• il y a 3 mois

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00:00Bonjour, bonjour à tous. Tout de suite, les principaux titres que nous allons développer ensemble aujourd'hui dans votre cafot de l'information.
00:10Tout d'abord, la N-VA qui veut durcir les conditions d'octroi de la nationalité belge. Ce parti réclame un examen pour devenir belge avec un formulaire à 5 000 euros.
00:21Les détails tout à l'heure.
00:23Notre dossier du jour, la Journée internationale de l'alphabétisation. C'était hier dimanche, le 8 septembre. L'occasion pour nous de revenir aujourd'hui sur le sujet en compagnie de Fabien Masson,
00:32coordinateur du service alphatique, technologie de l'information et de la communication. Il va nous rejoindre dans quelques instants.
00:39En deuxième partie d'émission à l'international au Proche-Orient, une partie de la presse s'interroge sur les réelles intentions des opérations en cours de l'armée israélienne en Cisjordanie.
00:48Et puis en France, le Premier ministre Michel Barnier, déjà sous le feu de la gauche et la pression du RN. Revue de presse tout à l'heure.
00:56Et puis, comme tous les jours, nous traverserons la méditerranée pour aller voir un petit peu ce qui se passe au Maghreb.
01:01Notamment, c'est 11 personnes qui ont trouvé la mort et 9 autres portées disparues suite aux fortes précipitations dans plusieurs régions du Maroc, selon un bilan encore provisoire.
01:10Enfin, l'Algérie, la victoire plus qu'attendue d'Abdelmajid Tebboune à la présidence de la République avec plus de 95 % des voix.
01:18Voilà pour l'essentiel du Carrefour de l'Information qui démarre tout de suite.
01:20Le Carrefour de l'Info sur Arabelle.
01:29Voilà, je vous le disais il y a quelques instants, la journée internationale de l'alphabétisation.
01:32C'était hier, le 8 septembre. L'occasion pour nous de revenir aujourd'hui sur le sujet en compagnie de Fabien Masson, coordinateur du service Alphatik, technologie de l'information et de la communication.
01:43Bonjour. Bonjour.
01:44Merci d'être avec nous sur Arabelle. Alors, à l'approche des prochaines élections du 13 octobre, on le sait, Lire et écrire lance une nouvelle campagne de sensibilisation sous le titre
01:53« Votons pour une commune comme ça » a aussi un communiqué pour mettre le doigt Fabien Masson sur la fracture numérique. C'est bien cela ?
02:01Oui, tout à fait. Donc, comme chaque année, on profite de la journée internationale de l'alphabétisation pour attirer l'attention des autorités, des pouvoirs publics, mais également de tout à chacun
02:12sur la persistance de l'analphabétisme dans notre société. Et ça ne concerne pas une petite partie de la population, puisqu'on parle quand même de 10 %, donc une personne sur dix.
02:23Alors, effectivement, il y a la perspective des élections communales. Et puis, il y a aussi un contexte global de numérisation et où on voit qu'à la barrière constituée par l'écrit,
02:35vient s'ajouter celle de la technologie. Puisque pour accéder à l'écrit, il faut aussi souvent avoir un terminal, une connexion Internet. Il faut pouvoir manipuler les outils, les différentes opérations.
02:45Et donc, le numérique vient renforcer les difficultés. Donc, notre campagne cette année s'inscrit dans ce cadre-là, dans la foulée de nos campagnes précédentes qui s'intitulaient
02:54les oubliés du numérique, et aussi dans la suite d'une large mobilisation qui a rassemblé le secteur associatif bruxellois, plus de 200 associations, contre l'ordonnance Bruxelles numérique,
03:05qui visait justement à numériser davantage les administrations.
03:08— Alors, on va voir ensemble, si vous voulez bien, ce que peuvent faire les communes pour justement améliorer le quotidien des personnes analphabètes et favoriser leur participation
03:18à la vie de tous les jours. On entend le social, le culturel, le politique et l'économique. Une campagne articulée autour de cinq grands axes.
03:26On va décortiquer tout cela ensemble, si vous voulez bien. On va commencer avec tout d'abord le premier point, prévoir des alternatives physiques à la numérisation.
03:34Qu'est-ce que ça veut dire, plus concrètement ?
03:36— Alors, mais comme je viens de le dire, les difficultés posées par le numérique touchent 4 personnes sur 10 à Bruxelles.
03:44Alors ça, c'est pas nous qui l'avançons, c'est le baromètre de l'inclusion numérique. 4 personnes sur 10, donc ça veut dire 4 Bruxellois sur 10 pour lesquels le numérique peut,
03:54à un moment ou à un autre, bloquer et les empêcher d'accomplir leur démarche. Alors c'est 4 sur 10, mais si on affine un petit peu les chiffres,
04:03on peut voir que pour les personnes peu qualifiées, peu formées, là, on est à 70 %, à 7 sur 10. Donc c'est énorme.
04:12Chez les personnes à faible revenu, 11 % n'ont pas d'Internet à la maison. Un quart a juste un smartphone pour se connecter.
04:20Donc c'est extrêmement compliqué de tout reposer sur le numérique. Alors des chiffres comme ça, il y en a plein dans le baromètre. Je vais juste encore en citer.
04:28Pour tendre aussi un peu des idées reçues concernant les jeunes, là, on voit que 30 % des jeunes ont du mal, ont de faibles compétences numériques.
04:37Et chez les jeunes à faible niveau de diplôme, là, on est à 1 jeune sur 2. Donc ça touche vraiment l'ensemble de la population.
04:45Alors pourtant, qu'est-ce qui se passe ? Avec la numérisation, très souvent, la numérisation des démarches s'accompagne de la fermeture des guichets
04:55et des voies physiques pour réaliser ces démarches. Donc si on prend en considération ces chiffres, il faut se dire que pour une part énorme de la population,
05:06le recours exclusif au numérique va empêcher ou risque d'empêcher très probablement l'accomplissement des démarches.
05:14Le rôle d'un guichet, c'est essentiel parce que c'est une personne qui va pouvoir nous expliquer la démarche, expliquer peut-être aussi la situation particulière
05:23dans laquelle on se trouve et donc la case à laquelle il faut bien faire attention. C'est aussi quel document il manque et pourquoi la démarche est bloquée,
05:30pourquoi elle n'avance pas. Donc c'est vraiment essentiel d'avoir cet accueil physique pour garantir à chacun l'accès vraiment à ses droits.
05:38Donc on parle d'inscription sur les listes d'attente pour les logements sociaux, on parle d'inscription à l'école, on parle de demande de bourse d'études.
05:50Donc vraiment, ce sont les revenus, c'est l'accès au logement, au travail, c'est l'ensemble de ces démarches-là de nos droits qui sont concernés.
05:58Et donc voilà, vraiment à côté des voies numériques qui peuvent faciliter les démarches pour toute une série de choses et dans toute une série de cas,
06:06à côté de ces voies numériques, il faut absolument maintenir des voies physiques, des guichets et des services téléphoniques de qualité.
06:12Oui, vous avez évoqué cette direction vers le taux numérique qui provoque pas mal de problèmes, notamment ça peut provoquer aussi des problèmes pour le paiement des impôts
06:22ou le paiement de factures, le rappel des huissiers, etc. Donc la liste est encore très longue des problèmes pratico-pratiques que peuvent rencontrer ces gens.
06:30Deuxième point, la prise en compte justement de ces personnes analphabètes. Est-ce que vous trouvez qu'on ne fait pas assez au niveau de nos communes pour aider justement ces personnes ?
06:38Alors avant la crise Covid et la fermeture, l'accélération de la fermeture des guichets, nous on attirait souvent l'attention sur les difficultés qui se présentaient justement aux guichets
06:49où les personnes n'étaient pas toujours reçues et aidées en fonction de leurs spécificités et ici dans notre cas les difficultés de lecture et d'écriture.
06:58Les gens étaient parfois renvoyés avec « vous êtes un alphabète, vous savez pas lire et écrire » ou quoi, des choses comme ça, donc un travail important c'était d'aller sensibiliser,
07:06aller à la rencontre des travailleurs communaux, des travailleurs dans les guichets pour expliquer aussi l'existence d'un alphabétisme dans notre société,
07:13parce que souvent on n'est pas au courant, et que les personnes soient davantage attentives. Donc ça c'est un travail qu'on doit continuer à entreprendre pour améliorer vraiment l'accueil aux guichets,
07:24y avoir donc un accueil de qualité. Après c'est aussi de manière plus générale, l'institution, la commune, il y a peut-être des partenariats ou des soutiens qu'elle peut apporter à des initiatives locales
07:35comme des espaces publics numériques, qui sont donc dans des lieux où on peut bénéficier d'une connexion, d'un matériel et éventuellement d'un accompagnement pour la réalisation de ces démarches.
07:45Il y a des informaticiens publics qui peuvent accompagner aussi les personnes dans toutes leurs démarches.
07:50Qu'est-ce qu'on entend par justement « informaticien public » ?
07:53Oui, donc c'est une personne qui va vous accompagner dans toutes vos démarches en lien avec le numérique. Ça peut être à la fois des choses fonctionnelles, vous devez rentrer à un formulaire chez Actiris ou peu importe.
08:05On change de temps avec les vins publics, on passe à « informaticien public » aujourd'hui.
08:09Voilà, tout à fait. Et puis ça peut aussi être des choses plus légères, où on veut envoyer une photo, on veut télécharger une photo mais son téléphone est plein, on doit faire de la place, on ne sait pas comment.
08:19Donc c'est quelqu'un qui peut vraiment nous aider dans toutes ces démarches-là.
08:23Et donc les communes pourraient aussi travailler en partenariat avec ces initiatives pour permettre d'accompagner, de soutenir aussi les personnes qui viennent et qui ont besoin d'un accompagnement dans leurs démarches.
08:33Peut-être aussi affiner la qualification d'une partie du personnel de ces communes, justement pour faire face à ce genre de situation ?
08:40Alors la qualification, oui, mais c'est les formés, c'est trop courant aussi que ces situations existent.
08:48Voilà. Alors s'attaquer au problème à la racine chez les très jeunes, c'est aussi une des priorités. C'est bien cela ?
08:55Tout à fait. Alors à la racine, qu'est-ce que ça veut dire ? D'abord, s'attaquer à la racine de l'analphabétisme, c'est s'attaquer aux causes sociales de l'analphabétisme, c'est-à-dire lutter contre la pauvreté de manière générale.
09:09Donc ça, c'est aussi des recommandations importantes par rapport à l'accès au logement, l'accès au travail pour les peu qualifiés, parce qu'on voit aussi que les exigences augmentent de plus en plus.
09:20Et donc cet accès au travail est de plus en plus compliqué. Et puis aussi par rapport à l'école. Donc ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a derrière un alphabétisme, on parle des personnes qui n'ont jamais été à l'école,
09:32mais on va aussi rencontrer des personnes qui sont illettrées, des personnes qui ont été scolarisées, qui ont été à l'école, mais qui en sont sorties sans maîtriser suffisamment les compétences de base en lecture, en écriture, en calcul.
09:44Et là, on voit bien que l'école a un rôle à jouer aussi par rapport à ces personnes. Ce n'est pas normal, acceptable aujourd'hui que des gens sortent de l'école sans savoir lire et écrire suffisamment.
09:56Donc là, il y a vraiment un travail à faire avec les différents acteurs de l'enseignement. Et puis, l'école aussi doit se prendre en compte le fait que peut-être que le gamin, quand il rentre chez lui à la maison,
10:09ses parents ne sont pas des parents lettrés et ne vont pas pouvoir apporter le soutien aux apprentissages tels que pourraient le faire des parents lettrés. C'est dans la communication aussi que l'école va avoir avec les parents.
10:20Moi, je vois bien en tant que parent, les communications que je reçois, c'est des textes très denses, avec beaucoup d'informations, pas toujours essentielles. C'est parfois difficile de bien s'y repérer.
10:30Donc, il y a tout un travail qui peut être fait aussi pour améliorer la lisibilité, la compréhension de cette communication. Et à nouveau, on va parler du numérique. Il y a aussi le recours parfois exclusif à des modes de communication numérique qui, c'est pareil, vont être problématiques pour les familles qui ne sont pas équipées, qui n'ont pas les compétences pour pouvoir vraiment se débrouiller avec le numérique.
10:56On l'a compris, le contact est tout aussi important des parents dont certains sont aussi en pleine fracture numérique. On enchaîne avec le quatrième volet, améliorer l'information et la signalétique, de plus ample précision peut-être.
11:08Voilà. On est aussi dans la communication, dans la manière dont la commune va communiquer, passer l'information à ses habitants. Et là aussi, il y a peut-être tout un partenariat qu'on pourrait nouer, qu'on pourrait retravailler ensemble.
11:23La forme des communications, des formulaires, pourquoi pas aussi des pages internet de la commune, pour vraiment avoir une communication qui soit accessible et compréhensible par toutes et tous.
11:36Et c'est là où c'est intéressant aussi, c'est de se dire, ce travail de simplification de lisibilité de la communication, en fait, il va bénéficier à tout le monde.
11:43Parce que nous aussi, parfois on a des communications, on a du mal à savoir si finalement on va recevoir 250 euros ou si on va devoir les payer.
11:50Voilà, une communication plus claire, plus lisible, finalement on va tous bénéficier de ça.
11:56Alors il y a aussi certaines infrastructures communales qui posent problème, il faudrait, selon vous, améliorer l'accessibilité.
12:03Voilà, l'iréécrire Bruxelles fait partie d'un mouvement, le mouvement l'iréécrire, qui est actif sur l'ensemble du territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
12:12Et dans certains endroits, la question de l'accessibilité physique et la fréquence des transports en commun, par exemple, est vraiment problématique.
12:20À Bruxelles, c'est peut-être un petit peu moins le cas.
12:23Par contre, l'accessibilité va se traduire dans le nombre de guichets.
12:27Est-ce qu'ils sont en nombre suffisant ? Est-ce qu'ils sont ouverts à des horaires qui permettent à chacun d'y accéder ?
12:35Quand on parle aussi de lignes téléphoniques, est-ce qu'il y a un temps d'attente de 55 minutes ou de 5 minutes ?
12:40Donc il y a tous des efforts en matière d'accessibilité aussi qui peuvent être faits au niveau des communes.
12:47— Alors, à l'approche des prochaines élections du 13 octobre, est-ce qu'il est important de rappeler aux communes qu'il faut davantage d'efforts,
12:53justement, en direction de ces personnes, pour participer en particulier à la vie politique, puisque c'est la prochaine échéance électorale ?
13:01— Voilà, donc c'est un petit peu le message qu'on veut faire passer avec cette campagne.
13:04Il y a différents moments aussi de rencontres qui sont prévus avec les listes, les candidats aux élections,
13:10pour attirer leur attention sur ces difficultés, leur faire part de nos propositions, et puis voir aussi comment ils se positionnent par rapport à tout ça.
13:17— Alors, peut-être encore un petit mot, un message à faire passer, justement, juste avant ces élections, un mot de la fin pour réduire cette fracture numérique ?
13:25— Oui, et peut-être un message à l'attention des personnes qui nous écoutent, puisque quand on parle d'une personne sur dix en difficulté avec la lecture-écriture,
13:35c'est énorme. Ce sont des personnes qui n'ont pas choisi, qui plutôt sont victimes d'une injustice. On leur a dénié le droit d'apprendre.
13:45Et donc quand on dit « une personne sur dix », sans doute que vous en connaissez, vous en côtoyez dans votre entourage, dans votre voisinage,
13:52peut-être dans le cadre professionnel aussi. C'est peut-être la personne qui prend un peu de temps au distributeur et vous impatientez derrière.
13:58Donc c'est aussi, ben vous, tiens, voilà, comment vous allez vous positionner par rapport à ça, parce qu'on a tous finalement un rôle à jouer pour que chacun se sente aussi
14:07partie intégrante de la société. Et dernière chose, on s'associe avec une opération carton jaune pour les services communaux.
14:17Et donc on invite aussi les citoyens qui sont témoins d'un manque d'accessibilité des services communaux à donner un carton jaune.
14:26C'est le contexte aujourd'hui, vu le match de ce soir. Mais donc, voilà, adresser un carton jaune aux services communaux.
14:33Et là, je renvoie vers notre site Internet, lire-écrire.be.votons, avec toutes les infos et les liens utiles pour participer à cette opération.
14:43Lire et écrire, qui lance sa nouvelle campagne de sensibilisation, Votons pour une commune comme ça, était avec nous Fabien Masson.
14:50Je rappelle que vous êtes coordinateur du service Alphatik, technologie de l'information et de la communication. Merci pour toutes ces précisions.
14:56Merci à vous.
14:57Et on se retrouve dans quelques instants pour la suite de votre Cafo de l'Info.
15:03À présent dans l'actualité bruxelloise, une nouvelle fusillade ce week-end à Bruxelles.
15:08La police de Bruxelles-Capital XL a dû intervenir durant ce week-end à la Cité-Modèle à La Haïquen après des coups de feu signalés par les habitants.
15:16Une personne a été hospitalisée et se trouve entre la vie et la mort.
15:19Le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête pour cette tentative de meurtre après qu'un jeune homme de 23 ans a été blessé par balle à la Cité-Modèle de La Haïquen.
15:27La victime est toujours dans un état critique, néanmoins stabilisé, précise le parquet.
15:32Je vous l'ai dit tout à l'heure en titre, en commençant cette émission, la N-VA qui met la pression et qui réclame un examen pour devenir belge avec un formulaire à 5 000 euros.
15:41Le négociateur Théo Francken a déposé à la Chambre une proposition de loi qui vise à rendre plus difficile, plus stricte l'acquisition de la nationalité belge.
15:49Il s'agit d'une piste de réflexion qui figure dans la note de négociation sur la migration, mais qui n'est pas encore définitivement acquise.
15:57C'est Théo Francken qui préside ce groupe de négociations tout en étant également chef de groupe de la N-VA à la Chambre.
16:03Une proposition au timing étudié car les cinq parties pressenties pour la future coalition ont convenu de ne pas se mettre mutuellement en difficulté au Parlement.
16:12En tout cas, l'idée de durcir les conditions pour obtenir la nationalité belge a bien été discutée au sein du groupe fédéral de négociation sur la migration qui se réunira de nouveau jeudi prochain.
16:23Mais aucun accord n'a été esquissé, car Voroït et les engagés ne sont pas en faveur d'un tel durcissement.
16:32Également malgré mon Algérie à présent, la réélection plus qu'attendue d'Abdelmajid Théboun, diversement commenté dans la presse présidentielle,
16:41le sont en tiré, ce titre dans le matin d'Algérie, qui parle d'un résultat à la soviétique dans une analyse classique et académique, des chiffres qui frôlent les 95%.
16:50La question centrale est de savoir si Théboun, souvent perçu comme un chef d'État affaibli, ressort vraiment renforcé de cette opération électorale.
16:58Son apparent succès est trompeur, analyse le site.
17:01Le remaniement gouvernemental à venir et l'éventuelle entrée de régions militaires comme le général Major Sengriha pourraient apporter des éclaircissements sur les nouveaux équilibres du régime algérien.
17:12Et puis en Tunisie, cette intention de l'instance des élections dévincée l'organisation Moura Kiboun pour observer les opérations de vote et de comptage des voix.
17:22Dans Business News, l'ancien membre de l'ISI, Samir Ben Salama, affirmait qu'il n'était pas surprenant que l'accréditation ait été refusée.
17:29Car ce qui dérange, c'est que Moura Kiboun utilise une technique très précise, très avancée pour observer justement le processus de vote qui permet à partir de petits échantillons de bureaux de vote
17:40en milieu urbain et en milieu rural et choisit aussi de manière aléatoire mais scientifique de connaître approximativement les résultats des autres bureaux de vote sans avoir à s'y rendre physiquement.

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