• il y a 3 mois
La gauche et les syndicats ont appelé à la mobilisation ce samedi, pour dénoncer le "coup de force" et le "déni de démocratie" d’Emmanuel Macron, après la nomination de Michel Barnier à Matignon. 

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00:00— Pour l'instant, on est toujours au point de départ à Bastille. Il y a beaucoup de monde autour de nous. Il y a beaucoup de militants de gauche, évidemment,
00:06comme par exemple Géraldine. Alors Géraldine, elle a fait entendre sa voix dans les urnes. Là, aujourd'hui, vous avez le mégaphone pour vous faire entendre.
00:12C'est quoi, votre message aujourd'hui en venant manifester ? — Alors le message aujourd'hui, c'est de dire qu'il y a un déni de démocratie,
00:19puisque Emmanuel Macron ne tient pas compte, en fait, du vote des Français aux législatives et aux européennes, qui ont placé le Nouveau Front populaire,
00:26en tout cas aux législatives, en majorité. — Pourquoi il n'en tient pas compte, du coup, aujourd'hui ? — Eh bien parce qu'il nomme un Premier ministre
00:33issu d'un groupe parlementaire, les LR, qui ont fait 7%, donc ils ne sont pas majoritaires, pas légitimes, bien plus qu'ils sont minoritaires.
00:44Et ils font l'assentiment du Front national, enfin ex-Front national, de Mme Le Pen, etc., des députés... — Ça ne vous va pas.
00:55— Non mais c'est pas que ça ne me va pas. C'est que les Français n'ont pas voté pour ça. Donc dans l'hémicycle, il y a un déni de démocratie,
01:02de reconnaissance, en fait, de ce qu'ont voté les Français pour le Nouveau Front populaire sur un programme de rupture avec la demande
01:09de l'abrogation de la réforme des retraites, l'augmentation du SMIC et la défense des services publics.
01:17— Et du coup, vous attendez quoi de Michel Barnier aujourd'hui ? — Qu'il démissionne. Qu'il démissionne et que M. Macron démissionne également.
01:23Il malmène les institutions de la République. Il malmène la Constitution, en plus avec la complicité de M. Fabius, qui est au Conseil constitutionnel,
01:33et avec la complicité de Gérard Larcher, qui est au Sénat. Voilà. Ce sont les personnages les plus importants de l'État qui devraient faire...
01:41Comment dire ? Qui devraient avoir une position neutre. Or, ils laissent faire depuis la réforme des retraites, avec les 49.3, avec les allers-retours, etc.
01:51Donc cette République française va mal. Mais elle n'est pas... Comme M. Attal l'a dit lors de son passage, elle va mal à cause de Macron
02:00et de sa manière de mener la politique. — Voilà pourquoi Géraldine vient manifester aujourd'hui.
02:06Je vois que le cortège est en train de partir. On va vous accompagner pour cette manifestation jusqu'à Nation.
02:11Il y avait tout à l'heure... J'entendais les problèmes de calendrier. On peut dire ça comme ça. Beaucoup de militants auraient voulu
02:15commencer la mobilisation plus tôt. Mais c'était les vacances scolaires. En tout cas, ce que j'entends ici, c'est une première manifestation,
02:22mais sûrement pas la dernière.

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