Avec Lola Périer, ancienne agente de stars devenue maraîchère
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NewsTranscription
00:00N'hésitez pas à entreprendre, à vous lancer ou à vous relancer dans la vie aujourd'hui.
00:08Bonjour Thomas Binet.
00:09Bonjour Jean-Marie.
00:10On parle de quoi ?
00:11On va commencer avec la saga Repetto, vous savez les petits chaussons de danse mais
00:14pas seulement.
00:15Et puis elle était agente de star et dix ans après elle décide de changer de vie
00:19pour devenir maraîchère.
00:21Le lapérier est notre grand témoin, on va parler de sa vie d'avant et de sa reconversion
00:26et puis on terminera avec l'entrepreneuriat étudiant, comment se lancer quand on est
00:30justement un étudiant ?
00:31Oui, ça c'est une bonne question.
00:32Tout de suite on commence par la saga de la semaine, c'est en partenariat avec le magazine
00:35Entreprendre.
00:36Mon cher Thomas, une marque légendaire dans l'univers de la danse, Repetto, c'est un nom
00:42que vous avez tous entendu un jour.
00:44Comment cette marque est née d'abord Thomas ?
00:46Elle est née en 1947 grâce à Rose Repetto, c'est une histoire qui commence presque par
00:51hasard d'ailleurs.
00:52Rose Repetto pour soulager les pieds de son fils Roland Petit, célèbre danseur et chorégraphe
00:56confectionne des chaussons de danse dans son petit atelier à Paris.
01:00Elle imagine une technique unique de couture cousue à l'envers qui révolutionne le confort
01:05des ballerines.
01:06Très vite son savoir-faire est reconnu et son atelier devient le lieu incontournable
01:10des étoiles de la danse.
01:11Alors comment Repetto va passer du monde de la danse à celui de la mode ?
01:15C'est là que l'histoire devient encore un peu plus fascinante.
01:18En 1956, Brigitte Bardot commande à Rose Repetto une paire de ballerines pour son
01:23film « Et Dieu créa la femme ». Rose lui crée le modèle mythique appelé Cendrillon,
01:28le succès est fulgurant.
01:29Les ballerines Repetto deviennent un véritable symbole de l'élégance française adoptée
01:34par les icônes de la mode.
01:35La marque passe des studios de danse au podium et à la rue, devenant un accessoire chic
01:40et intemporel.
01:41Et alors aujourd'hui, qu'est-ce qui fait de Repetto une marque toujours aussi iconique ?
01:44Aujourd'hui, Repetto reste fidèle à ses origines.
01:47La marque continue de créer des chaussons pour les plus grands danseurs du monde, tout
01:51en innovant dans la mode, leur savoir-faire artisanal et leur capacité à se réinventer
01:56tout en gardant cette aura liée à la danse, les rangs intemporels.
01:59Chaque paire de ballerines raconte une histoire entre tradition et modernité.
02:03Et c'est ce qui fait leur magie, même après 70 ans d'existence.
02:07Il y a un salut aussi affectué à Brigitte Bardot dont toute la France et la Côte d'Azur
02:12ont fêté l'anniversaire le week-end dernier, y compris sur Sud Radio.
02:15Thomas, on accueille votre témoin de la semaine aujourd'hui, c'est Lola Perrier.
02:18Bonjour.
02:19Bonjour.
02:20Bienvenue sur Sud Radio.
02:21Vous étiez agente de Star, vous êtes devenue maraîchère, vous avez changé de vie.
02:25Vous racontez ça à Thomas Binet ce matin.
02:27Bonjour à vous.
02:28Lola Perrier, le nom va parler forcément à nos auditeurs parce que vous ne sortez
02:33pas de nulle part.
02:34Vous êtes tombée quand même dans la marmite de cette agence de Star parce que vous êtes
02:38la fille de Jean-Marie Perrier, la petite-fille également de cet acteur qui nous a tant émus
02:44qu'était François Perrier.
02:45Quand on est la fille de Jean-Marie Perrier, la petite-fille de François Perrier, forcément
02:52on va dans le showbiz.
02:53Disons que c'était beaucoup plus évident pour moi de commencer une carrière dans ce
02:59milieu-là parce que c'est vrai que j'ai grandi avec cette culture du cinéma, du théâtre,
03:02du spectacle en fait, en règle générale.
03:06Donc oui, il était plus évident pour moi de me lancer là-dedans d'abord.
03:09Alors vous allez faire ça pendant dix ans quand même, vous allez vous ruiner la santé
03:13on va le dire, parce que c'est un métier, il n'y a pas d'heures, il n'y a que des contraintes.
03:18C'est passionnant, on côtoie des gens fabuleux, ceux de votre enfance au passage, et puis
03:22vous décidez à l'aube de vos trente ans en 2018 de tout arrêter, de sortir comme
03:27vous le dites de votre zone de confort.
03:28Qu'est-ce qui fait cette bascule ? La fatigue ?
03:32Alors en fait, c'est vrai que ça a d'abord commencé par beaucoup de fatigue, j'ai beaucoup
03:38donné de ma personne pendant ces presque trois années aux côtés d'Elisabeth Tanner.
03:42J'ai adoré, j'ai vraiment adoré ce métier-là, j'étais vraiment dévouée aux talents comme
03:47on les appelle dans le métier.
03:49Mais au bout d'un moment, j'ai réalisé que je passais quand même ma vie derrière
03:53un bureau, derrière un écran, constamment au téléphone.
03:57Et je me suis dit mais je ne suis pas sûre en fait d'avoir envie de vieillir comme ça.
04:03Alors évidemment, la transition n'a pas été d'une évidence folle, je ne vais pas vous
04:07dire que je me suis réveillée un matin en me disant tiens, je vais devenir agricultrice
04:11maraîchère.
04:12Non, pas du tout.
04:13Il y a d'abord eu un long travail de recherche qui s'est opéré chez moi, dans mon petit
04:17studio où j'avais toujours cet attrait pour la gastronomie, pour la nourriture que m'a
04:23transmis mon père, parce qu'il m'emmenait énormément au restaurant.
04:26J'ai eu cette chance-là, il m'emmenait également beaucoup sur les marchés.
04:29Il vous a initiée quelque part.
04:31Mais oui, il a même complètement formé mon goût et en cherchant un peu qu'est-ce que
04:38je pouvais exercer comme métier autour du goût, autour des aliments, je me suis aperçue
04:43de manière très honteuse, il faut l'admettre, mais que je ne connaissais strictement rien
04:49à la manière dont poussait nos légumes, enfin tout ce qui se trouvait dans notre assiette.
04:52Alors du coup, vous allez enchaîner les formations pour atteindre ce niveau, passer des diplômes,
04:56et vous allez finir par vous installer justement à votre compte.
05:01Donc on passe d'un statut de salarié quelque part, dans un système établi, c'est le grand
05:06saut.
05:07Ah, je vous confirme que j'en ai.
05:09Ça n'a pas dû surprendre que vous quelque part, j'imagine la tête de votre père quand
05:12même.
05:13Alors oui, mais il s'inquiète toujours encore un peu aujourd'hui, évidemment, parce qu'il
05:17est effectivement, comme vous venez de le dire, d'une carrière de salarié, donc beaucoup
05:22plus confortable à celle de chef d'entreprise, surtout dans un métier agricole dont on connaît
05:27les fragilités économiques, donc ce n'était pas tout à fait évident.
05:30Mais j'ai quand même bien construit mon affaire, moi je savais tout de suite que j'avais envie
05:36de produire pour les restaurateurs, je savais tout de suite qu'il fallait que je m'installe
05:39un peu dans un métier de niche quelque part.
05:41Oui, parce que je vous interromps, c'est important pour nos auditeurs, vous ne vendez pas aux
05:44particuliers.
05:45Vous avez une quinzaine d'établissements que vous fournissez, avec une capacité qui
05:49vous permettra très probablement, vous affirmerez ou confirmerez mon propos, d'aller jusqu'à
05:5325 dans votre format actuel.
05:55Vous avez une exploitation qui fait à peu près 1100 m² de serre, 500 m² en extérieur.
06:01J'ai bien préparé mon papier, c'est ça ?
06:03C'est exactement ça.
06:04C'est donc une démarche marketing quand même, ce que vous avez fait ?
06:09Oui, complètement.
06:10En fait, j'ai très vite compris que pour exercer ce métier et pour ne pas survivre
06:17dans ce milieu, il fallait effectivement développer toute une forme de marketing, de communication
06:22autour de ces produits-là, apprendre à les connaître, apprendre à les vendre, et que
06:26les seules personnes qui pouvaient être vraiment réceptives à ce genre de produit et qui
06:30étaient prêtes surtout à débourser une certaine somme pour ces produits, ça allait
06:34être les restaurateurs.
06:35Effectivement, si j'avais exercé ce métier sur les marchés, je ne vous dis pas que je
06:40ne gagnerais pas ma vie, mais je pense aujourd'hui que je n'aurais pas gagné ma vie sur une
06:44si petite surface.
06:45Vraiment, je pense que ça aurait été difficile.
06:47Et votre spécialité, c'est la tomate quand même ?
06:50Oui, ma spécialité, c'est la tomate.
06:52Je produis 80 variétés chaque année, donc c'est quand même pas mal.
06:56Mais il n'y a pas que ça.
06:57Il y a aussi effectivement une quantité d'herbes aromatiques phénoménales, toujours
07:02adaptées à ce que me demandent les chefs, et aussi de produits asiatiques.
07:06Je suis passionnée par le Japon, donc j'aime bien aller se trouver des petites pépites
07:09comme ça.
07:10On ne dirait pas, mais le navet japonais, c'est une merveille par exemple.
07:13Alors, on ne renie pas quand même totalement ses origines.
07:15Pourquoi je dis ça ? Parce que vous avez également écrit un livre, un potager eau
07:19en couleur, qui est sorti aux éditions Marabout en février dernier, et vous participez également
07:23à l'émission Les Carnets de Julie, avec Julie Andrieux, sur France 3.
07:26Donc quelque part, un pied dans la vie d'hier, un pied dans la vie d'aujourd'hui, vous
07:30avez réussi à cumuler les deux situations ?
07:32Oui, c'était très important pour moi de conserver une part d'urbanité, une part
07:37de mon ancienne vie.
07:39J'avais envie d'exercer ce métier d'agricultrice une certaine partie de l'année, et le reste
07:44du temps, j'avais vraiment besoin de me consacrer à ma vie d'avant, en fait, quelque
07:49part.
07:50Donc, une vie un peu médiatique, une vie qui tourne autour de projets annexes qui
07:55me permettent de ne pas être absorbée entièrement par le monde agricole.
07:59Vous n'avez aucun regret aujourd'hui, d'avoir fait ce saut ?
08:02Non.
08:03On peut en avoir.
08:04On va vers quelque chose qu'on ne maîtrise pas, qu'on ne connaît pas, c'est l'inconnu,
08:07et après on se dit, bon, cette affaire, je ne la referai peut-être pas quand même.
08:10Parce que, soyons honnêtes, c'est le métier d'agriculteur, ce n'est pas des revenus
08:14colossaux, c'est très pénible, c'est fatigant.
08:17Il y a aussi pas mal de lots d'inconvénients dans le métier qu'est le vôtre aujourd'hui.
08:20Oui, oui, d'autant que c'est un métier dont on ne maîtrise pas vraiment complètement
08:24la trajectoire, puisque je dépends vraiment du climat, de plein d'autres choses.
08:27Je l'ai vu cette année sur ma baisse de rendement, par exemple, liée à la météo
08:31pourrie que nous avons eue, il faut bien l'admettre.
08:33Mais pour autant, je ne regrette rien, parce que j'ai un sentiment de liberté, d'accomplissement,
08:39une grande fierté.
08:40Mais je pense que le monde paysan a une grande fierté à exercer ce métier, et je la comprends
08:45tout à fait, en réalité.
08:47Et puis, je n'ai aucun regret parce que, finalement, j'ai réussi à exercer ce métier
08:51de manière un peu artistique, c'est-à-dire à vraiment adapter ma production à des chefs,
08:56à des grands créateurs, c'est comme ça que je les vois.
08:58Donc, non, pour rien au monde, je ne reviendrai en arrière.
09:01Merci à vous, Lola Perrier, d'être passée.
09:04Et je rappelle que vous êtes devenue maraîchère dans la vallée de Chevreuse, dans l'Essonne.
09:07C'est beau, en plus, comme endroit.
09:08Merci d'être passée sur Sud Radio.
09:10Merci à vous.
09:11Allez, tout de suite, on explique quelque chose.
09:12Bruno, le spécialiste des fournitures et de l'équipement pour les professionnels présente.
09:17Sud Radio, oser entreprendre, les essentiels de l'entrepreneuriat.
09:23Alors, mon cher Thomas, vous allez nous expliquer aujourd'hui comment on se lance dans l'entrepreneuriat
09:28quand on est étudiant.
09:30Est-ce que c'est vraiment possible de créer son entreprise quand on est encore sur les
09:33bancs de l'université?
09:34Eh bien, c'est tout à fait possible et même, c'est une excellente période pour entreprendre.
09:39Les étudiants ont généralement moins de responsabilités financières et familiales,
09:42ce qui leur permet de prendre des risques mesurés.
09:44De plus, l'université est un environnement propice avec des incubateurs, des programmes
09:49de mentorat et des opportunités de financement.
09:51Par exemple, les structures comme Station F offrent un véritable tremplin pour transformer
09:55une idée en projet viable.
09:57Sauf que quand on est étudiant, on a des obstacles financiers par définition.
10:01Comment on surmonte le défi?
10:02C'est une vraie question, mais il existe des solutions.
10:04Malgré tout, les étudiants peuvent participer à des concours d'innovation qui octroient
10:07des bourses.
10:08Il y a aussi le statut d'étudiant entrepreneur qui permet d'adapter son emploi du temps tout
10:12en recevant des aides et enfin des plateformes de financement participatif qui permettent
10:17de lever des fonds en ligne pour démarrer un projet sans avoir besoin de gros capitaux
10:21au départ.
10:22Sur le plan des compétences, après tout, je suis étudiant, je n'ai pas forcément
10:24beaucoup travaillé.
10:25Qu'en est-il de mes compétences?
10:27C'est vrai, mais l'étudiant a accès à un écosystème riche en ressources.
10:30Il a les cours en ligne, le soutien des tuteurs universitaires et surtout la collaboration
10:34avec d'autres étudiants ayant des compétences complémentaires.
10:37Beaucoup de projets naissent dans des associations d'étudiants où chacun peut apporter ses
10:42forces.
10:43Cela permet de combler les lacunes et d'avancer à plusieurs, ce qui est souvent une clé
10:47de succès entrepreneurial.
10:48C'est super en plus.
10:49C'est le bon moment en gros.
10:50C'est ce que vous nous dites.
10:51Oui, complètement.
10:52Allez, c'est noté.
10:53Merci beaucoup Thomas Binet.
10:54On vous retrouve dans quelques instants sur Sud Radio pour oser investir maintenant qu'on
10:57a entrepris.
10:58On va placer notre argent.
10:59On parle de quoi?
11:00On va passer des jeunes au senior.
11:01On va parler des raisons senior.