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Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député du Nord, était l'invité de Benjamin Duhamel ce mardi soir dans "Tout le monde veut savoir" sur BFMTV.

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Transcription
00:00Puisqu'il s'agit de votre parti, Sébastien Chenu, je commence avec vous.
00:04Ça veut dire que donc Michel Barnier a bien eu Marine Le Pen au téléphone,
00:07donc c'est quoi, c'est vous qui fixez la ligne,
00:09vous êtes l'arbitre des élégances de ce nouveau gouvernement ?
00:13Écoutez, nous sommes le premier groupe d'opposition.
00:15On est le groupe qui a le plus de députés.
00:17Évidemment, faire sans le Rassemblement National,
00:20faire comme si le Rassemblement National n'existait pas à l'Assemblée,
00:24c'est impossible, c'est une gageure.
00:26Donc le Premier ministre l'a compris,
00:28le Premier ministre sait qu'il doit effectivement,
00:31peut-être aujourd'hui, une certaine forme de sursis,
00:33en tous les cas le fait de ne pas être censuré au Rassemblement National,
00:37qui a choisi de le laisser, contrairement à l'extrême gauche,
00:40pouvoir proposer sa ligne politique.
00:42On verra ensuite, au moment du budget en particulier,
00:45on a choisi de ne pas le censurer.
00:46Mais nous avions demandé le minimum,
00:51c'est-à-dire être respecté par rapport aux 11 millions d'électeurs
00:55qui nous ont fait confiance.
00:56Et c'est vrai que cette sortie d'Antoine Armand
00:58nous semblait être très à côté de ce à quoi le Premier ministre s'était engagé,
01:03c'est-à-dire au respect des élus et des électeurs du Rassemblement National.
01:06Je pense que M. Armand n'avait pas compris,
01:07il a fait amende honorable,
01:09il a accepté, évidemment, de mettre un genou à terre
01:12à la demande du Premier ministre.
01:14Du Premier ministre, les choses rentrent dans l'ordre,
01:17il respecte le Rassemblement National puisqu'il va nous recevoir.

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