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Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent sur le nouveau rassemblement anti-Israël à Science Po Paris.
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Transcription
00:00L'été du 8h01 et 30 secondes sur CNews et Europe 1, Catherine Ney est avec nous.
00:04Bonsoir Catherine, Eugénie Bastier, merci d'être là, Louis de Ragnel.
00:08Bonsoir Laurent.
00:08On a le plaisir de recevoir Mona Jaffarion, co-fondatrice du collectif Femmes Azidi.
00:12Merci d'être là Mona.
00:13Françoise Laborde, bonsoir à vous.
00:15Et Jean-Christophe Couilly, qui est policier et qui est secrétaire nationale UNITI.
00:19Bonsoir.
00:20On va commencer, si vous le voulez bien, par Sciences Po,
00:22parce qu'il y a eu une nouvelle manifestation pro-palestinienne aujourd'hui
00:25avec des slogans anti-israéliens.
00:28On fait le point avec Max Lavandier et je vous passe la parole ensuite.
00:34Des drapeaux palestiniens et des slogans hostiles envers Israël.
00:41Des messages scandés par de nombreux étudiants réunis dans le hall de Sciences Po
00:45qui s'entendent jusque devant l'entrée de l'établissement.
00:51Interrogés ce matin sur ces rassemblements qui ont débuté mardi,
00:55les étudiants sont partagés.
00:57Je pense que c'est bien que les jeunes se mobilisent
00:59pour des causes qui leur tiennent à cœur et qui sont importantes.
01:01Tout le monde a le droit de dire ce qu'il pense et de s'exprimer comme il le veut.
01:06Par contre, il ne faut pas que ça aille trop loin.
01:08C'est pour que les gens puissent s'exprimer maintenant,
01:11dans une certaine mesure et sans avoir des slogans haineux.
01:14Mais pour Louise Garnier, responsable de l'UNI à Sciences Po,
01:17cette liberté d'expression au sein de l'établissement est biaisée.
01:21La liberté d'expression et le pluralisme sont en grave danger
01:24dans le sens où tous les étudiants qui se sentent plus à droite
01:27qu'Emmanuel Macron sont traités de fascistes dès qu'ils ouvrent la bouche.
01:30Des manifestations autorisées par la direction de l'établissement
01:34et qui interviennent à seulement quelques jours
01:36de l'anniversaire du massacre du 7 octobre.
01:39Et Françoise, d'abord, de combien de temps ça va durer, ces manifestations ?
01:42Le scande des slogans israél-assassin.
01:45Ça n'a déjà que trop duré.
01:46Alors, c'est vrai que le nouveau patron Sciences Po vient d'arriver, paraît-il.
01:50Il est là depuis huit jours, le pauvre garçon.
01:53Moi, j'aurais espéré qu'il descende au moins dans le hall
01:55pour dire que l'on entende ou qu'il fasse une déclaration ou quelque chose.
01:59On sait bien qu'il est nouveau, que c'est compliqué,
02:01que Sciences Po, c'est ingérable,
02:03que tous ces jeunes gens, évidemment, répètent des slogans
02:05qu'ils ont entendus instrumentalisés, sans doute, par toutes sortes de mouvements
02:09qui sont évidemment très politisés,
02:11voire des mouvements étrangers qui financent un peu Sciences Po.
02:15Mais c'est impensable que...
02:19Déjà, qu'ils manifestent un visage caché...
02:22Qui est fié sur la tête, je l'ai dit pour nos auditeurs.
02:24Et puis qu'on soutienne la Palestine, pourquoi pas ?
02:26On a tous été étudiants, on a tous défendu des causes en criant, plus ou moins.
02:30Mais enfin, là, ça s'accompagne aussi de mouvements très antisémites.
02:34Il faut quand même rappeler que ça dure,
02:36parce que c'est quand même Sciences Po Paris qui avait inventé le Hijab Day,
02:39c'est-à-dire le jour où on célèbre le fait que les femmes se promènent voilées,
02:43ce qui est quand même jusqu'à nouvel ordre
02:45pas un grand signe d'émancipation des femmes.
02:48Et je pense que les femmes afghanes seraient ravies d'entendre ça, voilà.
02:51Mona Jaffarian, qu'est-ce que cette instrumentalisation,
02:56politisation de nos grandes écoles, nos facultés, nos universités,
03:00elle ne vous surprend pas, j'imagine ?
03:02Ben non, puisque depuis 50 ans,
03:03la cause palestinienne est le cheval de Troie de l'islamisme.
03:06Et en fait, ce qu'on est en train de voir aujourd'hui dans les écoles françaises,
03:11nous, on l'a vu il y a 45 ans dans les universités iraniennes.
03:15Et c'était exactement la même cause.
03:17Et finalement, on est en train de passer sous silence la réalité,
03:21qui est qu'aujourd'hui, la grande majorité des associations dites pro-palestiniennes
03:27porte un discours tout autre, puisqu'on appelle à la gloire du Hamas,
03:30du Hezbollah, de la résistance armée, de l'intifada.
03:33Et moi, je déplore déjà premièrement le préjudice porté aux peuples concernés,
03:38puisqu'on aide nullement ni les Palestiniens, ni les Libanais, ni les Syriens,
03:42quand on appelle à la gloire d'organisations terroristes
03:44qui oppriment leur propre peuple en premier lieu.
03:47Et surtout, ce n'est pas le lieu.
03:48Moi, j'ai fait une école de commerce.
03:49Jamais on n'aurait osé faire ce genre de choses.
03:50Et pourquoi se cacher le visage et se déguiser en terroriste du Hamas ?
03:56Bien sûr, Catherine Nès, ça vous choque ?
03:57Oui, alors le nouveau patron de l'enseignement,
04:00enfin, le ministre de l'enseignement, envoie une circulaire.
04:04Tous les chefs d'établissement la recevront demain pour leur dire
04:07qu'au nom de l'article 40, tout ordre bousculé à l'intérieur des pôles,
04:11il doit faire appel à la police pour évacuer les lieux.
04:14Ah oui ?
04:14Oui, oui, c'est dans l'ordre.
04:15Ça veut dire qu'on va envoyer les policiers à Sciences Po ?
04:17Oui, voilà.
04:18Ça risque de les exciter.
04:20À l'extérieur, comme souvent dans la rue,
04:22en Sciences Po, là, il ne peut rien.
04:23Mais là, il y a souvent d'ailleurs des députés LFI qui viennent un peu troublés.
04:28Mais là, il faut remettre de l'ordre.
04:30Alors, on va voir ce que va faire Louise Vassi, qui est le nouveau patron.
04:34Patron de Sciences Po ?
04:35Un diplomate qui est...
04:37Un diplomate chevronné ?
04:39Oui, qui était un ami de l'ENA, de M. Macron.
04:45Il est normalien.
04:46Enfin, il est comme le précédent, Vichra.
04:48C'est la même promotion de l'ENA que le président.
04:51Et il a été élu.
04:52Il y avait plusieurs candidats en liste parce qu'il a promis un changement,
04:56oui, de gouvernance, de projet, même de professeur et de...
05:02C'était sans doute son cadeau de bienvenue, alors.
05:03Les professeurs, ce sont eux qui ont éliminé M. Perrineau
05:09parce qu'il ne correspondait pas à leur vision des choses.
05:14Notamment, il était très anti-Wauquiez, mais il a été éjecté de Sciences Po.
05:19Eugénie Bastier ?
05:20Je voudrais juste rappeler qu'il y avait un sondage en 2022
05:22qui a montré que 71% des étudiants de Sciences Po se disaient de gauche
05:26et que 55% d'entre eux soutenaient Jean-Luc Mélenchon.
05:29Donc, on voit bien qu'ils ne sont pas à l'image de la population française,
05:31qu'il y a un décalage grandissant entre ce qui est censé former
05:34l'élite de la nation en matière politique et ce que pensent les Français.
05:38Alors, je ne dis pas qu'une école doit être proportionnelle absolument
05:42au vote des Français, mais là, il y a quand même un décalage abyssal.
05:45Et voilà ce que ça donne quand le recrutement est fait n'importe comment
05:48et où on privilégie certaines catégories de la population plutôt que d'autres
05:52et qu'on ne mise pas tout simplement sur l'excellence et le mérite.
05:55Louis Dragnel, il n'y a pas que Sciences Po qui est touché.
05:57Il y a d'autres autres facs et universités qui le sont aussi.
06:00Est-ce qu'il y a des moyens de lutter ?
06:01Parce que Sciences Po, c'est un peu l'arbre qui cache la forêt
06:05de l'enseignement supérieur en France, où vous allez dans quasiment
06:08n'importe quelle faculté, vous avez les mêmes problèmes.
06:10Sauf que Sciences Po étant réputée l'école de l'excellence,
06:14qui forme ensuite à d'autres écoles comme l'ENA et qui forment des hauts
06:18fonctionnaires qui ensuite vont diriger les grandes administrations du pays.
06:22Donc, ça heurte encore plus.
06:23Et c'est vrai que ce que dit Eugénie est assez frappant.
06:25C'est-à-dire que d'emblée, dès la première année, dès le recrutement,
06:30vous avez des gens qui sont choisis d'abord et avant tout
06:32pour des critères politiques.
06:35Forcément, après, tout est biaisé et c'est un moyen.
06:37Regardez les profs aussi.
06:38C'est un moyen très pernicieux.
06:39C'est un moyen très pernicieux d'infuser et surtout de tenir, d'idéologiser
06:44pas génération après génération, toute l'administration française.
06:48Et ça, c'est un vrai problème auquel va être confronté.
06:50Donc, Louise Vassil, le nouveau patron de Sciences Po.
06:53C'est vrai que le chantier paraît quand même immense.
06:56On a l'impression qu'il y a un laissé-aller qui a été mis en place, organisé.
07:00Quelque chose qui se met en place qu'on n'arrive plus à endiguer.
07:02Les profs sont intimides, les élèves aussi, je rappelle que les élèves
07:05notent les profs à Sciences Po.
07:06Les élèves notent les profs.
07:07Mais c'est une illustration du problème français.
07:11Alors, Catherine veut parler.
07:12Au nom de la liberté, il y en a qui en abusent et qui se loquent.
07:17Et qui rognent sur les libertés des autres.
07:19Pour promouvoir le Hamas, le Hezbollah, comme ça.
07:21Catherine Ney.
07:22Oui, et puis il y a aussi l'impulsion de Richard Descoins,
07:25qui a fait de Sciences Po une université américaine,
07:27puisqu'il a passé des contrats avec plusieurs universités américaines.
07:31Et donc, il a importé toute cette idéologie anticoloniale,
07:36qui a vraiment été une théorie du genre,
07:39qui a été un virus qui a contaminé tout le monde parmi les étudiants.
07:42Surtout que vous avez rappelé que vous avez eu l'impôt de Pascal Perrineau.
07:47Et on ne peut pas dire que Pascal Perrineau soit un idéologue formidable.
07:51Mais qui est un analyste fin, au contraire, un très bon professeur.
07:55Et c'est bien dommage pour lui.
07:56Oui, lui-même allait faire des cours dans les universités aux Etats-Unis,
07:59tous les étés, depuis 4-5 ans.
08:01Il a d'ailleurs écrit un livre sur le sujet,
08:03où il montrait à quel point il voyait que l'Amérique était complètement bouleversée,
08:07changée, il ne reconnaissait pas les étudiants.
08:10Et on a vu, avec toutes les occupations de Harvard,
08:12de toutes les universités de l'Est américain.
08:15Mais aux Etats-Unis, un certain nombre de présidents d'universités sont partis,
08:20ont été renvoyés, en raison justement de leur tolérance à l'égard de l'antisémitisme.
08:24Jean-Clausthophe Gauvier.
08:25Moi, je suis frappé, parce qu'effectivement,
08:29c'est le lieu où nos futurs dirigeants, nos futurs citoyens dirigeants,
08:33sont en train de prendre racine.
08:35Et quelque part, c'est un cheval de trois.
08:36C'est-à-dire qu'effectivement, je suis d'accord avec vous,
08:39on a baissé la garde, quelque part, on manque d'exigence en France.
08:42Et là, on le voit dans les universités.
08:42Permettez, je disais tout à l'heure dans mon petit sommaire.
08:44Exactement. Moi aussi, j'étais étudiant.
08:46Je ne me serais jamais permis des choses comme ça à l'époque.
08:49J'ai même traîné mes guêtres en Angleterre.
08:50Je peux vous dire que c'était pareil.
08:51Pourtant, il y a une grande possibilité de s'exprimer, mais pas comme ça.
08:55Et Émile Boutmy, le fondateur de Sciences Po il y a plus de 150 ans,
09:00lui prônait effectivement la liberté d'expression,
09:02mais il était pro-Dreyfus.
09:04Donc, en fait, c'est ça qui était marrant,
09:06c'est-à-dire qu'il soutenait les Juifs, quelque part.
09:08Et là, c'est le contre-pied à tout ce qu'il a créé.
09:10Et aujourd'hui, en fait, on a laissé le champ libre
09:13à ces associations de gauchistes qui rentrent dans les facultés.
09:17Moi, je suis allé à Paris 8, à Saint-Denis.
09:21Donc, sociaux, c'est vraiment le top du top de la crème.
09:25Non, mais quelque part, j'étais étonné parce que je voyais des étudiants
09:27qui arrivaient déjà avec une idéologie sur la police sans nous connaître.
09:31Et à un moment donné, ils nous ont dit, mais vous êtes qui ?
09:32Vous êtes des profs, etc. ?
09:33Et non, on est des flics.
09:34Et là, tout de suite...
09:36Mais il y a eu un dialogue qui s'est instauré, ou pas ?
09:37Oui, il y a effectivement des...
09:39Parce qu'en fait, on a une prof qui fait de la sociologie
09:42qui est assez intelligente pour essayer d'emmener le sujet
09:44et de faire justement des confrontations, entre guillemets,
09:47de dialogue entre les policiers et les étudiants.
09:50Et on se rend compte que les étudiants ne connaissent rien à la police,
09:53sauf à dire qu'ils ont reçu,
09:56j'allais dire, une piqûre d'idéologie presque à la naissance
09:59par certaines personnes mal intentionnées.
10:00Mona Jaffarian.
10:02Je voudrais quand même apporter un point qui est très important
10:03parce qu'au-delà de mettre de l'ordre,
10:05ce qu'on est en train de voir aujourd'hui,
10:06c'est les résultats de 20 ans de travail d'autocratie.
10:09C'est-à-dire qu'aujourd'hui, nous, par exemple, en tant qu'activistes,
10:12on sait que certains médias, instituts de recherche,
10:15dans le corps professoral, au sein même des universités,
10:18il y a des agents propagandistes de la République islamique,
10:21des frères musulmans.
10:23Et en fait, ce qu'on voit là, c'est juste le résultat de leur travail.
10:25Et moi, je pense vraiment qu'on a 20 ans de retard sur leur méthode.
10:29Et c'est tout à fait normal, finalement, qu'eux y parviennent
10:32et que nous, on se retrouve à se demander si on va envoyer la police
10:35plutôt que de trouver un moyen de mettre un terme à la racine de cette idéologie.
10:39Mais on l'a vu dans les travaux qu'on évoquait tout à l'heure
10:41de Florence Berger-Blauquer ou Blauquer-Berger ?
10:43Bergeau-Blauquer.
10:44Pardon. Voilà.
10:45Qui dit en effet que c'est le travail des frères musulmans depuis très longtemps
10:48et d'un certain nombre, en effet, de chercheurs du ANRS
10:51qui sont complètement inféodés à l'idéologie des frères musulmans.
10:55Gilles Keppel, j'aimerais qu'on écoute Gilles Keppel,
10:56qui était l'invité ce matin de la grande interview de Sonia Mabrouk
10:58sur nos deux antennes.
10:59Pour lui, si on se pose, c'est le résultat et le reflet
11:02d'une fracture de toute la société sur la question de l'identité.
11:05La polarisation identitaire de la société française,
11:09où vous avez, d'un côté, ceux qui sont obsédés par le soutien
11:14à la Palestine, à Gaza, etc.,
11:17et de l'autre, ceux qui vomissent le grand remplacement,
11:20fait que nous avons aujourd'hui une majorité ou un centre
11:23qui est suspendu entre l'un et l'autre.
11:26Et c'est le défi qu'il nous faut aujourd'hui surmonter.
11:30Il nous faut surmonter cela, évidemment, Gilles Keppel.
11:33Oui, là où je serais en léger désaccord avec Gilles Keppel,
11:35c'est que l'extrême droite, elle n'existe pas à Sciences Po.
11:37Il n'y a que l'extrême gauche qui prend tout l'espace.
11:40À moins que vous considérez que l'Uni,
11:42et encore je ne suis même pas sûre qu'ils aient eu leur statut d'association,
11:45parce que les votes sont en ce moment pour devenir
11:47une association officielle de Sciences Po.
11:49Il n'y a pas d'extrême droite à Sciences Po
11:52et peut-être même pas de droite.
11:53Il y a une extrême gauche qui écrase tout et qui intimide les étudiants qui sont au milieu.
11:57Et ça, je trouve que c'est effectivement problématique,
12:00et notamment sur la liberté d'expression.
12:02Moi, je suivais un compte sur Instagram qui s'appelait Sciences Po,
12:04pas de débat, et qui recueillait tous les témoignages d'étudiants
12:07qui ont été obligés de se taire et qui racontaient qu'ils ne pouvaient pas dire
12:09qu'ils avaient voté Macron, par exemple.
12:11Dire qu'ils avaient voté Macron, c'était déjà être un facho.
12:15Ils se faisaient pointer du doigt sur les réseaux sociaux, etc.
12:17Une forme de terreur idéologique qui partait du bas.
12:20Extrêmement, extrêmement inquiétante.
12:21Et il faut restaurer véritablement le pluralisme et la liberté d'expression
12:25dans cet établissement. C'est une urgence.
12:27Mais à la fin, on va nous appeler la police.
12:30Et c'est la police qui va venir devoir les déloger.
12:33Encore une fois, c'est ce qu'ils cherchent, parce qu'ils cherchent des images chocs,
12:36qu'ils cherchent des photos pour pouvoir, encore une fois, passer pour des victimes.
12:41Et ça va être Sciences Po contre Sciences Police, entre guillemets.
12:44Mais ça va être tout à fait ça.
12:45Et encore une fois, nous, on va être utilisés.
12:48On va encore entendre des slogans sur les policiers.
12:50La police tue, la police frappe des étudiants.
12:53Bientôt, des LBD dans les yeux.
12:55Enfin, on va encore entendre toutes les pires rassaltés.
12:57Tout ça parce que le travail en amont n'avait pas été fait.
12:59Le problème, c'est qu'on a laissé faire.
13:01Encore une fois, c'est le courage et encore une fois, c'est le manque d'exigence,
13:04y compris des représentants des institutions qui laissent faire les choses.
13:09Et on arrive toujours à cette dégradation sociétale.
13:12Et on arrive toujours, malheureusement, à la fin par du conflit.
13:15Allez, on fait une petite pause.
13:16On se retrouve dans un instant dans Punchline, sur CNews et sur Europe 1.
13:18On évoquera aussi le contexte d'antisémitisme qui explose dans notre pays.
13:22Et puis, on parlera aussi des accrochages entre ministres.
13:25Je vais parler de ces guéguerres entre ministres et anciens ministres
13:29à propos notamment des impôts.
13:30Allez, à tout de suite dans Punchline.

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