• il y a 2 mois


Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00L'idée est que quand Emmanuel Macron arrive, il est auréolé de ministre des Finances,
00:07son passage par la commission Attali qui l'a fait connaître,
00:11l'ancien banquier d'affaires, on pourrait se dire qu'il connaît un peu la manière dont ça peut s'améliorer.
00:17Sur les 1000 milliards de dettes supplémentaires depuis 2017,
00:21on estime à peu près que le quoi qu'il en coûte, la période Covid, pèse pour un tiers de ces 1000 milliards.
00:27Il y a donc deux tiers de la responsabilité propre en temps ordinaire, hors Covid, de la gestion depuis 2017.
00:34J'appuie juste sur un sujet, je sais qu'il peut être contesté,
00:38ce qu'on appelle la politique de l'offre, c'est-à-dire pro-business,
00:41a enlevé à nos recettes fiscales, tous les ans, 60 milliards.
00:4560 milliards multipliés donc par 7.
00:48Je dis simplement qu'il y a là, on nous avait dit ça ferait du ruissellement,
00:52je me demande si sur cette politique de l'offre, tout était justifié.
00:57Certains financements ont dû être utiles à l'économie réelle,
01:01d'autres financements sont partis je ne sais où.
01:04Vous voyez, là où on a baissé les recettes fiscales en faisant des « cadeaux » aux entreprises,
01:11on a considérablement augmenté les dépenses de l'autre côté.
01:14Je prends juste l'exemple de l'hôpital.
01:17L'hôpital public, on lui a injecté 30 milliards d'argent public supplémentaire ces deux dernières années,
01:22et pour autant, cet été, pour la première fois, on a vu des urgences qui fermaient
01:26et des patients qui mouraient sur les bancs de plat.
01:28On peut bien dire que l'argent, il est très mal alloué.
01:31En fait, on injecte de manière complètement aveugle de l'essence dans un véhicule
01:36qui n'avance plus et un réservoir qui suit.

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