Plusieurs milliers de marseillais ont répondu à l’appel, lancé notamment par la CGT, à manifester ce samedi 7 septembre dans l'après midi, pour dénoncer "le coup de force de Macron" et la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre.
Dans le cortège, qui s’est élancé à 14h30 de la porte d’Aix pour rejoindre le Vieux-Port, c’est une foule dense et remontée qui crie à "l’injustice". Et qui semble partager le même sentiment : celui de "s’être fait voler les élections législatives".
Alors que la manifestation est ouverte par de très jeunes gens, Marcus et Axel confient "leur dégoût de la politique, après l’espoir suscité par le Nouveau Front populaire". "Nous nous sommes rendus aux urnes sur la seule volonté d’Emmanuel Macron, racontent les deux étudiants de 24 ans. On a motivé nos proches pour qu’ils aillent voter, on s’est impliqué dans la vie politique grâce au NFP... mais le résultat de ce vote n’est pas entendu. C’est un coup de force dangereux, qui peut couper tout une partie de jeunesse de l’action démocratique".
Une inquiétude partagée par le député LFI, Manuel Bompard, qui fait parti des nombreux élus de gauche et représentants syndicaux présents dans cette manifestation. "Il ne doit pas y avoir de résignation, martèle le chef de fil des députés Insoumis. Nous ne pouvons pas accepter que le Premier ministre soit issue d’une force politique arrivée en 5e position des élections législatives. Ou que sa soit nomination soit soumise à l’aval de l’extrême droite. Cette manifestation doit être le point de départ de la contestation du peuple. Dans la rue mais aussi à l’Assemblée, avec une motion de censure contre le Premier ministre et une procédure de destitution du président de la République."
Dans le cortège, qui s’est élancé à 14h30 de la porte d’Aix pour rejoindre le Vieux-Port, c’est une foule dense et remontée qui crie à "l’injustice". Et qui semble partager le même sentiment : celui de "s’être fait voler les élections législatives".
Alors que la manifestation est ouverte par de très jeunes gens, Marcus et Axel confient "leur dégoût de la politique, après l’espoir suscité par le Nouveau Front populaire". "Nous nous sommes rendus aux urnes sur la seule volonté d’Emmanuel Macron, racontent les deux étudiants de 24 ans. On a motivé nos proches pour qu’ils aillent voter, on s’est impliqué dans la vie politique grâce au NFP... mais le résultat de ce vote n’est pas entendu. C’est un coup de force dangereux, qui peut couper tout une partie de jeunesse de l’action démocratique".
Une inquiétude partagée par le député LFI, Manuel Bompard, qui fait parti des nombreux élus de gauche et représentants syndicaux présents dans cette manifestation. "Il ne doit pas y avoir de résignation, martèle le chef de fil des députés Insoumis. Nous ne pouvons pas accepter que le Premier ministre soit issue d’une force politique arrivée en 5e position des élections législatives. Ou que sa soit nomination soit soumise à l’aval de l’extrême droite. Cette manifestation doit être le point de départ de la contestation du peuple. Dans la rue mais aussi à l’Assemblée, avec une motion de censure contre le Premier ministre et une procédure de destitution du président de la République."
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00:00Aujourd'hui, toutes ces personnes-là sont réunies autour d'un mot d'ordre simple,
00:03dégager M. Barnier qui n'a aucune légitimité démocratique,
00:07puis surtout faire en sorte à ce que Mme Castet soit nommée Première Ministre
00:12pour enfin laisser respirer les étudiants, les étudiantes et les Françaises et les Français.
00:23Toutes ces personnes-là sont toutes des personnes
00:26qui ont signé pour avoir Mme Castet Première Ministre.
00:30Aujourd'hui, toutes ces personnes sont des étudiants, des étudiantes, des travailleurs, des travailleuses
00:33qui aujourd'hui sauront que ce sera encore une fois de la casse sociale, de la casse écologiste
00:40et surtout le non-respect de leur vote quand ils sont allés aux urnes.
00:43Et je vous rappelle que c'est surtout une élection législative
00:47qui n'a absolument pas été boudée par les Français.
00:50Vous avez l'une des élections les plus représentatives du peuple français depuis un moment,
00:54plus représentative des étudiants qui sont mobilisés aussi pour cette élection.
00:57Au mois de juin dernier, au mois de juillet, les Françaises et les Français ont massivement voté.
01:01Ça a été des élections législatives où il y a eu une participation très importante.
01:05Et ils ont mis le Nouveau Front Populaire en tête.
01:07Et cette semaine, le Président de la République nomme un Premier Ministre
01:10issu d'un parti qui est le parti qui est arrivé dernier au moment des élections législatives.
01:14Donc clairement, il a décidé de voler l'élection aux Françaises et aux Français.
01:18Et ça ne peut pas rester sans réaction.
01:20Alors qu'aujourd'hui, il y a des manifestations partout en France.
01:23Je crois que c'est une première étape.
01:25Mais c'est important d'être là pour montrer notre dignité, notre colère, notre indignation.
01:30Et je crois que tout le monde a compris désormais que le problème, c'est le Président de la République.
01:34Et je veux dire aux gens, ne perdez pas espoir.
01:36Chaque jour qui passe, Emmanuel Macron est de plus en plus proche de la sortie.
01:39Je pense que la question de la destitution du Président de la République
01:43fait effectivement partie des hypothèses sur lesquelles il faut travailler maintenant.
01:46En tout cas, nous, on y travaille.
01:47Moi, je suis signataire avec mes collègues d'une résolution à l'Assemblée nationale sur ce sujet.
01:51J'appelle les gens qui nous écoutent à venir appuyer cette démarche.
01:55On a lancé une pétition.
01:55Il y a quasiment 300 000 signataires.
01:58C'est macron-destitution.fr.
02:00Venez signer.