Notre chroniqueur Pascal Praud dresse le bilan de la macronie : nonobstant l'incompétence, le mépris pour les Français et les ambitions personnelles, tout aurait pourtant pu être différent !
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00:00Un Barnier sinon rien, c'est dans le journal du dimanche et le gouvernement est donc tombé.
00:06Et c'est une séquence qui avait commencé le 7 juillet et qui s'est donc terminée avec la nomination du gouvernement.
00:15Et je pense qu'il y a deux ou trois manières ou deux ou trois lectures de cette séquence.
00:19La première, c'est de dire ouf, on a échappé à Jean-Luc Mélenchon, à la folie ou au chisme,
00:26à l'appauvrissement sans doute, à des impôts, à un certain climat également.
00:33Et je pense qu'il est possible que beaucoup de Français, même une majorité de Français,
00:37puisque la gauche ne pèse que 28 %, une majorité de Français,
00:40aient poussé un ouf de soulagement avec la nomination de M. Bernier.
00:45Première lecture.
00:47Deuxième lecture, il y a 19 millions de Français qui ont voté pour la France insoumise et pour le Rassemblement national
00:56et qui ne se sentent pas représentés et qui disent ce que vous avez entendu,
01:00on a voté pour rien, c'est pas rien, 19 millions de personnes quand même,
01:05il faut que tout change pour que rien ne change, vous connaissez la fameuse formule,
01:10ce sont les mêmes, les mêmes on recommence, etc.
01:13Deuxième lecture.
01:14Et troisième lecture, c'est Emmanuel Macron.
01:17Parce qu'Emmanuel Macron disait lui-même que s'il est désavoué, il disait ça je crois en 2017 ou 2018,
01:24si un président de la République est désavoué en cours de mandat, c'est la logique gaullienne des institutions,
01:29il doit quitter, il doit partir, ce qu'il n'a pas fait, personne ne part jamais, personne ne démissionne jamais.
01:35Donc tout remonte sur Emmanuel Macron et effectivement il est toujours là.
01:39Alors aujourd'hui il reste deux ans, deux ans et demi, il y a beaucoup d'interrogations,
01:43tout le monde comprend au fond que ça va être quand même très difficile,
01:46que la majorité n'existe pas et qu'il ne va pas se passer grand chose d'ici 2027.
01:53Donc je vous invite évidemment à lire pour peut-être d'abord réfléchir, pourquoi pas,
01:59et je suis persuadé que vous pouvez avoir une analyse ou un éclairage différent
02:05sur ce qui est écrit dans ce journal du dimanche, un barnier sinon rien.