• il y a 2 mois
Emmanuel Macron a nommé l’ancien ministre et commissaire européen Michel Barnier au poste de Premier ministre, deux mois après le second tour des élections législatives. Il devient le plus vieux chef du gouvernement de la Ve République à l’âge de 73 ans. Soutenu par le camp présidentiel et les Républicains, Michel Barnier devra former un gouvernement qui pourra échapper à la censure en l’absence de majorité.

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Transcription
00:00— Oui, on jugera sur pièce, parce que ces termes-là, les mêmes mots, on les a déjà entendus, et de la part de ministre d'Emmanuel Macron, au final, il y a eu beaucoup de paroles, mais il y a eu peu d'actes.
00:08Moi, c'est la phrase que je retiendrai du nouveau Premier ministre. Agissons, parlons peu. Et on le jugera sur pièce lors du discours de politique générale.
00:16Moi, ce que j'ai remarqué aujourd'hui, c'est qu'on sait qui sort. On sait pas encore vraiment qui rentre à matinée. On sait qui sort, parce que M. Attal, c'est du macronisme pur jus.
00:25D'abord, je vole la vedette aux autres. Je leur donne des leçons. Je refuse de critiquer mon propre bilan. Quelqu'un aurait pu lui rappeler – en tout cas, on va le faire maintenant –
00:34qu'il n'a pas endigué l'explosion de la sécurité. Il n'a pas endigué les flux massifs d'immigration. Il n'a pas endigué la faillite qui s'annonce.
00:44Bref, quel est son vrai bilan ? Alors il nous parle des Jeux olympiques, de la cérémonie du 80e anniversaire. Mais enfin, honnêtement, c'est pas lui.
00:50— Et donc juste, Laurent Giacomelli, vous restez sur cette position, consistant à dire... On attend de voir... Vous auriez pu, après ce discours, dire
00:56« Oh là là, ça nous inquiète, ce que l'on entend. C'est pas ce que vous nous dites ce soir ».
01:00— Vous savez qu'il y avait 3 conditions. Respecter les oppositions, notamment le Rassemblement national. Ne vous déplaise, M. Legrand, 1er parti de France, 1er parti à l'Assemblée nationale.
01:09Comme échec, vous y reviendrez. Deuxièmement, parler des sujets qui préoccupent les Français, l'insécurité, l'immigration et le pouvoir d'achat.
01:16Et troisièmement, la proportionnelle. Sur les 2 derniers points, on n'a pas eu vraiment d'éclaircissement. Sur le 1er point, s'il fait ce qu'il dit,
01:23qu'il écoute tous les parlementaires, toutes les oppositions, eh bien ça veut dire qu'il a coché la 1re case. Donc oui, effectivement, il n'y a pas censure obligatoire immédiate.
01:33Mais nous serons très vigilants. L'épreuve du budget, par exemple, ce sera un moment de vérité, parce qu'on va décrire en chiffres la volonté politique.
01:40Et là, on verra si M. Barnier fait ce qu'il a promis de faire ce soir.

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