlieues.
21:44En plus, il est aidé
21:45par le mode de scrutin actuel
21:47pour législatives
21:48où il a des zones,
21:49concrètement, des circonscriptions
21:50où il est quasiment certain
21:51d'avoir des députés.
21:52C'est comme ça qu'il vit,
21:53c'est comme ça qu'il continue
21:54à vivre son mouvement.
21:55Heureusement,
21:56il est extrêmement minoritaire
21:57dans le pays,
21:58dans ses pensées-là.
21:59Heureusement,
22:00une partie de la gauche
22:01est en train de vraiment
22:03se séparer de ses positions
22:04de Jean-Luc Mélenchon.
22:05Encore une fois,
22:06j'en parle à l'instant,
22:07mais c'est lié à l'immigration
22:08parce que Jean-Luc Mélenchon
22:10veut flatter un électorat
22:11de banlieue.
22:12On sait bien,
22:13on a vu tous les sondages
22:14à l'époque
22:15des différentes campagnes
22:16présidentielles,
22:17notamment la campagne de 2022.
22:18Qui vote aujourd'hui
22:19pour Jean-Luc Mélenchon ?
22:20Malheureusement,
22:21lui va continuer
22:22dans ce sens-là.
22:23Moi, j'appelle
22:24tous les Français
22:25qui sont,
22:26y compris de gauche,
22:27qui sont opposés
22:28à l'immigration,
22:29qui sont opposés
22:30à l'islamisation de la France,
22:31qui veulent vivre en liberté,
22:32à ne plus suivre
22:33ces délires-là
22:34parce qu'ils surfent
22:35aujourd'hui sur un conflit
22:36simplement pour
22:37faire parler de lui
22:38et gagner des voix
22:39lors des prochaines élections.
22:40Jean-Luc,
22:41je vous vois soupirer.
22:42J'ai du mal
22:43à répondre à tout ça
22:44parce que l'islamisation
22:45de la France,
22:46l'immigration
22:47qu'on pourrait contrôler
22:48alors qu'il n'y a pas
22:49de pays au monde
22:50qui arrive à contrôler
22:51l'immigration.
22:52Ah si, le Japon,
22:53mieux que la France ?
22:54Pardon ?
22:55Le Japon,
22:56mieux que la France,
22:57peut-être ?
22:58Ça s'appelle une île,
22:59le Japon.
23:00Ça t'a échappé ?
23:01D'accord.
23:02Et donc,
23:03on ne peut rien faire ?
23:04Non, mais l'Italie
23:05se débrouille pas trop mal.
23:06Vous avez vu
23:07les chiffres qui sont sortis
23:08de Georgia Mélanie.
23:09Elle a réussi à maîtriser
23:10la question.
23:11Il y a deux sujets.
23:12Il y a l'immigration.
23:13L'immigration,
23:14à peine a-t-elle été élue,
23:15qu'elle en a régularisé 500 000.
23:17Vous en voulez toujours plus,
23:18Jean-Luc ?
23:19C'est ça que vous voulez ?
23:20Toujours plus d'immigrés ?
23:21Dites-le nous, c'est ça ?
23:22C'est ce que je veux dire.
23:23Quelle est la limite ?
23:24Vous en voulez un million par an,
23:25deux millions par an,
23:26trois, quatre, cinq ?
23:27C'est pas une question de limite,
23:28c'est une question de gestion
23:29du monde tel qu'il est aujourd'hui.
23:30Si, il y a une question de limite
23:31parce qu'il n'y a jamais une limite
23:32qui est fixée par l'immigration.
23:33Elle a décidé d'arrêter l'immigration
23:34quand elle ne s'arrête pas
23:36Quand il n'y a pas de frontières,
23:37quand il n'y a pas de frontières,
23:38effectivement, c'est plus simple.
23:39S'interroger aussi sur les pays d'origine,
23:41Jean-Luc.
23:42Évidemment !
23:43Bah oui.
23:44Ça dépend de la géopolitique mondiale.
23:46Pourquoi autant d'ivoiriens,
23:48aujourd'hui,
23:49veulent venir en France
23:51alors que leur pays n'est pas
23:52un pays en guerre,
23:53alors que la Côte d'Ivoire
23:54est un pays riche ?
23:55Il y a quand même des questions
23:57à se poser aussi.
23:58Mais la Côte,
23:59c'est pas les Ivoiriens
24:00qui viennent en France
24:01qui sont les plus nombreux.
24:02Il y en a un certain nombre,
24:05Vous avez des Afghans
24:06qui viennent en France ?
24:07Jean-Luc,
24:08il y a le sujet de l'immigration,
24:10c'est sûr.
24:11Certains pensent qu'il y en a trop.
24:13Il y a un vrai débat.
24:14Mais c'est surtout la capacité
24:16à, d'une part,
24:17vraiment les intégrer
24:18ou les assimiler.
24:19Après, le débat, là encore,
24:20est compliqué.
24:21Mais au-delà de ça,
24:22c'est qu'il y a un courant
24:23qui est lié à l'immigration,
24:25mais pas que,
24:26qui est lié à l'islamisation
24:27d'une partie de la société,
24:28de l'importation d'un islam radical
24:30également,
24:31avec les vagues migratoires.
24:32Et ça,
24:33on ne sait pas le traiter.
24:34Et ça, aujourd'hui,
24:35c'est une vraie menace.
24:36Vous regardez,
24:37maintenant, tout le monde
24:38vous ouvre des grands yeux,
24:39et le sondage de la Fondapol,
24:40qui vient de sortir avec l'IFOP,
24:41qui montre qu'il y a visiblement
24:43un courant antisémite
24:44qui est quand même
24:45bien développé en France,
24:46alors certes,
24:47qui ne concerne pas plus
24:4820% de la population
24:49dans le global,
24:50selon comment on regarde,
24:51mais qui montre quand même
24:52qu'à l'extrême droite,
24:53il y a un problème,
24:54mais il y a surtout
24:55un problème à l'extrême gauche
24:56avec l'islamo-gauchisme
24:57et qui est de plus en plus développé
24:58selon qu'on a affaire
25:00à des musulmans pratiquants.
25:01C'est très bien documenté
25:02dans le sondage d'IFOP.
25:03On a souvent des seuils
25:04où on voisine
25:05les 50% de la population
25:06qui a basculé dans une approche
25:08très antisémite
25:09de la question religieuse.
25:11Et ça, c'est très enquisté chez nous.
25:14Et ça ne concerne pas
25:17que quelques milliers de personnes.
25:18On parle de centaines
25:19de milliers de personnes.
25:20Et ça, on ne sait pas faire aujourd'hui.
25:21Le cadre de l'État de droit
25:22ne nous permet pas de répondre à ça.
25:23Elles sont là, les menaces.
25:24Et c'est pour ça
25:25qu'on est tous très embêtés
25:26par rapport à des gens
25:27comme Mélenchon et d'autres
25:28parce qu'en fait,
25:29ils entretiennent ça.
25:30Ils ne nous permettent pas
25:31de lutter contre ça.
25:32Depuis l'école
25:33jusqu'à la classe politique,
25:34on ne sait plus faire.
25:35Je vais préciser à Véronique
25:38que je me suis penchée
25:39vers Samuel Laffont,
25:41non pas pour lui dire
25:42de taper sur la France insoumise
25:44puisqu'elle l'a vu faire un aparté,
25:46mais pour dire à Samuel
25:47que je n'avais pas oublié
25:48son coup de gueule.
25:49Donc, ne soyez pas complotistes.
25:51N'imaginez pas
25:52que nous ayons une connivence
25:53où je donne des ordres
25:55à mes débatteurs.
25:57Je lui disais simplement
25:58que je ne l'avais pas oublié
26:01et que nous allions parler
26:02de son coup de gueule plutôt.
26:04Dans un instant,
26:05juste permettez-moi,
26:06je maintiens mon coup de gueule,
26:08celui que je voulais faire
26:09sur la Une du Monde.
26:10La Une du Monde d'hier,
26:13alors datée du 8,
26:15puisque le journal Le Monde,
26:16vous le savez,
26:17est publié à midi.
26:18Donc, celui qui était daté
26:20du 8 octobre,
26:21titrait « Gaza écrasée
26:22par un an de guerre et de chaos ».
26:24Donc, on nous rétorque au monde
26:26que non, ce n'était pas
26:27celui du 5 octobre,
26:28mais celui du 8 octobre.
26:30Néanmoins, je citerai
26:31François Montbois,
26:32qui participe à cette émission
26:33de temps en temps,
26:34qui dit « Imaginez,
26:35un an après Horadour-sur-Glane,
26:37on fait cinq colonnes à la Une
26:39sur les morts des bombardements
26:40de Dresde. »
26:41C'est un petit peu la même chose.
26:43Et quand on dit « Oui,
26:44mais ce n'était pas le 7 octobre,
26:45c'était le 8 »,
26:46je suis désolée,
26:47le journal est paru le 7,
26:48et cette Une a choqué
26:49beaucoup de gens,
26:50énormément de gens.
26:52Et je pense que Le Monde
26:53sait très bien ce qu'il fait
26:54quand il fait cette Une-là.
26:56Allez, on se retrouve
26:57dans un instant
26:58avec votre coup de cœur,
26:59coup de gueule
27:00que je n'ai pas oublié, Samuel.
27:10Avec vous sur Sud Radio
27:11jusqu'à midi.
27:12Alors, Samuel,
27:13vous aviez un coup de gueule.
27:15Oui, sur un thème
27:16extrêmement important
27:17qui touche
27:18tous les Français,
27:19ou quasiment tous les Français,
27:20sur le pouvoir d'achat.
27:21Puisqu'on a appris
27:22il y a quelques jours
27:23via Le Parisien
27:24que le gouvernement
27:25envisageait,
27:26le gouvernement Barnier,
27:27envisageait une augmentation
27:28des taxes sur l'électricité.
27:30Plusieurs médias
27:31s'en sont fait le relais
27:32depuis l'annonce,
27:33en reprenant l'expression
27:34de Bonnes Sociales.
27:35On se souvient
27:36que lors des Gilets jaunes,
27:37Emmanuel Macron
27:38avait mis énormément de temps
27:39à se rendre compte
27:40de ce qui se passait.
27:41On se souvient également
27:42que certains médias
27:43avaient mis du temps
27:44à comprendre ce qui se passait.
27:45Là, c'est annoncé
27:46s'il y a une augmentation
27:47des taxes sur l'électricité,
27:48alors qu'on sait déjà
27:49que pour de nombreux Français,
27:50la facture a beaucoup augmenté
27:51ces dernières années,
27:53c'est un fort mouvement social.
27:54Ça va se décider ce jeudi,
27:55puisqu'en fait,
27:56le budget 2025
27:57sera présenté ce jeudi.
27:58Une pétition circule sur Internet
27:59que j'invite tous les Français
28:00à signer
28:01contre, justement,
28:02cette augmentation
28:03de taxes sur la facture
28:04d'électricité
28:05qui contribuerait
28:06à une explosion
28:07du prix de l'électricité.
28:08Moi, j'ai l'impression
28:09qu'on a quand même
28:10des politiques
28:11qui sont pas mal déconnectées
28:12qui ne se rendent pas compte
28:13que lors des dernières hausses,
28:14vous savez,
28:15on a beaucoup parlé
28:16des boulangers, notamment,
28:17qui ont dû mettre
28:18pression à port.
28:19Il y a les librairies aussi.
28:20Il y a de grandes entreprises
28:22Et puis, pour les particuliers,
28:23ce que je vois,
28:24c'est qu'il y a beaucoup de politiques
28:25qui ne se rendent pas compte
28:26qu'il y a des Français
28:27qui comptent tous les mois
28:28et de plus en plus de Français
28:29qui ont compté encore plus
28:30à cause de l'inflation
28:31sur la nourriture
28:32et qui, là, disent
28:33quand l'électricité augmente,
28:34eh bien,
28:35ils perdent des dizaines,
28:36des centaines,
28:37voire des milliers,
28:38on a plusieurs exemples,
28:39d'euros de pouvoir d'achat
28:40par an.
28:41C'est exceptionnel.
28:42C'est énorme.
28:43Et ça, il faut clairement
28:44qu'on le dise,
28:45qu'on le répète.
28:46Moi, j'invite les Français
28:47à se faire entendre maintenant,
28:52parce qu'on risque
28:53de se retrouver,
28:54si on ne dit pas
28:55tout de suite les choses,
28:56avec un gouvernement
28:57dit de droite
28:58qui va faire ce que,
28:59malheureusement,
29:00la droite a fait
29:01pendant aussi des années,
29:02comme la gauche,
29:03c'est-à-dire de trouver
29:04la solution de facilité,
29:05augmenter les taxes,
29:06augmenter les impôts
29:07et jamais baisser
29:08les dépenses publiques.
29:09Mais hier,
29:10Éric Reveille nous expliquait
29:11que, visiblement,
29:12c'est l'inverse
29:13qui va se passer,
29:14c'est-à-dire qu'il n'y aura pas
29:1540 millions d'économies
29:16et 20 millions d'impôts.
29:17Ça va être l'inverse,
29:18c'est-à-dire 20 millions
29:19d'économies
29:20et 40 millions d'impôts.
29:2140 milliards, 20 milliards ?
29:22Oui, milliards, pardon,
29:23je suis sur les millions.
29:24Si c'était que des millions,
29:25on serait content.
29:26Mais, effectivement,
29:27l'électricité,
29:28ça va être quelque chose
29:29de terrible
29:30pour la plupart des Français.
29:31Quand on voit leur capacité
29:32à tenir leurs prévisions,
29:33on voit les comptes de l'année,
29:34on se dit que là,
29:35pour l'instant,
29:36ils mettent des chiffres
29:37histoire de dire
29:38quelque chose,
29:39c'est magic money,
29:40on met 20 milliards,
29:4140 milliards,
29:42ça fait 60,
29:43ça raconte quelque chose.
29:44À mon avis,
29:45ils vont quand même chercher
29:46à gérer dans les deux directions,
29:47parce qu'ils vont évidemment
29:48faire rentrer plus d'argent
29:49dans les caisses,
29:50à court terme,
29:51ils n'ont pas le choix.
29:52Barnier n'a pas le choix,
29:53le gouverneur n'a pas le choix,
29:54malheureusement,
29:55c'est terrible à dire
29:56et ce n'est pas bon
29:57ni pour l'économie,
29:58ni pour le pouvoir d'achat,
29:59ni pour la dynamique
30:00entreprenariale,
30:01tout ça,
30:02c'est que des mauvais signaux
30:03envoyés à tout le monde
30:04et en même temps,
30:05ils vont lancer peut-être,
30:06enfin,
30:07un peu de programme
30:08de maîtrise de la dépense publique
30:09mais les effets attendus
30:10sont toujours très longs
30:11à être produits
30:12et deuxièmement,
30:13dans chaque service
30:14que vous voulez organiser,
30:15il y a un syndicat,
30:16si vous y prenez mal,
30:17vous mettez tout le monde
30:18en travers
30:19et puis après,
30:20il faut trouver vraiment
30:21l'efficacité qui va bien.
30:22Moi, je veux bien
30:23qu'on regroupe les agences,
30:24je veux bien qu'on simplifie,
30:25qu'on décloisonne,
30:26qu'on fasse évoluer
30:27le millefeuille territorial
30:28mais tout ça,
30:29c'est des chantiers massifs,
30:30il faudra dix ans
30:31pour arriver à régler tout ça,
30:32pour rendre ça plus efficient,
30:33plus performant.
30:34Oui, Jean-Luc.
30:35Or moi,
30:36j'ai souvenirs comme vous tous
30:37de la phrase de Michel Barnier
30:41répondant à M. Attal,
30:43juste sur le côté.
30:46Moi, je suis en train de gérer
30:48les dettes et les déficits
30:50que vous avez laissés.
30:51En sept ans,
30:52c'est 1000 milliards de plus.
30:55Donc voilà,
30:56voilà ce que nous avons à gérer
30:57et ce que les différents gouvernements,
30:58quels qu'ils soient,
30:59ont à gérer aujourd'hui.
31:00Nonobstant le fait
31:01qu'il semblerait
31:02que d'un côté,
31:03il y aura sans doute
31:04une hausse
31:05des prix d'électricité
31:06quelque part
31:07mais il y a aussi une baisse
31:08des grands industriels
31:09qui la produisent.
31:10Donc,
31:11pas une baisse de production
31:12mais une baisse des tarifs.
31:13Donc,
31:14à ce niveau-là,
31:15je pense que
31:16la crise est plus importante
31:17dans la réduction de la dette
31:18parce que tout ça va toucher
31:19absolument tout le monde
31:20que dans les déchiffres
31:21d'électricité aujourd'hui.
31:22Oui.
31:23Il y a une bonne nouvelle
31:24si je peux me permettre.
31:25Notre producteur national
31:26de l'électricité, EDF,
31:27a réussi son pari
31:28de remettre en état
31:29tout son parc nucléaire
31:30et aujourd'hui,
31:31on exporte l'équivalent
31:32de 14 réacteurs
31:33dans les pays européens.
31:34Donc, ça fait rentrer
31:35pour le coup,
31:36pas mal de recettes
31:37et on est redevenu
31:38un pays producteur en fort
31:39parce qu'il y a
31:40beaucoup d'économies
31:41qui sont faites
31:42pour faire des économies.
31:43Oui.
31:44Moi, ce qui me fait sourire,
31:45pardon,
31:46c'est Gérald Darmanin
31:47et Gabriel Attal
31:48qui dévoilent des pistes
31:49pour faire des économies.
31:50C'est bien, c'est bien.
31:51Mais c'est une honte.
31:52Ils n'étaient pas au gouvernement.
31:53Ils n'ont pas travaillé.
31:54C'est une honte.
31:55Ils ont eu pendant 7 ans
31:56les mains libres en fait.
31:57Emmanuel Macron
31:58qu'on disait,
31:59qu'on appelait
32:00le Mozart de la finance
32:01qui a été ministre de l'économie
32:02qui était réputé
32:03comme étant quelqu'un
32:04d'assez bon
32:05sur ces sujets-là
32:07et nous ont plongé
32:08dans une situation
32:09qui est très inquiétante
32:10quand vous écoutez
32:11les économistes
32:12qui vous disent
32:13qu'on est au bord
32:14vraiment d'une crise économique
32:15et financière.
32:16Lorsque vous voyez
32:17Michel Barnier
32:18effectivement,
32:19dès qu'il arrive au pouvoir
32:20qui découvre les comptes
32:21et qui nous explique
32:22qu'on est dans une situation
32:23extrêmement grave,
32:24évidemment
32:25qu'on est très inquiets
32:26et qu'on se demande
32:27comment est-ce qu'ils vont réussir
32:28effectivement
32:29à trouver l'argent
32:30qu'il faut
32:31pour assainir
32:32un petit peu
32:33nos comptes publics.
32:34Et puis,
32:35les Français ne se laisseront pas
32:36déplumer.
32:37Alors Michel Barnier explique
32:38qu'on va simplement toucher
32:39les plus riches
32:40de notre pays
32:41mais malgré tout,
32:42s'il y a des conséquences
32:43sur la classe moyenne,
32:44on n'est pas à l'abri
32:45d'une nouvelle crise
32:46de Gilets jaunes
32:47en plus d'une crise institutionnelle
32:48parce que
32:49le gouvernement
32:50est quand même
32:51relativement stable
32:52mais il reste
32:53extrêmement fragile.
32:54On n'est pas du tout
32:55à l'abri
32:56d'une situation
32:57très difficile.
32:58On parle de censure
32:59par exemple
33:00mais qui va laisser passer
33:01à l'Assemblée
33:02une hausse
33:03des taxes sur l'électricité ?
33:04Comment on va
33:05passer ça ?
33:06Honnêtement,
33:07ça peut être un motif
33:08de censure du gouvernement
33:09parce que le pouvoir d'achat
33:10ça touche à gauche
33:11comme à droite
33:12maintenant tout le monde
33:13s'en empare.
33:14Pour faire écho
33:15ce que vous disiez,
33:16effectivement Emmanuel Macron
33:17a eu les mains libres
33:18pendant des années
33:19et on sait qu'il y a
33:20des réformes structurelles
33:21qui mettent énormément de temps
33:22à avoir des résultats
33:23et qui sont très dures
33:24à mettre en place.
33:25Ça prend du temps
33:26de travailler là-dessus
33:27mais si personne
33:28ne s'y met jamais,
33:29on va toujours repousser
33:30le problème et dire
33:31après mois,
33:32quelqu'un s'en chargera bien
33:33parce que souvent
33:34quand on leur pose la question
33:35ils ont l'impression
33:36que leur argent est gaspillé.
33:37Vous vous souvenez
33:38qu'au début de la crise
33:39des gilets jaunes,
33:40la question qui était posée
33:41à l'époque
33:42c'était
33:43« Où va notre pognon ? »
33:44Je répète
33:45« Où va notre pognon ? »
33:46Ce que disaient les Français.
33:47Ils se disaient
33:48« Mais pourquoi en fait
33:49mon pouvoir d'achat
33:50ne fait que baisser ?
33:51Moi je travaille,
33:52je travaille peut-être
33:53plus qu'avant
33:54et j'ai du mal
33:55à joindre les deux bouts,
33:56j'ai du mal simplement
33:57à acheter de la nourriture
33:58pour ma famille,
33:59je n'ai plus de loisirs,
34:01je mets juste l'argent
34:02que je gagne dans l'essence. »
34:03C'est ça qu'on dit
34:04les Français à l'époque.
34:05Et là on a l'impression
34:06que les gilets jaunes
34:07c'était la question du carburant
34:08et bien maintenant
34:09on a l'impression
34:10que le gouvernement se dit
34:11qu'on peut augmenter
34:12l'électricité
34:13et que ça n'aura pas de conséquence.
34:14Ça a des conséquences
34:15extrêmement graves
34:16pour de très nombreux Français.
34:17Juste un instant pour dire
34:18que dans le cas
34:19de Gabriel Attal
34:20et de Gérald Darmanin
34:21ce qui est assez effondrant
34:22c'est qu'ils sont passés
34:23de poste à responsabilité
34:24qu'ils exerçaient
34:25comme ils le faisaient
34:26à une situation
34:28Il faut, il y a cas.
34:29Et puis c'est facile
34:30donner des leçons.
34:31Mais c'est vrai que tout ça
34:32on revoit une image
34:33de la classe politique
34:34qui est effondrante
34:35parce qu'au lieu d'être sérieux
34:36d'en aligner
34:37bien sûr qu'ils perdent un peu la face
34:38quand il faut augmenter les impôts
34:39parce qu'ils n'ont pas voulu le faire
34:40pendant 7 ans
34:41mais parce qu'ils n'ont pas fait le job.
34:42Donc c'est compliqué de perdre la face
34:43donc ils font semblant
34:44de faire du bruit.
34:45Tout ça c'est politicien.
34:46Ce qui est plus grave
34:47et là je rejoins un point
34:48que vous évoquiez
34:49c'est que sur les augmentations
34:50de taxes notamment
34:51par exemple sur l'électricité
34:52ou sur le carburant
34:53on rejoue à nouveau
34:54avec un instrument
34:55extrêmement dangereux
34:56qui peut mettre
34:57le feu aux poudres.
34:58Pas perdre de vue
34:59parce qu'au delà du fait
35:00qu'il y a des gens pour qui
35:01c'est très difficile
35:02il y a un moment donné
35:03où il y a une masse critique
35:04suffisante de gens
35:05qui sont en colère
35:06et puis il suffit de
35:07si je puis dire d'une étincelle
35:08d'une situation déterminée
35:09de quelqu'un qui réussit
35:10comme ça avait été le cas
35:11à attirer l'attention
35:12et là vous risquez effectivement
35:13d'avoir une nouvelle mobilisation
35:14et il n'y a qu'un beaucoup de gens
35:15dans ce cher vieux pays
35:16pour qui les mois
35:17sont très durs
35:18et on ne rentre plus
35:19dans une période
35:20qui est une période hivernale
35:21où évidemment tout ça
35:22pose plus de problèmes
35:23que pendant l'été
35:24et on n'est pas à l'abri
35:25de mouvements sociaux lourds
35:26de type gilets jaunes
35:27donc il faut qu'on fasse
35:28à mon avis très attention.
35:29On va marquer une pause
35:30et on se retrouve
35:31dans un tout petit instant
35:32où on va évoquer
35:33ce qui se passe à Marseille
35:34qu'on ne découvre pas
35:35néanmoins on ne peut être
35:36que choqué par ces jeunes
35:37tueurs à gage
35:38de 14, 15 ans
35:39on en parle avec vous
35:40dans un instant.
35:41Sud Radio
35:42c'est vous qui donnez le ton
35:43le 10 octobre
35:44pour une nouvelle édition
35:45d'un nouveau journal
35:46c'est vous qui donnez
35:47le ton
35:48le 10h30
35:49Mettez-vous d'accord
35:50Valérie Expert
35:51Avec vous sur Sud Radio
35:52je voulais qu'on revienne
35:53sur ce qui s'est passé
35:54à Marseille
35:55donc ce jeune
35:56je suis là pour le coup
35:57de 14 ans
35:58recruté
35:59pour aller exécuter
36:00un membre
36:01d'une des mafias
36:02de Marseille
36:03tout cela est parti
36:04de la prison
36:05d'une prison
36:06où un détenu
36:07a commandité
36:08ce meurtre
36:09ce même détenu
36:10a commandé
36:11ce meurtre
36:12et il a été
36:13arrêté
36:14il a été
36:15arrêté
36:16ce meurtre
36:17ce même détenu
36:18a appelé
36:19lui-même
36:20la police
36:21pour se plaindre
36:22de son
36:23de son sicker
36:24de son tueur
36:25pour dire
36:26qu'il a tué
36:27par erreur
36:28un VTC
36:29un chauffeur de VTC
36:30et pour le dénoncer
36:31donc 14 ans
36:32c'est vrai que tout le monde
36:33aujourd'hui
36:34s'interroge
36:35sur cet âge
36:36de plus en plus jeune
36:37de ces gamins
36:38de Marseille
36:39vous vivez à Marseille
36:40Jean-Luc
36:41oui c'est pas faux
36:42je vis à Marseille
36:43oui
36:45mais comment
36:46comment on devient tueur
36:47à 14 ans
36:48non mais c'est horrible
36:49l'histoire
36:50l'histoire est horrible
36:51de bout en bout
36:52d'abord
36:53l'homme qui a
36:54qui a demandé
36:55à ce jeune
36:56ce très jeune
36:57de faire cet assassinat
36:58téléphonait
36:59de la prison
37:00de l'huile
37:01c'est à dire
37:02c'est la prison
37:03qui est entre Aix et Marseille
37:04donc il a
37:05il avait tous les moyens
37:06et après
37:07c'est lui qui dénonce
37:08qui dit non non
37:09il s'est trompé
37:10alors l'horreur
37:11pour ce jeune
37:1214 ans
37:13de quelqu'un
37:14qui est incapable
37:15de télécommander
37:16en prison
37:17à l'assassinat
37:18et l'horreur en plus
37:19parce que
37:20le mot
37:21complètement con
37:22et le mot con
37:23est un peu faible
37:24sa vie est foutue d'ailleurs
37:25mais passons déjà
37:26et la personne
37:27qui est morte
37:28n'était pas la bonne personne
37:29entre guillemets
37:30pas la bonne personne
37:31on est dans l'horreur
37:32quand on regarde
37:33le profit
37:34de cette personne
37:35qui conduisait
37:36le VTC
37:37oui
37:38père de famille
37:39entraîneur de fond
37:40on est dans
37:41l'horreur
37:42père de famille
37:43entraîneur de foot
37:4435 ans
37:4537 ans
37:46un homme
37:47qui avait le coeur
37:48sur la main
37:49enfin voilà
37:50un innocent
37:5114 ans
37:5214 ans
37:53là on tombe dans
37:56l'ignominie
37:57et la folie
37:58la plus totale
37:59je veux dire
38:00mais pour moi
38:01le responsable principal
38:02en dehors de ce jeune
38:03qui est complètement taré
38:04d'accord
38:05c'est quand même
38:06le fait qu'il y ait
38:07des commanditaires
38:08en prison
38:09qui soient capables
38:10de commander
38:1250 narcomicides
38:13à Marseille
38:14en 2023
38:15donc des règlements
38:16de comptes
38:17liés au trafic
38:18de stupéfiants
38:19on peut faire le tour de France
38:20c'est des cités
38:21oui mais il y a beaucoup
38:22on sait pas qu'à Marseille
38:23il y a quand même
38:24beaucoup à Marseille
38:25moi ce qui m'a frappé
38:26enfin on parle de Grenoble
38:27la semaine d'avant
38:28on parle de la Seine-Saint-Denis
38:29la semaine d'avant
38:30moi ce qui m'a frappé
38:31dans le profil du jeune
38:32de 14 ans
38:33c'est qu'il était en foyer
38:34et je trouve
38:36qu'on n'en fait pas assez
38:37sur la protection de l'enfance
38:38il y a eu un scandale
38:39il y a pas très longtemps
38:40dans ses foyers
38:41je racontais l'histoire
38:42il y a pas très longtemps
38:43de quelqu'un qui soignait
38:44qui a été victime
38:45d'un homejacking
38:46les agresseurs violents
38:49étaient mineurs
38:503 sur les 4
38:52étaient en foyer
38:53et les parents disaient
38:54je veux rien avoir à faire
38:55avec ces gosses
38:56donc ce sont des gamins
38:58là aussi
38:59il faut peut-être
39:00se poser la question
39:01de la prise en charge
39:02de cette enfance
39:03et bien Valérie
39:06il y avait des manifestations
39:07dans toute la France
39:08devant les palais de justice
39:09la semaine dernière
39:10de ceux qui s'occupent
39:11de la protection de la jeunesse
39:12oui bien sûr
39:13mais qui disaient simplement
39:14que baisse des moyens
39:15baisse des moyens
39:16je ne dis pas que ça
39:17je ne dis pas que ça réglerait tout
39:18de mettre plus de moyens
39:19et plus de salariés
39:20mais quand même
39:21la baisse de moyens
39:22la baisse de moyens
39:23des personnes
39:24qui s'occupent
39:25de la jeunesse
39:26des jeunes en difficulté
39:27c'est quand même caractéristique
39:28non mais vous avez
39:29il y a eu des documentaires
39:30ça fait des années
39:31qu'on voit régulièrement
39:32des documentaires
39:33sur la prostitution
39:34de ces gamines
39:35qui ont entre 12 ans
39:36et 14 ans
39:37dans ces foyers
39:39et avec des travailleurs
39:40c'est pas eux
39:41que je jette la pierre
39:42qui font ce qu'ils peuvent
39:43mais là
39:44ce sont des gamins
39:45qui sont en foyer
39:46avec des parents
39:47qui ont complètement
39:48lâché l'affaire
39:49s'ils sont en foyer
39:50il n'y a plus de parents
39:51où ils sont placés
39:52où ils sont placés
39:53parce que les parents
39:54sont incapables de les élever
39:55ce ne sont pas des orphelins
39:56ce sont des parents
39:57défaillants
39:58vous vous souvenez
39:59ce qu'a dit
40:00Didier Migaud
40:01en arrivant au ministère
40:02de la justice
40:03il a dit
40:04on ne peut pas dire
40:05qu'il y a
40:06un laxisme
40:07de la justice
40:08et il l'a répété
40:09alors que
40:10tous les français
40:11vous le savez
40:12quand on leur pose la question
40:13ils disent
40:14il y a un laxisme
40:15de la justice
40:16j'en ai assez
40:17que la justice
40:18soit si laxiste
40:19ça a des conséquences
40:20pour le quotidien
40:21alors j'ai envie de dire
40:22à Didier Migaud
40:23non seulement
40:24on peut le dire
40:25on a encore la liberté
40:26dans ce pays
40:27de dire
40:28qu'on trouve la liberté
40:29que la justice
40:30est trop laxiste
40:31mais en plus de ça
40:32continuer
40:33et persévérer
40:34à dire qu'il n'y a pas de problème
40:35avec le laxisme
40:36c'est malheureusement
40:37continuer
40:38à mettre en place
40:39cette situation
40:40d'insécurité
40:41pourquoi ?
40:42parce que quand vous considérez
40:43qu'il n'y a pas de laxisme
40:44et bien vous donnez
40:45l'image à ces
40:46là on parle malheureusement
40:47de meurtriers
40:48mais vous donnez
40:49aux délinquants
40:50aux criminels
40:51le signal suivant
40:52vous leur dites
40:53très simplement
40:54il n'y a pas de règles
40:55vous pouvez vivre
40:56comme s'il n'y avait pas de règles
40:57vous ne craignez rien
40:58vous pouvez voler
40:59violer
41:00tuer
41:01vous n'irez pas en prison
41:02vous aurez peut-être
41:03un bracelet électronique
41:04quand vous êtes condamné
41:05à 10 ans
41:06vous allez en faire
41:07véritablement 3
41:08et bien ça
41:09les français n'en peuvent plus
41:10ils le répètent
41:11systématiquement
41:12et vous avez
41:13aujourd'hui
41:14un ministre
41:15qui vous explique
41:16non non
41:17il n'y a pas de problème avec ça
41:18moi j'ai envie de dire
41:19à Michel Barnier
41:20c'est
41:21vous êtes le premier ministre
41:22c'est à vous de choisir
41:23vous avez
41:24pour l'instant
41:25pour l'instant
41:26un ministre de l'intérieur
41:27monsieur Retailleau
41:28qui semble plutôt
41:29avoir des positions
41:30fermes
41:31vous avez un ministre de la justice
41:32qui semble complètement déconnecté
41:33c'est vous qui êtes censé
41:34faire ce qu'il souhaitait
41:35en sous-domaine
41:36maintenant il faut
41:37faire des choix
41:38tout de suite
41:39pour qu'enfin la justice
41:40soit responsable
41:41d'un autre pays
41:42pour qu'enfin
41:43ces délinquances et ces criminels
41:44ne se sentent pas tout permis
41:45il a 14 ans
41:46il a 14 ans
41:47qu'est-ce qu'on fait
41:48qu'est-ce qu'on fait
41:49de ces
41:50de ces jeunes
41:51de 14 ans
41:52et les magistrats
41:53disent que
41:54la France
41:55se punit
41:56il y a le jeune de 14 ans
41:57mais il y a aussi la personne en prison
41:58bien sûr
41:59il y a le commanditaire
42:00mais ça ce matin
42:01il y a le patron de la police judiciaire
42:02de Paris
42:03qui parle de mexicanisation
42:04des prisons françaises
42:05complètement
42:06Samuel
42:07pardon
42:08Alexandre
42:09c'est moi aussi
42:10pas de problème
42:11Martine
42:12allez-y
42:13non mais sur ce type d'affaires
42:14je trouve que le problème
42:15c'est que les diagnostics
42:16sont très compliqués
42:17à poser
42:18à poser correctement
42:19surtout quand on est
42:20dans des périodes d'émotion
42:21comme ça
42:22où il y a bien sûr
42:23un drame
42:24quelque chose d'épouvantable
42:25qui s'est passé
42:26qui révèle quelque chose
42:27alors là
42:28effectivement
42:29il ne faut quand même pas
42:30considérer que c'est rien
42:31c'est le symptôme
42:32de quelque chose
42:33mais il faut pouvoir bien le nommer
42:34c'est ça qui est compliqué
42:35on voit que derrière tout ça
42:36il y a un certain nombre
42:37de systèmes
42:38qui sont à bout de souffle
42:39en tout cas
42:40peut-être en situation de faillite
42:41celui que vous évoquez
42:42sans doute
42:43avec les enfants placés
42:44il y a un gros sujet
42:45il y a toute une série
42:46de quartiers
42:47dans lesquels aujourd'hui
42:48il n'y a plus véritablement de droits
42:49ça on les appelle
42:50les zones non-droits d'ailleurs
42:51il y a toute une série
42:52de familles
42:53qui ne sont plus en état
42:54de faire le job
42:55mais ces familles-là
42:56elles ont 30
42:5735
42:5840 ans
42:59il faut voir
43:00là encore
43:01comment elles ont évolué
43:02grandit
43:03l'éducation
43:04qu'elles ont reçue
43:05tout ça c'est petit à petit délité
43:06dans certains cas
43:07bien sûr il ne faut pas généraliser
43:08et tout ça dans un cadre
43:09qui a été identifié
43:10par le garde
43:11non pas le garde des Sceaux
43:12mais le ministre de l'Intérieur
43:13comme étant le cadre
43:14de l'état de droit
43:15dont lui considérait
43:16qu'il fallait
43:17le faire évoluer
43:18et ce qu'il faut
43:19c'est de le faire évoluer
43:20à l'intérieur de l'état de droit
43:21qui n'est pas un cadre figé
43:22au sens
43:23ce n'est pas quelque chose
43:24qu'on a écrit une fois pour toutes
43:25c'est finalement le rapport de force
43:26entre le droit et la force
43:27mais c'est aussi
43:32de faire n'importe quoi
43:33et qui a de l'impunité
43:34associée à ça
43:35c'est d'équilibre
43:36reconstruire
43:37mais là aussi c'est vrai
43:38que c'est extrêmement compliqué
43:39parce qu'on touche
43:40à l'éducation
43:41on touche à la famille
43:42les prisons évoquées
43:43effectivement
43:44comme étant mexicanisées
43:45pour certaines d'entre elles
43:46c'est le cas
43:47mais quand vous avez des prisons
43:48vous avez potentiellement
43:49jusqu'à 30, 40, 50% de plus
43:50de personnes dans ces prisons
43:51moi j'ai eu
43:52la triste chance
43:53de visiter
43:54non pas Fleury Mérogis
43:55mais
43:56Fren
43:57il y a quelques années
43:58avec son directeur
43:59M. Scoteau à l'époque
44:00très sincèrement
44:01je suis ressorti de là
44:02à édifier
44:03c'est une forteresse
44:04moyennageuse
44:05donc on ne peut pas imaginer
44:06quand on met des gens en prison
44:07on les prépare à la fois
44:08à accepter de payer
44:09leur peine à la société
44:10et en même temps
44:11on les prépare à sortir
44:12parce que
44:13c'est aussi la réinsertion
44:14qu'il faut travailler
44:15donc les problèmes
44:16sont multiples
44:17ils sont tous connectés
44:18et la difficulté que l'on a
44:19en France en particulier
44:20c'est que
44:21ça a commencé
44:22il y a une vingtaine d'années
44:23on gère absolument tout en silo
44:24on gère
44:25la bénédiction d'un côté
44:26l'éducation de l'autre
44:27etc.
44:28et trop souvent
44:29il y a une approche transversale
44:30et on fait des silos
44:31donc on essaye de traiter
44:32de manière isolée
44:33les problématiques
44:34d'autant plus
44:35qu'en tout ça
44:36il y a des enjeux budgétaires
44:37qui ne vont malheureusement
44:38pas non plus dans le bon sens
44:39pour beaucoup de sujets.
44:40Il n'y a aucun laxisme
44:43de la politique judiciaire française.
44:45Il y a un manque de moyens
44:47considérable
44:48là aussi.
44:49Ce n'est pas incompatible
44:50là et là
44:51ce n'est pas incompatible
44:52vous avez des procureurs
44:53Ce n'est pas incompatible
44:55j'affirme que moi
44:56il n'y a aucun laxisme
44:58des politiques judiciaires en France
44:59et des juges français
45:00de la magistrature française.
45:02Appelez ça comme vous voulez
45:03je suis en partie d'accord avec vous
45:05mais quand vous avez
45:06des procureurs
45:07qui vous racontent
45:08que les dossiers s'empilent
45:09sur leur bureau
45:10et qu'ils sont obligés
45:11de les pousser par terre
45:12parce qu'ils n'ont pas
45:13le temps de les traiter
45:14Vous vous souvenez
45:15des paroles
45:16de la femme
45:17de l'adjudant
45:18Eric Comine
45:19Vous vous souvenez
45:20elle a dit
45:21la France
45:22a tué
45:23mon mari
45:24Pourquoi ?
45:25Parce que son mari
45:26ce gendarme
45:27a été assassiné
45:28par un jeune
45:29qui a fait
45:30ce qu'on appelle
45:31un refus d'obtempérer
45:32un nouveau
45:33mais surtout
45:34cet homme là
45:35il avait
45:36un casier judiciaire
45:37long comme le bras
45:38il avait déjà été condamné
45:39à une dizaine de reprises
45:40donc on ne peut pas dire
45:41dans notre pays
45:42qu'il n'y a pas
45:43de laxisme judiciaire
45:44dans la mesure où
45:45lorsque les hommes
45:46sont condamnés
45:47une dizaine de fois
45:48ils peuvent encore réitérer
45:49ils peuvent être encore
45:50un danger pour le public
45:51au point d'être responsable
45:52de la mort
45:53d'un adjudant
45:54et d'un genre d'adjudant
45:55Et la jeune
45:56elle dit que ça ne s'appelle pas
45:57le laxisme
45:58de la politique judiciaire
45:59ça s'appelle le manque
46:00de moyens considérables
46:01Non non non
46:02ce sont des magistrats
46:03pardon
46:04ce sont des magistrats
46:05qui décident
46:06en leur libre
46:07âme et conscience
46:08d'appliquer
46:09d'une certaine façon
46:10les décisions judiciaires
46:11donc de maintenir
46:12en détention
46:13ou pas
46:14de laisser dehors
46:15d'organiser
46:16le parcours
46:17du condamné
46:18d'une manière ou d'une autre
46:19d'appliquer une sanction
46:20avec des proportions
46:21pardon
46:22c'est une question
46:23de volonté
46:24Il n'y a pas
46:25d'argument
46:26Non mais c'est pas suffisant
46:27L'argument des places dans les prisons
46:28n'est pas suffisant
46:29C'est pas suffisant
46:30Sinon il suffit d'en créer
46:31C'est tout simple
46:32Bah oui il faut en créer
46:33On peut en créer des prisons
46:34C'est pas ça
46:35C'est des bâtiments
46:36Sauf que personne n'a le courage
46:37Non mais on peut créer des prisons
46:38Souvent les gens qui nous disent
46:39qu'on ne peut pas créer
46:40des places de prison
46:41ont à l'esprit
46:42que le niveau d'insécurité
46:43dans le pays
46:44serait toujours le même
46:45La réalité c'est qu'il y a
46:46une explosion de l'insécurité
46:47donc il faut qu'il y ait
46:48une réponse pénale
46:49qui soit à la mesure
46:51On parle de Philippines
46:52qui s'est fait tuer récemment
46:53On parle des différents jeunes
46:54qui se sont fait tuer
46:55encore récemment
46:56des femmes qui se font violer
46:57qui se font agresser sexuellement
46:58par des gens
46:59qui se sentent en impunité
47:00parce que même en cas
47:01de récidive légale
47:02ils ne sont toujours pas en prison
47:03alors qu'ils devraient
47:04prendre des années en prison
47:05Pour aller juste sur un point
47:06sur lequel effectivement
47:07ce qu'il ne faut pas non plus
47:08noircir toute la magistrature
47:09les magistrats dans l'ensemble
47:10font bien leur boulot
47:11mais dans certains cas
47:12il y a des sujets
47:13et c'est aussi pour ça
47:14le dossier de la petite Philippine
47:15aussi est un vrai sujet
47:16parce qu'on voit bien
47:17la situation
47:18là où c'est vrai que c'est compliqué
47:19c'est que les prisons
47:20sont déjà saturées
47:21c'est vrai
47:22et là où il y avait
47:23à peu près 65-67 000 personnes
47:24en prison
47:25il y a encore quelques années
47:26on est à plus de 80 000
47:27donc ça ne veut pas dire
47:28que pour autant
47:29on met moins en prison
47:30c'est-à-dire qu'on met plus en prison
47:31on bourre les prisons
47:32et on n'a pas assez de place
47:33Un mot sur l'ERN
47:34qui refuse de voter
47:35de s'inscrire
47:36en tout cas dans le vote
47:37de la destitution
47:38dans la motion de censure
47:39beaucoup de réactions
47:40qui disent finalement
47:41là encore une fois
47:42l'ERN n'est pas
47:43une institution
47:44qui peut être
47:45une institution
47:47En tout cas, là encore une fois
47:48l'ERN montre
47:49qu'il est le meilleur allié
47:50du gouvernement
47:51Comment on explique
47:52qu'ils ne veulent pas
47:53que fasse apparaître
47:54une gaminerie
47:55quand on a
47:56des partis
47:57qui critiquent
47:58le gouvernement
47:59et qui
48:00quand une motion de censure
48:01se présente
48:02refusent de la voter
48:03Sur ce plateau
48:04je disais
48:05juste après les législatives
48:06qu'avec les résultats
48:07qu'on a eus
48:08qui sont liés au mode scrutin
48:09je ne vais pas revenir là dessus
48:10on avait quand même
48:11une image du pays
48:12qui était plutôt à droite
48:13et que le gouvernement
48:14auquel on pouvait s'attendre
48:15attendre, c'était, je dis ça en juillet, c'était un gouvernement sans doute de droite ou de centre-droite.
48:20Bon, on a un gouvernement qui est légèrement plus à droite que celui d'auparavant.
48:24Si le Rassemblement des Nations à mon avis, je ne suis pas son porte-parole, mais s'il
48:28décidait aujourd'hui de censurer, il pourrait se retrouver avec un gouvernement qui serait
48:31pire, et pour les Français, la situation serait pire.
48:33Donc, il faut voir ce qu'il y aura comme motion de censure.
48:35Je vous parlais il y a quelques minutes de la question de l'électricité, moi je pense
48:38qu'il y a des sujets qui sont transversaux, qui pourraient toucher la gauche et la droite,
48:42après que le gouvernement serait censuré, mais en l'état, il faut simplement aujourd'hui
48:46faire en sorte que le gouvernement, c'est-à-dire mettre la pression sur le gouvernement, pour
48:49qu'il fasse ce que demandent la plupart des Français sur les sujets régaliens, qui sont
48:53les plus importants, sur la sécurité, sur l'immigration, sur le pouvoir d'achat.
48:57C'est la stratégie du contrepoint, ils veulent montrer leur sérieux par rapport à la France
49:02Insoumise notamment, qui de toute façon risque d'être leur rival pour la prochaine présidentielle,
49:06et puis c'est la stratégie du calcul politique, c'est-à-dire qu'aujourd'hui ça ne leur
49:09apporte rien de faire tomber le gouvernement.
49:11Donc ils vont choisir le bon moment, le moment venu quand ils seront prêts, et ça peut tenir
49:16jusqu'en 2027 sans aucun problème.
49:18Plus que ça, ça pourrait leur être reproché par leur électorat, le fait de précipiter
49:25le pays dans le chaos, c'est pas du tout dans leur intérêt, ne serait-ce que parce que
49:28leur électorat leur en voudra encore une fois.
49:30D'autant que pour ajouter un mot, il y a un sondage qui est sorti au milieu de l'été,
49:33qui était très clair sur ce que voulaient les Français, et les Français demandaient
49:36à ce que les partis politiques se parlent pour former rapidement le gouvernement.
49:40Le seul électorat qui ne voulait pas que son parti parle avec les autres, c'était,
49:45je vous le donne en mille, celui de LFI, qui avait un comportement véritablement sectaire
49:50avec, je vous rappelle du chiffre, c'était 66%.
49:52Donc vraiment plus largement que la majorité, qui ne voulait pas de compromis avec les autres
49:57partis, alors qu'en fait dans les autres pays d'Europe, alors vous avez d'autres systèmes
49:59électoraux, mais dans les autres pays d'Europe, qu'est-ce qui se passe ?
50:02En Suède, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche, les gens se parlent.
50:06Jean-Luc ?
50:08On peut simplifier tout ça par rapport aux réglementations existant dans les différents
50:12pays de la gestion politique.
50:14En Autriche, ce n'est pas tout à fait ce qui se passe, c'est le moins qu'on puisse
50:17dire, puisque l'extrême droite est arrivée en tête, mais il y a quand même fort peu
50:20de chances, heureusement qu'elle gouverne avec les autres partis politiques démocrates.
50:23En Autriche, chaque pays ayant des règles de proportionnelle très différentes, moi
50:28je pense qu'à un moment donné, évidemment, il faut passer à la proportionnelle en France,
50:31ça ne règlera pas forcément tout, mais au moins on verra ce que pèse chaque organisation politique.
50:35Erreur tragique, erreur tragique la proportionnelle.
50:38Vous ne savez pas comment on l'a fait.
50:40Alexandre, nous arrivons, je ne t'apprends rien, à aujourd'hui une Assemblée nationale
50:47qui est à la proportionnelle, sans la proportionnelle.
50:49Oui, mais juste un point, en fait ce n'est pas la proportionnelle qu'il faut, c'est
50:52reconstruire la légitimité, et après on pourra trouver le système électoral qui va bien.
50:56Allez, c'est fini pour aujourd'hui, très bonne journée sur Sud Radio, n'oubliez pas
51:00de jouer pour gagner une rencontre avec Antoine Dupont.
51:07Merci et bonne journée à vous.

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