• l’année dernière
Ce lundi 7 octobre, Israël commémore le premier anniversaire de l'attaque du Hamas. Plusieurs événements ont été organisés, par les autorités et par les différents comités de victimes et d'otages. Dans le même temps, la riposte sanglante de l'armée israélienne débutée le 8 octobre se poursuit, alors que la bande de Gaza est devenue une ruine à ciel ouvert.

Category

🗞
News
Transcription
00:00C'est jusqu'où va la question isistentielle d'Israël ? Est-ce qu'elle va jusqu'à Beyrouth ou vers le Liban ?
00:05Je vous réponds tout de suite. De la même façon que dans le sud, la guerre, elle peut s'arrêter dans exactement 35 secondes.
00:11Ça veut dire quoi ? C'est-à-dire que s'il n'y a que 101 otages qui restent sur place, et Hamas ne règne pas,
00:17on n'a pas son autorité sur Gaza, il n'y a plus de guerre. Pareil dans le nord.
00:22Sauf qu'il y a un État souverain qui s'appelle le Liban, un État que vous respectez, que je respecte aussi.
00:27Moi, je suis quelqu'un qui respecte des États souverains. Le fait qu'on ne me respecte pas, moi, et mon existence, c'est autre chose.
00:32Sauf qu'on voit un groupe comme le Hezbollah, un groupe terroriste, un groupe qui menace la stabilité, la sécurité et la paix au Moyen-Orient,
00:42qui siège dans un parlement d'un État souverain, mais même au gouvernement. C'est quelque chose qui est inconcevable.
00:47Et moi, j'aurais préféré avoir un pays comme le Liban, un pays qui prend ses responsabilités.
00:50Par ailleurs, en 2006, on m'avait posé les mêmes questions sur est-ce qu'une solution diplomatique n'est pas meilleure ?
00:56Israël a dit oui.
00:57C'est intéressant, Boaz Bismuth, vous évoquez le précédent de la guerre de 2006, où là, pour le coup, les troupes israéliennes étaient allées beaucoup plus loin
01:03que seulement quelques kilomètres au sud du fleuve Vitani. Est-ce que l'on se dirige, là, en ce moment, vers une nouvelle offensive terrestre de grande ampleur
01:11qui, il faut le dire à ceux qui nous regardent, avait abouti à une forme de bourbier pour l'armée israélienne, sans victoire claire,
01:17ni du côté du Hezbollah, ni du côté de l'armée israélienne ?
01:19Alors justement, c'est ça la différence entre ce qui s'est passé avant et maintenant et ce qui s'est passé le 7 octobre,
01:25que l'on va commémorer demain. Le 7 octobre nous oblige à conclure cette fois-ci.
01:30Pendant des années, on est rentré dans des cycles de violence dans lesquels la victoire n'était pas claire.
01:35Et en 2006, par exemple, quand le conseil de sécurité nous propose, nous offre, et on dit oui, bien sûr, la résolution 1701,
01:42qui n'a pas été respectée le temps de votre émission.
01:44On explique la résolution 1701, qui veut qu'au sud du fleuve Vitani, qui est à une trentaine de kilomètres de la frontière du sud Liban et du nord Israël,
01:52il ne doit pas y avoir de troupes du Hezbollah.
01:55Est-ce qu'elle a été respectée ?
01:56Elle n'a pas été respectée.
01:57Est-ce qu'un pays, un état quelconque a dit, oulala, c'est dangereux pour Israël, peut-être il faut intervenir ?
02:01Non, du 1701. La seule chose que je retiens, c'est le zéro. Ça, ça n'a pas été retenu.
02:05Et c'est pour cela qu'aujourd'hui, la grande différence entre hier et aujourd'hui, c'est que cette guerre, on va la gagner, on n'a pas d'autre choix.
02:10Et pourquoi on va la gagner ? Non seulement pour nous, mais pour les Gazaouis, pour les Libanais, pour la stabilité,
02:15je ne parle pas encore de paix, pour la stabilité, pour la sécurité au Moyen-Orient, parce que c'est impossible, inconcevable
02:21qu'on continue dans ce cycle de violence tous les 1, 2, 3 ans.

Recommandations