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00:00Parce que j'ai lu, dans le Parisien, l'interview de Edith Marué-Jules.
00:08Elle est docteure en géographie du genre.
00:10Alors là, auditeur du Sud Radio, mais les bras montant, je ne savais pas, je savais qu'il y avait de la géographie,
00:17je savais que c'était les pays et tout ça. Non, non, non, non, la géographie du genre, mais voilà,
00:22je suis content qu'il y ait plusieurs disciplines dans l'éducation, on ne sait plus parler ou écrire, mais c'est pas grave,
00:28il y a des nouvelles disciplines. Alors qu'est-ce qu'elle fait, Edith Marué-Jules ?
00:32Elle accompagne les collectivités, donc les mairies, dans la mise en place de toilettes mixtes.
00:38Évidemment, l'urgence absolue dans la France d'aujourd'hui, beaucoup plus que le chômage, le pouvoir d'achat et l'économie,
00:46c'est les toilettes mixtes. Et alors on lui demande pourquoi, à son avis, pourquoi les toilettes mixtes ?
00:53Eh bien, c'est très simple, c'est parce qu'elle dit les garçons d'un côté, les filles de l'autre,
00:58c'est comme ça qu'on engendre des inégalités. Voilà, c'est ça.
01:02Alors, les collectivités pensent que c'est naturel, logique, d'avoir des WC non mixtes, dit toujours la docteure en géographie, hein.
01:11Mais la question des toilettes n'a été pensée que par ce prisme. On s'est dit, on va mettre les filles d'un côté,
01:17les garçons de l'autre et tout va bien se passer. Or, or, dit-elle, 8 écoliers sur 10 se retiennent d'aller aux WC
01:24et les toilettes restent le premier lieu de harcèlement. La non-mixité ne résout pas les problèmes, elle ne fait qu'invisibiliser les vraies difficultés.
01:33Ah bon, invisibiliser ? Mais oui. Mais écoutez, que signifient-on aux enfants, dit toujours la doctoresse en géographie du genre,
01:41quand on leur dit à 6 ans qu'ils doivent aller dans des toilettes pour filles ou pour garçons ?
01:48Alors écoutez-moi bien ce qu'elle dit. On crée un corps social des garçons comme de potentiels agresseurs.
01:54À 5 ans, quand on dit va dans les toilettes des garçons, on leur enseigne à être de futurs agresseurs.
02:01On comprend aujourd'hui pourquoi il y a eu tant de viols et de tabassages un peu partout en France, c'est parce qu'il n'y avait pas de toilettes mixtes.
02:08Évidemment, si les enfants étaient dans les toilettes mixtes, jamais ils n'auraient ce souci. C'est pas beau ça, c'est pas beau.
02:14Voilà, on inscrit quelque chose dans leur tête qui sera très difficile à rattraper.
02:19Cela crée des relations particulières avec les garçons d'un côté et les filles de l'autre.
02:24Chacun devant rester dans son groupe. C'est comme cela qu'on engendre des inégalités.
02:29Et tout l'interview est de la mémo. Voilà.
02:32Mais bien sûr, bien sûr, c'est vrai que tout le monde devrait aller dans les toilettes.
02:35Mais pas seulement, d'ailleurs, dans les écoles. Tout le temps, partout.
02:40On sait très bien qu'il y a eu certains problèmes, peut-être dans les prisons, des hommes devenant femmes, enfin se considérant comme femmes, vont dans les toilettes des femmes.
02:48Il y a eu quelques incidents. Mais ce n'est pas grave, ce n'est rien devant le processus d'inoculer l'agressivité chez les garçons quand on le refuse qu'ils aillent dans les toilettes des filles.
03:00Voilà. Intéressant. Vraiment, c'est intéressant comment on avance de ce point de vue-là.
03:06Comment, effectivement, on essaie de créer une espèce d'univers magnifiquement fantasmatique où tout le monde sera heureux, content.
03:15Et il y aura quelques petits problèmes. Mais écoutez, qu'importe les problèmes, pour qu'on ait l'ivresse de la non-binarité, de la binarité du non-genre, etc.
03:29Voilà. C'était la doctoresse. C'est très bien. Continuons.
03:34Nous allons tous étudier la géographie du genre et on fera une émission hebdomadaire avec nos amis, avec Manu, avec Julien et évidemment avec Marie, sur la géographie du genre.
03:46On vous en parlera de façon très précise.
03:49Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
04:00Alors là, écoutez, je vais vous parler de quelqu'un. Je viens à son secours. Je la connais. D'ailleurs, j'ai débattu avec elle à plusieurs reprises.
04:07La charmante Rokhaya Diallo. Écoutez, elle était à l'ONU. Il n'y a pas si longtemps, Rokhaya Diallo. Et elle s'est exprimée en ces termes. Écoutez, à l'ONU, à New York.
04:18Au-delà du cyberharcèlement, la liberté d'expression des femmes non-blanches est singulièrement entravée. Sous-représentées dans l'espace public, elles sont fortement incitées à éviter d'aborder les questions raciales.
04:32Les rares qui osent s'exprimer s'exposent à de lourdes conséquences, allant des menaces de viol, de mort, au procès Bayon.
04:41J'en profite pour remercier Mary Lawlor, rapporte spéciale des Nations unies pour les défenseurs des droits humains, d'avoir interpellé la France quant aux attaques, aux poursuites judiciaires, à la surveillance et aux intimidations que je subis depuis des années dans le débat public en France.
04:57Dans un contexte où la pensée de l'extrême droite se normalise, et ce bien trop souvent avec la complicité des médias, il est plus qu'urgent de protéger les vies et les voix des groupes rendus vulnérables par le déni d'un racisme structurel profondément ancré.
05:13Voilà, la France est raciste, la France est raciste systémique, la France est raciste structurelle, dit, dit Rokhaya Diallo, qui, je le rappelle à son mot de serviette, en France, à Canal, à LCI, à LCP, à RTL, à Radio France, à Walt Disney, passe son temps sur BFM, elle est chronique au Washington Post, au Guardian, à Al Jazeera, à les faveurs du Times ou de CNN, elle est partout, elle est partout, en France, en Amérique, Young Global Leader, je ne sais pas,
05:42voilà, elle est magnifique, elle dit, voilà, c'est formidable, c'est-à-dire qu'elle est, voilà, la victime, elle est la victime du racisme français, du racisme systémique français, elle peut parler nulle part, évidemment, sauf dans tous les organes de presse, de radio, de télévision et à l'ONU, pour dire à quel point elle est victime, et c'est vrai.
06:04D'ailleurs, je pense que la seule manière pour montrer que la France n'est plus raciste, c'est qu'on donne le ministère de la Culture ou de l'Information à Rokhaya Diallo, enfin, on sera pardonnés, oui, oui, c'est très, très bien, c'est beau, ça, voilà, élevé, voilà, c'est très, très beau que la France engendre des gens qui, tranquillement, la traitent de raciste, alors qu'elle est du matin au soir un peu partout, ça s'appelle quoi ?
06:30Ça s'appelle hypocrisie, ça s'appelle la mauvaise foi, ça s'appelle esprit critique, non, ça s'appelle du militantisme.
06:40– Bercov, dans tous ses états, revient tout de suite, dans son face-à-face, aujourd'hui, André Bercov reçoit Daniel Siboni, psychanalyste et auteur de « Les Noms dits d'un conflit, le Proche-Orient », après le 7 octobre, aux éditions Interval.