Emmanuel Macron a nommé l’ancien ministre et commissaire européen Michel Barnier au poste de Premier ministre, deux mois après le second tour des élections législatives. Il devient le plus vieux chef du gouvernement de la Ve République à l’âge de 73 ans. Soutenu par le camp présidentiel et les Républicains, Michel Barnier devra former un gouvernement qui pourra échapper à la censure en l’absence de majorité.
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00:00Je pense que la personne et l'homme politique qu'est M. Barnier n'est pas en cause en soi.
00:04Mais par contre, je crois qu'il se fourvoie en étant l'instrument du coup de force d'Emmanuel Macron.
00:12C'est un Premier ministre nommé à la suite du déni démocratique qu'Emmanuel Macron a décidé de faire,
00:24alors qu'il avait appelé à une élection et il s'est assis complètement sur ce résultat
00:28en refusant que ce soit le Nouveau Front Populaire qui puisse proposer une candidature de Premier ministre
00:36et recevoir la personne de Lucie Castex.
00:39J'entendais M. Consigny expliquer d'une certaine manière que c'était la faute presque du Nouveau Front Populaire
00:44parce que nous avions osé indiquer que nous arrivions avec un programme
00:49et que nous voulions appliquer ce programme tout en indiquant par ailleurs
00:53que les propositions de loi seraient débattues, bien évidemment, à l'Assemblée nationale.
00:57Donc, ce qui est problématique, c'est ce qui vient d'être fait et c'est la continuation de ce coup de force.
01:05Et je constate, pour terminer, qu'en vérité, ce qui s'est passé là,
01:10c'est à la fois la mise en place de la nomination d'un Premier ministre qui est, d'une certaine manière,
01:15l'homme de paille de M. Macron et de Mme Le Pen,
01:17puisque c'est aux conditions de Mme Le Pen que ce Premier ministre est nommé
01:22et qui signe le décès de ce qui était encore LR ou DR, c'est-à-dire la dite droite républicaine,
01:30qui est désormais fusionnée avec le groupe macroniste d'un côté et avec l'extrême droite de l'autre.