Avec Olivier De Benoist, comédien
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NewsTranscription
00:00Le 10h30 Sud Radio Média, Christine Bouillaud, Gilles Gansman.
00:05Et bonjour à tous, bienvenue, c'est Sud Radio avec Gilles Gansman pour les médias.
00:10Bonjour Gilles. Bonjour Stine.
00:11On est tous en rose aujourd'hui à Sud Radio, presque en tous les cas.
00:14Octobre Rose, on le rappelle, Sud Radio évidemment vous invite à participer à toutes les opérations qui sont menées.
00:22Et il y a un site Octobre Rose pour aller faire des dons contre le cancer.
00:26Absolument. Aujourd'hui nous allons parler d'une femme détective, une certaine Capitaine Marleau,
00:32mais avec celui qui fait partie du casting de ce numéro que vous verrez vendredi,
00:38c'est le comédien Olivier de Benoît. Bonjour Olivier.
00:40Bonjour et surtout parlons vrai.
00:42Oui, bien sûr.
00:44Vous êtes sur la bonne place.
00:46Parce que je suis un test visuel et je m'aperçois que je lis sans lunettes, parlons vrai.
00:50Et en fait c'est le slogan de la radio, c'est un hasard extraordinaire.
00:53C'est ça, et vraiment c'est pas usurpé.
00:55Alors ça se passe en Bretagne, est-ce que vous étiez choisi parce que vous vous appelez Olivier de Benoît ?
01:00Ça sonne breton, Olivier de Benoît.
01:02Effectivement, puisque ma mère est d'Abbeville, donc en fait c'est une famille bretonne,
01:05donc effectivement je suis à moitié breton.
01:07Aucun lien avec le navigateur ?
01:09Si, si, c'est le cousin Germain de ma mère.
01:11C'est un type dont j'ai salué l'héroïsme.
01:14En tout cas, quand j'étais enfant, quand je parlais de Gérard d'Abbeville,
01:17pour ceux qui ne connaissent pas, c'est celui qui a traversé l'Atlantique et le Pacifique à la rame.
01:20C'est vrai que c'était le héros des temps modernes,
01:22donc j'ai toujours une admiration sans borne pour lui.
01:24Je suis très fier de le dire de temps en temps, surtout sur les radios importantes.
01:28C'est donc vendredi soir, 21h05, pour ceux qui ne le savent pas encore sur France 3,
01:33Capitaine Marleau s'appelle à Contrecourant.
01:35Vous jouez dans un groupe de copains, on va raconter l'histoire,
01:39qui se retrouvent et vous devenez finalement le beau-père de votre meilleur ami par incidence.
01:45Et ça se passe mal évidemment, il y a un mort,
01:47et c'est le Capitaine Marleau, on va dire...
01:51Plus qu'à Yves qui enquête, avec son skill dégaine.
01:55C'est vrai que quand j'ai été choisi, j'ai été ravi,
02:00parce que je suis un grand fan de Capitaine Marleau,
02:04j'adore ce personnage qu'a créé Corinne avec José.
02:08Et tourner avec José Dagnon, c'était exceptionnel,
02:10parce qu'on tourne très vite, José sait exactement ce qu'elle veut.
02:15Et j'ai d'autant plus été ravi qu'elle m'a après reproposé,
02:19et je reviendrai ici pour en parler j'espère,
02:21le Fred Vargas qui sort sur la dalle en janvier,
02:24où je joue aux côtés notamment d'Yvan Attal, Virgil Douanin, Sylvie Testu...
02:28Et donc vous aimez qu'on vous hurle dessus ?
02:30Mais non, mais moi, je suis fan absolue,
02:34je crois que ce n'est pas de l'hurlement,
02:36c'est simplement l'espèce d'énergie qui est portée par José,
02:38et les gens qui jouent le jeu savent que ça se passe comme ça,
02:42mais moi je suis un grand fan,
02:44je le dis au micro, je sais qu'elle nous écoute,
02:46je suis un grand fan et je suis amoureux de José Dagnon.
02:48Elle va être contente de ce que j'ai dit.
02:50Excusez-moi, excusez-moi José.
02:52Oui, oui, elle vient.
02:54Elle sera aussi chez Jacques Pessis.
02:56Elle parle vrai.
02:57Ah oui, ça on ne peut pas dire le contraire,
02:59mais c'est très agréable.
03:00Ce sont ce qu'on appelle des personnages, des personnalités,
03:02moi je suis tout le temps très intimidé,
03:04on vous voit José,
03:06il y a une espèce de distance naturelle qui se crée,
03:08et qui est très agréable.
03:09Comment vous voyiez les profs avant ?
03:11Oui, comme je vous voyais mes grands-parents,
03:14il y a une espèce de...
03:16J'aime bien le vouvoiement,
03:17je trouve qu'il y a une distance qui se crée,
03:19une espèce de respect.
03:20Cette langue française est formidable,
03:21parce que l'anglais ne l'a pas.
03:22Alors la langue française se décline aussi dans les médias,
03:24c'est l'heure du zapping.
03:30Je ne sais pas s'il existe un mot pour dire zapping en français,
03:32vous savez souvent...
03:33Alors on a des étudiants de l'école de journalisme de Paris,
03:36la LISPA qui nous regarde en ce moment,
03:39on va leur demander,
03:40ils ont un test en direct
03:41à faire de trouver l'équivalent français du mot zapping.
03:45Je ne me suis jamais posé la question.
03:47Si en France on a l'affaire...
03:48Est-ce que ce n'est pas Tinder, non ?
03:50Tinder ?
03:51Pour scroller !
03:52On aura des drôles sur ce qu'il y a de drôle,
03:54même si ce n'est pas drôle particulièrement,
03:56je n'ai pas eu de rire des journalistes,
03:57mais la vanne n'était pas mal.
03:58La vanne n'était pas mal.
03:59Merci de le dire.
04:00Si en France on a l'affaire Pélico,
04:03les Américains, eux, découvrent l'affaire Pididi,
04:06qui s'annonce retentissante,
04:08je ne sais pas si vous avez suivi Christine,
04:10des viols en nombre,
04:11des orgies sous soumission chimique.
04:13Le 20h de France 2 a adressé l'état des lieux.
04:16À Miami, Los Angeles,
04:18les domiciles de Pididi font l'objet de perquisitions
04:21spectaculaires en mars dernier.
04:23Elles révèlent la détention de vidéos à caractère sexuel
04:26et de fusils d'assaut.
04:28Vous pouvez voir là que les numéros de série
04:30ont été minutieusement effacés.
04:32Dans les 14 pages de l'acte d'inculpation,
04:34le parquet de New York accuse Sean Combs de raquettes,
04:37trafic sexuel et transport de prostituées
04:40entre états.
04:41Des faits liés à des soirées organisées
04:44dans les années 2000 dans des hôtels.
04:46Combs aurait planifié et contrôlé des performances sexuelles
04:50qu'il appelait fricofs.
04:52Souvent, il les filmait.
04:54Les fricofs duraient parfois plusieurs jours,
04:56impliquaient un grand nombre de prostituées,
04:59ainsi qu'une grande quantité de drogue.
05:01C'est incroyable l'affaire Pididi.
05:03Il dévoile de plus en plus des choses.
05:06C'est même effrayant.
05:09Plus on avance, plus on découvre des choses sur Pididi.
05:14Si je peux juste me permettre,
05:15je trouve que rien que de voir la vidéo de ce malade
05:17en train de tirer les cheveux,
05:19de traîner par les cheveux son ex-femme dans l'hôtel,
05:21c'est terrible.
05:23C'est terrible.
05:25Rien que cette vidéo-là mériterait qu'il finisse sa séjour en prison.
05:30Le reste est encore plus horrible.
05:33Ces images-là étaient d'abord insoutenables.
05:35Déjà insoutenables.
05:37Comment un sénateur français se prend pour Martin Luther King ?
05:42Il a fait un rêve.
05:44En fait, c'est plutôt un cauchemar.
05:45Ça pourrait être un sketch écrit par vous.
05:47Il a imaginé, je parle de...
05:50J'ai un trou parce que je n'ai pas écrit son nom,
05:52mais ça va me revenir.
05:53De Claude Maluret.
05:54Claude Maluret a imaginé que Lucie Castex
05:57était devenue Premier ministre.
05:59Écoutez, c'est plutôt drôle.
06:01En écoutant tout à l'heure l'analyse de la situation politique
06:04par le président du groupe socialiste,
06:06j'ai eu brusquement une sorte de cauchemar éveillé,
06:09M. le Premier ministre.
06:11J'étais ici, à cette tribune,
06:14et en face de moi, ce n'était pas vous.
06:17C'était Lucie Castex.
06:20À ses côtés, Sandrine Rousseau,
06:22ministre des Finances et de la Décroissance,
06:25Sophia Chikirou, garde des Sceaux,
06:28Émeric Caron, ministre de l'Écologie et des Insectes,
06:31Sébastien Delogu, ministre de la Mémoire et des Anciens Combattants,
06:35Louis Boyard, ministre du Développement Durable du Cannabis,
06:39et Jean-Luc Mélenchon, ministre des Affaires Étrangères
06:42et de l'Amitié avec la Russie, le Hezbollah et l'Alliance Bolivarienne.
06:46Il peut faire du théâtre et du café-théâtre.
06:49On le prend tout de suite.
06:51Si vous m'avez dit que c'était quelqu'un qui était humoriste dans une matinale,
06:55je l'aurais cru.
06:57C'est de la politique ?
06:59On est trop forts.
07:01On est trop forts.
07:04Est-ce que c'est de la politique ?
07:06Est-ce que les hommes politiques peuvent avoir ce ton-là ?
07:10Je trouve que si c'est pour faire passer ses idées,
07:14je veux dire, l'humour a toujours été une force dingue.
07:17Après, moi je suis humoriste.
07:20Après, le mélange des genres, je trouve ça toujours compliqué.
07:23Quand les humoristes deviennent trop politisés, etc.,
07:25c'est compliqué, il y a une espèce d'ambiguïté.
07:27Moi, je ne l'ai jamais eu.
07:28Moi, je suis un sale gosse qui fait des vannes en costume.
07:31Vous souvenez de Santini qui récupérait toujours le prix de l'humour politique ?
07:35Oui, c'était des bons mots,
07:37mais je pense que quand il avait un sujet sérieux à aborder,
07:39le type était sérieux.
07:41Après, c'était des gens qui étaient truculents.
07:43Je lis toujours ces phrases.
07:46Il y en a qui sont extraordinaires,
07:48ceux qui gagnent et les finalistes.
07:50Mais là, pour prendre ce cas-là,
07:52je trouve que c'est plutôt très très bien écrit.
07:55Olivier de Medoy, vous êtes un humoriste à l'humour décalé.
07:58Alors, j'imagine que vous deviez apprécier Laurent Baffi.
08:01Laurent Baffi a une nouvelle émission sur Paris 1ère.
08:03Je l'ai choisi parce qu'il a été en Bretagne.
08:06Il a été, on va dire, embêter les Bretons.
08:09Et donc, c'est désormais sur Paris 1ère.
08:12Il fait une sorte de micro-trottoir avec le talent qu'on lui connaît.
08:16La mare de la France, tout est trop cher.
08:19Tout augmente, tout, tout, tout, tout.
08:21Quand vous voyez un kilo de courgettes, 3 euros, un kilo de courgettes.
08:25On va où ?
08:26On va où depuis qu'on est en euros ?
08:28On va où ?
08:29Quand vous calculez, vous essayez de toujours convertir.
08:33Oui, parce que 3 euros, ça fait 20 francs.
08:35Ça fait 20 balles.
08:36Oui, mais là, vous faites 10 balles si vous convertissez.
08:39Non, moi, je continue de convertir toujours un peu.
08:42Mais ça fait toujours un peu mal parce que je me dis,
08:44merde, un morceau de fromage, 6 euros.
08:47Vous comptez ? 6 fois 6, hein ?
08:50Vous comptez ?
08:51Ça fait 60 balles, un morceau de fromage.
08:53Non, 6 fois 6, 36.
08:5436, oui.
08:57Et c'est sur Paris 1er.
08:59Et alors, moi, je me suis toujours demandé comment il fait pour ne pas se faire,
09:03entre guillemets, attention...
09:04Ah, voilà, il va à visage découvert.
09:06Ils savent que c'est Bafi.
09:07Oui, c'est Bafi, mais comment...
09:08Donc, il y a une complicité avec les...
09:10Au début, il va tellement loin qu'on se dit,
09:12mais comment les gens ne s'énervent pas contre lui quand il fait ses sketchs ?
09:15Je me rappelle Mesraï, qui faisait ses interviews extraordinaires.
09:18Mais tant qu'il était inconnu, c'était jouissif.
09:20Mais après, effectivement, ça ne marche plus.
09:21Est-ce qu'il y a du second degré ?
09:22Est-ce qu'on est capable encore ?
09:23Quand on voit sur les réseaux sociaux des gens qui font des blagues, etc.
09:26J'ai une théorie très simple que je suis ravi d'exposer à Sud Radio,
09:28si vous m'accordez 8 secondes.
09:30Je crois que l'humour n'est pas fait déjà pour être écrit.
09:32Voilà.
09:33Elon Musk s'en est rendu compte.
09:35La dernière fois qu'il a fait une frate, on dit,
09:36on essaie d'assassiner Trump, jamais Harris et l'autre, et son colistier.
09:41Il s'est fait avoiner parce qu'il a dit,
09:44décidément, l'humour écrit, ça ne marche pas.
09:46Et donc, lui, il essaye d'être drôle à l'écrit, ça ne marche pas.
09:49L'humour écrit ne marche pas, et j'en suis absolument persuadé.
09:51Si vous n'avez pas le ton, si vous n'avez pas la situation, ça ne marche pas.
09:54Donc, voilà.
09:55Le second degré sur les réseaux ne marche pas.
09:58Sauf si c'est un sketch, et encore, vous prenez 12 secondes d'un sketch,
10:01c'est hors contexte, malgré tout, vous vous faites défoncer.
10:03Donc, je ne crois pas à l'humour.
10:05Je le crois pas possible ailleurs que sur scène,
10:07et c'est pour ça qu'il faut venir me voir.
10:08On pourra parler en deuxième partie.
10:10Est-ce que vous vous avez changé parce que vous vous êtes connu,
10:12parce que vous parliez de votre femme,
10:14et qu'aujourd'hui, les moeurs sont changées ?
10:16On ne peut plus dire ce que vous disiez sur votre femme.
10:18Du coup, je suis parti sur mes enfants, c'est moins dangereux.
10:20C'est vrai ?
10:21Non, mais je n'ai rien changé.
10:24Vous faites les mêmes sketchs ?
10:26Oui, je fais les mêmes sketchs, le public n'a pas changé,
10:28et je n'ai jamais eu de problème, si vous voulez.
10:30Je crois beaucoup à une théorie dont je parlais tout à l'heure,
10:32c'est l'ambiguïté.
10:33C'est-à-dire qu'à partir du moment où vous avez un humour aussi corrosif qu'il soit,
10:36et qu'il n'y a aucune ambiguïté sur la façon dont vous le proposez,
10:39parce que dans votre vie personnelle,
10:41je suis malheureusement marié depuis 20 ans, et ça, ça dure.
10:44Donc, si vous voulez, j'en profite pour exprimer mon désarroi.
10:48C'est mon bonheur, le spectacle que je propose,
10:50ou j'essaye de le trouver ailleurs.
10:51Non mais voilà, à partir du moment où les gens sentent que c'est pour rire,
10:54ils adorent ça, et vous pouvez aller aussi loin que vous voulez.
10:56Alors Olivier, je crois que vous avez un concurrent sérieux,
11:00je ne sais pas si vous avez vu, qui était...
11:02Non, non, non.
11:03Qui était à l'affiche de l'Olympia il y a une quinzaine de jours ?
11:06C'était Xavier Niel ?
11:07Exactement.
11:08Oui, je suis très informé.
11:09Ah, je vois ça.
11:10Je prépare.
11:11Comment devenir milliardaire.
11:12Exactement.
11:13Et BFM Business l'a interviewé.
11:15Si vous voulez devenir milliardaire, retenez ces trois conseils de Xavier Niel.
11:19Ce qui est important, c'est votre volonté, votre motivation.
11:22Ce n'est pas important les études que vous faites.
11:24L'important, c'est votre envie de faire des choses, de créer des choses.
11:26Ça, c'est le premier.
11:27Le deuxième, c'est de comprendre un environnement.
11:29Qu'est-ce que vous pouvez inventer qui dépasse ce qui a été fait ?
11:33Qu'est-ce qui joue avec les règles dans ce qui a été fait ?
11:36Ce qui va vous permettre de créer de la valeur.
11:38Et puis le troisième, c'est bien s'associer.
11:40Comment vous êtes capables de trouver les personnes qui vont être différentes de vous ?
11:44L'important, c'est d'avoir de la diversité.
11:46C'est que si vous êtes d'origine sociale privilégiée,
11:48allez chercher quelqu'un d'origine sociale différente.
11:51Si vous êtes un homme, allez chercher une femme.
11:52Si vous êtes une femme, cherchez un homme.
11:53Trouvez quelqu'un qui soit complémentaire avec vous.
11:55Parce que cette diversité, ça va vous permettre d'avoir un autre point de vue.
11:58Et si vous avez un autre point de vue, ça va vous permettre de créer des grandes choses.
12:01Voilà.
12:02Donc, c'est trois tout petits conseils, comme ça, à l'arrache.
12:04J'en rajouterais un quatrième, peut-être, c'est avoir du flair.
12:07Et moi, si j'en avais plus, je crois que j'investirais dans Sud Radio pour devenir milliardaire.
12:10Ah, bah, bravo !
12:12Parce que c'est une radio qui monte.
12:14Absolument.
12:15Alors, vous avez vu, c'est John, le réalisateur, qui m'a fait remarquer ça en montant le son.
12:21Vous avez vu la musique guerrière qu'il a mis derrière ?
12:23Comme les Américains qui aiment bien.
12:25Moi, je suis un grand fan de Xavier Niel.
12:27J'aime beaucoup Xavier Niel.
12:28J'aime bien les gens qui réussissent.
12:30Je suis très chauvin, en plus.
12:31Et donc, j'adore les gens qui réussissent et qui réussissent à l'étranger.
12:34Donc, j'adore, par exemple, Bernard Arnault.
12:35Je suis fan de ces gens, de ces espèces d'aventuriers du XXIe siècle.
12:39Ah, vraiment ? Non, je suis extrêmement sérieux.
12:41Moi, je suis fan.
12:42Quand je sais qu'il y a des marques françaises qui cartonnent dans le monde, je suis fan.
12:45Mais vous savez qu'il est critiqué.
12:46Oui, mais après, on est toujours critiqués.
12:47Mais j'adore.
12:48J'adore, je le dis.
12:49Voilà, il n'y a aucun complexe.
12:50Et quand Eliphiste le critique, vous comprenez ?
12:52Quand la France insoumise critique Bernard Arnault, il est riche ?
12:55Eh bien, je trouve ça...
12:56Ils font ce qu'ils veulent, ils disent ce qu'ils veulent.
12:57Moi, je dis ce que je veux.
12:58Vous n'êtes pas d'accord avec eux ?
12:59Non, je ne suis pas d'accord, mais ce n'est pas très grave.
13:02On passe...
13:03Vous n'avez pas de musique ?
13:04Non.
13:05Ah oui, vous n'avez pas de musique ?
13:06Ah oui, j'ai de la musique aussi.
13:07Mais oui, rapidement, un petit mot.
13:08Mais oui, mais alors, j'ai été perturbé par notre discussion.
13:10Oui, monsieur.
13:11C'est le mois rose.
13:12Oui.
13:13Avec l'Octobre rose.
13:14Oui.
13:15Donc, j'ai mis quoi en musique ?
13:16Kimberley Rose.
13:17Allez, on y va.
13:18Qui était en live à chanter Good Days dans cette avoue.
13:28Voilà, c'est Octobre rose et Sud Radio s'y associent évidemment.
13:31Oui, parce qu'on est très en retard, mon cher Gilles, et on reçoit Olivier de Benoît jusqu'à 10h30.
13:36Et on va le recevoir pour parler de Capitaine Marleau.
13:39Ce sera vendredi soir, mais d'autres choses aussi dans son actualité.
13:42On se retrouve juste après ça, tout de suite.
13:46Le 10h30, Sud Radio Média.
13:50Christine Bouillot, Gilles Anzman.
13:53Sud Radio Média, l'invité du jour.
13:56Notre invité, le comédien Olivier de Benoît, que vous retrouverez vendredi soir à 21h05 sur France 3.
14:02Dans la traditionnelle série, la fameuse série du Capitaine Marleau, interprétée par Corinne Maciero.
14:08Alors, je voyais que la musique originale, c'est Catherine Larin.
14:10Ben oui.
14:11Je ne savais pas, mais j'entends.
14:14Tout le monde sait.
14:17Ce n'est pas arrivé jusqu'à moi, désolé.
14:19Je suis une fille blonde en plus, donc ce n'est pas arrivé jusqu'à mon cerveau.
14:23Mais oui, dans tous les épisodes, à la fin avec le violon.
14:26Non, je rigole pas.
14:27Non, non, mais en tout cas, je ne l'ai pas vue encore.
14:32Non, non, je n'ai pas vu cet épisode.
14:35Ah, vous ne l'êtes pas vue ?
14:36Non, je ne l'ai pas vue.
14:37Vous regardez ?
14:38Je sais où je serai vendredi soir, devant ma télé.
14:41Je suis ravi, parce que si c'est aussi bien à l'écran que les moments qu'on a passés là-bas, ça devrait être un très bon moment.
14:48On explique le pitch.
14:49C'est Grégoire qui est grand reporter.
14:51Il est exilé sur une petite île en Bretagne, une île sublime aux demeurants, nous en tant que spectateurs.
14:55Il est avec tous ses vieux potes d'enfance.
14:58Ils retapent un vieux bateau.
14:59Ils veulent absolument profiter de la vie.
15:01Sauf que Grégoire, il y a sa petite amie qui arrive et qui déboule, qui annonce qu'il va se marier avec elle.
15:07Et c'est la fille d'un des meilleurs amis.
15:09Et c'est votre fille dans le film.
15:11Et dans la vraie vie ?
15:12Et dans la vraie vie, j'ai une fille qui a 19, 20 ans.
15:15Donc, ça aurait pu m'arriver.
15:17Ça peut encore vous arriver.
15:18Ça peut encore.
15:19C'est horrible.
15:21J'ai un sketch où je fais la première fois du sketch que je fais, qui est tout nouveau, à propos de ma fille.
15:27J'ai dit l'autre jour, ma fille a ramené un mec à la maison.
15:28Je lui ai dit, tu nous as déjà fait le coup avec le Labrador, c'est encore ta mère qui va devoir s'en occuper.
15:34Voilà, parce qu'elle se marie avec son meilleur ami.
15:36Et donc, c'est effectivement quelque chose qui passe mal.
15:38Et il y a une explosion, un bateau.
15:40Et il y a Mika qui décède, c'est lui qu'on retrouve.
15:42Joué par Cyril Touvenin, qui n'a pas un grand rôle.
15:45Mais juste le début est juste incroyable.
15:47Alors, on peut citer votre partenaire.
15:49Vous avez David Hallyday, je vais vous interroger là-dessus.
15:51Il y a Romane Bauringer.
15:53Il joue ma femme.
15:54Exactement.
15:55Olicio Prey.
15:56Saïd Al-Jawad, qui est incroyable.
15:58Nicolas Carpentier, qui est aussi très important.
16:01Riwan Belkacemi.
16:03Jérôme Deschamps.
16:04Comment on joue avec David Hallyday ?
16:06On chante, d'abord.
16:07Vous le connaissiez ?
16:09Non, je ne le connaissais pas.
16:10C'est vrai ?
16:11C'est un type absolument adorable.
16:12On se retrouve tous les deux dans un hôtel,
16:14dans une petite ville en Bretagne,
16:16pendant 15 jours, parce que c'était compliqué de rentrer.
16:18Et donc, voilà, première rencontre avec David.
16:20C'était très sympa.
16:21Je pense qu'il était un peu nerveux, un peu stressé.
16:23Parce que c'est vrai qu'il ne sait pas son métier de base.
16:25Et même s'il a déjà tourné dans des films,
16:27même des blockbusters aux Etats-Unis,
16:28le type est incroyable.
16:29Il a une vie extraordinaire.
16:30Une humilité dingue.
16:32Et je me suis fait un pote.
16:33Et d'ailleurs, l'été suivant, je suis parti en vacances
16:35en Portugal avec ma famille.
16:37Pas loin de là où il était.
16:38Donc on s'est vus en vacances.
16:39On est devenus amis avec ce David.
16:41C'est un type que j'aime beaucoup, beaucoup.
16:43Est-ce qu'il vous a donné des conseils de jeu ?
16:45Lui ?
16:46Non, non, non.
16:47Il ne m'a pas donné de conseils de jeu.
16:48Parce que ce qui est compliqué,
16:49et comme le racontait Christine,
16:51c'est que vous jouez une bande de potes.
16:52Donc il faut qu'on ait l'impression
16:53que vous vous connaissiez depuis 10 ans.
16:55C'est une alchimie qui s'est créée avant la première fraise,
16:58avec toute la bande.
16:59Et on s'est revus après.
17:00On s'est fait des dîners après.
17:01Avec tout le monde ?
17:02Avec tout le monde.
17:03On s'est fait des dîners.
17:04Ça vous a donné envie ?
17:05Vraiment, c'était une alchimie d'acte.
17:08Je ne sais pas pourquoi.
17:10Parce qu'on est tous différents.
17:12Pas le même humour, en tout cas.
17:14Mais il y a un humour commun.
17:15Il y a tous des personnalités différentes.
17:16Et on s'est beaucoup marrés.
17:17Donc voilà, avec Nicolas, David.
17:19Moi, ça m'a fait penser aux films
17:21« Nos meilleurs copains »
17:22ou ces films un peu comme ça,
17:25très français d'ailleurs,
17:26quoi qu'il y ait des films anglais comme ça,
17:28où on se retrouve entre bandes.
17:31Les histoires de jeunesse refont surface.
17:33Les histoires de jeunesse,
17:34c'est aussi, on appelle ça la gestion du groupe.
17:36On est meilleurs copains,
17:37mais il faut quand même gérer aussi le quotidien.
17:39Oui, mais c'est vrai que là,
17:42je salue le casting.
17:44Parce que c'est vrai que c'est une chance.
17:46Parce qu'on ne sait pas si ça marche ou pas.
17:48Et j'ai l'impression qu'avec José Daillon,
17:49ça marche toujours.
17:50José Daillon, ici, a dit
17:52« Moi, je fais toujours plus de 5 millions. »
17:54Donc on verra si cet épisode est dédié.
17:57Ça, c'est drôle.
17:59Vous n'avez pas la pression.
18:01Oui, parce qu'à un moment, je lui ai dit
18:03« Oh, ça va faire 2-3 millions. »
18:04Elle l'a pris très mal.
18:06Elle m'a dit « Non, je fais toujours plus de 5 millions. »
18:10Non, mais les gens sont attachés à ce personnage.
18:11En fait, Capitaine Harlow est très français.
18:14C'est un personnage qui est très français.
18:16Beaucoup d'humour noir.
18:17C'est-à-dire beaucoup d'humour.
18:18Un côté révolutionnaire, un peu hors normes.
18:22Un parler vrai, hors des sentiers battus, etc.
18:25Truculent.
18:27Une espèce de...
18:28La comparaison totalement...
18:29Peut-être qu'on m'engueulerait.
18:30Mais une espèce de d'Artagnan.
18:31Un côté totalement hors du circuit.
18:35J'en pourrais avec un jus de poulet au vinaigre.
18:37On est un peu dans ce personnage-là.
18:39Je ne sais pas si vous aviez vu ce film.
18:40C'est un personnage fou.
18:42Et ça finit toujours bien.
18:44Et les gens s'attachent à ce personnage.
18:46Un personnage est bon quand on dit
18:48« On l'a déjà vu quelque part. »
18:49Et ce Capitaine Harlow, on l'a déjà vu quelque part.
18:51Capitaine Harlow, Corinne Massiraud,
18:53elle est aussi comme ça en dehors de la caméra ?
18:55Ah oui, oui.
18:56C'est la personnage dans la vie, Corinne.
18:59Elle est exceptionnelle.
19:01Elle est personnalisée.
19:03Très, très, très drôle.
19:04C'est ce que je retiens d'elle.
19:05Ils sont tous...
19:06C'est vrai qu'on est d'une humilité
19:08par rapport à son statut de star.
19:10C'est quand même...
19:11Capitaine Harlow, ça fait des audiences extraordinaires
19:12depuis le début de janvier.
19:13On pourrait imaginer
19:14que la fille change de planète, etc.
19:16Très les pieds sur terre.
19:18Et très fidèle.
19:20Alors, Christine Olivier,
19:21je vous propose d'écouter
19:22le Capitaine Harlow dans ses œuvres.
19:24Voici la bande-annonce de ce téléfilm
19:27qui sera diffusé vendredi soir.
19:29Bonjour, Capitaine Harlow, s'il vous plaît.
19:31C'est moi.
19:32Mais c'est pas possible,
19:33il s'est passé quoi, là ?
19:34Drame en Bretagne.
19:36Qu'est-ce que vous êtes, vous ?
19:37Ben, flic à Audimat.
19:39Hé, je peux venir avec vous ?
19:40Désolé, y a qu'une place.
19:42Comme dans les cercueils.
19:43Quelconque.
19:44Non, mais vous faites un film, là.
19:45C'est pas un film, c'est une série.
19:47Tu leur dis ou je leur dis ?
19:49Vous passez suspect numéro une.
19:51Peace.
19:52Et paf !
19:55Capitaine Harlow,
19:56vendredi soir à 21h05 sur France 2
19:58et sur la plateforme France.tv.
20:01Est-ce qu'elle improvise beaucoup ?
20:02Juste, est-ce que vous m'avez vu ?
20:04Oui.
20:05Vous m'avez entendu dans la bande-annonce ?
20:06Oui.
20:07Non, je déconne.
20:08Non, non.
20:09On me voit, mais on m'entend pas dans la bande-annonce.
20:10On vous entend pas.
20:11Est-ce qu'elle improvise beaucoup ?
20:13Oui.
20:14Ça vous déstabilise pas ?
20:16Pas du tout.
20:17Parce qu'en fait, quand elle improvise,
20:18Corinne, ça finit toujours au bon endroit.
20:21Donc, voilà.
20:22Mais tout ce qu'il y a au milieu,
20:23il y a parfois des fulgurances qui viennent.
20:24Donc, il y a toujours une base qui fonctionne.
20:26Et un peu, voilà.
20:27Elle a du génie.
20:28Donc, c'est vrai que c'est du génie au service de Marlowe
20:30avec une réalisatrice comme Josée,
20:32avec des scénarios extrêmement bien écrits.
20:35Ça fait un carton.
20:36Imprévisible au départ,
20:37parce que quand on voit le personnage...
20:38Elle me fait aussi un peu penser à...
20:40Je veux dire, dans les images,
20:42je suis moins cinéphile que vous,
20:43mais je pense un petit peu à Pirates des Caraïbes aussi.
20:45Il y a un côté, dans sa tenue d'ailleurs,
20:47sa pshapka, etc.
20:48Très vrai.
20:49L'habit fait le moine.
20:50Jack Sparrow.
20:51On va lui mettre un costume ou je ne sais pas quoi.
20:52On va lui mettre une tenue plus traditionnelle.
20:53Je pense qu'on a perdu le capitaine.
20:55Donc, c'est un ensemble.
20:57Alors, cette île bretonne aussi,
20:59qui est magnifique, cette petite île.
21:01On disait avec Gilles,
21:02on y passerait bien en vacances.
21:03Il y a une maison isolée sur une île.
21:05Alors, c'est vrai qu'en plus,
21:06pour ceux qui verront,
21:08il y sont nombreux, je le sais,
21:10ça devient une île à marée haute.
21:13C'est rare.
21:14Donc, on est pendant quelques heures
21:17totalement isolés du monde.
21:18Il faut prendre un bateau.
21:19C'est vrai que c'est féérique.
21:21Elle est loin du large ?
21:22Je pense qu'on ne se rend pas compte.
21:23Elle n'est pas très très loin.
21:24Mais c'est vrai qu'on a vraiment
21:25cette sensation d'une île.
21:27C'est vrai qu'on aurait très bien imaginé,
21:29j'avoue,
21:30ça aurait été moins loin pour lui
21:31que les îles marquises.
21:32Il aurait pu se retrouver là.
21:33Il aurait été aussi tranquille.
21:34Et vous, en tant que breton,
21:36en quoi vous avez du breton en vous ?
21:39Je pense que je suis très fier
21:42d'être à moitié breton.
21:44Je trouve que les bretons
21:45ont une identité forte.
21:47Ils ressemblent un peu du granit.
21:49Ils sont solides, les bretons.
21:51Vous allez être en spectacle
21:53du 17 octobre au 28 décembre
21:55à l'Européen, en tournée.
21:57Est-ce qu'aujourd'hui, à notre époque,
21:59on évolue dans les spectacles
22:01avec à la fois la politique
22:04ou à la fois le monde ?
22:06J'ai jamais beaucoup parlé politique.
22:09Ça ne m'amuse plus du tout.
22:11Mais du tout, du tout.
22:12J'ai beaucoup fait de sketch d'actualité.
22:14Moi, j'aime bien les spectacles intemporels.
22:16Deuxièmement, il n'y a pas de message
22:18dans mes spectacles.
22:19Je suis le seul humoriste
22:20qui n'a pas de message,
22:21si ce n'est celui de faire rire.
22:22Moi, je suis obsédé par le rire.
22:23J'ai un contrat avec le public.
22:24Le public vient.
22:25Il vient pour se marrer.
22:26Il repart.
22:27Et il s'est marré.
22:28Et ça me fait tellement plaisir.
22:29Ça, ça me suffit à mon bonheur.
22:30Donc, vous préférez
22:31les sketchs au stand-up ?
22:32Vous n'aimez pas trop
22:33la mode du stand-up ?
22:34Ce n'est pas un problème de forme.
22:35C'est juste un problème de contenu.
22:36Moi, ce que j'adore,
22:37c'est faire rire.
22:38Je ne suis pas moralisateur.
22:39Je ne suis pas là pour dire…
22:41Les gens viennent pour sortir.
22:43Ils prennent avec moi un avion.
22:44Ils vont ailleurs
22:45pendant une heure et demie.
22:46Et après, c'est fini.
22:47Mais quand vous dites
22:48que ça ne m'amuse plus
22:49l'actualité, etc.
22:50Est-ce que je la trouve trop chargée ?
22:51Je la trouve trop…
22:52Angoissante ?
22:53Trop angoissante.
22:54Je trouve que tout est…
22:55Comme on le disait,
22:56tout est pris.
22:57Tout est retourné.
22:58Tout est pris au premier degré.
23:00Ça ne m'amuse absolument plus.
23:02C'est personnel.
23:03C'est peut-être mon âge aussi.
23:04J'ai commencé les sketchs
23:05à 30 ans.
23:06J'en ai 20 de plus.
23:07Aujourd'hui,
23:08je fais des spectacles.
23:09Et je sens que le public,
23:10ça le fait très plaisir
23:11qu'on le sorte de l'actu aussi.
23:12Et justement,
23:13le public,
23:14par rapport à cette actualité morose,
23:15dans le rire,
23:17il y a une difficulté.
23:19Vous disiez au début,
23:20c'est-à-dire qu'il faut faire attention.
23:21Il faut trouver le bon dosage aussi.
23:24Mais ça dépend
23:25comment la personne aussi le reçoit.
23:26Et finalement,
23:27le public le reçoit mieux
23:28qu'on ne le reçoit
23:29parfois sur les réseaux sociaux.
23:30Vous dites,
23:31je n'aime pas l'humour écrit.
23:32Pourtant…
23:33Non, c'est pas…
23:34J'écris beaucoup.
23:35Je ne crois qu'à l'humour écrit.
23:36L'impro,
23:37c'est un truc en plus.
23:38Mais j'écris tout.
23:39Tout est écrit.
23:40Tout est essayé.
23:41Donc je crois évidemment à l'humour écrit
23:42parce que c'est un spectacle écrit.
23:43En revanche,
23:44ce que je dis simplement,
23:45c'est que je ne crois pas à l'humour lu.
23:46C'est complètement différent.
23:47C'est-à-dire que moi,
23:48si je vous fais une vanne,
23:49par exemple dans mon spectacle,
23:50quand je me fais siffler
23:51par la moitié de la salle,
23:52c'est-à-dire les femmes,
23:53quand je dis j'ai quatre enfants,
23:54deux garçons et deux échecs,
23:55je me fais siffler absolument.
23:56Tout le monde est mort de rire
23:57en se disant quel con.
23:58J'écris ça sur Twitter,
23:59j'ai 5000 likes.
24:00Dire misogyne,
24:01salaud,
24:02ça n'est pas fait pour être lu.
24:03Donc si vous voulez,
24:04c'est pour ça que je ne mets
24:05jamais aucune vanne
24:06sur Twitter ou ailleurs.
24:07Donc je veux dire simplement,
24:08c'est là où on a encore
24:09un peu de champ
24:10avec le spectacle vivant.
24:11C'est qu'il y a des choses
24:12qu'on fait au spectacle vivant
24:13qu'on ne peut pas faire ailleurs.
24:14Donc le public est plus intelligent
24:15qu'on l'imagine sur certains sujets.
24:16Bien sûr.
24:17Et puis il sait
24:18quand il n'y a pas d'ambiguïté.
24:19Comment ça se fait
24:20que vous n'êtes pas sur Instagram ?
24:21Parce que tous les autres publics
24:22font des sketchs sur Instagram.
24:23Alors je vais vous dire une chose.
24:24Mon producteur se bat
24:25pour que j'y sois plus.
24:26Pourtant vous avez des enfants,
24:27il pourrait gérer ça.
24:28Je n'y arrive pas.
24:29Je n'arrive pas sur Instagram
24:30à dire aux gens
24:31que je vais déjeuner.
24:32Je n'arrive pas à...
24:33Non, mais c'est un sketch.
24:34Non, mais je mets des sketchs.
24:35Il n'y a pas de temps.
24:36Je n'arrive pas à...
24:37Je fais un métier
24:38qui est extraordinaire
24:39où quand je ne joue pas,
24:40je crie,
24:41je suis dans mes pensées,
24:42je suis très contemplatif
24:43et je ne peux pas m'imaginer
24:44que toute ma vie
24:45soit liée à ça.
24:46Je n'y arrive pas.
24:48et je ne peux pas m'imaginer
24:49que toute ma vie
24:50soit liée
24:51à des posts Instagram
24:52où je...
24:53En plus comme je suis
24:54en permanence parano
24:55que je suis...
24:56Genre je mets un post.
24:57S'il n'y a pas de like,
24:58je me dis on ne m'aime plus.
24:59S'il y a beaucoup de like,
25:00je vais le refaire.
25:01Je passe ma vie
25:02à regarder les commentaires.
25:03Il y en a un mauvais sur 400.
25:04Je me dis
25:05je suis malheureux toute la nuit.
25:06Je suis totalement obsédé
25:07par le truc.
25:08Donc j'ai commencé par le faire.
25:09À un moment donné,
25:10j'ai fait des vidéos en 2020
25:11avec mes enfants sur Instagram.
25:12Et à un moment donné,
25:13quand mon enfant tombait,
25:14au lieu de le consoler,
25:15il pouvait retomber autrement
25:16pour pouvoir le filmer.
25:17Je me suis dit
25:18j'éclaire évidemment,
25:19j'en fais une blague.
25:20Mais ce que je ne dis pas là,
25:21c'est que j'étais devenu obsédé
25:22où ma vie passait
25:23par le prisme d'Instagram
25:24pour essayer d'avoir des rires.
25:25Je me dis
25:26je suis complètement taré en fait.
25:27Donc je préfère.
25:28Peut-être avoir moins de monde
25:29mais ce n'est pas le cas d'ailleurs
25:30parce que j'ai de la chance
25:31et les salles sont pleines.
25:32Mais voilà.
25:33C'est un média.
25:34Il y en a qui adorent ça.
25:35Et puis c'est pas normal.
25:36C'est je crois
25:37le pire invité qu'on a eu.
25:38Comme ça vous avez passé
25:40C'est horrible.
25:41Franchement je...
25:42Non mais c'est vrai
25:43qu'il y a des gens qui adorent ça
25:44mais même par éducation.
25:45C'est vrai que j'ai été éduqué
25:46et une espèce d'éducation
25:47où alors on ne se met pas
25:48particulièrement en avant
25:49où on ne raconte pas sa vie
25:50etc.
25:51Donc ce n'est pas quelque chose
25:52qui m'est naturel.
25:53J'ai l'impression
25:54que les comiques ont disparu
25:55de la télévision.
25:56En fait il y en a beaucoup moins
25:57parce qu'il y a beaucoup moins
25:58d'émissions qui accueillent
25:59les comiques.
26:00Donnez-moi des émissions d'accueil.
26:01Quotidien ?
26:02Quotidien.
26:03Alors ils ont des chroniqueurs
26:04très bien.
26:10Il y a RTL.
26:11Il y en a deux ou trois.
26:12C'est vrai qu'il n'y a plus
26:13d'émissions de préintérêt.
26:14Je parle de télé.
26:15Il n'y en a plus.
26:16C'est ce que disait Guy Carlier
26:17sur Sud Radio il y a quelques jours.
26:18Il disait que c'est très difficile
26:19aujourd'hui de faire des chroniques
26:20d'humour, de prendre des sujets.
26:21Ils sont une forme d'auto-censure.
26:22Vous vous auto-censurez jamais.
26:23Non parce qu'en fait
26:24je m'auto-censure
26:25parce qu'en fait je dis
26:26sur ça...
26:27Sur l'affaire Pélico par exemple
26:28sur l'affaire le rapport homme-femme.
26:29Je ne parle pas d'actualité
26:30dans mes spectacles.
26:32Je ne parle pas d'actualité
26:33dans mes spectacles.
26:34Donc l'affaire Pélico
26:35je n'en parle pas.
26:36C'est un...
26:37Et puis je trouve qu'à partir...
26:38En plus il y a une histoire
26:39de timing.
26:40Quand l'actualité est chaude
26:41comme celle-là
26:42moi je...
26:43Alors il faut que ce soit
26:44très bien fait.
26:45Quand c'est très bien fait
26:46ça peut marcher.
26:47Mais voyez par exemple
26:48l'affaire Pélico
26:49c'est un drame absolu.
26:50On est dans l'empathie etc.
26:51Ça ne m'amuse pas.
26:52Mais parce que moi
26:53il faut que ça me fasse rire.
26:54Allez merci beaucoup.
26:55On vous aurait écouté.
26:56On vous reviendrait
26:57quand vous voulez.
26:58Demain ?
26:59Si vous voulez.
27:00Non mais je suis le 1er novembre
27:01en rediff sur C8.
27:02J'ai oublié de vous dire
27:03mon spectacle le petit dernier
27:04sera en rediff sur C8
27:05le 1er novembre.
27:06Donc si vous voulez voir
27:07le spectacle précédent
27:08c'est sur C8.
27:09Un humoriste qui parle vrai
27:10sur Sud Radio.
27:11Olivier de Benoist.
27:12Vous serez du 17 octobre
27:13donc très bientôt
27:14jusqu'au 28 décembre.
27:15Si vous venez à Paris
27:16c'est à l'Européen
27:17et ensuite en tournée
27:18dans toute la France.
27:19Il suffit de regarder
27:20le programme
27:21on ne va pas donner
27:22toutes les dates.
27:23Y compris à Bordeaux
27:24et à Toulouse.
27:25Exactement.
27:26Et même au-delà Montpellier
27:27et toutes ces grandes villes
27:28mais il y a ailleurs.
27:29Et vendredi soir
27:30on vous invite chaudement
27:31à regarder
27:32le nouvel épisode
27:33du capitaine Marleau
27:34à Contrecourant
27:35c'est sur France 3 21h05.
27:36C'est vrai qu'il y a
27:37le nouveau jeu d'Arthur.
27:38Objectif 5 millions
27:39sinon ça va mal se passer
27:40avec José Dayan.
27:41Je vous parie qu'on fait plus.
27:42Allez.
27:43Allez.
27:44Paris pris.
27:45Chiche.
27:46Dans un instant
27:47on va continuer les médias
27:48on va recevoir
27:4960 millions de consommateurs
27:50et leur enquête sur les banques.
27:51Vous en recevez 60 millions
27:52ou vous en prenez 15 ?
27:53Non on en prend 15.
27:54Ça va bien avec votre banque ?
27:55Vous êtes content de votre banque ?
27:57Oui.
27:58Au fait
27:59c'est pas la banque qui est importante
28:00c'est le conseiller bancaire.
28:01Exactement.
28:02C'est vrai.
28:04On va en parler dans un instant.
28:05Allez on y va
28:06parce que sinon on est en retard
28:07et on va me gronder derrière
28:08dans la régie.
28:09A tout de suite.