Notre chroniqueur Pascal Praud n'a jamais autant ressenti cette impression de gâchis et de colère que depuis la dissolution de l'Assemblée nationale.
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00:00La première phrase du papier, c'est « Emmanuel Macron pense que la parole guérit tout ».
00:07Et effectivement, c'est un travers du président Macron.
00:10Il pense qu'il va guérir les choses en parlant au français.
00:16Il parle, il parle, il parle, il parle.
00:18Il a parlé aux agriculteurs, il a parlé aux Gilets jaunes, il parle à Vladimir Poutine.
00:23Est-ce qu'il a des résultats ? Souvent, il n'en a pas.
00:26Et il continue de parler.
00:27Et après, il passe à autre chose, d'ailleurs.
00:28La parole est oubliée. Ça, c'est la première chose.
00:31La deuxième chose, c'est que depuis ces temps, il aura dit tout et son contraire.
00:37Donc, évidemment, les Français, ils sont comme moi, ils disent
00:41« Mais que pense ce président, puisqu'il dit tout et son contraire ? »
00:45Sur la culture, sur la sécurité, par exemple, ces dernières heures,
00:50il accepte l'idée qu'il y a un problème d'insécurité qui est peut-être lié à l'immigration,
00:57mais de sécurité en France.
01:00L'autre jour, il disait « Non, c'était les chaînes info, quasiment,
01:04qui fabriquaient ce sentiment d'insécurité. »
01:07Alors, il y a quand même une chose positive à cette séquence.
01:10C'est que les masques tombent.
01:12Et ça, je trouve ça positif.
01:14Donc, on voit qui est qui.
01:16Donc, vous avez Dominique Devillepin, par exemple, qui appelle à voter Front Populaire.
01:20Vous avez Jean-Pierre Raffarin.
01:21On lui demande de choisir entre Bardella et Mélenchon.
01:25Il dit « Je ne choisis pas. »
01:27Vous avez Ciotti, qui fait Scission.
01:30Vous avez Bellamy, qui au contraire, lui, choisit.
01:32Il dit « Le RN, ce n'est pas la même chose que la France insoumise. »
01:35Donc, voilà un petit peu résumé ce qu'était cette chronique.
01:40Je vous propose de la découvrir, de la lire dans le journal du dimanche.