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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui, il revient sur le meurtre de Philippine et ses conséquences judiciaires et politiques.

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Transcription
00:00Europe 1, Pascal Praud et vous. Pascal Praud avec vous dans le Joueur à 13h sur Europe 1.
00:04Évidemment nous pensons à la famille de Philippines, les obsèques qui ont lieu aujourd'hui à partir de 13h,
00:10de l'émotion, de la colère, Emmanuel Macron a parlé hier soir d'un crime odieux et atroce,
00:15qu'il fallait chaque jour mieux protéger les français mais le faire et moins dire.
00:20Le Président de la République est en place depuis 7 ans,
00:24et je ne sais pas s'il visait par exemple les mots de Bruno Retailleau lorsqu'il a dit de l'ordre, de l'ordre, de l'ordre,
00:29et de la même manière le Président de la République a dit le faire, le faire, le faire.
00:33C'est une possibilité d'analyse. Je vous propose d'écouter Emmanuel Macron hier soir.
00:38L'émotion de toute la nation, je crois de toutes les françaises et de tous les français devant
00:46ce crime odieux et atroce, et la douleur de toute une famille
00:52qu'il faut respecter, accompagner, et évidemment la justice fera son travail,
00:58évidemment les services de l'État feront le leur, et il faut chaque jour mieux protéger les français.
01:05Mais le faire, le faire, le faire, et moins dire.
01:12Ce qui est saisissant dans cette atmosphère politique, c'est que chacun est dans son couloir, si j'ose dire.
01:21C'est-à-dire que la droite réagit d'une certaine manière et la gauche réagit d'une autre manière.
01:25Et on peut le dire, les élus de gauche sont dans le déni, il ne faut pas parler
01:29de l'obligation de quitter le territoire français, ce n'est pas le sujet.
01:32Pour eux, en tout cas pour ces élus, c'est le sujet précisément pour les auditeurs qui nous appellent,
01:39et puis également pour Jordan Bardella qui est le Président du Rassemblement National qui était hier soir sur France 2.
01:43La justice a une part de responsabilité, le laxisme judiciaire a des conséquences dramatiques sur l'insécurité.
01:50Dans quelques jours, les députés du Rassemblement National à l'Assemblée
01:54vont proposer notamment le rétablissement de la double peine.
01:57La justice est beaucoup trop laxiste, nous avons proposé à de nombreuses reprises au cours de la campagne
02:02durant l'année 2024 qu'on renforce l'échelle des peines, qu'on rehausse l'échelle des peines
02:07avec un rétablissement des peines planchers.
02:09La justice a été irresponsable, mais l'État a également failli.
02:13Alors pourquoi notre justice n'arrive pas à protéger ?
02:17Théatrice Brugère qui est la Secrétaire Générale du Syndicat Unité Magistrat FO
02:21était l'invité de Dimitri Pavlenko sur Europe 1 ce matin.
02:25Absolument nécessaire de se remettre en question et de ne pas balayer ça en disant
02:30c'était comme ça, les choses ont été parfaites.
02:33Si on arrive à une tragédie pareille, c'est que peut-être on peut améliorer le système.
02:38Sur la responsabilité qu'on va pouvoir rechercher des uns et des autres,
02:42moi il ne m'appartient pas aujourd'hui de dire s'il y a eu une faute particulière.
02:47Moi ce qui m'intéresse c'est de dire comment notre justice n'arrive pas
02:52ou n'arrive plus à protéger des personnes dont on sait,
02:57alors que l'on sait qu'on a des personnes dangereuses entre nos mains.
03:03Oui, c'est ce que disait également Génie Bastier tout à l'heure,
03:06c'est-à-dire que les féministes qui sont très virulentes sur le patriarcat
03:12et qui expliquent à Mazin par exemple que les viols qui ont été produits, faits à Mazin
03:19sont l'héritage du patriarcat, acceptent de faire entrer sur le territoire de France
03:26des jeunes gens qui ont grandi parfois dans une culture où le patriarcat est encore plus fort
03:33et il n'est pas déconstruit comme il peut l'être en France ces dernières années.
03:37Il y a un paradoxe et lorsque je vous dis que les élus de gauche sont dans le déni
03:42et qu'aujourd'hui les choses ont quand même changé depuis deux ans,
03:46au moment de la mort de Lola, un député de la République qui s'appelait Éric Pouget,
03:53député de la République des Alpes-Maritimes, il avait interpellé le ministre de la Justice
03:59à l'époque Éric Dupond-Moretti, c'était le 18 octobre 2022 à l'Assemblée Nationale
04:05et il avait mis en cause peut-être évidemment l'obligation de quitter le territoire
04:11puisque la jeune femme qui avait tué Lola, Dabia B, était une jeune femme précisément qui était sous OQTF.
04:17Et bien monsieur Dupond-Moretti niait cette réalité et écoutait sa réponse
04:24parce que je pense que cette réponse il ne pourrait plus la faire aujourd'hui.
04:27Pour le reste, je vais vous dire les choses comme je les ressens.
04:30Faire de la petite politique, de la petite poloche, se servir du cercueil d'une gamine de 12 ans
04:40comme on se sert d'un marchepied, c'est une honte monsieur le député.
04:47Ne rajoutez pas à l'atrocité la plus absolue le commerce indigne de la démagogie
04:54et je pense que le meilleur reste à venir dans quelques instants
04:58car vous êtes toujours au rendez-vous du malheur dont vous faites depuis des années votre miel.
05:06Alors évidemment c'est impossible dans ces cas-là, si après des événements aussi dramatiques
05:13qui ne sont pas des faits d'hier mais des faits de société,
05:16si le politique ne peut pas prendre la parole sans être insulté par monsieur Dupond-Moretti
05:22comme il le fait il y a deux ans,
05:25il n'y a plus de possibilité pour l'opposition, pour l'homme politique de prendre la parole.
05:30Bien sûr que des questions se posent et elles sont importantes
05:33et la réponse de Dupond-Moretti, je le répète, je pense qu'elle ne pourrait plus exister aujourd'hui
05:38parce que la prise de conscience, il y a quand même toujours un moment où le réel saute au visage
05:43et le réel aujourd'hui il a sauté au visage depuis très longtemps
05:47et chacun comprend qu'il faut changer beaucoup de choses en France,
05:51en tout cas c'est une demande des uns et des autres.
05:54Alors à 11h18 nous allons être avec Claude,
05:58Claude qui est je crois d'Alsace et qui voulait peut-être réagir sur ces sujets.
06:04Bonjour Claude.
06:05Bonjour Pascal, je voudrais juste faire une petite interlude,
06:10je vous ai regardé toute la semaine sur ces news
06:13et je voudrais vous dire bravo, bravo d'avoir remis déjà en place M. Dartigold
06:18et surtout, surtout, surtout de nous avoir mis le doigt dessus sur M. Migaud
06:24qui nous dit que tout va bien madame la marquise, la justice, tout passe, il n'y a rien.
06:28D'abord Olivier Dartigold il participe au débat, tout le monde n'est pas d'accord et c'est très bien
06:34et moi je ne remets jamais personne en place, je ne suis pas dans cet état d'esprit-là.
06:41J'essaye de décrypter, je peux me tromper de temps en temps, etc.
06:44Mais j'essaye surtout de montrer, et effectivement avec M. Migaud,
06:48que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
06:52C'est-à-dire que si tu restes dans le déni, rien ne changera.
06:55Et ce que je dis, parce que c'est ma conviction, c'est que rien ne changera.
06:58Lola il y a deux ans, Philippine aujourd'hui, et demain ça sera quelqu'un d'autre.
07:02Parce qu'il faut renverser la table sur ces sujets-là, il faut tout changer.
07:06Donc comme personne ne veut prendre ces décisions-là, ça continuera.
07:11Vous savez ce qui va se passer, parce qu'à 13h on va enterrer cette pauvre jeune fille qui ne demandait qu'à vivre.
07:16Vous savez ce qui va se passer.
07:18Puisque la justice n'est plus capable de nous aider, c'est les gens qui vont le faire eux-mêmes.
07:24Allez dire à ses parents, le président de la République m'a dit,
07:29et ils n'entendent pas ça, ils enterrent leur propre fille qui ne demandait qu'à vivre.
07:36Et quand vous regardez, et quand vous écoutez M. Bardella qui a complètement raison,
07:41la justice a fait faillite, a fait faillite, on est la risée du monde.
07:46Dans d'autres pays ça ne se passerait pas comme ça.
07:49On n'a pas de justice forte.
07:51Heureusement qu'on a des personnes comme vous encore, qui mettaient le doigt dessus,
07:55et qui osaient dire les choses.
07:57Écoutez Mme Rousseau, Mme Rousseau, qui ose dire,
08:00le Rassemblement National va se faire les gorges chaudes sur un sujet pareil.
08:05Vous croyez qu'on a envie de rire, que c'est un sujet intéressant ?
08:09Sans déconner, sans déconner.
08:11Là ça ne va plus, ça ne peut plus passer.
08:13C'est plus possible.
08:15Moi je dis, les gens vont aller dans la rue et vont se faire justice eux-mêmes.
08:20Et on ne pourra pas, on ne pourra pas.
08:24D'abord, c'est jamais évidemment ce qu'il faut souhaiter,
08:28et il faut imaginer simplement que les lois puissent évoluer.
08:34Par exemple, le QTF, c'est intéressant.
08:36Obligation de quitter le territoire français.
08:38Un QTF, avant 2014, c'était un délinquant.
08:41Avec François Hollande, ce n'est plus un délinquant.
08:44Donc là, on a un exemple concret, précis,
08:47de, comment dire, de loi, ce n'est pas la justice,
08:51c'est le législateur qui, en amenuisant d'une certaine manière
08:57le statut ou l'infraction du clandestin,
09:04lui donne une possibilité de rester sur le territoire
09:07sans être arrêté par la police.
09:09C'est ce que nous disait hier un policier.
09:12C'est-à-dire que si vous arrêtez quelqu'un, un QTF,
09:16vous ne pouvez pas le mettre en prison.
09:17S'il a fait un délit, s'il a fait un crime, évidemment,
09:19mais autrement vous ne pouvez pas le mettre en prison
09:21puisque ce n'est pas un délit.
09:23Donc vous le mettez dans un centre de rétention administrative.
09:26Il y en a 700 000, et il se trouve qu'il y a 1800 places.
09:28Donc chacun comprend que ce n'est pas possible.
09:30Donc c'est ça qu'il faut changer.
09:32C'est la loi, précisément, avec l'exemple que je cite.
09:36Et puis, les mots ont toujours un sens.
09:39Ce ne sont pas des migrants, ce sont des clandestins.
09:42Ce sont des clandestins, c'est ce qu'on disait jadis.
09:45D'ailleurs, ce ne sont pas des migrants,
09:47ce sont des gens qui n'ont rien à faire sur le sol de France
09:50puisqu'ils ne peuvent pas être accueillis.
09:52D'abord, ils sont mal accueillis, bien évidemment,
09:54donc ce n'est même pas leur rendre service,
09:56sans doute, de les mettre dans ces conditions-là
09:58de paupérisation et de mal recevoir les gens
10:02qui sont sur le territoire de France.
10:04Donc, j'imagine que sous la pression des électeurs,
10:09sous la pression de gens manifestement comme vous,
10:11je comprends que vous votez plutôt pour le Rassemblement National,
10:14Claude, peut-être que les choses vont évoluer.
10:16Mais moi aussi, j'ai des enfants !
10:18Ce n'est pas une question d'étiquette politique.
10:21Moi, je veux que nos politiques soient plus sévères.
10:27Mais attendez...
10:28Plus sévères, avant la justice, je le répète,
10:31c'est la loi qu'il faut changer.
10:33C'est-à-dire, si vous voulez...
10:35On parle de tout, de la justice, de la loi et tout ça,
10:39mais cette petite avocayon-là qui l'a mis dehors
10:42en estimant que pendant quelques jours il était bien,
10:45est-ce qu'elle va devoir des comptes,
10:47je vous ai entendu sur Europe 1, cette semaine ?
10:49Mais non, ils ne doivent pas de comptes !
10:52Ils ont des promenadiers de mort sur les gens !
10:54Les avocats font leur métier !
10:56L'avocat fait son métier !
10:57Oui, c'est ça !
10:59C'est vrai que je veux bien qu'on fasse une justice expéditive
11:04et que ce soit vous et moi qui décidiez du sort des gens,
11:07mais ça ne serait pas comme ça !
11:09Je ne vous ai pas dit que...
11:10Vous savez quoi ?
11:11La pire connerie qu'on ait fait,
11:13et vous savez très bien, comme disait Nicolas Sarkozy,
11:16il avait bien raison sur cette métaphore en disant
11:18vous les socialistes, vous dépensez l'argent que vous n'avez pas,
11:20en 81, on n'aurait jamais dû supprimer
11:23la peine de mort.
11:24Marc vous dit, pour les crimes de sang,
11:27pour les crimes de policiers,
11:29pour les viols d'enfants...
11:30J'entends ce que vous dites,
11:31mais tous ceux, et je l'ai dit hier,
11:33qui ont réfléchi sur ce sujet,
11:35soulignent, au-delà de l'inhumanité de cette peine,
11:39au-delà de cela,
11:41ce n'est pas efficace,
11:42et convenez aussi que la peine de mort
11:45a quelque chose de définitif,
11:46et que parfois il existe des erreurs judiciaires.
11:49Donc c'est quand même des arguments qu'on peut entendre.
11:51J'ai cité l'affaire Ranucci,
11:53Christian Ranucci,
11:54ceux qui connaissent ce sujet
11:57s'accordent à dire qu'il était sans doute innocent,
12:01il a été exécuté en 1976, je crois,
12:05ou en 1977, au Beaumet,
12:07pour la mort de la petite Remblage,
12:11de mémoire, elle s'appelait comme ça,
12:15et celui qui le défendait à l'époque,
12:18c'était d'ailleurs Gilbert Collard,
12:20qui avait défendu Ranucci.
12:22C'est une histoire absolument...
12:23Marie Dolorès Remblage, je crois,
12:24de mémoire, elle s'appelait
12:26cette petite jeune fille,
12:28le Pileu vert rouge.
12:29Et voilà, M. Pro,
12:31maintenant je vais vous dire quelque chose.
12:32Vous nous dites à la radio,
12:34vous dites sur...
12:35Voilà, comme ça, vous avez raison.
12:38Vous, vous avez quatre filles.
12:39Moi, j'aimerais savoir
12:41si vous êtes dans ce positionnement
12:43le jour où on touchera à un cheveu de vos filles.
12:45Mais ces questions-là...
12:48Ah non, mais tout le monde se les pose, monsieur !
12:50Oui, mais il ne faut jamais raisonner
12:51par rapport à soi, comme ça.
12:53C'est la société, il faut avoir
12:54un rapport à la société.
12:56Moi, ce que je veux simplement,
12:58c'est protéger la société.
13:00Je n'ai pas de haine...
13:02Mais la société ne vous protège plus !
13:04On est dans un no man's land,
13:07c'est terminé !
13:08C'est que des parlotes.
13:10Là, on a M. Rotaillot
13:11qui veut faire quelque chose.
13:13Mais je lui souhaite bon vent,
13:15il a raison !
13:16C'est pas le mauvais bougre !
13:18Il est LR, si demain,
13:20il a des résultats, moi j'applaudis.
13:22Demain, il n'y a aucun problème !
13:24Mais quand le Rassemblement National
13:27amène des solutions,
13:28pourquoi on n'essaye pas de les mettre en place ?
13:30Il montre un problème !
13:33C'est quand même incroyable !
13:35Claude, là encore,
13:37le Rassemblement National n'a pas eu
13:39la majorité à la dernière élection législative.
13:42Si les gens, comme vous le dites,
13:45veulent voter pour le Rassemblement National
13:48et lui donner une majorité à l'Assemblée Nationale,
13:50à ce moment-là, peut-être que les propositions
13:52d'un Rassemblement National,
13:54même sans doute,
13:55deviendront-elles des lois ?
13:57Mais autrement,
13:59comme le RN n'a pas la majorité,
14:01aujourd'hui, ce n'est pas possible.
14:03Bonjour, merci !
14:04En tout cas, Thierry est également là.
14:05Thierry va pouvoir intervenir tout de suite
14:07après la pause.
14:09Évidemment, chacun comprend que
14:11ce sujet est dramatique
14:12et les réactions sont fortes.
14:14Et puis, il y a beaucoup d'émotions,
14:16bien sûr, dans la voix de Claude.
14:17Je vois que Sonia Mabrouk est passée
14:19en régie avec vous,
14:20parce que Sonia va être avec nous.
14:21Elle va pouvoir dialoguer
14:23et surtout dialoguer
14:25avec les auditeurs.
14:28Alors, si Sonia Mabrouk
14:30entre dans ce studio,
14:32d'abord, on se lève,
14:33symboliquement.
14:35On le fait symboliquement.
14:37Et on lui dit bonjour.
14:39Bonjour, Madame Mabrouk !
14:40Bonjour, Monsieur Praud !
14:41Comment ça va, Madame Mabrouk ?
14:42Très bien !
14:44Est-ce que la petite Soraya est bien dormie ?
14:46Mais est-ce qu'elle fait ses nuits,
14:48la petite Soraya ?
14:49Écoutez, je dirais,
14:50quand on me pose la question
14:51est-ce qu'elle est sage ?
14:52Je réponds simplement,
14:53elle a le caractère de sa mère.
14:54Mais vous étiez sage, je pense.
14:55Ah, vous pensez ?
14:57Vous m'imaginez ainsi ?
14:58Je pense que c'est la glace.
15:00Le feu sous la glace,
15:01comme dit l'autre.
15:02C'est-à-dire, je pense que, oui.
15:04Alors, souvent, c'est quelque chose
15:06qu'on échange ensemble.
15:08Je trouve toujours,
15:10dans vos interviews,
15:11le sang froid,
15:13dont vous faites preuve,
15:14moi qui en ai un peu moins que vous,
15:16je dirais, il n'y a rien qui bouge.
15:20Alors, on sent qu'à l'intérieur,
15:21je ne sais pas ce qui se passe,
15:22mais il y a une très grande maîtrise de soi.
15:24Donc, je vous imagine effectivement,
15:25enfant,
15:26comme une enfant à la fois sage,
15:28mais avec beaucoup de distance
15:30sur les choses,
15:32beaucoup de regards sans doute très critiques,
15:34et puis,
15:36une volonté affichée, affirmée
15:38dès le plus jeune âge,
15:39de faire ce que vous voulez,
15:40quand vous voulez, comme vous voulez.
15:41Vous êtes un bon psychologue.
15:42Je crois que je vais m'allonger
15:43pour que vous m'analysiez.
15:45Et surtout, de faire ce que vous voulez,
15:47quand vous voulez, comme vous voulez,
15:49et c'est vous qui êtes...
15:51Ce caractère-là est le plus efficace.
15:53Ma mère...
15:54Allez, allez-y.
15:55Ma mère m'a toujours dit une chose,
15:56ça m'a beaucoup marquée cette phrase,
15:57parce que, quelles que soient les origines,
15:59quel que soit le milieu social,
16:00c'est toujours les gens de bonne éducation.
16:02C'est-à-dire, c'est ces gens
16:03qui ne vous feront pas de mal
16:04dans les moments difficiles.
16:06J'aime beaucoup la bonne éducation,
16:07qui ne dépend de rien,
16:08ni des origines,
16:09mais des valeurs qu'on vous a transmises.
16:10Et ça, je trouve que c'est l'essentiel.
16:12Il est 11h28,
16:13vous allez pouvoir interroger Sonia,
16:15parce que c'est ça qui est le plus intéressant,
16:17de parler directement avec elle.
16:19A tout de suite.
16:20Et vous pouvez appeler le standard d'Europe 1,
16:2201 80 20 39 21.
16:24Pascal Froyer, vous.
16:25C'est de 11h à 13h, sur Europe 1.

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