• il y a 2 mois
Avec Arnaud Barral, Président de la cave coopérative Les trois Grappes

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##LA_VIE_EN_VRAI-2024-09-03##

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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, la vie en vrai.
00:03Les viticulteurs de l'Hérault, victimes d'une nouvelle série de vols au sein même de leur vigne, cette fois-ci ce sont des systèmes
00:11d'arrosage qui leur sont volés. Bonjour Arnaud Barral.
00:14Bonjour. Et merci d'être avec nous ce matin, vous êtes président de la CAF coopérative Les Trois Grappes au Pouget, c'est situé
00:21entre Montpellier et Lodève. Arnaud Barral, des vols de systèmes d'arrosage, racontez-nous, c'est si facile que ça à voler ?
00:29Ça dépend, oui, quand on sait comment ça marche,
00:33qu'on est bien outillé, ça peut se faire assez rapidement, oui, c'est ce qui s'est passé là il y a 10 jours,
00:38en pleine nuit, on nous a, c'est sur 10 kilomètres à la ronde, on nous a volé
00:44toutes les vannes à laitons qui étaient
00:47faciles à démonter.
00:49J'imagine votre surprise quand vous avez découvert ça, que cherchent les voleurs, en quoi ces systèmes d'arrosage
00:55sont-ils convoités Arnaud Barral ?
00:57Je pense que c'est surtout pour le métal, c'est surtout,
01:01voilà, on nous a surtout volé tout ce qui est métallique, tous les raccords plastiques ont été laissés sur place,
01:07et on nous a volé tout ce qui est métallique.
01:12J'imagine Arnaud Barral que les conséquences elles sont très lourdes, c'est une catastrophe pour vos vignobles ?
01:18C'est problématique, parce que donc il faut, c'est
01:22spécifiquement insurable ce système-là, puisque c'est
01:24au coin de nos parcelles, donc il n'y a pas de système d'anti-vol, et puis il faut tout remettre en place parce que la saison n'est
01:31pas finie,
01:32vu la météo qu'il y a, il faut continuer à arroser,
01:35donc ça demande une charge de travail supplémentaire et une charge financière pour ceux qui ont été victimes de vol, surtout.
01:40Du travail en plus, c'est si facile que ça à remplacer ces systèmes d'arrosage,
01:45et combien ça coûte aussi, parce que vous l'avez dit Arnaud Barral, ça a un coût ?
01:50C'est un coût, parce que ces vannes-là,
01:53c'est des vannes des fois qui peuvent aller entre 30, 40 ou 50 euros quand même,
01:57donc quand on a un système de vannage sur des endroits où il y a une dizaine de vannes,
02:01la facture monte assez vite quand même.
02:05Et notons que c'est pas la première fois que vous subissez des vols dans vos vignobles, on vous a aussi volé notamment des cuves de
02:12récupération de pluie, c'est ça ?
02:14Oui, tout à fait, c'est surtout pour les maraîchers, ça s'est arrivé au printemps,
02:19j'ai des collègues maraîchers qui avaient des cuves de récupérateur d'eau, donc pour faire une réutilisation d'eau de pluie,
02:25ils sont arrivés le matin, les cuves avaient disparu.
02:29Là, la gendarmerie a pris le dossier, mais bon, c'est compliqué après de
02:36retrouver des voleurs, ou du moins des cuves.
02:39Et il n'y a pas eu encore d'arrestation, Arnaud Barral ?
02:42Non, non, non, c'est très compliqué parce qu'il n'y a pas d'immatriculation sur ce genre de matériel, donc pour retrouver
02:50le matériel, c'est très compliqué. Là, on a eu la semaine dernière, la gendarmerie de l'Hérault a fait une opération nocturne avec des
02:57équipes au sol, des hélicoptères équipés de caméras infrarouges
03:01pour essayer de détecter les personnes la nuit, mais bon, c'est très compliqué.
03:06Ça veut dire qu'en tout cas, la gendarmerie met les gros moyens tout de même pour essayer de retrouver ces voleurs, Arnaud Barral ?
03:14Quand on a eu les victimes des premiers vols, j'ai eu le premier coup au téléphone à 3h du matin
03:19pour me les signaler, donc de suite on a appelé la gendarmerie.
03:22De nuit, c'est un peu compliqué qui vienne, mais le lendemain, on a mis en route le plan
03:29dites agriculteurs vigilants, c'est une charge qui est entre la chambre d'agriculture et la gendarmerie, donc là, après, la gendarmerie a mis des moyens
03:37pour essayer un peu de protéger nos parcelles. A votre avis, qui se cachent derrière ces vols, nombreux, qui se multiplient ?
03:44On est véritablement sur une organisation
03:47très pointue sur ces vols. Vous l'avez dit, sur ces systèmes d'arrosage, ils connaissent bien, ils savent comment
03:54récupérer ce qu'ils veulent.
03:55Ils savaient où ils allaient, ils les avaient repérés, ils savaient où ils allaient, ils étaient équipés.
04:01On a eu, des années avant, des vols, mais c'était sporadique, c'était à des petits endroits, puis après c'était ailleurs. Là, ça a vraiment été
04:08sur une grosse,
04:10sur l'échelle d'un canton, donc à 10 km à la ronde, donc c'était bien organisé, bien visé
04:16le système. C'est incroyable qu'on n'ait pas encore retrouvé les auteurs, parce que là, on parle d'un vol généralisé.
04:24Oui, tout à fait. C'est un peu ce qui interpelle la gendarmerie,
04:27en disant que ce n'était pas habituel, les années d'avant, ce qui nous arrivait. On avait quelques vols de temps en temps
04:33par-ci, par-là, mais ce n'était pas
04:35généralisé sur une distance aussi importante.
04:38C'est quoi qui domine Arnaud Barral comme sentiment ? C'est la colère ? L'impuissance ?
04:44Voilà, c'est un peu tout, parce que bon, on est un peu
04:47la conjoncture, vous le savez comme nous, et pas au top. On n'a pas que des vannages qui ne sont pas
04:52la récolte, qui ne sont pas belles du tout.
04:54Donc, on est un peu dépité quand même, parce que c'est du travail, on essaie de faire les choses bien,
05:00et à la fin, quelqu'un passe et nous vole du matériel.
05:06C'est pour ça que j'ai essayé un peu de calmer de suite les
05:09esprits, parce que dans des cas comme ça, on ne sait pas ce qui peut arriver après.
05:14Il y a des mauvaises réactions, on ne sait pas sur qui on tombe.
05:17Donc, il a fallu un peu calmer
05:19les esprits, mais un peu dire à nos collègues agriculteurs que la gendarmerie est là.
05:24Parce qu'il y en a qui veulent se faire justice eux-mêmes, quoi, en gros ?
05:28On ne sait pas ce qui peut arriver. Quand vous tombez une année à 4 heures du matin avec quelqu'un dans votre parcelle, avec vos vannes dans les mains,
05:33des fois, la réaction peut être disproportionnée.
05:38Des deux côtés, quoi. Des deux côtés, c'est pour ça.
05:40Des deux côtés, ça c'est quoi ? On ne sait pas à qui et qui l'a, donc.
05:43C'est pour ça qu'il fallait un peu de suite. La gendarmerie a très bien réagi,
05:48tous les pelotons de gendarmerie du secteur ont très bien réagi, et on fait en sorte que,
05:53même s'ils n'ont pas attrapé les personnes, au moins, ils auront pu comprendre qu'il fallait partir.
06:00Arnaud Barral, merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio. Je rappelle, vous êtes président de la CAF coopérative Les Trois Grappes dans l'héros du côté de Pouget.
06:08Merci à vous et bon courage surtout pour la suite.
06:10Sud Radio, 7h moins le quart, on revient dans un instant. On en parle à Nidalgo qui veut conserver les anneaux olympiques
06:16sur la tour Eiffel. Ça fait débat, ça fait polémique. Les descendants de Gustave Eiffel n'y sont pas favorables. On les écoute juste après ça.

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