• il y a 2 mois
Kamala Harris et Donald Trump ont débattu pour la première fois cette nuit à Philadelphie à quelques semaines de l'élection présidentielle. Le duel, tendu, a donné lieu à plusieurs passes d'armes, notamment sur l'avortement et l'immigration.

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Transcription
00:00:00Laissons le débat commencer.
00:00:02...
00:00:06Première fois.
00:00:07...
00:00:09Récord fini il y a quelques semaines
00:00:12quand le président Biden a...
00:00:15...
00:00:18Les candidats séparés par une très courte marge
00:00:20dans les sondages.
00:00:22...
00:00:24Nous voyons ici en Pennsylvanie.
00:00:27Bienvenue au débat présidentiel.
00:00:28...
00:00:33Un des moments les plus conséquents
00:00:35de cette campagne.
00:00:37...
00:00:40Donald Trump.
00:00:41...
00:00:44Nous serons bientôt une grande nation.
00:00:46Un moment historique.
00:00:48...
00:00:50Le débat présidentiel sur ABC News
00:00:52avec David Muir et Lindsay Davis.
00:00:56Bonjour à tous et à toutes. Je suis David Muir.
00:00:59Bienvenue au débat présidentiel sur ABC.
00:01:04La vice-présidente Kamala Harris
00:01:06et l'ancien président Donald Trump
00:01:08sont sur le point d'entrer sur scène.
00:01:11Je suis Lindsay Davis.
00:01:12La rencontre de ce soir pourrait avoir
00:01:14énormément de conséquences pour la campagne.
00:01:17A moins de deux mois de l'élection
00:01:19pour la vice-présidente Harris,
00:01:21c'est son premier débat depuis que le président Biden
00:01:23s'est retiré de la course.
00:01:25Cette décision a suivi, bien entendu,
00:01:27le débat avec Donald Trump en juin.
00:01:29Et depuis, cette course a pris une direction toute différente.
00:01:32...
00:01:34Ce qui nous amène aux règles,
00:01:36nous aurons deux coupures publicitaires.
00:01:38Aucune question n'a été partagée avec les candidats.
00:01:42Chaque candidat aura deux minutes pour répondre.
00:01:47Il suffit d'une minute pour les répliques
00:01:49et les rectifications.
00:01:51Leurs micros seront actifs.
00:01:53Les micros seront activés seulement quand ils s'exprimeront.
00:01:56Il n'y aura pas de public
00:01:58au Constitutional Center de Philadelphie.
00:02:01Le président Trump a gagné au tirage au sort
00:02:05et il a eu le droit de faire la déclaration finale.
00:02:08Mme Harris.
00:02:09...
00:02:11Nous allons maintenant voir les candidats.
00:02:13La vice-présidente Kamala Harris et l'ancien président Donald Trump.
00:02:18...
00:02:20Kamala Harris.
00:02:22...
00:02:23Thank you.
00:02:25...
00:02:29Bonjour à vous deux. C'est un honneur de vous avoir ici.
00:02:32Bonsoir. Nous avons hâte de ce débat.
00:02:34Je voudrais commencer avec une problématique
00:02:39qui intéresse grandement les Américains,
00:02:42l'Etat économique du pays.
00:02:43...
00:02:47Lorsqu'on vous a demandé
00:02:53quelle est la situation économique, est-elle meilleure ?
00:02:56Mme Harris, pensez-vous qu'elle est meilleure aujourd'hui ?
00:02:58...
00:02:59J'ai été élevée dans une famille de classe moyenne.
00:03:02Je suis la seule, d'ailleurs, sur cette scène
00:03:05qui a un projet pour tirer la classe moyenne vers le haut,
00:03:09ainsi que les travailleurs, je crois,
00:03:12en les aspirations, les rêves et les ambitions du peuple américain.
00:03:15C'est la raison pour laquelle j'ai conçu un plan
00:03:19pour une économie des opportunités.
00:03:22On sait que nous sommes face à une pénurie de logements.
00:03:26Le coût du logement est beaucoup trop élevé
00:03:28pour beaucoup trop de monde.
00:03:29On sait que les jeunes familles ont besoin de soutien
00:03:32pour élever leurs enfants.
00:03:34Et j'ai l'intention d'accorder une baisse d'impôts,
00:03:37un crédit d'impôts à hauteur de 6 000 $ pour les familles.
00:03:40C'est le plus grand crédit d'impôts pour enfants depuis longtemps.
00:03:44Et ainsi, ces familles pourront se permettre d'acheter
00:03:46un lit d'enfants, un siège auto, des vêtements pour leurs enfants.
00:03:50Ma passion, l'une de mes passions, c'est aussi les petites entreprises.
00:03:54Ma mère m'a élevée, nous a élevées, ma soeur et moi,
00:03:57et une femme nous a aidées également à grandir.
00:04:00C'était notre 2e mère,
00:04:01et c'était la propriétaire d'une petite entreprise.
00:04:04Donc j'adore les petites entreprises,
00:04:05et j'ai l'intention d'accorder un crédit d'impôts de 50 000 $
00:04:09pour la création de petites entreprises.
00:04:11Ce sont les piliers de l'économie américaine.
00:04:13Par contre, mon adversaire a pour projet
00:04:16de faire ce qu'il a fait par le passé,
00:04:17à savoir offrir des baisses d'impôts aux milliardaires
00:04:21et aux grosses entreprises.
00:04:22Et cela va donner lieu à 5 000...
00:04:26Cela va s'ajouter aux 5 000 milliards de déficit.
00:04:30Et il a l'intention de faire une baisse d'impôts sur les ventes
00:04:32à hauteur de 20 % pour les produits de tous les jours
00:04:36dont vous avez besoin tous les mois.
00:04:38En fait, ce sera une hausse sur les taxes à la vente,
00:04:42et cela représentera 4 000 $ de dépenses de plus
00:04:48pour les familles par an.
00:04:49Et ce, à cause des politiques et des idées de mon adversaire.
00:04:53Il pense que ce sont les classes moyennes
00:04:55qui doivent payer pour les crédits d'impôts des millionnaires.
00:04:57Alors, tout d'abord, cette taxe dont elle parle
00:05:01n'est pas vraie du tout.
00:05:03En fait, ce qu'on veut faire, c'est augmenter les droits de douane
00:05:06sur les importations qui viennent de l'étranger.
00:05:09Ca fait 70 ans qu'on aide le monde entier.
00:05:12Il est temps qu'on nous rende la faveur.
00:05:15Ca nous coûte des milliards et des milliards d'euros,
00:05:19de dollars, pardon, notre commerce avec la Chine.
00:05:26La Chine a une économie qui marche très bien,
00:05:29donc il faut qu'on augmente nos droits de douane.
00:05:31Quand j'étais président, les droits de douane étaient élevés
00:05:33et il n'y avait pas d'inflation.
00:05:35L'économie, elle est dans un état catastrophique
00:05:38à cause de l'inflation.
00:05:39On sait que c'est l'inflation qui brise les pays.
00:05:42On a un niveau d'inflation presque jamais vu auparavant.
00:05:45Peut-être le pire niveau d'inflation
00:05:47dans l'histoire des Etats-Unis.
00:05:48On est à 21 %, mais je suis généreux
00:05:51parce qu'il y a des endroits où c'est 50, 70, 80 % de plus
00:05:54que l'année passée.
00:05:56Bref, c'est un désastre pour la classe moyenne,
00:05:58pour toutes les classes sociales.
00:05:59Et en plus de cela, nous avons des millions de personnes
00:06:02qui inondent notre pays, qui viennent d'asile,
00:06:05qui viennent de prison.
00:06:07Et ce sont des gens qui arrivent dans notre pays
00:06:11et qui prennent les emplois des Afro-Américains
00:06:14et des personnes hispaniques.
00:06:16Et puis, c'est les syndicats aussi qui vont être touchés.
00:06:19D'ailleurs, on le voit déjà dans de nombreuses villes
00:06:22à travers les Etats-Unis, à Springfield, à Ohio,
00:06:25à Aurora, au Colorado.
00:06:27On voit que ces immigrés sont en train de submerger
00:06:31ces villes-là et de les noyer dans la violence.
00:06:34C'est des gens que Biden et Harris
00:06:37ont laissé rentrer dans notre pays,
00:06:39des gens qui détruisent notre pays de l'intérieur.
00:06:42Le niveau de criminalité est extrêmement élevé
00:06:44et il faut expulser ces gens-là.
00:06:46Moi, j'ai bâti une des plus grandes économies
00:06:48dans l'histoire de notre pays, et je le referai et en mieux.
00:06:56Un sujet important, mais qui est celui de l'immigration majoritaire.
00:06:59Est-ce que d'abord, Mme Harris, répondez.
00:07:00Parlons de ce que nous a laissé Donald Trump.
00:07:03Donald Trump nous a laissé
00:07:06les taux de chômage les plus élevés depuis la Grande Dépression.
00:07:09Il nous a laissé le système de santé,
00:07:14la pire épidémie que nous ayons connue en un siècle.
00:07:17Il nous a aussi laissé la pire attaque
00:07:20contre notre démocratie depuis la guerre civile.
00:07:23Et nous avons fait le ménage après Donald Trump,
00:07:28et ce que j'ai l'intention de faire,
00:07:30c'est maintenant concrétiser les rêves
00:07:32et les aspirations du peuple américain.
00:07:34Mais pour ce débat, ce soir,
00:07:35vous allez entendre toujours les mêmes discours,
00:07:40des mensonges, des plaintes, des insultes.
00:07:43Ce que vous allez entendre ce soir,
00:07:46c'est un plan détaillé, dangereux,
00:07:49qui s'appelle Projet 2025,
00:07:50et l'ancien président a l'intention de l'exécuter
00:07:53s'il est réélu.
00:07:55Je suis persuadée que le peuple américain
00:07:58veut un président qui comprend l'importance de se réunir.
00:08:03Nous avons beaucoup plus de choses en commun
00:08:04que de choses qui nous divisent,
00:08:06et je m'engage à être la présidente de tous les Américains.
00:08:09Vous avez une minute pour répondre, monsieur le président.
00:08:11Alors, comme vous le savez et comme elle, elle le sait,
00:08:14moi, je n'ai aucun lien avec ce projet 2025.
00:08:18Je ne l'ai pas lu, je n'ai pas envie de le lire,
00:08:20je ne vais pas le lire.
00:08:21C'est un groupe de personnes qui s'est réunie,
00:08:24qui ont formulé ensemble des idées, bonnes ou mauvaises.
00:08:28Bref, moi, je n'ai rien à voir avec ça.
00:08:30Moi, je suis très transparent.
00:08:32Je veux baisser les impôts
00:08:34et je veux bâtir une économie forte
00:08:36comme je l'ai déjà fait auparavant.
00:08:37On avait la plus belle économie au monde.
00:08:39Ensuite, la pandémie nous a frappés.
00:08:42C'est une pandémie qui a tué des millions de personnes,
00:08:45quelque chose qu'on n'avait jamais vu dans notre histoire,
00:08:48et pourtant, on s'en est très bien sortis.
00:08:50On leur a remis un pays où l'économie se portait très bien,
00:08:54les marchés boursiers étaient à l'heure plus haute.
00:08:59On avait aussi des respirateurs qu'on fabriquait
00:09:01pour le monde entier.
00:09:02On avait des équipements de protection
00:09:04dans les hôpitaux pour les Etats-Unis,
00:09:07pour le reste du monde.
00:09:08On a rebâti aussi l'armée militaire
00:09:11et la force militaire du pays.
00:09:13Et on a créé aussi énormément d'emplois,
00:09:19et même s'il y a eu des répercussions positives
00:09:21sur leur mandat, c'est nous qui en sommes à l'origine.
00:09:24M. le Président d'Iris.
00:09:25Donald Trump n'a aucun projet pour vous.
00:09:28Quand on regarde ses plans économiques,
00:09:30ce sont des baisses d'impôts pour les plus riches.
00:09:33Moi, ce que je propose,
00:09:36c'est ce que j'appelle l'économie des opportunités.
00:09:40Les meilleurs économistes du pays et du monde entier
00:09:43ont examiné nos programmes respectifs
00:09:45pour l'avenir des Etats-Unis.
00:09:47Goldman Sachs a dit que le plan de Donald Trump
00:09:52aggraverait la situation économique
00:09:53et que mon projet renforcerait l'économie.
00:09:57D'autres économistes ont également dit
00:09:59que le plan de Donald Trump ferait exploser le déficit.
00:10:0316 prix Nobel ont décrit son projet économique
00:10:06comme un projet qui augmenterait l'inflation.
00:10:09D'ici le milieu de l'année prochaine,
00:10:11nous serions face à une récession.
00:10:13Il n'y a qu'à regarder où on en est.
00:10:16Il n'y a qu'à voir nos positions.
00:10:18Je sais que Donald Trump n'a aucun plan pour vous.
00:10:22Il est plus intéressé par le fait de se défendre
00:10:25plutôt que de s'intéresser à vous.
00:10:27Ca, c'est ce qu'on entend répéter partout.
00:10:29Ecoutez, moi, je suis allé à l'école Wharton de finance,
00:10:32et les grands professeurs qui sont là-bas
00:10:35trouvent que mon plan économique est tout à fait formidable,
00:10:38qu'il va nous permettre de grandir en tant que pays,
00:10:42permettre aussi à tout un chacun de travailler.
00:10:44On va pouvoir créer des emplois
00:10:47et tout le monde va pouvoir gagner sa vie complètement.
00:10:51Pour conclure là-dessus, elle, elle n'a pas de plan.
00:10:53En fait, elle a fait un copier-coller du plan de Biden,
00:10:56et ça tient en 4 phrases,
00:10:59et 4 phrases seulement où on dit
00:11:02qu'on va essayer de baisser les impôts.
00:11:04Mais non, elle n'a même pas de plan.
00:11:05Regardez son plan, il n'y aura rien.
00:11:09M. le Président, j'aimerais insister sur un point important.
00:11:13Vous avez parlé de tarifs douaniers,
00:11:16et il y a eu une réponse.
00:11:18Vous parlez d'une taxe nationale sur les ventes.
00:11:23Vous avez dit récemment que vous aimeriez redoubler
00:11:25des fois dans ce plan d'imposer 20% de tarifs douaniers
00:11:30sur les dorées importées.
00:11:33Et beaucoup d'économistes arguent
00:11:36que cela aurait des répercussions sur les consommateurs.
00:11:41Cela représenterait des coûts de 4 000 dollars
00:11:44sur des dorées de base pour les consommateurs américains.
00:11:47Mais les prix ne seront pas plus élevés.
00:11:49En fait, ceux qui vont payer, c'est la Chine
00:11:52et tous les autres pays qui nous arnaquent depuis des années.
00:11:58Quand j'étais président, je me souviens
00:12:01que la Chine nous payait des centaines de milliards
00:12:03de dollars par an.
00:12:05Et d'ailleurs, ils auraient dû faire la même chose,
00:12:08Biden et Harris,
00:12:09augmenter les droits de douanier, et ils ne l'ont pas fait.
00:12:12Nous, ce qu'on va faire,
00:12:14c'est qu'on va faire rentrer des centaines de milliards de dollars.
00:12:18Moi, l'inflation n'existait pas quand j'étais président.
00:12:20Et pour eux, le niveau d'inflation n'a jamais été aussi élevé
00:12:24que pendant leur mandature.
00:12:26Personne ne peut aller acheter des oeufs, du bacon ou des céréales.
00:12:29Ca coûte trop cher.
00:12:31On voit bien que nos concitoyens sont en train de mourir
00:12:34à cause de ce qu'a fait l'administration actuelle.
00:12:36Ils ont détruit l'économie.
00:12:38Et il suffit de regarder les sondages, d'ailleurs.
00:12:40Les sondages montrent que 80, 85, 90 % des personnes
00:12:44considèrent que l'économie était meilleure sous ma mandature.
00:12:47Votre vice-présidente Harris,
00:12:49j'aimerais voir votre réponse à cela,
00:12:53car un certain nombre de législations ont été maintenues.
00:12:58Soyons clairs.
00:12:59Le gouvernement Trump a donné lieu à un défi si commercial
00:13:03inédit dans l'histoire de l'Amérique.
00:13:05En effet, il a donné lieu à des guerres commerciales.
00:13:07Il veut parler de son accord avec la Chine,
00:13:09mais ce qu'il a fait, en fait, c'est que sous son mandat,
00:13:12il a vendu des puces américaines à la Chine
00:13:16pour permettre à la Chine de moderniser
00:13:19leur production militaire.
00:13:21Donc, en gros, vous nous avez vendus.
00:13:23Et notre politique vis-à-vis de la Chine
00:13:26devrait garantir que les Etats-Unis
00:13:28gagnent la concurrence, la compétition du XXIe siècle.
00:13:32Il faut donc se concentrer sur les détails.
00:13:35D'abord, les relations avec nos alliés,
00:13:37se concentrer sur des investissements
00:13:39dans des technologies basées aux Etats-Unis
00:13:41pour gagner la course sur l'IA ou encore l'informatique quantique.
00:13:45Il faut aussi se concentrer sur ce qu'il faut faire
00:13:48pour soutenir la main-d'oeuvre américaine.
00:13:51Comme ça, on évitera d'être lésés en termes de droits des travailleurs.
00:13:55Sauf que ce qu'a fait Donald Trump,
00:13:57parlons-en, avec le Covid,
00:13:59il a remercié le président Xi
00:14:02pour ce qu'il a fait pendant le Covid.
00:14:04Merci, président Xi !
00:14:06Je cite, point d'exclamation.
00:14:08C'était un tweet de Donald Trump,
00:14:09alors qu'on sait très bien que Xi avait manqué de transparence
00:14:14sur les origines du Covid.
00:14:15M. Trump ?
00:14:18Tout d'abord, ces puces, elles ont été achetées auprès de Taïwan.
00:14:21Des puces électroniques, on n'en fait même plus aux Etats-Unis
00:14:24à cause de politiques comme celle des démocrates.
00:14:27Alors pas elle, parce qu'elle n'a même pas de mesures politiques.
00:14:30Mais tout ce sur quoi elle croyait il y a 3, 4 ans
00:14:33a maintenant disparu.
00:14:34Et elle a rejoint ma philosophie.
00:14:37D'ailleurs, je lui ai envoyé une casquette MAGA rouge.
00:14:39En tout cas, si elle était élue,
00:14:41je suis sûr qu'elle changerait les choses.
00:14:44Et dans le mauvais sens, c'est une marxiste,
00:14:46et ça, tout le monde le sait.
00:14:48Son père est un professeur d'économie marxiste,
00:14:51et manifestement, il lui a bien fait la leçon.
00:14:54Et quand vous voyez ce qu'elle a fait à notre pays,
00:14:56quand on voit aussi ces millions et millions de personnes
00:14:58qui inondent notre pays depuis l'étranger tous les mois,
00:15:02c'est 21 millions, pas 15 d'ailleurs, j'entends 15,
00:15:05mais c'est 21, et je pense peut-être même plus.
00:15:07C'est plus que l'Etat de New York.
00:15:10Et regardez ce que font ces immigrés,
00:15:13qui sont des criminels qui arrivent dans notre pays,
00:15:15et ça, c'est très mauvais pour notre économie.
00:15:18On va parler d'immigration tout à l'heure,
00:15:20mais l'immigration, c'est ce qui peut arriver de pire
00:15:22à notre économie.
00:15:24Donc son administration et la vice-présidente
00:15:27ont détruit notre pays avec des mesures qui sont insensées,
00:15:32des mesures politiques de gens qui détestent notre pays.
00:15:34Merci.
00:15:35Je me tourne maintenant sur le sujet de l'avortement.
00:15:38M. Trump, vous avez souvent dit que vous vouliez revenir,
00:15:41vous vous êtes vanté d'être revenu sur l'arrêt
00:15:44Roe versus Wade.
00:15:46Vous êtes le président le plus pro-vie de l'histoire américaine.
00:15:51Dans votre État de Floride,
00:15:54vous avez fait la surprise
00:15:58par rapport à l'interdiction de l'avortement
00:16:00au-delà de six semaines, en disant que vous pensiez
00:16:03que six semaines, il fallait une durée supplémentaire.
00:16:06Mais vous avez dit ensuite, vous avez causé un ruirement
00:16:09et vous avez dit que vous êtes en faveur
00:16:11de cette interdiction de six semaines.
00:16:13Où en êtes-vous sur le sujet de l'avortement ?
00:16:14Parce que vous changez d'avis tout le temps.
00:16:17Donc pourquoi est-ce que les gens peuvent vous faire confiance ?
00:16:19Alors si moi, je participe à tout ça,
00:16:22c'est parce qu'il y a ce vote
00:16:24et qu'on autorise l'avortement aux 9e mois
00:16:28du côté des démocrates.
00:16:31Et pour la Virginie d'ailleurs occidentale,
00:16:34on le voit bien, que le gouverneur a dit
00:16:38que le bébé est né et on décide de savoir
00:16:41si on l'exécute ou non.
00:16:42C'est pourquoi je voulais participer à ce vote-là,
00:16:46parce que les démocrates sont des radicaux
00:16:48sur cette question-là.
00:16:50Et son choix de Colistier, qui d'ailleurs est très mauvais,
00:16:53parce que c'est quelqu'un qui est vraiment
00:16:55complètement à côté de la plaque,
00:16:56mais son Colistier veut un avortement aux 9e mois.
00:17:01Il dit que ça ne lui pose aucun problème.
00:17:02Et il dit qu'exécution après la naissance,
00:17:06c'est aussi tout à fait tolérable.
00:17:08Et ce n'est pas tolérable à mes yeux,
00:17:11d'où ma participation au vote.
00:17:14En tout cas, pendant 52 ans,
00:17:16ils n'ont essayé de faire qu'une seule chose,
00:17:18c'est que les Etats adoptent cette loi Roe v. Wade.
00:17:25Et grâce à 6 membres de la Cour suprême,
00:17:28nous avons réussi à renverser cette loi.
00:17:32Alors, dans les cas d'inceste, de viol,
00:17:35je veux bien qu'il y ait des exceptions.
00:17:37D'ailleurs, 85 % des Républicains sont pour ces exceptions-là.
00:17:40Mais on a réussi à renverser cette loi-là,
00:17:43et maintenant, c'est les Etats qui décident.
00:17:44Et pour la toute 1re fois, écoutez,
00:17:47c'est un enjeu qui déchire notre pays depuis 52 ans maintenant.
00:17:52Tous les experts en droit, tous les démocrates,
00:17:55tous les Républicains, radicaux, moins radicaux,
00:17:58voulaient tous que les Etats puissent se saisir
00:18:01de cet enjeu de l'avortement.
00:18:03Alors, à l'Ohio, on voit que le vote était assez progressiste.
00:18:07À Kansas aussi, beaucoup plus que ce que certains pensaient
00:18:10ou voulaient.
00:18:11Mais chacun des Etats est en train de voter.
00:18:14C'est maintenant le peuple qui choisit,
00:18:16c'est plus les autorités fédérales.
00:18:19Moi, j'ai été très courageux dans le renversement
00:18:21de cette loi Roe v. Wade,
00:18:23puisqu'elle permet aux Etats de reprendre leur destin en main.
00:18:27Dans ce pays, il n'y a aucun Etat où il est légal
00:18:30de tuer un enfant après sa naissance.
00:18:32Vous voulez apporter une réponse ?
00:18:34Comme je vous l'avais dit,
00:18:36je vous avais dit qu'on allait entendre des mensonges.
00:18:38Je ne suis pas surprise.
00:18:40Comment en est-on arrivés là ?
00:18:42Donald Trump a nommé 3 membres des juges de la Cour suprême
00:18:48en sachant que l'arrêt Roe v. Wade allait être révoqué,
00:18:53et c'est exactement ce qui s'est passé,
00:18:55dans plus de 20 Etats.
00:18:56Il y a maintenant des interdictions d'avortement
00:18:59grâce à Donald Trump,
00:19:00et donc un médecin ou un infirmier
00:19:03ne peut plus fournir des soins de santé
00:19:08sous peine d'une peine de prison à vie.
00:19:10Et il y a des interdictions qui empêchent l'avortement,
00:19:13même en cas de viol ou d'inceste.
00:19:14Donc ça veut dire qu'une victime de viol
00:19:18n'a pas le droit de choisir
00:19:19ce qui va ensuite se passer dans leur corps.
00:19:22Ce n'est pas moral.
00:19:24Et ce n'est pas la peine de renoncer à sa foi
00:19:29ou à ses convictions pour être d'accord.
00:19:31Le gouvernement et Donald Trump n'ont pas à dire aux femmes
00:19:34ce qu'elles ont à faire avec leur corps.
00:19:37Moi, je me suis entretenue avec des femmes de tout le pays.
00:19:41Vous dites que c'est ce que les gens voulaient ?
00:19:43Des femmes enceintes veulent aller à terme de leur grossesse
00:19:47alors qu'elles souffrent d'une fausse couche
00:19:49et qu'ensuite, elles ne peuvent pas être soignées aux urgences
00:19:52parce que les médecins ont peur d'être emprisonnées
00:19:54pour leur fournir des soins,
00:19:55et donc les femmes perdent leur sang dans un parking.
00:19:59Est-ce que les femmes veulent ça ? Elles veulent vraiment ça ?
00:20:01Une fille de 12 ou 13 ans qui est victime d'inceste
00:20:04et qui est forcée d'aller jusqu'au bout de sa grossesse,
00:20:07vous pensez que c'est ce qu'elles veulent ?
00:20:09Et je m'engage, lorsque le Congrès aura adopté un projet de loi
00:20:14pour restaurer la protection d'Europe versus Wade,
00:20:17en tant que présidente des Etats-Unis,
00:20:19j'aurai la fierté de promulguer ce projet de loi.
00:20:22Mais comprenez-moi bien, si Donald Trump est réélu,
00:20:25alors il promulguera une interdiction totale de l'avortement.
00:20:29Dans ce document, Project 2025,
00:20:32on parle d'une interdiction nationale de l'avortement
00:20:35sur vos grossesses, vos fausses couches,
00:20:38et je crois que le peuple américain
00:20:40pense que certaines libertés,
00:20:42surtout la liberté de faire ses choix sur son propre corps,
00:20:46ne devraient pas être restreintes par le gouvernement.
00:20:47Merci, Mme la vice-présidente.
00:20:50Écoutez, c'est le même refrain, c'est encore un mensonge.
00:20:53Il n'y aura pas d'interdiction de l'avortement,
00:20:55ça ne sera même pas nécessaire,
00:20:56parce qu'on a obtenu ce que tout le monde voulait,
00:20:58les démocrates, les républicains,
00:21:00et tout le monde voulait ce que l'on a obtenu.
00:21:03Tous les experts en droit voulaient la même chose.
00:21:04Ils voulaient que ce soit les Etats qui choisissent.
00:21:07Alors ça prendra peut-être un petit peu de temps à se mettre en place,
00:21:09mais pendant 52 ans, cet enjeu a déchiré notre pays.
00:21:14Et on voulait que chacun des Etats puisse reprendre la main,
00:21:18et j'ai fait quelque chose que tout un chacun pensait impossible.
00:21:21Donc c'est les Etats qui choisissent.
00:21:23Et ce qu'elle dit est un mensonge.
00:21:24Pour ce qui est de l'interdiction de l'avortement,
00:21:26moi, je ne suis pas pour une interdiction,
00:21:29mais en fait, peu importe,
00:21:30parce que cet enjeu appartient maintenant aux Etats.
00:21:33Est-ce que vous vous opposeriez à une interdiction ?
00:21:36Je n'aurais même pas besoin. Il y a 2 choses.
00:21:38D'abord, elle dit qu'elle va se tourner vers le Congrès,
00:21:41mais ils ne voteront jamais en faveur de ce projet de loi,
00:21:46notamment avec cette séparation à 50-50
00:21:48entre le Sénat et la Chambre des représentants.
00:21:50Donc il n'y aura pas de vote.
00:21:52Elle ne sera même pas proche d'un reposif.
00:21:54D'ailleurs, ça me rappelle les autres catastrophes
00:21:59des démocrates lorsqu'ils voulaient, par exemple,
00:22:03pardonner les dettes étudiantes avec son patron,
00:22:07enfin, son patron, si on peut dire,
00:22:08parce qu'il passe son temps à la plage.
00:22:10Il a dit, écoutez, on va faire ça d'une manière différente.
00:22:13Et puis c'est la Cour suprême qui l'a retoqué.
00:22:15Donc tous ces étudiants,
00:22:18on leur a promis que leur dette serait effacée.
00:22:22Et puis en fait, ça ne s'est pas produit du tout.
00:22:26Et donc il y a des millions de personnes
00:22:27qui ont dû payer leurs dettes et leurs emprunts étudiants.
00:22:32Et donc ce qu'ils ont dit à ce moment-là,
00:22:33c'est la même chose pour l'avortement.
00:22:34Est-ce que vous pourriez me répondre par oui ou par non ?
00:22:36Parce que votre colistier, JD Vance, a dit qu'il dirait non.
00:22:42Alors, je n'en ai pas parlé avec JD Vance.
00:22:44Écoutez, moi, ça ne me dérange pas si lui, il a son point de vue.
00:22:48Mais écoutez, moi, je n'ai pas parlé de ça avec lui.
00:22:51Et encore une fois, il n'y a pas besoin de débat
00:22:53parce qu'elle n'aura pas les voix suffisantes au Congrès.
00:22:57Pour les préétudiants, par exemple,
00:22:59ils n'ont pas eu les voix nécessaires.
00:23:02Ils ont suscité des faux espoirs, rien de plus.
00:23:05Donc peu importe ce qu'elle dit.
00:23:07Elle dit qu'on va faire voter par le Congrès,
00:23:08mais elle n'aura jamais la majorité.
00:23:10La réalité, c'est que pendant des années,
00:23:12ils ne voulaient pas que ce soit le Congrès qui décide.
00:23:15Et nous, on a réussi à faire
00:23:16ce que tout le monde disait était impossible.
00:23:19Madame la vice-présidente Harris,
00:23:21est-ce que... Je vais vous donner le temps de répondre,
00:23:22mais je voulais vous demander, est-ce que vous seriez en faveur
00:23:24de restrictions sur les droits des femmes à l'avortement ?
00:23:27Je soutiens absolument la restauration
00:23:30des protections de Roe versus Wade.
00:23:32Et comme vous l'avez dit à juste titre,
00:23:34il n'y a aucun endroit aux Etats-Unis
00:23:37où une femme accouche
00:23:40et où ensuite, elle demande à avorter.
00:23:43Cela n'a pas lieu et c'est une insulte
00:23:45envers les femmes américaines.
00:23:47Il faut comprendre ce qui s'est passé
00:23:48dans le cadre des interdictions d'avortement
00:23:51initiées par Donald Trump.
00:23:52Des couples qui rêvent de fonder une famille
00:23:56se voient privés de traitements vives.
00:24:00C'est ce qui se passe dans notre pays.
00:24:01Il y a des travailleurs, des travailleuses
00:24:04qui travaillent parfois sur un ou deux emplois,
00:24:06qui n'ont presque pas les moyens de faire garder leur enfant,
00:24:11doivent voyager dans un autre Etat,
00:24:14doivent monter dans un avion à côté d'un étranger
00:24:17pour recevoir des soins de santé.
00:24:19Et ces soins de santé sont inaccessibles
00:24:23et ce que vous faites traverser à ces femmes est impardonnable.
00:24:27Le peuple américain, la majorité des Américains
00:24:30pensent que les femmes ont le droit
00:24:31de prendre leurs décisions sur leur propre corps
00:24:34et c'est la raison pour laquelle,
00:24:35dans tous les Etats où cette question a fait l'objet d'un vote,
00:24:40que ce soit un Etat démocrate ou républicain,
00:24:41le peuple américain a voté pour la liberté.
00:24:44Il faut que je réponde parce que c'est encore un mensonge.
00:24:47Moi, j'ai toujours été un leader pour la fertilisation in vitro.
00:24:54D'ailleurs, quand ils ont eu une décision négative
00:24:59en Alabama à ce sujet-là,
00:25:00j'ai vu le législateur, deux jours après,
00:25:03qui a promulgué cette voie-là.
00:25:05Moi, je suis un leader sur cette question-là
00:25:09depuis le tout début.
00:25:14Et il faut poser la question,
00:25:16est-ce qu'elle autorisera l'avortement
00:25:18au 7e, 8e, 9e mois ?
00:25:20Est-ce que vous allez l'autoriser ?
00:25:23Posez-lui cette question-là.
00:25:25Répondez à la question.
00:25:28Parce qu'on pourrait avoir des avortements
00:25:29au 7e, 8e, 9e mois.
00:25:32Et peut-être même après la naissance.
00:25:34Regardez ce que disait l'ancien gouverneur de la Virginie.
00:25:39Il nous a dit qu'on mettait le bébé de côté une fois né
00:25:41et puis après, on choisissait.
00:25:42Monsieur le Président, merci.
00:25:44Nous allons maintenant passer
00:25:45à la secrétaire frontière de l'immigration.
00:25:47Nous savons que c'est un sujet important
00:25:49pour les démocrates et les républicains également.
00:25:51Vice-présidente Harris,
00:25:53le président Biden vous a demandé
00:25:56de vous intéresser aux causes de l'immigration
00:26:00en Amérique centrale.
00:26:01L'immigration a atteint des records,
00:26:05votre mandat,
00:26:08suite à quoi, après certaines législations,
00:26:11elle a drastiquement baissé.
00:26:12Mais pourquoi attendre 6 mois avant les présidentielles
00:26:15pour agir ? Et auriez-vous fait les choses différemment ?
00:26:19Je suis la seule ici qui a poursuivi en justice
00:26:22des groupes criminels transnationaux
00:26:24pour le trafic d'armes à feu, de drogue et d'êtres humains.
00:26:28Et je peux vous dire que le Congrès américain,
00:26:31même certains des membres les plus conservateurs,
00:26:34a élaboré un projet de loi sur la sécurité à la frontière.
00:26:38Et j'ai soutenu ce projet de loi.
00:26:39Ce projet de loi aurait permis d'avoir 15 000
00:26:42gardes frontières supplémentaires à la frontière
00:26:44pour aider les travailleurs qui font des heures supplémentaires
00:26:47actuellement à la frontière.
00:26:49Cela nous aurait permis de couper les flux de fentanyl
00:26:53qui arrivent aux Etats-Unis.
00:26:55Je sais que beaucoup de familles me regardent ce soir
00:26:57et ils ont été personnellement touchés
00:27:00par la crise du fentanyl aux Etats-Unis.
00:27:02Et ce projet de loi nous aurait permis également
00:27:05de poursuivre en justice des groupes criminels
00:27:07organisés transnationaux pour le trafic d'armes à feu,
00:27:10de drogue et d'êtres humains.
00:27:11Mais vous savez quoi ? Donald Trump a pris son téléphone,
00:27:14il a appelé ses amis au Congrès et il a demandé
00:27:16à ce que ce projet de loi soit tué dans l'oeuf.
00:27:18Et vous savez pourquoi ? Parce qu'il préfère
00:27:20que le problème soit présent plutôt qu'il soit résolu.
00:27:23Il faut savoir que ça arrive à un moment
00:27:27où notre population a besoin d'un dirigeant
00:27:31qui trouve des solutions,
00:27:33qui règle les problèmes qui se présentent.
00:27:36Sauf que l'ancien président préfère tourner le dos
00:27:40à un problème plutôt que de le résoudre.
00:27:42Et je peux vous dire qu'il va parler beaucoup
00:27:44d'immigration ce soir, même quand ce n'est pas le sujet.
00:27:47Et je vais faire quelque chose d'assez inattendu,
00:27:50je vais vous inviter à vous rendre
00:27:52à un meeting de Donald Trump, c'est très intéressant.
00:27:55Vous verrez, pendant ces meetings,
00:27:58il parle de personnages fictifs, Annabelle Lecter, par exemple.
00:28:01Il parle de différents types de cancers.
00:28:06Et en fait, certaines personnes quittent ces meetings
00:28:09parce qu'ils sont épuisés et ils s'ennuient.
00:28:11Et vous pouvez être sûr qu'il ne parlera pas de vous.
00:28:15Vous ne l'entendrez pas parler de vos besoins,
00:28:17vos rêves, vos désirs.
00:28:21Et je crois que vous méritez un président
00:28:23qui vous accorde la priorité, et je m'engage à le faire.
00:28:26Merci. Président Trump, j'aimerais avoir votre réponse.
00:28:29J'aimerais bien répondre.
00:28:30J'aimerais vous demander tout d'abord,
00:28:31pourquoi avez-vous tenté d'abroger cette loi ?
00:28:36Alors, la 1re chose sur laquelle je veux répondre,
00:28:39c'est sur les réunions que j'organise.
00:28:41Les gens ne vont même pas aux siennes.
00:28:43Et les gens qui viennent à ces congrès,
00:28:46ces conférences, c'est des gens qui arrivent en bus,
00:28:49et tout ça est organisé en coulisses.
00:28:52Mais les gens ne partent pas des réunions que j'organise.
00:28:55D'ailleurs, on a le plus grand nombre de participants
00:28:58dans l'histoire de notre pays, parce que chacun,
00:29:00dans les conférences que j'organise,
00:29:03veut reprendre le destin du pays en main.
00:29:06Et puis, il voit bien ce qui s'est passé depuis 3, 4 ans.
00:29:10On va s'orienter vers la 3e guerre mondiale.
00:29:12Quand on voit ce que l'administration actuelle
00:29:15a fait à ce pays avec des millions et des millions de personnes
00:29:17qui rentrent dans notre pays illégalement,
00:29:19et regardez ce qu'il se passe dans les villes
00:29:21à travers les Etats-Unis.
00:29:23Et ce n'est pas juste Aurora et Springfield.
00:29:25Il y a beaucoup de villes qui ne veulent pas en parler,
00:29:27de ces problèmes-là de violence,
00:29:29parce qu'ils sont trop embarrassés.
00:29:30À Springfield, on est en train de manger les chiens,
00:29:33manger les chats, ces immigrés qui viennent.
00:29:36Ils sont en train de manger les animaux domestiques
00:29:39des Américains qui habitent là.
00:29:41Voilà ce qui se passe dans notre pays, là.
00:29:43Et c'est une honte.
00:29:45Maintenant, pour ce qui est des réunions que j'organise,
00:29:51écoutez, les gens sont là parce qu'ils veulent écouter
00:29:54ce que j'ai à dire et parce qu'ils veulent
00:29:56que l'Amérique retrouve sa grandeur.
00:29:59Elle, elle est en train de détruire ce pays.
00:30:03Et si elle est élue, on n'a aucune chance.
00:30:06On deviendra le Venezuela fois 10.
00:30:09Vous parliez de Springfield et de Rio.
00:30:12ABC News a parlé au maire de cette ville
00:30:16et qui a affirmé qu'il n'y avait pas d'actualité spécifique
00:30:21sur les animaux qui étaient consommés par les personnes.
00:30:24Mais à la télé, il y a des gens qui disent
00:30:26que leur chien a été mangé.
00:30:28Donc peut-être que lui, il a dit ça.
00:30:30Formidable. Très bien.
00:30:32Mais en tout cas, à la télévision,
00:30:34on voit des gens qui disent que leurs chiens,
00:30:36leurs animaux ont été mangés.
00:30:38Encore une fois, le maire de la ville
00:30:41dit qu'il n'y a pas de telle actualité.
00:30:45Alors là, c'est extrême.
00:30:49Voilà une des raisons pour lesquelles,
00:30:53pour cette élection, j'ai reçu le soutien
00:30:55de 200 Républicains qui avaient travaillé
00:31:00aux côtés du président Bush, de Mitt Romney, de John McCain.
00:31:05J'ai même reçu le soutien de l'ancien vice-président Dick Cheney
00:31:09et de la membre du Congrès Liz Cheney.
00:31:13Et si vous voulez savoir qui est l'ancien président,
00:31:17au cas où vous n'auriez pas compris,
00:31:18demandez à ceux qui ont travaillé avec lui.
00:31:20Son ancien chef de cabinet,
00:31:22un général décoré de 4 étoiles,
00:31:25a dit qu'il était une menace pour la Constitution.
00:31:27Son ancien conseiller de sécurité nationale a dit
00:31:29qu'il était dangereux et inadapté.
00:31:32Son ancien ministre de la Défense a dit
00:31:35que la nation et la République ne survivraient jamais
00:31:38à un nouveau mandat de Donald Trump.
00:31:42Et quand on écoute ce genre de discours,
00:31:46alors qu'on connaît les problèmes qui touchent le peuple américain
00:31:49et que ces problèmes ne sont pas du tout abordés,
00:31:51on sait ce qui est clair.
00:31:52Président Trump, vous avez une minute pour répondre.
00:31:55Merci beaucoup. Et j'en ai besoin parce que quand j'entends ça,
00:31:58je suis outré.
00:32:00Moi, les personnes dont elles parlent,
00:32:03je les ai renvoyées.
00:32:06Et eux, ils n'ont renvoyé absolument personne.
00:32:08Ils ont viré personne.
00:32:09Ceux qui ont raté la sortie d'Afghanistan,
00:32:13notre retrait d'Afghanistan,
00:32:16avec les personnes qui ont été tuées,
00:32:18moi, j'ai rencontré les familles, les parents, etc.
00:32:21Tous ces généraux-là auraient dû être virés immédiatement
00:32:24parce que c'est une des situations
00:32:26qui a été la plus mal gérée
00:32:28dans l'histoire de notre pays.
00:32:30Donc quand quelqu'un fait mal son travail,
00:32:32moi, je les vire.
00:32:34Quand on regarde Asper, par exemple, je l'ai viré.
00:32:36Après, il a écrit un livre.
00:32:38Et puis avec un autre, c'était pareil.
00:32:39Puis lui aussi, il a écrit un livre.
00:32:41Parce qu'avec moi, quand je les vire,
00:32:42ils peuvent écrire un livre.
00:32:43Toujours est-il qu'il y a plein de gens incompétents
00:32:46qu'ils n'ont jamais virés.
00:32:47Regardez le niveau d'inflation.
00:32:49Ils n'ont viré aucun économiste.
00:32:51C'est les mêmes qui sont à la barre depuis le début.
00:32:53Évidemment, il n'y a personne qui écrit des livres incendiaires
00:32:56derrière. En tout cas, moi,
00:32:57j'ai récolté plus de votes que n'importe quel Républicain
00:33:00dans l'histoire.
00:33:02Et d'ailleurs, j'ai rassemblé plus de votes
00:33:04que n'importe quel Président dans l'histoire.
00:33:06Reste de loin.
00:33:08On va continuer sur l'immigration.
00:33:10C'est le sujet que vous vouliez aborder.
00:33:12Passons sur les propositions de déportation.
00:33:16Président Trump, vous appelez cela
00:33:20la plus grande opération de déportation
00:33:21de l'histoire du pays.
00:33:22La garde nationale sera utilisée, notamment,
00:33:26il n'y aura pas de problème pour utiliser, effectivement,
00:33:28la police locale.
00:33:31Comment déporteriez-vous 11 millions de personnes sans papier ?
00:33:36Vous dites qu'il y en a plus, évidemment.
00:33:40Comment pensez-vous procéder ?
00:33:42Alors, le chiffre est beaucoup plus élevé à cause d'eux,
00:33:45à cause des démocrates.
00:33:46Il y a des millions de criminels qui rentrent,
00:33:48il y a des terroristes qui rentrent dans notre pays,
00:33:50on a des dealers de drogue qui rentrent dans notre pays.
00:33:56Des trafiquants de toutes sortes qui arrivent aux Etats-Unis
00:33:59et qui s'entendent dire, de la part de leur pays,
00:34:03le Venezuela, surtout, ne rentrez pas dans votre pays d'origine.
00:34:06Et d'ailleurs, le niveau de criminalité au Venezuela
00:34:08et ailleurs est en train de baisser.
00:34:09Vous savez pourquoi ?
00:34:11Parce que tous les criminels ont été exportés aux Etats-Unis
00:34:14et elle leur a ouvert la porte.
00:34:17Et ça, c'est une des plus grandes erreurs
00:34:20que l'on puisse faire.
00:34:26Ces immigrés sont en train de détruire notre pays
00:34:30de l'intérieur.
00:34:31On n'a jamais vu telle inondation de gens venant de l'étranger.
00:34:36C'est des millions de personnes qui rentrent
00:34:38et des gens du monde entier.
00:34:39Et on voit bien que la criminalité dans le monde entier baisse
00:34:42et ici, elle augmente.
00:34:43Tout simplement parce qu'ils nous exportent
00:34:46leurs meilleurs criminels.
00:34:49Et il y a un nouveau type de crime,
00:34:50c'est le crime d'immigrés,
00:34:52et ça, ça se fait à des niveaux très élevés.
00:34:55Le président Trump, le FBI,
00:34:57affirme au contraire que la criminalité baisse.
00:35:00Non, le FBI a menti.
00:35:02Le FBI n'a pas parlé des pires villes dans son enquête
00:35:06et n'a pas parlé des villes
00:35:08où le niveau de criminalité est le plus élevé.
00:35:10C'était un mensonge, comme d'ailleurs le nombre
00:35:12de millions d'emplois créés, qui était un mensonge.
00:35:15Merci, je vais vous laisser répondre, Mme Harris.
00:35:18Alors là, c'est intéressant
00:35:21pour quelqu'un qui est poursuivi en justice.
00:35:25Pour des crimes de sécurité nationale,
00:35:27des crimes économiques, ingérence électorale,
00:35:30vous avez été reconnu coupable d'agression sexuelle.
00:35:33Et la prochaine apparition qu'il fera au tribunal
00:35:37se déroulera en novembre
00:35:38pour la déclaration de la peine en pénale.
00:35:41Donc soyons clairs,
00:35:45voyons nos positions respectives vis-à-vis du respect
00:35:47de l'Etat de droit et des forces de l'ordre.
00:35:50L'ancien président a appelé à retirer les financements
00:35:54de 45 000 membres des forces de l'ordre
00:36:00le jour après sa condamnation
00:36:03pour 34 chefs d'accusation.
00:36:06Donc pour cette élection, il faut tourner la page,
00:36:09il faut avancer, mettre fin à ce vieux discours
00:36:14et régler les problèmes du peuple américain.
00:36:17Il faut régler la pénurie de logements.
00:36:20J'ai un plan. Il faut régler
00:36:23les problèmes des petites entreprises.
00:36:25Il faut faire baisser les prix du panier de course.
00:36:29Franchement, le peuple américain
00:36:30est fatigué d'entendre le même discours.
00:36:33Merci, M. le ministre d'Intéresse.
00:36:35Alors, pardon, chacun de ces cas vient en fait d'eux.
00:36:40Et d'ailleurs, c'est moi qui gagne dans la plupart de ces affaires.
00:36:44Et puisque je n'ai pas gagné tout de suite,
00:36:45je le gagnerai en appel.
00:36:47Et donc je suis blanchi dans la plupart de ces affaires
00:36:51qui sont utilisées contre moi.
00:36:53C'est tout le système de justice qui m'attaque.
00:36:59On le voit avec Phony Willis,
00:37:01on le voit avec le procureur général de New York,
00:37:05le procureur de New York aussi.
00:37:07On voit que dans chacune des affaires,
00:37:09elles sont montées de toutes pièces
00:37:10pour pouvoir m'étiqueter comme étant un criminel.
00:37:14Et d'ailleurs, Joe Biden a été reconnu coupable
00:37:19des documents qu'il gardait chez lui.
00:37:21Et moi, j'ai été complètement blanchi,
00:37:25une victoire complète.
00:37:27Donc on se sert du système de justice
00:37:30comme une arme contre moi,
00:37:32parce qu'ils veulent gagner l'élection.
00:37:34M. le président Trump, merci.
00:37:36Bref réponse de la vice-présidente Harris
00:37:39sur cette utilisation comme arme.
00:37:43Je comprends bien le contexte de cette élection pour 2024.
00:37:47La cour suprême des Etats-Unis vient de statuer
00:37:50que l'ancien président serait exempt
00:37:53de toute poursuite s'il revenait au pouvoir.
00:38:00Et il a dit ouvertement qu'il allait mettre fin
00:38:05à la Constitution américaine.
00:38:06Il compte instrumentaliser le ministère de la Justice
00:38:09contre ses opposants politiques.
00:38:11Il a aussi ouvertement affirmé son dédain
00:38:15pour les membres de nos forces armées.
00:38:18Comprenez bien ce qui se passerait
00:38:20si Donald Trump revenait à la Maison-Blanche
00:38:22sans garde-fou.
00:38:24On sait très bien maintenant que la cour suprême
00:38:25ne l'arrêtera pas.
00:38:27On sait que J. Evans ne l'arrêtera pas.
00:38:29Donc maintenant, c'est au peuple américain de le faire.
00:38:31Merci.
00:38:33Mme la vice-présidente Harris.
00:38:35C'est cette personne qui a instrumentalisé
00:38:38le système de justice contre moi.
00:38:40D'ailleurs, j'ai même pris une balle
00:38:42ou failli prendre une balle à la tête
00:38:44à cause de ce qu'ils disent à mon sujet.
00:38:46Ils parlent de démocratie,
00:38:47que moi, je suis une menace à la démocratie.
00:38:49Mais non, c'est eux la menace à la démocratie
00:38:53avec leur enquête sur la Russie qui n'a rien donné.
00:38:55Oui, ils ont beaucoup de choses à aborder.
00:38:57Mme la vice-présidente Harris,
00:38:58la dernière fois que vous avez couru pour la présidentielle,
00:39:00vous vouliez interdire la fracturation hydraulique.
00:39:02Maintenant, vous avez changé d'avis.
00:39:04Vous étiez en faveur d'une interdiction
00:39:06pour les armes d'assaut.
00:39:07Maintenant, vous dites que vous êtes contre.
00:39:09Vous dites que vos valeurs n'ont pas changé
00:39:13alors pourquoi est-ce que beaucoup
00:39:15de vos positions politiques ont changé ?
00:39:19Mes valeurs n'ont pas changé.
00:39:20Et je vais vous parler de chacun des éléments
00:39:23dont vous avez parlé.
00:39:24D'abord, parlons de fracturation hydraulique
00:39:26puisqu'on est en Pennsylvanie.
00:39:27J'ai été claire en 2020,
00:39:28je ne vais pas interdire la fracturation hydraulique.
00:39:32Je ne l'ai pas fait en tant que vice-présidente des Etats-Unis.
00:39:34Et d'ailleurs, j'ai ajouté mon vote décisif
00:39:37sur la loi sur la réduction de l'inflation
00:39:40pour accorder de nouveaux permis de fracturation hydraulique.
00:39:44Nous allons investir dans des sources d'énergie diversifiées
00:39:48pour réduire notre dépendance au pétrole étranger.
00:39:51Et nous avons connu la plus haute hausse
00:39:57de production nationale de pétrole de notre histoire
00:40:00car nous comprenons qu'on ne peut pas dépendre
00:40:02du pétrole étranger.
00:40:03Concernant mes valeurs, j'ai grandi dans la classe moyenne.
00:40:07Ma mère était très travailleuse.
00:40:09Elle a travaillé, elle a épargné.
00:40:11On a pu acheter notre 1re maison quand j'étais adolescente.
00:40:15Les valeurs que je propose pour la propriété,
00:40:19eh bien, ça veut dire que tout le monde n'a pas eu
00:40:22des millions de dollars sur un plateau d'argent
00:40:24et n'a pas déclaré faillite 6 fois.
00:40:26Moi, j'ai des valeurs et je dis qu'on va travailler
00:40:29avec le secteur privé et les constructeurs immobiliers
00:40:32pour ajouter 3 millions de logements supplémentaires
00:40:36au marché au cours de mon mandat.
00:40:38Et moi, j'ai eu une amie au lycée qui avait subi
00:40:42des violences sexuelles de la part de son beau-père.
00:40:44Et moi, je compte protéger les femmes et les enfants
00:40:47de la violence et ça, c'est ancré dans mes valeurs,
00:40:51mes valeurs de défense des plus vulnérables.
00:40:54Mon travail consiste à protéger la sécurité sociale,
00:40:57l'assurance-maladie et tout ça, ça s'inspire
00:41:00d'un travail de longue date.
00:41:02Je protège aussi les consommateurs des excroqueries.
00:41:05Mes valeurs n'ont pas changé et l'important,
00:41:08c'est qu'il y ait un président qui...
00:41:11L'important, c'est qu'il y ait un président
00:41:13qui propose des valeurs, qui tire les gens vers le haut
00:41:15au lieu de les pousser vers le bas,
00:41:18au lieu de les insulter.
00:41:21On mesure un dirigeant à sa compréhension
00:41:26du fait qu'il ne faut pas pousser les gens vers le bas,
00:41:29il faut les tirer vers le haut et j'ai l'intention de le faire.
00:41:31Où est-ce que le président Trump ?
00:41:33Déjà, on ne m'a pas donné 400 millions de dollars.
00:41:35J'aurais bien aimé, mon père était promoteur immobilier
00:41:38à Brooklyn, j'ai beaucoup appris auprès de lui,
00:41:41mais en fait, on m'a donné beaucoup moins
00:41:43et surtout, j'ai fructifié ça et j'ai fait des milliards de dollars
00:41:48et les gens sont même surpris à quel point j'ai bien réussi.
00:41:50Donc on peut parler de ça.
00:41:51Maintenant, pour la fracturation hydraulique,
00:41:53elle est contre, depuis maintenant 12 ans,
00:41:55retirer les budgets à la police, elle est pour ça depuis des années.
00:41:59Et elle a fait volte-face sur tous ces sujets-là
00:42:03et tout le monde, d'ailleurs, rit d'elle à ce sujet-là.
00:42:09Elle a fait volte-face sur 12, 15 sujets différents.
00:42:12Elle voulait retirer le budget pour la police.
00:42:16C'est moi qui parle, si ça ne vous dérange pas.
00:42:19Ca vous rappelle quelque chose ?
00:42:25Elle est allée à Minnesota
00:42:27et il y a des criminels qui tuaient des gens
00:42:31qui ont brûlé des bâtiments en Minneapolis.
00:42:33Elle voulait les faire sortir de prison.
00:42:35Elle a fait des choses complètement impensables.
00:42:38Et maintenant, elle veut permettre
00:42:41des opérations transgenres sur des immigrés
00:42:45qui sont en prison. Ca, c'est radical.
00:42:47Elle veut aussi vous confisquer vos armes à feu
00:42:50et elle interdira la fracturation hydraulique en Pennsylvanie.
00:42:55Si elle est élue, plus de fracturation hydraulique ici.
00:42:57Et puis un dernier sujet très important à mes yeux.
00:43:01Alors moi, j'ai permis au secteur pétrolier de se développer
00:43:05pendant mon administration.
00:43:07Et puis petit à petit, quand ils sont arrivés au pouvoir,
00:43:10on a vu que le prix du pétrole a augmenté
00:43:13et ils ont complètement abandonné le secteur pétrolier.
00:43:17Moi, j'aurais été 4 ou 5 fois mieux.
00:43:20Parce qu'on parle de ça il y a 3, 4 ans.
00:43:23Ils ont retrouvé le même niveau qu'au moment de mon administration
00:43:27parce que le prix d'énergie a doublé, triplé, quadruplé
00:43:31pour ce qui est du pétrole. Donc ils sont revenus à mes mesures.
00:43:34Mais si elle était élue, le lendemain,
00:43:37ils se mettront à détruire notre pays.
00:43:41On n'aura plus que des éoliennes et des panneaux solaires
00:43:45où il nous faudrait un désert entier.
00:43:47Vous avez déjà vu, d'ailleurs, des panneaux solaires ?
00:43:52Moi, j'aime beaucoup ça, mais ça prend des centaines
00:43:54et des centaines d'hectares dans le désert.
00:43:57Donc ça ne peut pas marcher.
00:43:58Merci.
00:44:01Merci. Nous avons une élection dans 56 jours.
00:44:04Je voudrais vous parler de la passation du pouvoir,
00:44:07qui est un élément clé de notre démocratie.
00:44:10Cela concerne le rôle du président dans une démocratie.
00:44:14Le 6 janvier 2021, vous avez dit que vous serez avec ces citoyens
00:44:19qui choisiront d'attaquer le Capitole.
00:44:22Les aides de la West Wing ont affirmé
00:44:26que vous aviez assisté à cela dans votre poste de télévision
00:44:31en attendant 2 heures avant d'intervenir.
00:44:33Est-ce qu'il y a quelque chose que vous regrettez
00:44:35sur la façon dont les choses ont été menées ce jour-là ?
00:44:38Alors, vous venez de dire quelque chose dont on ne parle pas.
00:44:42D'ailleurs, dans mon discours, j'ai dit
00:44:45qu'on allait rendre le pouvoir de manière paisible.
00:44:49Et d'ailleurs, personne n'a été tué.
00:44:52Il y a Babette qui a été tuée par un officier de police.
00:44:58C'était évidemment une honte totale.
00:45:01Cette personne n'aurait jamais dû...
00:45:03se retrouver dans cette situation.
00:45:05Mais quid des gens qui arrivent dans notre pays
00:45:08et qu'elle, elle a laissé rentrer ?
00:45:10Parce que c'est elle qui s'occupait de la frontière.
00:45:13Alors, elle ne veut pas qu'on le rappelle
00:45:14parce que ça l'embarrasse.
00:45:16Et d'ailleurs, dès le début, elle m'a dit
00:45:18ça me surprend que vous ne parliez pas de la frontière.
00:45:20Mais si elle ne veut pas en parler,
00:45:22c'est parce qu'elle sait qu'elle a fait du très mauvais travail.
00:45:25Quand est-ce qu'on va poursuivre ces personnes
00:45:28qui arrivent d'Amérique du Sud, mais aussi, d'ailleurs,
00:45:31c'est des gens qui arrivent du monde entier.
00:45:34Du monde entier, ils arrivent chez nous.
00:45:36La criminalité est plus basse ailleurs
00:45:38et plus haute chez nous.
00:45:40Quand est-ce qu'on va poursuivre ces personnes-là en justice ?
00:45:43Quand est-ce que les personnes qui ont brûlé Minneapolis
00:45:46ou Seattle, quand est-ce que ces personnes-là
00:45:48vont être poursuivies ?
00:45:50Il y a des gens qui ont pris le contrôle de Seattle.
00:45:52Qu'est-ce qu'on va faire de ça ?
00:45:53Vous étiez le président et vous avez vu les événements
00:45:56se dérouler sur la télévision.
00:45:58C'est une question très similaire.
00:46:00Pour l'élection à venir, est-ce qu'il y a quelque chose
00:46:02que vous regrettez sur votre propre comportement ce jour-là ?
00:46:05Ecoutez, moi, je n'avais aucun lien avec cet assaut.
00:46:07On m'a demandé simplement de faire un discours.
00:46:09J'ai fait un discours et je suis allé voir Nancy Pelosi
00:46:13et le maire de Washington, D.C.
00:46:16Et le maire, comme vous le savez, a mis tout ça à l'écrit.
00:46:19Et moi, j'ai dit, écoutez, ça sera un énorme rassemblement,
00:46:22vous pouvez l'appeler autrement si vous voulez,
00:46:24mais ce n'est pas moi qui ai incité quoi que ce soit.
00:46:28Moi, j'ai dit qu'il fallait 10 000 soldats
00:46:31ou gardes nationaux pour protéger le Capitole.
00:46:35Et d'ailleurs, Nancy Pelosi et sa fille nous disent
00:46:38que c'est Nancy Pelosi qui est responsable de cet assaut-là.
00:46:43Cet assaut-là n'aurait pas eu lieu si Nancy Pelosi
00:46:46et le maire de Washington avaient fait son travail.
00:46:48C'est pas moi qui étais responsable de la sécurité,
00:46:51c'était Nancy Pelosi.
00:46:52La question portait sur vous en tant que président,
00:46:54et non pas sur Nancy Pelosi.
00:46:55Mais j'aimerais que la vice-présidente Harris
00:46:57reste pour répondre.
00:47:01J'étais au Capitole le 6 janvier.
00:47:04Je venais d'être élue vice-présidente,
00:47:05et j'étais aussi sénatrice.
00:47:07Donc j'étais là.
00:47:08Et ce jour-là, le président des Etats-Unis
00:47:11a encouragé une foule violente à prendre d'assaut
00:47:15le Capitole de notre nation,
00:47:18a profané notre Capitole.
00:47:22140 agents de police ont été blessés,
00:47:24certains sont décédés.
00:47:27Sachez que l'ancien président a été poursuivi en justice,
00:47:31il a été inculpé,
00:47:34et il a fait l'objet de poursuites pour cette décision.
00:47:38Mais rappelons-nous aussi de Charlottesville,
00:47:41une horde de personnes portant des torches
00:47:45ont défilé en prononçant des discours de haine antisémite.
00:47:51Et qu'est-ce qu'a dit le président à l'époque ?
00:47:53Il y avait des bonnes personnes des deux côtés.
00:47:56Rappelons-nous que lorsque la milice Proud Boys
00:48:02a été active,
00:48:05le président a dit, soyez prêts.
00:48:07Donc quand on se rappelle du 6 janvier,
00:48:12si vous vous rappelez du 6 janvier,
00:48:15je vous dis, ne retournons pas en arrière,
00:48:18n'y retournons pas, il est temps de tourner la page.
00:48:22Et si vous trouvez qu'il est allé trop loin,
00:48:26vous pouvez nous rejoindre,
00:48:28il y a une place pour vous dans notre campagne
00:48:30pour défendre notre pays, notre démocratie et l'Etat de droit,
00:48:33et pour mettre fin au chaos,
00:48:38et pour arrêter ces attaques au fondement de notre démocratie,
00:48:43tout ça parce qu'il n'a pas apprécié le résultat.
00:48:47Comprenez bien que le candidat Donald Trump,
00:48:49pour cette élection, a affirmé
00:48:52qu'il réagirait si le résultat des élections
00:48:55ne le satisfaisait pas.
00:48:57Donc ne reproduisons pas la même chose,
00:49:00ne retournons pas en arrière,
00:49:01ouvrons une nouvelle voie pour l'avenir.
00:49:03Je vais juste poursuivre.
00:49:07Alors, c'était un autre terme que j'ai utilisé,
00:49:11et je parlais du secteur énergétique
00:49:14quand je parlais de Vincent.
00:49:15Ensuite, sur Charlottesville,
00:49:16cette histoire, comme vous le dites souvent,
00:49:20elle a été prouvée fausse.
00:49:22Sean Hannity, plein d'autres personnes
00:49:24ont parlé de cet événement-là,
00:49:28et on voit bien que chacun des journaux
00:49:32ont prouvé que ce qu'ils racontent n'est pas vrai,
00:49:34comme le projet 2025 et tout le reste dont ils parlent.
00:49:38Pour revenir sur le Capitole,
00:49:40pourquoi est-ce qu'on permet à des millions et des millions
00:49:43de personnes de passer par notre frontière sud ?
00:49:46Pourquoi est-ce qu'elle n'a rien fait ?
00:49:47Moi, ce que je ferais, et j'en serais fier,
00:49:49c'est qu'on pourrait quitter ce débat maintenant,
00:49:53et j'aimerais qu'elle aille à Washington DC
00:49:58plutôt que d'être ici, parce qu'elle est tellement mauvaise,
00:50:01elle perd son temps ici,
00:50:02qu'elle aille à Washington et qu'elle signe un projet de loi
00:50:07pour fermer cette frontière.
00:50:11On n'a pas besoin de passer par le Congrès.
00:50:15On peut réveiller le président à 4h de l'après-midi
00:50:17et lui dire, signez ce décret présidentiel.
00:50:20S'il veut fermer la frontière,
00:50:23il n'a qu'à le dire aux gens qui patrouillent à la frontière
00:50:26et elle sera fermée.
00:50:29Oui, nous avons parlé d'immigration.
00:50:32J'aimerais me concentrer maintenant
00:50:33sur cette autre problématique, celle de la vérité.
00:50:39Pendant 3 ans et demi après votre défaite au présidentiel,
00:50:44vous avez affirmé à tort
00:50:47que vous aviez remporté une victoire éclatante.
00:50:50Vous avez dit récemment que vous aviez perdu d'un cheveu.
00:50:57Est-ce que vous reconnaissez
00:50:58que vous avez perdu l'élection en 2020 ?
00:51:01Non, pas du tout. C'était ironique.
00:51:03Je dis non, on a perdu d'un cheveu,
00:51:05mais c'était dit avec beaucoup d'ironie.
00:51:08En fait, toutes les preuves sont là,
00:51:10il suffit de les regarder.
00:51:12C'est les législateurs qui auraient dû approuver ça.
00:51:14J'ai reçu 75 millions de voix, un record,
00:51:19et ensuite, on m'a dit que j'avais 63 millions,
00:51:22comme en 2016.
00:51:25Les élections, il ne faut plus que les gens
00:51:28pensent que c'est truqué.
00:51:29Il nous faut 2 choses.
00:51:31Il nous faut un mur à la frontière
00:51:34et il nous faut des élections transparentes.
00:51:36Nos élections ne sont pas bonnes.
00:51:38Et d'ailleurs, beaucoup de ces immigrés
00:51:40qui viennent de l'étranger votent.
00:51:41Ils ne parlent pas anglais,
00:51:43ils ne savent même pas dans quel pays ils atterrissent,
00:51:45mais les démocrates veulent que ces immigrés illégaux votent.
00:51:51Oui, j'ai regardé toutes ces vidéos.
00:51:54Je n'ai pas tenté d'être sarcastique,
00:51:56et j'aimerais simplement clarifier,
00:51:58et vous le savez très bien,
00:52:00que 60 affaires ont été...
00:52:03Aucun juge n'a regardé ça.
00:52:05Aucun juge n'a regardé ça.
00:52:08Il a été question de technicalité, de choses comme ça.
00:52:11Imaginez un système où, dans une élection,
00:52:14on n'est même pas capable de faire la lumière sur la vérité.
00:52:19Ecoutez, faites une émission spéciale sur les faits,
00:52:23sur la réalité, sur la Géorgie,
00:52:25la Wisconsin, la Pensylvanie et ailleurs.
00:52:28On a tellement de faits, de statistiques, etc. et de preuves,
00:52:31mais peu importe, au final.
00:52:33Parce qu'il y a un problème aujourd'hui,
00:52:36un problème qui est ancien,
00:52:38c'est que l'on a une nation qui est sur le déclin,
00:52:42un déclin qui a été amorcé par les démocrates.
00:52:46Monsieur le Président, merci.
00:52:47Vice-président Harris, vous avez entendu le président Trump
00:52:51n'avoir pas dit, apparemment,
00:52:53qu'il avait perdu l'élection d'un cheveu.
00:52:57Et donc, il affirme ne pas avoir perdu l'élection
00:53:00qui a été remportée par vous et Joe Biden.
00:53:05Et pour parler, justement, de cette élection à venir,
00:53:08il l'a affirmé,
00:53:10lorsque je gagnerai, les personnes qui ont triché
00:53:13seront condamnées à des peines de prison
00:53:19avec toute la vigueur de la loi.
00:53:24Pensez-vous qu'il tente de supprimer des votes ?
00:53:28Donald Trump a été renvoyé par des millions de personnes.
00:53:32Et soyons clairs, 81 millions de personnes,
00:53:35et il a vraiment du mal à l'accepter.
00:53:38On ne peut pas se permettre d'avoir un président des Etats-Unis
00:53:43qui essaie, comme il l'a fait par le passé,
00:53:46de contester la volonté du peuple américain
00:53:51dans une élection libre et équitable.
00:53:54J'ai voyagé dans le monde entier en tant que vice-présidente.
00:53:57Les dirigeants du monde entier se moquent de Donald Trump.
00:54:00J'ai parlé avec des chefs militaires.
00:54:03Certains ont travaillé avec vous.
00:54:05Ils ont dit que vous étiez une honte.
00:54:08Et dans un débat présidentiel,
00:54:11vous niez ce que de nombreuses décisions judiciaires
00:54:18ont affirmé, à savoir que vous avez perdu cette élection.
00:54:23Eh bien, j'ai l'impression que le candidat qui se trouve à ma droite
00:54:27n'a pas le tempérament ou la capacité
00:54:30de ne pas être confus lorsqu'il regarde les faits.
00:54:34Et c'est très perturbant. Je crois que le peuple américain mérite mieux.
00:54:36Vous avez 10 minutes pour répondre.
00:54:38Alors, un mot sur les chefs d'Etat du monde entier.
00:54:41Viktor Orban, un des hommes les plus respectés au monde,
00:54:44quelqu'un qui est extrêmement fort et très intelligent,
00:54:47qui est le Premier ministre de Hongrie.
00:54:49Et il m'a dit pourquoi est-ce que le monde est en proie
00:54:53aux guerres aujourd'hui alors qu'il y a 3 ans,
00:54:55ce n'était pas le cas.
00:54:56Il a dit tout simplement parce qu'il faut que Trump soit président.
00:54:59Le monde avait peur du président Trump.
00:55:01La Chine avait peur. C'est ses paroles, pas les miennes.
00:55:03La Chine avait peur de Trump.
00:55:04La Corée du Nord avait peur de Trump.
00:55:07Regardez ce qui se passe avec la Corée du Nord aujourd'hui.
00:55:09Il a aussi dit que la Russie avait peur de moi.
00:55:12Le pipeline Nord Stream 2, moi, je l'ai interrompu,
00:55:15et Biden l'a rouvert dès qu'il a pris ses fonctions.
00:55:21Et il a interrompu le pipeline qui partait de nous, notre pays.
00:55:25Le pipeline européen qui partait de la Russie,
00:55:27qui approvisionnait toute l'Europe, lui, il l'a rouvert.
00:55:31Et il a fermé le nôtre.
00:55:33Victor Orban l'a dit,
00:55:34la personne qui est la plus crainte,
00:55:37la plus respectée est Donald Trump.
00:55:39On n'avait aucun problème avec Donald Trump,
00:55:42mais quand on a un homme faible et pathétique,
00:55:44comme vous l'avez vu il y a quelques semaines au débat,
00:55:48lui, il a reçu 14 millions de votes,
00:55:50elle, aucun.
00:55:51Vous parlez de menaces à la démocratie.
00:55:54Lui, il a 14 millions de votes,
00:55:56et il a été mis à la porte.
00:55:58Et sachez quoi ? Sachez que le président déteste Mme Harris.
00:56:03Il a été mis à la porte avec 14 millions de votes,
00:56:05et elle, elle a zéro vote, et pourtant, elle est candidate.
00:56:10Et au primaire, c'était la première à quitter la salle
00:56:12parce qu'elle a été toute perdante.
00:56:14Votre temps est écoulé.
00:56:15Si l'on passe maintenant de la guerre israélo-palestinienne,
00:56:20les otages, avec des Américains parmi eux,
00:56:23qui sont toujours en détention,
00:56:25vous avez dit qu'Israël avait le droit à se défendre,
00:56:29mais que la façon de se défendre est importante.
00:56:32Vous avez dit qu'Israël devait faire davantage
00:56:35pour protéger des civils innocents.
00:56:38Il y a maintenant 40 000 Palestiniens décédés,
00:56:42et il reste encore des centaines d'otages.
00:56:45M. Ben Ali Natoua a dit
00:56:47que vous n'arrivez pas à trouver un compromis.
00:56:52Comment est-ce que vous pensez trouver un compromis ?
00:56:55Comprenons comment on en est arrivé là.
00:56:57Le 7 octobre, le Hamas, une organisation terroriste,
00:57:02a massacré 1 200 Israéliens,
00:57:05de nombreux jeunes qui étaient simplement à un concert,
00:57:10des femmes qui ont été violées de manière atroce.
00:57:12Donc oui, je l'ai dit avant, je le dis maintenant,
00:57:15Israël a le droit de se défendre, et nous, on le ferait aussi.
00:57:18Mais la façon dont Israël le fait est importante,
00:57:21parce que c'est vrai aussi
00:57:23que beaucoup trop de Palestiniens innocents
00:57:25ont été assassinés, des enfants, des mères.
00:57:30Et on sait que cette guerre doit prendre fin.
00:57:34Cette guerre doit cesser immédiatement.
00:57:36Et la seule façon d'y arriver,
00:57:38c'est un accord de cesser le feu et une libération des otages.
00:57:41Nous allons continuer à travailler jour et nuit pour y arriver.
00:57:46Et on va aussi essayer de définir une voie
00:57:50pour une solution à 2 Etats.
00:57:52Et pour cette solution,
00:57:54il faut que le peuple israélien et Israël soient en sécurité,
00:57:58mais aussi les Palestiniens.
00:58:00Et je donnerai toujours à Israël
00:58:05la capacité de se défendre, surtout vis-à-vis de l'Iran
00:58:10et toutes menaces que l'Iran et ses alliés présentent pour Israël.
00:58:14Mais nous devons absolument avoir une solution à 2 Etats
00:58:17où on peut reconstruire Gaza,
00:58:19où les Palestiniens peuvent avoir la sécurité,
00:58:22l'autodétermination et la dignité qu'ils méritent.
00:58:25Monsieur le Président Trump,
00:58:26comment est-ce que vous négocieriez avec Netanyahou
00:58:30et également le Hamas pour sortir les otages
00:58:33et empêcher de tuer davantage de civils ?
00:58:36Si j'avais été président, déjà, on n'aurait jamais eu cette guerre-là.
00:58:40La Russie, d'ailleurs, n'aurait jamais attaqué l'Ukraine.
00:58:43Je connais très bien le président Poutine.
00:58:46Et pendant mon mandat,
00:58:47il n'y avait aucune menace de la Russie contre l'Ukraine.
00:58:49Et pourtant, on a des millions de personnes
00:58:52qui sont mortes en Ukraine,
00:58:53beaucoup plus que ce qu'on peut imaginer.
00:58:56En tout cas, quand elle parle d'Israël,
00:58:58on se rend compte d'une chose, c'est qu'elle déteste Israël.
00:59:01Elle ne voulait même pas rencontrer Netanyahou
00:59:03quand il était au Congrès pour faire un discours.
00:59:05Elle a refusé de le rencontrer
00:59:08parce qu'elle était à une réunion pour la sororité.
00:59:12Elle déteste l'Israël.
00:59:15Et moi, je pense qu'Israël risque de disparaître
00:59:19au bout de 2 ans si elle est présidentée.
00:59:21Et je me trompe rarement, même si là, j'aimerais.
00:59:23Et elle déteste aussi les populations arabes
00:59:30parce que toute la région va exploser,
00:59:33les Arabes, les Juifs, Israël va disparaître.
00:59:37Bref, tout cela ne serait pas passé sous mon mandat.
00:59:41L'Iran était un pays brisé,
00:59:45mais toutes les sanctions que j'avais imposées ont été levées.
00:59:48L'Iran n'avait aucun argent pour financer le Hamas, le Hezbollah
00:59:52et toutes ces sphères et ces nébuleuses terroristes.
00:59:56Il n'y avait pas d'argent pour financer ces groupes terroristes.
00:59:59D'ailleurs, vous avez fait des émissions là-dessus.
01:00:02Il n'y avait pas d'argent pour financer le terrorisme.
01:00:05Maintenant, ce pays, l'Iran, est un pays riche.
01:00:08Et ce qu'ils font de cet argent,
01:00:09c'est de financer les organisations touristes.
01:00:12Regardez ce qui se passe avec les Houthis au Yémen.
01:00:15Regardez ce qui se passe au Proche-Orient.
01:00:17Rien de tout ça ne se serait passé
01:00:21sous mon mandat, sous mon administration.
01:00:26Et avant même de devenir président, si je suis élu,
01:00:29je réglerai le problème.
01:00:31Mme la ministre, Harris Trump dit que vous détestez Israël.
01:00:34Faux.
01:00:35Toute ma carrière et toute ma vie, j'ai soutenu Israël
01:00:39et le peuple israélien, il le sait très bien.
01:00:41A nouveau, il essaie de semer la division
01:00:44et de distraire le public par rapport à la réalité.
01:00:49On sait très bien que Donald Trump est faible et il a tort
01:00:52vis-à-vis de la sécurité nationale et de la politique étrangère.
01:00:55On sait très bien qu'il admire des dictateurs.
01:00:58Il veut devenir dictateur le 1er jour de son mandat.
01:01:01Il l'a dit lui-même.
01:01:03On sait tout ce qu'il a dit de Poutine,
01:01:05qu'il pouvait faire absolument tout ce qu'il voulait en Ukraine.
01:01:09On sait très bien aussi qu'il a dit
01:01:11que lorsque la Russie a envahi l'Ukraine,
01:01:15c'était formidable.
01:01:17On sait qu'il a échangé des lettres d'amour
01:01:20avec Kim Jong-un.
01:01:22Et on sait parfaitement que ces dictateurs et ces autocrates
01:01:27souhaitent qu'ils redeviennent présidents.
01:01:29Ils souhaitent que vous soyez président à nouveau
01:01:31parce qu'ils savent très bien qu'ils peuvent vous manipuler
01:01:33avec des flatteries, avec des services rendus.
01:01:36Et c'est pour ça que beaucoup de dirigeants militaires
01:01:40avec lesquels vous avez travaillé m'ont dit
01:01:43que vous étiez une honte.
01:01:45C'est pour ça.
01:01:46Nous savons qu'il faut qu'on ait un président
01:01:49qui n'est pas faible et qui ne se trompe pas
01:01:51sur la sécurité nationale et surtout l'importance
01:01:54de défendre et de respecter les forces armées.
01:01:58Madame la vice-présidente, merci.
01:02:00Alors c'est eux et c'est elles qui sont en réalité faibles
01:02:05d'un point de vue de la sécurité nationale.
01:02:07Toutes les nations du monde entier,
01:02:09168 pays du monde entier ont envoyé leurs criminels chez nous,
01:02:14maintenant quoi les taux de criminalité ne sont pas chez eux.
01:02:17Poutine a dit, j'espère que c'est Harris qui gagnera,
01:02:21parce que lui, il s'en tire plutôt bien.
01:02:23Il a mené une guerre grâce à Biden.
01:02:25Ca ne se serait pas passé avec moi.
01:02:27Les chefs d'Etat d'autres pays pensent qu'ils sont faibles
01:02:29et incompétents, et ils le sont.
01:02:32Et j'aimerais poser une question.
01:02:34Pourquoi est-ce que Biden a tué le pipeline Keystone
01:02:39et pourquoi est-ce qu'il a permis à Nord Stream 2,
01:02:42le pipeline russe qui alimente toute l'Europe, d'exister ?
01:02:45Tout simplement parce qu'ils sont faibles et inefficaces.
01:02:50Merci, il y a encore beaucoup de questions que nous avons.
01:02:55Nous reviendrons après la pause publicitaire
01:02:59sur ce débat présentiel.
01:03:02Il est 22h03 à Philadelphie, 4h03 à Paris.
01:03:06Pour tout vous dire, c'est donc la coupure publicitaire
01:03:08sur ABC News.
01:03:10Nous avons l'interdiction de parler, figurez-vous,
01:03:13de ce débat pendant cette coupure publicitaire
01:03:15de quelques minutes, mais pas d'inquiétude,
01:03:18on reviendra sur ce débat à la fin de la retransmission américaine.
01:03:22Vous avez compris qu'il sera beaucoup question
01:03:24de vérité et de mensonges.
01:03:26Regardez ces images. Je vous emmène en Géorgie.
01:03:29Il y a ce que l'on appelle une watch party.
01:03:32Il y en a beaucoup ce soir aux Etats-Unis.
01:03:34Ils sont en train de profiter un petit peu de la pub aussi.
01:03:37Ce sont des militants. Ils sont républicains.
01:03:39Ils sont démocrates dans tout le pays.
01:03:41Justement, on va s'appuyer là-dessus, Pauline.
01:03:44Il faut imaginer, si Joe Biden avait fait face à Donald Trump,
01:03:48on aurait sans doute moins de monde devant la télévision
01:03:52et par rapport à d'autres campagnes.
01:03:54J'ai le souvenir notamment de reportages en 2016
01:03:57en suivant Hillary Clinton et Donald Trump.
01:04:00Il y avait moins d'engouement, moins de travail des militants,
01:04:02notamment dans les swing-stalls.
01:04:04Je viens de regarder les derniers sondages en Géorgie.
01:04:06Il y a 0,5 point d'avance pour Kamala Harris
01:04:10ou pour Donald Trump, selon les sondages.
01:04:13Ils vont avoir un travail incroyable à faire
01:04:15pour les chercher chaque votant.
01:04:18Oui, effectivement, il y a eu un retournement de situation
01:04:20depuis la fin du mois de juin.
01:04:21C'est vrai que quand on parlait aux Américains sur le terrain,
01:04:25qu'ils soient d'ailleurs démocrates ou républicains,
01:04:26il y avait peu d'intérêt pour cette campagne,
01:04:28encore plus du côté démocrate,
01:04:29parce qu'il y avait une espèce de fatalité,
01:04:31qu'on allait au clash, entre guillemets,
01:04:33qu'on allait vers une défaite très large de Joe Biden.
01:04:36Donc là, il y a eu, évidemment, en quelques semaines à peine,
01:04:39un retournement de situation.
01:04:40Et c'est vrai que ce qu'on voit en ce moment,
01:04:42c'est ce qu'on a pu voir à l'époque de la campagne de Barack Obama.
01:04:45C'est ce que disent tous les militants démocrates
01:04:47qui sont sur le terrain,
01:04:48même si ce ne sont pas les mêmes personnalités.
01:04:50Kamala Harris, ils ne l'ont pas choisie.
01:04:52Elle est tombée finalement un peu du ciel comme ça.
01:04:54Elle a été un peu imposée aux démocrates.
01:04:56Mais il y a une ferveur.
01:04:58Il y a effectivement des militants qui font du porte-parole.
01:05:00Il y a beaucoup d'argent aussi,
01:05:01parce qu'il faut rappeler que l'argent,
01:05:03il ne poulait plus à flot,
01:05:04c'est le moins qu'on puisse dire,
01:05:05lorsque c'était Joe Biden qui était candidat.
01:05:06Et depuis que Kamala Harris a été nommée,
01:05:08les vannes des donateurs se sont rouvertes.
01:05:11Il y a énormément d'argent,
01:05:13beaucoup plus d'argent que pour la campagne de Donald Trump.
01:05:15Et donc, on voit effectivement du porte-à-porte sur le terrain.
01:05:18C'est le cas en Géorgie, effectivement.
01:05:19Mais c'était le cas dans tous les swing states,
01:05:21en Pennsylvanie, là où se déroule le débat.
01:05:24Donc, effectivement, il y a un espoir.
01:05:26Mais évidemment, il ne faut pas crier victoire trop tôt
01:05:29pour les démocrates.
01:05:29Ils le savent, ils en sont conscients aussi.
01:05:31Hélène Kouns, je sais que vous avez suivi
01:05:33et vous avez été proche des démocrates,
01:05:34notamment en 2008, autour de la campagne de Barack Obama.
01:05:37Mais je vous demande quand même d'avoir une espèce d'objectivité
01:05:41sur le travail des militants sur cette campagne.
01:05:45C'est assez étonnant.
01:05:46On sait que lorsqu'on voit aux États-Unis, en ce moment,
01:05:48il y a une polarisation et un antagonisme entre les Américains.
01:05:51On le savait, il fallait éviter de parler religion et politique,
01:05:54mais là, ça prend un point assez dramatique
01:05:57parfois dans les familles américaines.
01:05:58Et pourtant, les panneaux reviennent devant les yards,
01:06:03devant les jardins qui sont juste devant la rue.
01:06:07Il y a aussi ce travail de porte à porte.
01:06:09Et finalement, les militants n'ont pas peur
01:06:11de se prendre une porte qui claque, par exemple, ou pire.
01:06:14Alors, ces demi-milliards de dollars que vous mentionnez, Pauline,
01:06:18et à peu près 300 millions de dollars
01:06:20levés par le camp Harris-Wallace,
01:06:24sont bien utilisés, notamment, par exemple, en Pennsylvanie.
01:06:28On peut comparer un petit peu, faire un contraste
01:06:30entre les deux équipes.
01:06:31Le camp Trump, ils ont une cinquantaine de militants,
01:06:35de bénévoles qui font leur porte à porte,
01:06:37alors que Harris-Wallace a pu s'offrir jusqu'à 375 personnes.
01:06:42Ils prennent vraiment très au sérieux leur capacité
01:06:44à organiser et faire voter les gens.
01:06:48On sait qu'il y a des millions de gens qui ne votent pas.
01:06:52En 2020, il n'y avait que 60 % des électeurs éligibles
01:06:56qui se sont rendus aux urnes.
01:06:58Donc, il est très important là que toutes les personnes
01:07:01qui ont la capacité de voter, votent réellement,
01:07:04et notamment dans les swing states.
01:07:05Et vous savez, des personnes comme moi,
01:07:07les Américains à l'étranger,
01:07:09nous sommes à peu près 7 millions de personnes,
01:07:11deux parties confondues, évidemment.
01:07:13Et puis, il est important que nous votons dans nos États respectifs
01:07:17pour, justement, marquer qu'en tant que 51e État,
01:07:22les Américains à l'étranger sont très concernés
01:07:24par ce qui se passe là-bas.
01:07:26Ulysse, je voulais parler des sondages.
01:07:27Il change absolument tous les jours en Géorgie.
01:07:30Le débat se déroule en Pennsylvanie, 19 délégués.
01:07:33Là aussi, on est dans la marge d'erreur.
01:07:36Il y a une demi-douzaine, c'est ça, d'États
01:07:38qui sont concernés par ce changement jusqu'au dernier jour.
01:07:42Oui, sept à huit États, dont effectivement la Pennsylvanie.
01:07:45C'est d'ailleurs pour ça que Kamala Harris a voulu
01:07:47que ce débat ait lieu en Pennsylvanie.
01:07:48Pour des raisons évidentes historiques,
01:07:50c'est le berceau de la démocratie,
01:07:52et c'est une ville qui est vraiment fondamentale
01:07:54pour les Américains, mais aussi parce que si elle emporte
01:07:56le débat de ce soir, c'est la fin de la coupure pub.
01:07:58Et bien alors, Ulysse, aux grands électeurs.
01:08:06La position de l'administration Biden a été de défendre
01:08:10l'Ukraine face à la Russie, défendre la souveraineté,
01:08:13la démocratie.
01:08:15Et si Poutine gagne, il pourrait entraîner
01:08:20d'autres pays dans le conflit.
01:08:21Vous avez affirmé pouvoir résoudre ce conflit,
01:08:26en 24 heures.
01:08:27Et j'aimerais vous poser une question très simple.
01:08:28Voulez-vous que l'Ukraine gagne cette guerre ?
01:08:31Moi, je veux surtout que la guerre s'arrête
01:08:33et qu'on sauve des vies, parce qu'il y a des vies
01:08:36qui sont enlevées par des millions de personnes
01:08:41qui meurent au front.
01:08:42C'est bien plus que les chiffres faux
01:08:44qu'on vous donne dans la presse et les médias.
01:08:49Ca nous coûte 250 milliards parce que l'Ukraine
01:08:52ne demande pas à l'Europe de contribuer,
01:08:55alors que c'est l'Europe qui est la 1re concernée.
01:08:58Ils donnent 150 milliards de moins que nous
01:09:00parce que Biden et vous n'avez pas le courage
01:09:03de demander à l'Europe de payer.
01:09:05Moi, je l'ai fait pour l'OTAN,
01:09:06et il y a des centaines de milliards
01:09:08qui ont été payés par l'Europe,
01:09:10parce que j'ai dit, si vous payez pas,
01:09:12on vous protégera plus.
01:09:14Peut-être que c'est pour ça qu'ils m'aiment moins bien
01:09:16que vous, les faibles.
01:09:18En tout cas, quand on regarde ce qui se passe,
01:09:20ça va nous coûter 250, 270 milliards de dollars,
01:09:23et l'Europe, ça leur coûte 100, 150 milliards.
01:09:28Il faudrait qu'on fasse moitié-moitié.
01:09:30Maintenant que cela est dit, je veux terminer la guerre.
01:09:33Je connais bien Zelensky et Poutine.
01:09:35J'ai une bonne relation avec les deux,
01:09:36et ils respectent votre serviteur, votre président,
01:09:39mais ils ne respectent pas Biden.
01:09:41Et pourquoi, d'ailleurs, est-ce qu'ils le respecteraient ?
01:09:44Il n'a même pas donné un coup de fil à Poutine.
01:09:47Il n'a parlé à personne depuis 2 ans.
01:09:50C'est une guerre qui ne demande qu'à s'arrêter.
01:09:53Et moi, je l'arrêterai immédiatement.
01:09:56Le jour où je serai élu, je parlerai à l'un,
01:10:00puis à l'autre, je les rassemblerai,
01:10:02et cette guerre, elle n'aurait jamais éclaté
01:10:05sous ma présidence.
01:10:07Et j'ai vu Poutine, après avoir quitté la présidence,
01:10:12quand j'ai vu qu'il alignait ses soldats sur la frontière,
01:10:17Biden pensait qu'il était en train de négocier.
01:10:20En fait, ce n'était pas vrai du tout.
01:10:22Biden n'avait pas la moindre idée de comment s'adresser à Poutine
01:10:26et comment arrêter cette guerre.
01:10:27Et maintenant, on a des millions de morts,
01:10:29et ça va le faire campyrer,
01:10:30et ça pourrait conduire à la 3e guerre mondiale.
01:10:33Là, on est en train de jouer
01:10:35avec potentiellement la 3e guerre mondiale à la clé.
01:10:38Et notre président, il est où ?
01:10:39On ne sait même pas où il est.
01:10:41Juste pour clarifier.
01:10:42Ils l'ont viré de la campagne comme un chien,
01:10:45et on ne sait même pas si c'est notre président.
01:10:47Mais on a un président qui ne sait même pas qu'il est vivant.
01:10:49Votre temps est écoulé.
01:10:51Juste pour clarifier la question,
01:10:53pensez-vous que c'est dans l'intérêt des Etats-Unis
01:10:55que l'Ukraine remporte cette guerre ?
01:10:58Je pense que c'est bon pour les Etats-Unis
01:11:00de terminer cette guerre et qu'il y ait un accord de paix,
01:11:04parce qu'il faut qu'on arrête
01:11:05de voir des millions de personnes mourir au front.
01:11:10Vos opinions sur le soutien à l'Ukraine
01:11:13vis-à-vis de la France Paris.
01:11:14Et en tant que commandant en chef, si vous êtes élu,
01:11:16que feriez-vous avec l'alliance Poutine
01:11:19et serait-il différent de ce que fait le président Biden ?
01:11:24D'abord, rappelons à l'ancien président
01:11:26qu'il n'est pas dans cette élection contre Joe Biden,
01:11:30mais contre moi.
01:11:31Et je crois que Donald Trump dit
01:11:34que cette guerre prendrait fin en 24 heures,
01:11:36parce qu'il se retirerait, il abandonnerait.
01:11:40Moi, j'ai rencontré Zelensky quelques jours avant
01:11:44que la Russie n'envahisse l'Ukraine
01:11:47et ne cherche à changer les frontières territoriales
01:11:51par la force en violant l'une des règles internationales
01:11:55les plus importantes, à savoir la souveraineté
01:11:57et l'intégrité territoriales.
01:11:59J'ai rencontré donc le président Zelensky.
01:12:00Je lui ai transmis des renseignements américains
01:12:02sur les façons dont il pouvait se défendre.
01:12:04Quelques jours plus tard, je suis allée à l'est de l'OTAN,
01:12:07en Pologne et en Roumanie,
01:12:08et j'ai rassemblé 50 pays aux côtés de mes collègues.
01:12:14Nous avons soutenu l'Ukraine dans sa cause juste
01:12:17pour se défendre, et grâce à notre soutien,
01:12:20grâce à la défense aérienne, grâce aux munitions,
01:12:22à l'artillerie, les Javelins, les tanks, Abraham,
01:12:26nous avons pu permettre à l'Ukraine
01:12:29de rester indépendante et libre.
01:12:31Si Trump avait été président,
01:12:33Poutine serait à Kiev à présent.
01:12:35Et comprenez bien que le projet de Poutine
01:12:39n'est pas seulement l'Ukraine.
01:12:41Pourquoi est-ce que nos alliés de l'OTAN
01:12:45et nos alliés européens sont contents
01:12:47que vous ne soyez plus président ?
01:12:51Parce que nous comprenons l'importance
01:12:53de la plus grande alliance militaire au monde,
01:12:56à savoir l'OTAN.
01:12:58Nous avons préservé les capacités de Zelensky
01:13:01et des Ukrainiens pour lutter pour leur indépendance.
01:13:05Sinon, Poutine serait à Kiev et serait en train de se tourner
01:13:08vers le reste de l'Europe, en commençant par la Pologne.
01:13:11Et il y a 800 000 Américains d'origine polonaise
01:13:15qui sont ici en Pennsylvanie.
01:13:17Vous les abandonneriez parce que vous auriez
01:13:22des services rendus de la part d'un dictateur,
01:13:25vous le savez.
01:13:27Merci. Nous avons entendu vos 2 avis sur l'Afghanistan également.
01:13:32J'aimerais rebondir sur...
01:13:34S'il vous plaît, je vous donnerai une minute.
01:13:36Alors, Poutine serait à Moscou
01:13:39et il n'aurait pas perdu 300 000 hommes et femmes au combat.
01:13:44Il serait... Silence, s'il vous plaît.
01:13:46Il serait à Moscou, tranquillement,
01:13:48et beaucoup plus heureux qu'il ne l'est aujourd'hui
01:13:51si j'étais président.
01:13:53Et sachez qu'il a aussi les armes nucléaires.
01:13:56Personne n'en parle.
01:13:58Personne n'en parle, des armes nucléaires,
01:14:00à la disposition de Poutine.
01:14:01Peut-être qu'il s'en servira, peut-être pas.
01:14:04Peut-être qu'il a été menaçant, peut-être qu'il le sera plus.
01:14:06Mais il a les armes nucléaires, il a le feu nucléaire,
01:14:09et personne n'aime en parler.
01:14:11En tout cas, comprenez bien une chose,
01:14:13c'est qu'on a envoyé Mme Harris négocier la paix
01:14:16et 3 jours après, la guerre a commencé,
01:14:19parce que tout ce qu'ils ont dit,
01:14:21c'était finalement un message de faiblesse,
01:14:23un message stupide.
01:14:24Cette guerre, elle n'aurait jamais dû commencer.
01:14:26Elle était l'émissaire, c'est elle qui est partie
01:14:29négocier avec Zelensky et Poutine,
01:14:32et cette négociation a échoué et a conduit à la guerre.
01:14:35Voilà le genre de talent que l'on a à bord avec elle.
01:14:38Elle est pire que Biden.
01:14:39Moi, je pense qu'il est le pire président de notre histoire,
01:14:43mais elle, c'est la pire vice-présidente des Etats-Unis
01:14:46de toute notre histoire.
01:14:47Et puis, notez aussi que c'est une très mauvaise négociatrice.
01:14:51Ils l'ont envoyée négocier et dès qu'elle est partie,
01:14:54Poutine a envahi.
01:14:55Vous avez dit qu'elle est allée négocier
01:14:58avec Vladimir Poutine.
01:15:00Mme Harris, avez-vous rencontré Vladimir Poutine ?
01:15:04Je vous avais prévenu, vous alliez entendre
01:15:06de nombreux mensonges de la part de cette personne,
01:15:09et c'en est encore un.
01:15:11Quand j'ai rencontré le président Zelensky,
01:15:14je ne le connaissais pas beaucoup,
01:15:16mais j'ai défendu la position que doit défendre l'Amérique.
01:15:23Les Etats-Unis doivent être un pays qui défend
01:15:26les règles internationales, qui montre de la force
01:15:29et qui comprend que les alliances qui sont tissées
01:15:33au niveau international dépendent de notre capacité
01:15:36à veiller sur nos amis au lieu de rendre service
01:15:38à nos ennemis, parce que vous adorez les hommes forts
01:15:41au lieu de vous intéresser à la démocratie.
01:15:44Et voilà ce qui est en jeu ici.
01:15:46Le président des Etats-Unis est commandant en chef,
01:15:48chef des armées, et le peuple américain a le droit
01:15:51de pouvoir compter sur un président qui comprend
01:15:56l'importance du rôle et de la responsabilité
01:15:59des Etats-Unis.
01:16:02En termes de stabilité, nous devons garantir la stabilité,
01:16:05défendre nos principes et surtout ne pas vendre nos principes
01:16:10pour la flatterie personnelle.
01:16:12Je voudrais parler de l'Afghanistan à présent.
01:16:16Je veux suivre les questions de l'Afghanistan.
01:16:20On a dit d'ailleurs que Trump a fait la chose la plus incroyable
01:16:22qu'on ait jamais vue.
01:16:23Il a permis à ses 28 pays, à l'époque, de payer.
01:16:27Ca, c'était pour l'OTAN.
01:16:28C'est le secrétaire général de l'OTAN qui a dit ça.
01:16:30Je n'avais jamais vu ça.
01:16:31Pendant des années, on a payé quasiment la totalité
01:16:34du budget de l'OTAN.
01:16:36Les Européens nous bernaient complètement
01:16:39d'un point de vue commercial et au budget de l'OTAN.
01:16:43Et on a dit, si on ne paye pas, on ne vous protégera pas.
01:16:46Et le secrétaire général de l'OTAN a dit que c'était
01:16:48un des renversements les plus incroyables qu'il ait jamais vu.
01:16:51L'Afghanistan, maintenant.
01:16:54Un sujet qui a été abordé lors de la 1re partie du débat.
01:17:00La vice-présidente Harris a mentionné la mort d'un soldat
01:17:03en Afghanistan.
01:17:04Pensez-vous avoir une responsabilité
01:17:06dans la manière dont le retrait a été organisé ?
01:17:10Je suis tout à fait d'accord avec la décision qui a été prise
01:17:12par le président Biden, la décision de se retirer.
01:17:154 présidents ont promis de le faire.
01:17:17Joe Biden l'a fait.
01:17:18Et le contribuable américain ne paie plus 300 millions
01:17:21de dollars par jour pour financer cette guerre inutile.
01:17:25Et à ce jour, aucun soldat américain n'est en service
01:17:32actif dans une zone de combat ou dans une zone de guerre
01:17:35dans le monde.
01:17:36Et c'est la 1re fois depuis un siècle.
01:17:38Comment sommes-nous arrivés là ?
01:17:40Lorsque Donald Trump était président,
01:17:42il a négocié l'un des accords les plus médiocres possibles.
01:17:48Il se revendique comme grand négociateur d'accords,
01:17:52et pourtant, même son conseiller de sécurité nationale
01:17:55a affirmé que cet accord était mauvais.
01:17:57Il a outrepassé le gouvernement afghan.
01:17:59Il a négocié directement avec l'organisation des talibans,
01:18:04une organisation terroriste.
01:18:065 000 terroristes talibans ont été libérés
01:18:09dans le cadre de cet accord.
01:18:11Et à l'époque, le président a invité les talibans
01:18:16à Camp David, un lieu qui a une signification historique
01:18:21pour les Etats-Unis.
01:18:22C'est un lieu où on rend hommage à la diplomatie américaine.
01:18:26C'est un lieu où, là, on invite et on reçoit
01:18:29des dirigeants mondiaux respectés.
01:18:31Et cet ancien président, pendant son mandat,
01:18:36a invité les talibans à Camp David
01:18:39parce qu'encore une fois, il ne comprend pas le rôle
01:18:44et la responsabilité du président des Etats-Unis.
01:18:48Le président des Etats-Unis doit être condamné en chef
01:18:51et doit être respecté.
01:18:53Et c'est pourquoi il a dénigré constamment
01:18:58les soldats, notamment les soldats décédés.
01:19:02Et nous devons défendre et respecter
01:19:05la force des forces armées américaines dans le monde.
01:19:08Votre réponse...
01:19:10Vous affirmez avoir entamé les négociations, président Trump.
01:19:14Alors, quand on regarde cette époque-là,
01:19:16on voit que les talibans étaient en train de tuer
01:19:20nos soldats avec des snipers.
01:19:23Donc j'ai échangé avec les talibans
01:19:26parce que c'était eux qui tuaient les soldats américains.
01:19:31Alors oui, j'ai engagé un dialogue,
01:19:36et Abdul est le chef des talibans, et il est toujours.
01:19:40Et je lui ai dit, écoutez, arrêtez immédiatement,
01:19:42parce que sinon, il y aura des problèmes.
01:19:46Et il m'a dit, pourquoi est-ce que, M. Trump,
01:19:48vous m'envoyez une photo de ma maison ?
01:19:50J'ai dit, vous n'avez qu'à deviner.
01:19:51Et pendant 18 mois, personne n'a été tué.
01:19:54Mike Pompeo a négocié un très bon accord.
01:19:57C'était un accord qui est très bon
01:19:59parce qu'on aurait pu faire un retrait plus rapide d'Afghanistan.
01:20:04On n'aurait pas abandonné autant d'Américains sur place.
01:20:06Ca n'aurait pas été aussi chaotique.
01:20:09Et surtout, on n'aurait pas laissé
01:20:1185 millions de dollars d'équipement derrière nous.
01:20:15Donc ils ont complètement raté cette sortie d'Afghanistan.
01:20:19L'accord stipulait qu'il fallait faire ceci, cela,
01:20:22et tout ça dans l'ordre, et ils ne l'ont pas fait.
01:20:24Cet accord, il n'a pas du tout été suivi par les démocrates.
01:20:30Et les démocrates ont présidé le pire retrait,
01:20:35la pire sortie d'un pays à un moment très embarrassant.
01:20:38Et c'est là que la Russie a attaqué l'Ukraine
01:20:43puisqu'ils ont vu la compétence de cette administration.
01:20:45Je vais maintenant passer aux relations raciales en politique.
01:20:51Vous avez dit récemment...
01:20:52Je ne savais pas que Kamala Harris était noire
01:20:55jusqu'à il y a quelques années.
01:20:57Et aujourd'hui, elle veut être connue en tant que noire.
01:21:00J'ai une question pour vous.
01:21:01Pourquoi pensez-vous qu'il est nécessaire
01:21:06d'aborder l'identité raciale ?
01:21:07Mais non, en fait, ça ne m'intéresse pas.
01:21:09Ca ne m'intéresse vraiment pas du tout.
01:21:11Vous en faites tout en plat, alors que moi, je m'en fiche complètement.
01:21:14Elle peut être ce qu'elle veut.
01:21:16Mais c'était vos propos.
01:21:18Écoutez, je n'en sais rien. Moi, j'ai lu ce qu'elle a dit.
01:21:20Elle a dit qu'elle n'était pas noire.
01:21:24En tout cas, c'était mon propos.
01:21:26Et puis ensuite, elle a dit qu'elle était noire.
01:21:27Et pas de problème. Moi, d'un côté ou de l'autre,
01:21:30ça me va, peu importe. C'est elle qui choisit.
01:21:34Vos opinions, M. le président Harris ?
01:21:36Franchement, c'est tragique.
01:21:42Un candidat à la présidentielle
01:21:45a constamment, au cours de sa carrière,
01:21:48cherché à utiliser la couleur de peau
01:21:49pour diviser les Américains.
01:21:52Je pense que la grande majorité d'entre nous
01:21:54savent que nous avons plus en commun que ceux qui nous divisent.
01:21:57On n'a pas besoin de ce genre d'approche
01:22:00qui cherche sans cesse à nous diviser,
01:22:01surtout en fonction de la couleur de peau.
01:22:04Rappelez-vous comment Donald Trump a commencé.
01:22:09Il avait des terres, il avait de l'immobilier.
01:22:13Et il faisait l'objet d'enquêtes
01:22:15parce qu'il a refusé de louer des biens à des familles noires.
01:22:19N'oublions pas, c'est la même personne
01:22:22qui a pris une publicité dans le New York Times
01:22:27pour demander l'exécution
01:22:31de 5 jeunes garçons noirs et latinos
01:22:35qui étaient innocents, les 5 de Central Park.
01:22:39Donc une publicité d'une page entière
01:22:41dans le New York Times pour appeler à leur exécution.
01:22:43C'est la même personne qui a diffusé des mensonges
01:22:47sur la naissance du 1er président noir des Etats-Unis.
01:22:51Je crois que le peuple américain mérite mieux que ça,
01:22:54il veut mieux que ça.
01:22:56Les Américains veulent quelqu'un qui comprend notre pays,
01:23:00comme moi, j'ai voyagé dans ce pays,
01:23:03et je crois que les Américains voient des amis
01:23:07et des voisins en leurs compatriotes.
01:23:10On ne veut pas quelqu'un qui veut sans cesse
01:23:12que les Américains se pointent du doigt.
01:23:15Je rencontre sans cesse des gens qui me disent
01:23:18s'il vous plaît, est-ce qu'on peut avoir un discours
01:23:21sur la façon dont on va concrétiser les rêves,
01:23:24les ambitions, les aspirations du peuple américain ?
01:23:28Peu importe la couleur de peau,
01:23:30la langue que parle votre grand-mère,
01:23:32nous avons tous les mêmes rêves et les aspirations,
01:23:35et les Américains veulent un président
01:23:37qui investit là-dedans, pas dans la haine.
01:23:40Monsieur le président Trump, c'est la 3e fois.
01:23:43Alors, écoutez, c'est la présidence
01:23:48qui a le plus polarisé notre pays.
01:23:51On n'a jamais vu ça. Ils sont en train de détruire
01:23:53notre pays, en plus de cela.
01:23:55Et puis, ils nous racontent des choses
01:23:57comme ce qu'on vient d'entendre.
01:24:00On a des maires comme le maire Bloomberg
01:24:03qui étaient d'accord avec moi sur ces 5 jeunes à Central Park,
01:24:07qui avaient d'ailleurs plaidé coupable.
01:24:09Et ils ont blessé quelqu'un qui est d'ailleurs mort.
01:24:15Et ils ont dit qu'on est coupable, on n'est pas coupable.
01:24:17Bref, ici, vous avez une personne
01:24:20qui doit remonter 40, 50 ans en arrière
01:24:24pour retrouver ce genre d'affaires pour me salir.
01:24:29Mais moi, je peux construire une belle économie
01:24:31qui sera plus grande, plus belle que ce que l'on a aujourd'hui.
01:24:34Eux, ils sont en train de détruire le pays et l'économie,
01:24:36leur politique sur le pétrole.
01:24:37Toutes leurs politiques sont à côté de la plaque.
01:24:39Et puis, souvenez-vous bien d'une chose,
01:24:41qu'elle est Biden. Elle fait semblant
01:24:42qu'elle se distancie de son bilan.
01:24:44Elle fait comme si elle ne le connaissait pas.
01:24:46Mais elle est Biden.
01:24:47La pire inflation que l'on ait jamais connue,
01:24:50l'économie la plus faible que l'on ait jamais connue,
01:24:54c'est aussi son bilan.
01:24:57Je veux répondre. Je veux répondre rapidement.
01:25:00Très clairement, je ne suis pas Joe Biden.
01:25:03Et je ne suis certainement pas Donald Trump.
01:25:06Et ce que je propose,
01:25:07c'est une nouvelle génération de dirigeants pour notre pays.
01:25:12Des dirigeants qui croient en ce qui est possible,
01:25:15qui ont un optimisme sur ce qu'on peut faire,
01:25:18au lieu de toujours dénigrer le peuple américain.
01:25:23Moi, je crois en ce qu'on peut faire
01:25:25pour renforcer nos petites entreprises.
01:25:27Et c'est pour ça que j'ai un plan.
01:25:29Parlons de nos plans.
01:25:32Comparons nos plans.
01:25:33Moi, j'ai un plan.
01:25:36Je vais proposer aux petites entreprises
01:25:39des crédits d'impôt de 50 000 dollars à leur création
01:25:42pour que les petites entreprises puissent poursuivre leur rêve,
01:25:46les concrétiser.
01:25:47J'ai un plan 6 000 dollars pour les jeunes familles
01:25:51pendant la 1re année de vie de l'enfant,
01:25:53pour aider les familles dans les étapes décisives
01:25:56du développement de l'enfant.
01:25:58J'ai un plan qui permettra aux Américains
01:26:03de poursuivre leur rêve, le rêve américain,
01:26:07qui leur échappe, grâce à une aide de 25 000 dollars
01:26:11pour les accomptes, pour les primo-accédants à la propriété.
01:26:14Voilà le genre de choses que les Américains veulent ce soir,
01:26:18au lieu d'une conversation qui revient sans cesse
01:26:21au dénigrement, aux insultes.
01:26:24Tournons la page.
01:26:25Tournons la page. Avançons.
01:26:27Oui.
01:26:28Monsieur le Président Trump, nous devons avancer.
01:26:31Son politique, maintenant.
01:26:33Son programme, c'est de retirer tous les budgets à la police.
01:26:37Elle veut confisquer les armes.
01:26:39Son programme, c'est d'interdire la fracturation hydraulique
01:26:43ici et ailleurs.
01:26:45Monsieur le Président Trump, je suis désolée.
01:26:49Le Président a dit quelque chose à 2 reprises.
01:26:51Nous allons avancer, madame la vice-présidente Harris.
01:26:53Président Trump, c'est la 3e fois
01:26:55que vous vous présentez pour la présidence
01:26:58et vous vous êtes engagé à revenir sur l'Obamacare
01:27:02et vous avez échoué à le faire.
01:27:04Vous dites maintenant que vous allez garder l'Obamacare
01:27:06à moins de pouvoir faire quelque chose de mieux.
01:27:08Je vous cite. Le mois dernier, vous avez dit
01:27:10nous y travaillons. Donc ce soir,
01:27:129 ans après votre 1re candidature.
01:27:15Est-ce que vous avez un plan ?
01:27:17Alors, l'Obamacare, c'était un système qui ne marchait pas.
01:27:21Ca n'a jamais bien marché. Ca ne marche pas beaucoup mieux
01:27:23aujourd'hui. Maintenant, si on arrive à trouver
01:27:25quelque chose de mieux et on est en train de travailler dessus,
01:27:27on remplacera l'Obamacare.
01:27:29Mais sachez que moi, j'ai hérité de l'Obamacare
01:27:31parce que les démocrates ne voulaient pas le changer.
01:27:34Ils n'ont pas voulu voter.
01:27:35Ils ont été unanimes pour garder l'Obamacare.
01:27:38Si on l'avait retiré, on aurait un bien meilleur système en place.
01:27:42Mais les démocrates en ont voulu autrement.
01:27:46Donc en tant que président, je pouvais soit le sauver
01:27:51avec toutes ses imperfections, alors le laisser pourrir.
01:27:53Et moi, je me suis senti investi d'un devoir
01:27:57de maintenir l'Obamacare telle qu'il était
01:28:00avec tous ses défauts, même si c'était tentant
01:28:02politiquement de laisser pourrir ce système-là.
01:28:07On a des bons politiciens, il y en a aussi des mauvais.
01:28:10Il y en a beaucoup mauvais chez les démocrates.
01:28:12Et d'ailleurs, ils les gardent, non, on les vire.
01:28:13En tout cas, moi, j'avais un choix à faire.
01:28:15Est-ce que je sauve l'Obamacare et j'essaye de l'améliorer
01:28:18ou est-ce que je le laisse pourrir ?
01:28:19Et moi, j'ai décidé de le sauver. J'ai fait le bon choix.
01:28:23Toujours est-il que ce système n'est pas assez bon,
01:28:25qu'il est trop coûteux pour les citoyens américains.
01:28:29Et on est en train de regarder différentes alternatives.
01:28:33Si on a des solutions qui coûtent moins à nos concitoyens
01:28:37et qui proposent une meilleure couverture santé
01:28:39qu'Obamacare, alors on foncera.
01:28:41Mais en attendant, je ferai de mon mieux avec ce qui existe.
01:28:44Donc vous n'avez toujours pas de plan ?
01:28:46J'ai les débuts, j'ai les contours d'un plan,
01:28:50mais je ne suis pas président tout de suite.
01:28:52En tout cas, si on a quelque chose de mieux et de moins cher,
01:28:57alors on le remplacera.
01:28:58Mais il y a des options, il y a des concepts,
01:29:01des contours qui existent et on parlera de ça bientôt.
01:29:04Madame la vice-présidente Harris, en 2017,
01:29:06vous étiez en faveur de la proposition de Bernie Sanders
01:29:10de créer un système de santé géré par le gouvernement.
01:29:14Il y a 2 ans, vous avez proposé un plan
01:29:16pour une assurance privée.
01:29:19Tout d'abord, au cours des 4 dernières années
01:29:22en tant que vice-présidente, j'ai toujours soutenu
01:29:24l'assurance privée.
01:29:26Il faut absolument maintenir la loi sur l'assurance maladie.
01:29:30Elle est tendre, mais je voudrais réagir
01:29:32à ce qu'a dit l'ancien président.
01:29:33J'ai été toujours très claire sur la fracturation hydraulique
01:29:36et concernant la confiscation des armes à feu.
01:29:39Tim Walz et moi-même, nous avons des armes à feu.
01:29:41On ne va pas confisquer les armes à feu des autres.
01:29:43Donc arrêtez de mentir.
01:29:45Concernant la loi sur l'assurance maladie,
01:29:48regardez donc la situation.
01:29:50Lorsque Donald Trump était président,
01:29:52à 60 reprises, il a essayé de se débarrasser
01:29:55de cette loi sur l'assurance maladie.
01:29:56J'étais sénatrice à l'époque.
01:30:00Et je n'oublierai jamais le petit matin
01:30:04où on devait voter au Sénat américain sur cette loi
01:30:08et le grand John McCain que vous avez critiqué.
01:30:14Vous avez dit que vous ne l'aimiez pas
01:30:16parce qu'il s'était fait avoir.
01:30:20Il était un héros de guerre.
01:30:22Le grand John McCain, je n'oublierai jamais,
01:30:25il a dit non lors du vote.
01:30:28Il a dit non, vous ne vous débarrasserez pas
01:30:31de la loi assurance maladie.
01:30:33Vous n'avez aucun plan.
01:30:34Ce qu'a fait cette loi,
01:30:36c'est empêcher les assurances
01:30:41de refuser de couvrir certaines personnes
01:30:43qui ont des maladies préexistantes.
01:30:44Vous vous rappelez quand les assurances
01:30:48pouvaient refuser de couvrir un enfant qui souffrait d'asthme
01:30:51ou quelqu'un qui avait survécu à un cancer du sein
01:30:54ou à un grand-parent qui avait un diabète.
01:30:57Donc, heureusement, au cours des 4 dernières années,
01:31:00on a renforcé la loi sur l'assurance maladie.
01:31:02On a permis de négocier les prix des médicaments
01:31:06avec Medicare.
01:31:07Pour vous, le peuple américain,
01:31:09Donald Trump avait promis une baisse des prix des médicaments.
01:31:13Nous l'avons fait. Il ne l'a jamais fait.
01:31:15Maintenant, l'insuline coûte 45 dollars par mois
01:31:17et nous avons réussi à faire baisser les prix
01:31:20des médicaments sur ordonnance pour les personnes âgées.
01:31:23Et quand je serai présidente,
01:31:25nous le ferons pour tous les Américains.
01:31:28L'accès aux soins de santé doit être un droit
01:31:32et pas seulement le privilège de ceux qui peuvent se le permettre.
01:31:35Notre plan doit être de renforcer la loi sur l'assurance maladie
01:31:39au lieu de s'en débarrasser.
01:31:42Merci.
01:31:43Je voudrais passer à une question importante.
01:31:46Alors, elle s'est trompée sur un point.
01:31:49D'abord, John McCain, il s'est batté contre Obamacare
01:31:53pendant 10 ans, mais pas seulement lui, d'ailleurs.
01:31:55C'est les démocrates qui ont permis à cette loi
01:31:57d'être promulguée.
01:31:59Et vous savez quoi ?
01:32:00On peut faire beaucoup mieux qu'Obamacare
01:32:02et pour moins cher.
01:32:03Elle ne veut pas améliorer la couverture santé privée
01:32:09parce que tout le monde maintenant a une assurance privée
01:32:13et ça coûte extrêmement cher.
01:32:15Elle veut que tout le monde puisse être couvert par l'Etat.
01:32:22Merci.
01:32:23Il y a une autre question que nous aimerions aborder,
01:32:25importante pour beaucoup d'Américains,
01:32:27et en particulier les jeunes, c'est le changement climatique.
01:32:30M. le président Trump, au sujet de l'environnement,
01:32:32vous avez dit que nous devons avoir un air pur et une eau pure.
01:32:35Mme la vice-présidente Harris, vous avez dit
01:32:37que le changement climatique est une menace existentielle.
01:32:39La question pour tous les deux ce soir,
01:32:41que feriez-vous pour lutter contre le réchauffement climatique ?
01:32:43Mme la vice-présidente Harris.
01:32:46L'ancien président a affirmé
01:32:49que le changement climatique était un canular.
01:32:52On sait que le changement climatique est réel.
01:32:53Demandez à n'importe qui qui vit dans un Etat
01:32:56qui souffre déjà des événements climatiques extrêmes.
01:32:59Parfois, ces gens ne peuvent plus avoir d'assurance logement.
01:33:04Il y a de nombreuses victimes
01:33:07qui ont perdu leur logement, qui n'ont plus nulle part où aller.
01:33:11On sait qu'on peut régler ce problème.
01:33:14Les jeunes s'intéressent beaucoup à ce problème.
01:33:18Au cours des 4 dernières années avec le président Biden,
01:33:21nous avons investi 1 000 milliards de dollars
01:33:24dans les énergies propres, et nous avons aussi augmenté
01:33:26la production nationale de gaz pour atteindre des niveaux inédits.
01:33:30Nous avons créé plus de 800 000 nouveaux emplois industriels
01:33:34pendant que j'étais vice-président.
01:33:35Nous avons investi dans les énergies propres,
01:33:38et nous avons créé des usines.
01:33:42Le président Trump a dit qu'il allait créer
01:33:44des emplois industriels, mais il en a perdu.
01:33:47Et je suis aussi soutenue par les travailleurs
01:33:50constructeurs automobiles américains et les syndicats.
01:33:53Ils savent qu'une énergie et une économie
01:33:56basées sur les énergies propres,
01:33:57cela veut dire qu'il faut investir dans des produits américains.
01:34:01Les voitures américaines.
01:34:04Pour cela, il faut ouvrir des usines automobiles.
01:34:08Contrairement à ce qu'a fait Donald Trump qui les a fermées.
01:34:11Non, non, ce n'est pas vrai, ça ne s'est pas passé.
01:34:13En fait, ils ont perdu 10 000 emplois industriels,
01:34:17ne serait-ce que le mois passé.
01:34:20Il y a des usines automobiles qui sont construites au Mexique,
01:34:25qui sont détenues par la Chine
01:34:27pour pouvoir vendre les voitures chinoises aux Etats-Unis.
01:34:32Et ce que cette administration a accordé à la Chine,
01:34:35c'est juste incroyable.
01:34:37Nous, on va mettre des doigts très élevés sur ces voitures
01:34:41pour protéger le secteur automobile à Détroit,
01:34:46en Caroline du Sud et ailleurs.
01:34:47Ce que cette administration a fait
01:34:50pour le secteur industriel dans notre pays,
01:34:53c'est horrible.
01:34:54On n'a plus rien à cause d'eux.
01:34:56Vous savez, Biden, il ne fait jamais rien.
01:35:01Il a peur de la Chine.
01:35:03Lui et son fils, ils reçoivent tant d'argent de l'Ukraine
01:35:07et puis de tas d'autres pays.
01:35:08Et puis après, on se dit,
01:35:09tiens, pourquoi est-ce qu'il est aussi fidèle à celui-ci,
01:35:11celui-là, l'Ukraine et la Chine ?
01:35:13Pourquoi est-ce qu'il a reçu 3,5 millions de dollars
01:35:17de la part de la femme du maire de Moscou ?
01:35:19Pourquoi est-ce qu'elle l'a payé 3,5 millions de dollars ?
01:35:23Il s'agit là d'une administration corrompue
01:35:26qui est en train de vendre notre pays.
01:35:27M. le président Trump, merci.
01:35:31Nous avons les déclarations de conclusion
01:35:33de la suite à la coupure publicitaire.
01:35:38Et c'est la dernière coupure publicitaire,
01:35:41la dernière coupure publicitaire du côté d'ABC News.
01:35:43Je vous rappelle les règles.
01:35:44Nous ne pouvons pas intervenir et débattre sur ce débat.
01:35:48Pourtant, je peux vous dire qu'on est tous sur la brèche.
01:35:51Encore une fois, il y a énormément de choses à dire
01:35:54sur ce débat, disons-le, qui est extrêmement féroce,
01:35:56qui s'annonçait civilisé, qu'il ne l'est absolument pas.
01:35:59Il reste simplement les déclarations finales
01:36:01des deux candidats.
01:36:03On va reparler encore une fois de la campagne.
01:36:05Vous aviez été coupé par le retour à la retransmission.
01:36:08Ulysse, on était en train de parler de ses étapes pivots.
01:36:11Encore une fois, le Watch Party, encore,
01:36:14il est à un peu plus de 22h, quasiment 22h36
01:36:17sur la côte Est, et il va encore falloir,
01:36:21pendant deux mois, jusqu'au 5 novembre,
01:36:23essayer d'aller chercher les électeurs, un en par un.
01:36:27Kamala Harris, elle habite en Californie,
01:36:29elle ne va pas voir le soleil de Los Angeles
01:36:31jusqu'au mois de novembre, mais elle va passer son temps,
01:36:33notamment sur la côte Est, de la Géorgie à la Pennsylvanie,
01:36:35en passant par le Michigan.
01:36:37Oui, parce que les résultats des sondages sont tellement serrés.
01:36:40Ce sont les plus serrés de toute l'histoire moderne
01:36:43des élections présidentielles américaines,
01:36:45que l'élection va se jouer dans ces swing techs,
01:36:47et notamment la Pennsylvanie, où ils sont tous les deux ce soir,
01:36:50mais aussi en Géorgie et dans quelques autres.
01:36:52Ça veut dire qu'en fait, tout à l'heure,
01:36:54Donald Trump faisait référence à la dernière élection,
01:36:57où il avait eu 73 millions de voix,
01:36:59et Joe Biden, 80 millions de voix,
01:37:01il y avait 7 millions de voix de différence,
01:37:03et pourtant la bataille s'est nouée quasiment en Géorgie,
01:37:06où Trump voulait, vous vous souvenez,
01:37:0813 000 voix supplémentaires pour gagner.
01:37:10Et ça va être un peu la même chose,
01:37:11sauf s'il y avait un raz-de-marée favorable à Kamala Harris.
01:37:15Bon, c'est peu probable.
01:37:17On le dira juste après le débat, déjà.
01:37:18On le verra, mais ce qui est absolument certain,
01:37:21c'est que c'est dans ces états-là
01:37:23que va se jouer l'élection à nouveau,
01:37:25et que quelques milliers de voix pourraient faire basculer
01:37:27l'élection d'un côté ou de l'autre.
01:37:29On voit bien qu'avec Joe Biden, qui avait 80 millions de voix,
01:37:32il y a quand même eu contestation par Donald Trump,
01:37:35qui n'a jamais reconnu encore aujourd'hui sa défaite,
01:37:38et qui continue à contester jusqu'avant le débat
01:37:41qu'il ait perdu cette élection.
01:37:43Donc il va mettre lui aussi tous ses moyens
01:37:45des campagnes publicitaires massives
01:37:48pour convaincre les Géorgiens, les habitants de Pennsylvanie
01:37:52et d'autres swingsteaks d'aller voter pour inverser la balance
01:37:56de la tendance générale de l'électorat
01:37:58à l'échelle fédérale américaine.
01:38:00Donc c'est la particularité des élections aux États-Unis,
01:38:03et c'est dire que le fait que le débat ait lieu aujourd'hui
01:38:05en Pennsylvanie est très important,
01:38:06parce que si Kamala Harris convainque les habitants de cet état,
01:38:10finalement, qu'elle est la bonne candidate pour la présidence,
01:38:13eh bien ça fait 19 grands électeurs d'un seul coup.
01:38:16Donc c'est le grand prix qui s'ajoute à tous les autres.
01:38:19Donc oui, on voit que c'est absolument fondamental,
01:38:21c'est quelque chose qu'on a du mal, nous, à comprendre,
01:38:24mais ce n'est pas un homme, une voix,
01:38:26c'est le vote des grands électeurs, il faut toujours le rappeler.
01:38:29Avec, à chaque fois, dans chacun de ces swingstates,
01:38:32à l'Encouns, un thème à aller chercher.
01:38:35On était sur la Géorgie, là, ce n'est pas forcément un thème,
01:38:37c'est un électorat, l'électorat noir,
01:38:40qui a un petit peu vivoté entre républicain et démocrate,
01:38:44je ne dis pas forcément Trump et non-Trump.
01:38:47La Pennsylvanie, on va sans doute en parler sur le gaz de schiste,
01:38:50mais aussi sur le tissu industriel.
01:38:53Le Nevada, on sera plutôt sur l'avortement.
01:38:55À chaque fois, il faut mettre des millions et des militants.
01:38:58Tout à fait, et peut-être aussi, on est en train de constater
01:39:02que cette carte électorale des États pivots est en train d'élargir.
01:39:07Il n'y a pas une semaine où Kamala Harris et son co-lustrier Waltz
01:39:11ont passé du temps dans la Caroline du Nord.
01:39:13Alors, on a pu imaginer que c'était perdue l'avance pour les démocrates.
01:39:17Donc, ils vont aller chercher des nouveaux États
01:39:20pour essayer de ramasser ces voix.
01:39:22Juste pour rappel, on est sur 538 voix des grands électeurs,
01:39:27donc la moitié, 269, plus un.
01:39:30Le fameux chiffre de 270 est visé
01:39:33pour gagner la présidentielle aux États-Unis.
01:39:35Avec aussi ce risque, dans certains États,
01:39:38on parlait de la Géorgie,
01:39:39c'est qu'il y ait des non-reconnaissances de victoire.
01:39:44J'allais dire de l'un ou de l'autre.
01:39:45Non, si Kamala Harris l'emporte, disons-le, dans ces États,
01:39:50eh bien, il y a un risque, véritablement, de scission
01:39:53de la part de certains militants,
01:39:55mais aussi de gouvernants qui ont été placés par Donald Trump.
01:39:59Oui, effectivement, et on le sait,
01:40:02c'est répété même par Donald Trump lui-même
01:40:04à longueur d'interviews.
01:40:06Il ne veut jamais dire s'il reconnaîtra ou pas cette élection.
01:40:09Il ne reconnaît toujours pas avoir perdu.
01:40:11Et puisqu'on parlait des sondages, je voulais juste ajouter une chose.
01:40:13Il y a quand même un sondage qui a refroidi complètement les démocrates.
01:40:17C'était un sondage lundi,
01:40:18qui est beaucoup moins à l'avantage de Kamala Harris,
01:40:21qui est moins serré, qui est plus à l'avantage de Donald Trump,
01:40:23un sondage du New York Times.
01:40:24On retourne, pardon Pauline,
01:40:25et après, on pourra parler de ce débat.
01:40:27C'est l'heure des déclarations finales
01:40:29pour les deux temps en candidat.
01:40:31Bienvenue à nouveau.
01:40:34L'heure est venue des déclarations de conclusion
01:40:36par tout d'abord, M. le Président Harris.
01:40:39Merci.
01:40:42Ce soir, nous avons vu 2 visions très différentes pour notre pays.
01:40:45L'une qui est tournée vers l'avenir,
01:40:47l'autre qui est tournée vers le passé.
01:40:50Et on essaie de nous ramener en arrière,
01:40:52mais nous n'allons pas revenir en arrière.
01:40:57Je sais que le peuple américain comprend
01:41:00qu'il y a beaucoup plus de choses qui nous unissent
01:41:01plutôt que celles qui nous divisent.
01:41:03On peut définir une nouvelle voie pour l'avenir.
01:41:06Il faut avoir un plan, il faut comprendre les aspirations,
01:41:10les rêves, les espoirs, les ambitions du peuple américain.
01:41:14Et c'est pourquoi j'ai l'intention de créer
01:41:17une économie des opportunités.
01:41:19Je veux investir dans les petites entreprises,
01:41:21les nouvelles familles.
01:41:23Je veux chercher à protéger les personnes âgées.
01:41:27Je veux aussi permettre aux travailleurs
01:41:31qui travaillent dur de prendre une pause
01:41:34en baissant le coût de la vie.
01:41:38Je crois qu'on peut travailler ensemble
01:41:40pour restaurer la position des Etats-Unis dans le monde.
01:41:43Et pour que l'on soit respecté comme on le mérite,
01:41:46il faut aussi respecter nos forces armées.
01:41:48Et nos forces armées doivent être les plus mortelles au monde.
01:41:52Et je veux préserver les libertés et les droits fondamentaux,
01:41:56notamment le droit des femmes à prendre des décisions
01:42:00sur leur propre corps sans que le gouvernement leur dise quoi faire.
01:42:02J'ai commencé ma carrière comme procureure.
01:42:05J'étais procureure générale, j'ai été sénatrice,
01:42:08et maintenant, je suis vice-présidente.
01:42:10J'ai toujours eu un seul client, c'est le peuple.
01:42:12En tant que procureure, je n'ai jamais demandé
01:42:15à un témoin ou à une victime
01:42:17s'il ou elle était républicain ou démocrate.
01:42:20La seule chose que j'ai demandé, c'est est-ce que ça va ?
01:42:23Et voilà le genre de président dont on a besoin maintenant.
01:42:26Quelqu'un qui s'intéresse à vous,
01:42:28qui ne se fait pas passer devant.
01:42:30J'ai l'intention d'être la présidente de tous les Américains.
01:42:33Je vais me concentrer sur ce que l'on peut faire
01:42:36pour les 10, 20 prochaines années
01:42:40pour reconstruire notre pays
01:42:41en investissant en vous, le peuple américain.
01:42:45Merci, M. le Président Trump.
01:42:48Alors, elle a commencé par dire qu'elle va se faire ci,
01:42:51qu'elle va faire ça, qu'elle va faire un tas de choses incroyables.
01:42:54Pourquoi est-ce qu'elle n'a pas déjà fait tout ça ?
01:42:56Ça fait 3 ans et demi qu'elle est là,
01:42:58ça fait 3 ans et demi qu'ils ont pu résoudre le problème
01:43:02à la frontière, 3 ans et demi pour créer des emplois, etc.
01:43:06Pourquoi est-ce que tout cela n'a pas encore été entrepris ?
01:43:10Elle devrait partir maintenant, aller à la Maison-Blanche,
01:43:13aller au Capitole, rassembler tout le monde
01:43:16et aller de l'avant, mais vous n'en êtes pas capable
01:43:19parce que vous croyez en des choses
01:43:22que le peuple américain ne croit pas.
01:43:25Vous dites qu'on ne va pas faire de fracturations hydrauliques,
01:43:28on ne va pas aller chercher les pétroles,
01:43:31ce qui permet à notre pays d'être fort.
01:43:33L'Allemagne a essayé, et au bout d'un an,
01:43:36ils se sont mis à reconstruire
01:43:40des centrales à charbon.
01:43:43Nous, on ne peut pas se permettre d'aller dans la même direction.
01:43:47Et la question, c'est pourquoi est-ce qu'elle n'a pas agi ?
01:43:50On est une nation sur le déclin,
01:43:53une nation qui fait rire le monde entier.
01:43:57Moi, je connais très bien les chefs d'Etat du monde entier.
01:44:00Ils viennent me voir, ils m'appellent
01:44:02et ils me disent qu'ils se moquent des Etats-Unis
01:44:04et de l'administration actuelle.
01:44:07Notre pays n'est plus leader sur la scène internationale.
01:44:11Il y a des guerres au Moyen-Orient,
01:44:13il y a des guerres entre la Russie et l'Ukraine.
01:44:16On va se diriger
01:44:22vers une 3e guerre mondiale qui, cette fois-ci, sera nucléaire.
01:44:28Moi, j'ai rebâti notre armée, et elle, qu'est-ce qu'elle a fait ?
01:44:31Elle a donné toutes ses armes aux talibans en Afghanistan.
01:44:36Et puis, cette administration a aussi permis
01:44:39à des millions de personnes, beaucoup de criminels,
01:44:41de rentrer dans notre pays et le détruire de l'intérieur.
01:44:45C'est le pire président et la pire vice-présidente
01:44:47dans l'histoire de notre pays.
01:44:49Merci, M. le président Trump, merci.
01:44:51Et voilà notre débat présidentiel
01:44:54sur la chaîne ABC de la Philadelphie
01:44:56depuis le Centre national de la Constitution.
01:44:59Et, Kévin Maillard,
01:45:01j'ai envie de vous avoir eu à travers le monde
01:45:03pour assister au débat présidentiel.
01:45:06À travers le monde, et notamment et surtout sur BFM TV,
01:45:10vous avez suivi ce débat qui devait être civilisé
01:45:13avec des micros coupés,
01:45:15deux candidats qui se laissaient parler.
01:45:16Ça a été une bataille absolument féroce
01:45:20pour donner un exemple de ce qui a pu se passer
01:45:23pendant plus d'une heure et demie,
01:45:24puisque, finalement, le débat a duré près d'une heure 45.
01:45:28Un exemple, un extrait sur l'avortement
01:45:31entre Kamala Harris et Donald Trump.
01:45:34On autorise l'avortement aux 9e mois,
01:45:38du côté des démocrates.
01:45:40Et pour la Virginie, d'ailleurs, occidentale,
01:45:44on le voit bien, que le gouverneur a dit...
01:45:48Voilà, le bébé est né,
01:45:49et on décide de savoir si on l'exécute ou non.
01:45:52C'est pourquoi je voulais participer à ce vote-là,
01:45:55parce que les démocrates sont des radicaux
01:45:58sur cette question-là.
01:45:59Comme je vous l'avais dit,
01:46:01je vous avais dit qu'on allait entendre des mensonges.
01:46:03Je ne suis pas surprise.
01:46:05Dans plus de 20 Etats,
01:46:06il y a maintenant des interdictions d'avortement
01:46:09grâce à Donald Trump.
01:46:10Et donc, un médecin ou un infirmier
01:46:13ne peut plus fournir des soins de santé
01:46:16sous peine d'une peine de prison à vie.
01:46:20Ulysse, tout est dans cet extrait,
01:46:23c'est-à-dire des mensonges.
01:46:24Il y en a eu énormément, disons-le,
01:46:26c'est factuel, de la part de Donald Trump,
01:46:28sur un certain nombre de sujets,
01:46:29et notamment sur le sujet de l'avortement
01:46:31avec des exécutions post-natales de bébés.
01:46:35Et derrière, cette rengaine à chaque fois de Kamala Harris
01:46:38sur vous êtes un menteur, c'est un mensonge.
01:46:41Je me souviens, juste avant que le débat commence,
01:46:43on se posait la question de savoir si on allait réussir
01:46:47à se débattre entre deux vérités alternatives.
01:46:50C'est tout ce qu'on a eu ce soir,
01:46:52des vérités et des vérités alternatives.
01:46:55Pour moi, ce n'était pas un débat, c'était Trump au tribunal,
01:46:59Trump dans le boxe des accusés,
01:47:00et Kamala Harris avait ré-endossé ses habits de procureur
01:47:04pour dénoncer ce qu'elle a appelé finalement
01:47:07les mensonges de Donald Trump.
01:47:09C'était un débat féroce.
01:47:10Il n'y a eu aucun compromis.
01:47:12On avait vraiment deux candidats
01:47:15qui s'affrontaient de façon extrêmement dure.
01:47:18Mais Trump a toujours été,
01:47:20pendant quasiment la totalité de ce débat, sur la défensive.
01:47:23Alors, bien entendu, il a eu des attaques très vives
01:47:25en disant par exemple, Kamala Harris est une marxiste,
01:47:29elle va transformer les...
01:47:30Il ne l'a pas nommé, Ulysse.
01:47:31Il disait, « She, elle, est une marxiste ».
01:47:33Jamais on a entendu le mot Kamala Harris.
01:47:35Avec mépris, c'est vrai.
01:47:36Il ne l'a d'ailleurs jamais regardé.
01:47:39Mais Kamala Harris est marxiste.
01:47:41Elle va transformer l'Amérique en Venezuela puissance 10.
01:47:45C'est un désastre absolu.
01:47:47Pourquoi elle ne retourne pas ce soir à la Maison-Blanche
01:47:50pour faire voter une loi avec Joe Biden
01:47:51pour mettre fin à cette situation ?
01:47:53Donc, sur la défensive pendant tout le débat,
01:47:56et Kamala Harris qui était extrêmement bien préparée.
01:47:59On avait vu depuis le début les points les uns après les autres.
01:48:03Elle avait un plan.
01:48:04Elle l'a dit, mais elle avait un plan pour cette séquence.
01:48:06Je retiendrai une phrase, au fond.
01:48:08Elle a dit, « Je ne suis pas Joe Biden pour tourner la page.
01:48:11Je ne suis pas Donald Trump pour bien faire comprendre
01:48:14qu'il y a, entre elle et lui, une grande différence.
01:48:17Je suis la candidate des Américains
01:48:20pour essayer de les aider à transformer leur vie,
01:48:23à réaliser leurs rêves.
01:48:25Et j'ai un plan pour y arriver. »
01:48:26Donc, un message positif de Kamala Harris,
01:48:29alors que Trump, lui, parle de désastre,
01:48:31de risque de guerre mondiale, etc.
01:48:33Si j'avais été au pouvoir, il n'y aurait pas eu la guerre en Ukraine,
01:48:35il n'y aurait jamais eu la guerre de Gaza, etc.
01:48:38Donc, c'est un débat qui était, d'abord, un excellent débat.
01:48:41On a noté que les deux présentateurs étaient assez engagés
01:48:45et qu'ils n'ont pas, comment dire, hésité parfois...
01:48:47Donald Trump en parlera dans la matinale de force.
01:48:49...piqué Donald Trump au vide quand il n'était pas content.
01:48:52Ils ont fait leur job.
01:48:54Donc, c'était passionnant et c'était décisif.
01:48:57Et je pense qu'avant le débat, on disait,
01:48:59pour que Kamala Harris gagne la présidentielle,
01:49:01il faut qu'elle remporte ce débat.
01:49:02Je pense qu'elle a remporté ce débat.
01:49:05On verra si elle gagnera en novembre prochain.
01:49:07On va aller à Philadelphie tâter un petit peu
01:49:10la température de la spin-room.
01:49:12Là aussi, je crois que les Démocrates ont un plan.
01:49:14Vous avez entendu, pendant le débat, parler des cinq de Central Park.
01:49:18Les Démocrates avaient prévu de mettre l'un d'entre eux
01:49:21dans la salle, dans la spin-room.
01:49:23Benoît, comment avez-vous vécu ces 90,
01:49:27presque 1h45 de débat ?
01:49:30Je sais qu'à l'instant, il y a trois minutes,
01:49:32j'ai reçu déjà un communiqué de la campagne de Trump
01:49:35sur la victoire du candidat pour le débat.
01:49:39Masterful performance.
01:49:41Évidemment, tout le monde va y aller de ses éléments de langage.
01:49:45Effectivement, les Républicains, vous avez raison.
01:49:48Dans ce communiqué, qui a été d'ailleurs envoyé,
01:49:50c'est assez intéressant et c'est important de le dire,
01:49:53avant la fin du débat, un quart d'heure avant la fin du débat
01:49:57entre Kamala Harris et Donald Trump,
01:49:59les Républicains, l'équipe de campagne de Donald Trump,
01:50:01envoyait déjà cet email en parlant d'une victoire magistrale
01:50:06de Donald Trump face à Kamala Harris.
01:50:07D'après ce communiqué, toujours,
01:50:10Donald Trump a réussi à confronter Kamala Harris
01:50:13face à sa gestion abyssale du pays
01:50:17pendant les trois ans et demi de sa vice-présidence
01:50:20et a donc réussi, toujours selon sa campagne,
01:50:24à faire porter la responsabilité du sentiment de perte
01:50:27de pouvoir d'achat, de déclassement des Américains
01:50:30sur les épaules de Kamala Harris.
01:50:32Et il y a quelques instants, on a reçu,
01:50:34tout simplement, la réponse des démocrates
01:50:37de l'équipe de campagne de Kamala Harris
01:50:40qui, sur un tout autre ton, explique
01:50:42que Kamala Harris a montré ce soir aux Américains
01:50:46qu'il y avait un choix à faire
01:50:48entre ceux qui veulent aller de l'avant
01:50:50et ceux qui veulent continuer de regarder derrière eux.
01:50:53Ceux qui veulent aller de l'avant, ce sont les partisans,
01:50:56ce sont les équipes, ce sont ceux qui croient en Kamala Harris,
01:50:59ceux qui veulent aller de l'arrière,
01:51:01ceux qui regardent vers le passé,
01:51:02ce sont ceux qui croient en Donald Trump.
01:51:05Et une chose qui est, je trouve, très intéressante également,
01:51:08c'est la fin de ce communiqué des démocrates
01:51:11qui dit la chose suivante,
01:51:13Kamala Harris est prête pour un second débat.
01:51:16Est-ce que Donald Trump le sera ? La question est posée.
01:51:19C'est comme cela que se conclut ce communiqué des démocrates,
01:51:23des équipes de Kamala Harris,
01:51:24qui donc se montrent extrêmement confiantes,
01:51:28sereines, satisfaites de la façon dont leur candidate,
01:51:31leur championne a mené ce débat,
01:51:33et donc laissent entendre, laissent la possibilité à Donald Trump
01:51:36de relever une nouvelle fois le défi dans un second débat,
01:51:39pourquoi pas d'ici les quelques semaines, les huit semaines,
01:51:42qui nous séparent encore du 5 novembre.
01:51:45C'est même une information, Benoît Ballet,
01:51:46puisque c'était une proposition au départ du camp Trump
01:51:49qui avait parlé de la date du 25 septembre,
01:51:52une date proposée par Les Républicains
01:51:55pour un second débat sur NBC News,
01:51:56et jusque-là, la campagne Harris n'avait pas répondu,
01:52:01ce qui montre la confiance de la candidate.
01:52:04Pauline, je vais revenir vraiment sur ma métaphore de la boxe.
01:52:08J'ai le souvenir du début de ce combat,
01:52:10avec Kamala Harris qui se déplace vers le pupitre de Donald Trump
01:52:14pour lui serrer la main.
01:52:15Il a l'air un petit peu surpris, il le fait quand même.
01:52:18Premier round d'observation,
01:52:19on sent que la candidate Kamala Harris a appris par cœur ses fiches,
01:52:23elle mêle son histoire personnelle
01:52:26avec son programme économique.
01:52:28On se dit quelques banalités, et puis ensuite, ça part,
01:52:32avec l'idée que quelqu'un avait prévu un plan
01:52:35et que l'autre était simplement en train de parer les coups.
01:52:38Oui, effectivement, et c'est intéressant
01:52:39parce que quand la campagne Trump évoquait ce rapport
01:52:42avec un ring de boxe...
01:52:44Ils n'ont pas arrêté.
01:52:45Ils n'ont pas arrêté et ils parlaient justement
01:52:46du fait qu'elle n'avait aucune chance
01:52:48parce qu'elle va affronter Mohamed Ali sur ce ring de boxe.
01:52:51Et là, effectivement, c'est assez surprenant
01:52:53parce que c'est l'inverse qu'on a vu effectivement.
01:52:56C'est Kamala Harris, assez rapidement, passée à l'offensive
01:52:59et elle a réussi...
01:53:00On verra évidemment qui sortira gagnant de ce débat
01:53:02pour les Américains, mais en tous les cas,
01:53:04elle a réussi une chose qui était cruciale pour elle,
01:53:06elle a retourné l'attention sur le bilan de Donald Trump,
01:53:09alors que Donald Trump, lui, voulait rappeler
01:53:11que c'est elle qui est au pouvoir avec Biden depuis quatre ans.
01:53:14Et au contraire, elle a réussi à retourner l'attention
01:53:16sur Donald Trump.
01:53:18Et il y a un moment, pour moi, qui était crucial dans ce débat,
01:53:21c'est sur l'immigration.
01:53:22C'est un sujet qui est très important pour tous les Américains,
01:53:25pour la première fois, y compris pour les démocrates.
01:53:28Et c'était le sujet facile, entre guillemets, pour Donald Trump.
01:53:31Il avait plein d'actes, de moments
01:53:34pour lesquels il pouvait attaquer la politique de l'administration Biden.
01:53:38Et là, il a ressorti ce ragoz, cette rumeur complètement folle
01:53:43sur le fait que les immigrés, dans une petite ville de l'Ohio,
01:53:46mangeraient des chiens et des chats.
01:53:48Ça a été un cadeau, en quelque sorte, pour Kamala Harris
01:53:51puisque, tout d'abord, les présentateurs d'ABC News
01:53:54ont contredit, ont fait du fact-checking
01:53:56en disant que c'était faux, cette information n'a jamais été vérifiée.
01:53:59Le maire d'Oxprimfield a bien dit que jamais des immigrés
01:54:01n'ont mangé des chiens et des chats dans sa ville.
01:54:04Et ensuite, c'est un cadeau pour Kamala Harris
01:54:06qui n'a pas eu, finalement, à répondre beaucoup sur ce problème,
01:54:09sur cette question qui n'a pas été une réussite pour les démocrates.
01:54:12Et finalement, ça lui a permis de mettre l'emphase sur les outrances
01:54:16et les fake news qui sont propagées par Donald Trump.
01:54:21Donc, effectivement, l'équipe de Kamala Harris peut être satisfaite
01:54:24sur ce point-là, elle a réussi, effectivement,
01:54:26à ce qu'on ne parle que du bilan de Donald Trump.
01:54:30Hélène Kuntz, est-ce que, non pas Kamala Harris,
01:54:32mais bien Donald Trump vous a surpris cette nuit ?
01:54:36Oui, il était beaucoup moins performant.
01:54:39Il était étrangement statique.
01:54:42Il n'a pas réussi à regarder Mme Harris
01:54:44alors qu'elle restait son regard sur lui.
01:54:48Donc, c'était à la fois le langage du corps,
01:54:52mais le langage tout court, que des superlatifs.
01:54:56Il avait vraiment du mal à Donald Trump ce soir.
01:54:59J'ai hâte de voir les prochains sondages.
01:55:02Et là, pour le coup, la préparation de Kamala Harris,
01:55:05qui est très méthodique, très disciplinée,
01:55:08qui passe beaucoup de temps sur ses dossiers,
01:55:09sur ce coup-là, c'était très payant.
01:55:13On se souvient, on avait dicté un petit peu les règles
01:55:16avec Benoît Ballet depuis la spin-off.
01:55:18Souvenez-vous, débat civilisé,
01:55:20mais également les micros coupés.
01:55:22Et pourtant, nous aussi, on était surpris,
01:55:25notamment à ce moment-là du débat.
01:55:27Elle a fait volte-face sur 12, 15 sujets différents.
01:55:33Elle voulait retirer le budget pour la police.
01:55:36C'est moi qui parle, si ça ne vous dérange pas.
01:55:39Ça vous rappelle quelque chose ?
01:55:42Ulysse, hormis ces petits moments où il envoyait des pics,
01:55:46est-ce que vous avez eu le sentiment aussi
01:55:47que Donald Trump était un petit peu en dessous ?
01:55:51C'est-à-dire qu'il était simplement prêt à parer les coups
01:55:55et qu'il y a quelque chose de rédhibitoire aussi,
01:55:57puisqu'on est à peu près certain maintenant
01:55:59qu'il y aura un second débat, les démocrates sont prêts pour.
01:56:03Est-ce qu'il a perdu ce débat, déjà, disons-le ?
01:56:06Et est-ce que ça peut se jouer dans les prochaines semaines ?
01:56:09Est-ce qu'il y a un souffle à retrouver ?
01:56:11Il a été constamment projeté dans les cordes du ring de boxe
01:56:16pendant le débat dans les parlais,
01:56:18à juste titre, parce que c'était un combat politique
01:56:22et, je dirais, sans fleuret et mouchetés.
01:56:24C'était vraiment, pour piquer Trump et Kamala Harris,
01:56:27c'était vraiment très bien préparé.
01:56:29On a eu le sentiment que Trump subissait.
01:56:32Ça ne veut pas dire qu'il n'a pas eu des arguments très durs
01:56:34contre Joe Biden.
01:56:35Où est-il, ce président, qu'est-ce qu'il fait ?
01:56:38Il est à la plage, ou bien Kamala Harris...
01:56:40Il est où, Joe Biden ?
01:56:41Joe Biden, il a regardé le débat à New York, à Manhattan,
01:56:44où il était pour fêter l'anniversaire de l'une de ses petites filles.
01:56:47Donc, il n'était pas à la Maison Blanche.
01:56:48Mais, justement, Trump disait,
01:56:50mais qu'est-ce qu'il attend pour aller au Congrès et tout changer ?
01:56:52Il a été extrêmement dur sur la politique de Joe Biden,
01:56:55évidemment, sur l'inflation, et il a raison,
01:56:57parce que c'est vrai que la politique économique de Joe Biden
01:57:00était globalement une réussite,
01:57:02mais sur le panier de la ménagère et sur le prix du steak,
01:57:05eh bien, là, l'inflation a évidemment provoqué
01:57:08beaucoup de colère chez les Américains.
01:57:10Donc, il a joué sur la question de l'inflation,
01:57:12sur la question de l'immigration,
01:57:14et là, il a été explosif, je dirais.
01:57:17Pour ses partisans, Trump a joué son rôle à fond.
01:57:20Et, contrairement à ce que lui avaient dit conseillers, ses proches,
01:57:25il a continué dans la provocation, dans les outrances,
01:57:28notamment en parlant de l'invasion de 21 millions de migrants,
01:57:31en parlant des chats et des chiens des pauvres habitants de l'Ohio
01:57:35qui seraient dévorés par les migrants...
01:57:37Et des bébés qu'on exécute après la naissance...
01:57:39Voilà, donc, beaucoup de fake news,
01:57:40c'est-à-dire qu'il n'a pas réussi, finalement.
01:57:42On a eu le sentiment qu'il voulait garder son calme,
01:57:44apparaître comme quelqu'un de posé,
01:57:46mais en réalité, il a été défait par Kamala Harris.
01:57:49Il a été défait, sans doute une victoire au point pour Kamala Harris.
01:57:53On va continuer d'en parler.
01:57:54Il est 4h58, c'est l'heure de retrouver Pauline et Tanguy
01:57:58pour Première édition.
01:58:00Évidemment, il sera question de ce débat.
01:58:03Je vois Ulysse Gosset qui est en train de vous retrouver
01:58:05pour continuer à débriefer, semble-t-il.
01:58:07Victoire au point, c'est à vous.

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