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Gabriel Attal s’exprime lors de la passation de pouvoir avec Michel Barnier à Matignon, qui voit le plus vieux chef de gouvernement de la Ve République succéder au plus jeune

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Transcription
00:00Avec mon équipe, avec le gouvernement, pendant huit mois, nous avons agi, nous avons travaillé d'arrache-pied, avec une ambition, respecter nos promesses.
00:10Je suis convaincu que dans d'autres circonstances, nous aurions mené ce travail à bon port.
00:17Nous aurions permis à des Français de vivre mieux, aux classes moyennes de retrouver leur place pleinement dans la société, et à la France d'être plus forte encore.
00:28Nous avons engagé des chantiers structurants pour mettre notre pays en mouvement et répondre aux attentes profondes, les plus profondes des Français.
00:38Répondre à l'urgence que le travail paye mieux, avec ce chantier de la désmicardisation que j'ai lancé quand je suis arrivé ici à Matignon.
00:46Nous avons beaucoup travaillé ces huit derniers mois avec les membres du gouvernement, les parlementaires, avec des économistes.
00:52Des mesures devaient être présentées cet été. Elles sont sur votre bureau, Monsieur le Premier ministre.
00:57Répondre aux besoins vitals de services publics, et au premier rang desquels l'école de la République, qui, je le redis ici, est la mère des batailles.
01:07Et si je ne devais vous faire qu'une demande, Monsieur le Premier ministre, ce serait de continuer à faire de l'école de la République une priorité absolue.
01:16Parce que l'école, c'est l'assurance-vie de la République.
01:20Et évidemment, quelques jours après la rentrée scolaire, je veux dire ma reconnaissance à nos professeurs, aux équipes pédagogiques qui sont chaque jour aux côtés de nos élèves.
01:40Je veux dire aussi que nous n'oublions pas et que nous pensons chaque jour à Samuel Paty et Dominique Bernard, assassinés par le terrorisme islamiste.
01:56Oui, l'école est la mère des batailles. Et avec la revalorisation inédite du salaire de nos enseignants, en avril dernier encore des infirmières scolaires,
02:04avec le choc des savoirs, avec la lutte implacable contre le harcèlement qui est un véritable fléau, nous affirmons une chose claire.
02:12Nous préférons toujours, toujours l'exigence au nivellement par le bas. Nous préférons toujours l'autorité au laxisme.
02:21Nous préférons toujours la fraternité et la bienveillance au chacun pour soi.
02:26Nous préférons toujours les savoirs fondamentaux à la dilution des savoirs.
02:31Les services publics c'est évidemment aussi la santé et l'enjeu de l'accès aux soins qui est majeur dont nous parlent tous nos concitoyens sur le terrain.
02:38Là aussi nous avons engagé des choses, pris des décisions et notamment un train de simplification inédit pour des procédures médicales du quotidien,
02:45pour libérer du temps médical aux médecins, renforcer l'accès aux soins dans les territoires.
02:49D'autres mesures sont nécessaires. Nous avons travaillé ces derniers mois pour doubler le nombre d'étudiants en médecine d'ici à 2027.
02:57Ce travail devait être présenté cet été, il est sur votre bureau Monsieur le Premier ministre.
03:03Répondre à l'aspiration d'autorité à tous les étages des Français et notamment au constat que j'ai fait moi-même lorsque j'ai été nommé à Matignon.
03:13Une forme de délitement, de violence débridée chez des jeunes parfois de plus en plus jeunes.
03:20Nous avons beaucoup travaillé avec là aussi le gouvernement, les parlementaires, les femmes et des hommes de la société civile ces derniers mois.
03:28Et nous avons élaboré un projet de loi qui, je le crois, répond profondément à ce besoin d'autorité.
03:34Ce projet de loi devait être présenté cet été, il est sur votre bureau Monsieur le Premier ministre.
03:40Répondre à l'attente des Français et notamment de nos jeunes pour la transition écologique.
03:46Nous avons investi massivement dans les énergies renouvelables, dans le nucléaire.
03:49Nous avons ces derniers mois élaboré un plan national d'adaptation au changement climatique.
03:54Ce plan national devait être présenté cet été, il est sur votre bureau Monsieur le Premier ministre.

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