Qui souhaitez-vous à Matignon ? X. Bertrand ? B. Cazeneuve ? T. Beaudet ?

  • il y a 2 semaines
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-09-02##

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Transcript
00:00Les vraies voix sud radio, le grand débat du jour.
00:04Aura-t-on un premier ministre cette semaine ?
00:07Emmanuel Macron a repris les consultations ce matin,
00:10Bernard Cazeneuve, suivi par François Hollande, Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand.
00:15Aucun commentaire avant et je vous dirai après ce qu'il en est.
00:20Thierry Baudet, le président du Conseil économique, social et environnemental.
00:24La nomination de ce profil technique est une hypothèse sérieuse, nous dit-on dans l'entourage du président.
00:29Croyez bien que je fais tous mes efforts, et les jours et les nuits,
00:32et que je le fais depuis des semaines, pour aboutir à la meilleure solution pour le pays.
00:37Après je ferai mes meilleurs efforts et je parlerai au français en temps voulu et dans le bon cadre.
00:42Et donc qui pourrait remplacer Gabriel Matignon ?
00:46C'est le choix du président Macron, un Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand ou alors Thierry Baudet, on ne sait pas encore.
00:52Le suspense est très très long Philippe.
00:54Oui alors parlons vrai, est-ce que de toute façon ce ne sera pas un premier ministre par défaut
00:58puisqu'il n'y a aucune majorité ?
01:00Enfin, est-ce que celui-ci est d'avoir un profil plutôt politique ou plutôt technique ?
01:04Et à cette question, qui souhaitez-vous à Matignon ?
01:06Vous dites à 4% Xavier Bertrand, à 5% Bernard Cazeneuve, à 3% Thierry Baudet et à 88% autres.
01:13Venez nous dire qui vous voudriez voir à Matignon au datant de vos appels au 0826-300-300.
01:18Elle est même prête à entendre Françoise de Gouin comme proposition, ce qui veut vraiment dire.
01:23Eh bien ça se passerait autrement si j'étais nommée à Matignon.
01:27Tiens tiens, alors imaginons que vous soyez présidente ou président de la République.
01:33Philippe Bilger, vous auriez vu qui, vous auriez nommé qui dans un contexte comme aujourd'hui ?
01:38Moi j'aurais nommé quelqu'un de la droite républicaine.
01:43Je n'aurais pas du tout adopté la stratégie du triumvirat qui a vu à plusieurs reprises Emmanuel Macron
01:51parce qu'évidemment il y avait des risques parlementaires et Laurent Wauquiez est obsédé par 2027.
01:59Moi j'aurais choisi un premier ministre au sein de la droite conservatrice.
02:04Qui ? Des noms ?
02:05Ah mais moi j'aurais volontiers vu David Lysnard, mais j'aurais même vu Xavier Bertrand, pourquoi pas.
02:12Ce que je note, on n'a pas de consultants là.
02:15Ah donc c'est nous-mêmes qui devons être intelligents.
02:19On a des consultants, mais en deux mots.
02:23Si frapper d'abord, pour être sérieux, sur deux points,
02:28Emmanuel Macron semble avoir s'être adonné à ce que j'appellerais la volupté de la consultation.
02:35Il y a bien un moment, il va devoir trancher et probablement demain.
02:39Deuxième élément, je me demande si dans son choix et dans son dessin suprême,
02:45le problème n'est pas d'opter entre la droite et la gauche,
02:49mais entre la personne qui lui laissera encore un peu de pouvoir,
02:54ou celle qui, par une personnalité trop forte, lui prendra tout.
02:59Oui, je pense que bien sûr, quoi qu'il advienne, quand on voit exactement la façon dont les choses tournent,
03:06c'est Emmanuel Macron, premier ministre.
03:08C'est exactement ça qui va se passer dans les heures ou la journée qui vient.
03:14Moi, si j'avais dû nommer, j'aurais bien sûr nommé quelqu'un du Nouveau Front Populaire,
03:18mais j'aurais nommé probablement la social-démocratie.
03:21Moi, je pense que dès le début, j'aurais été Emmanuel Macron.
03:24Je n'aurais pas laissé le temps au Nouveau Front Populaire de faire ses intermoéments.
03:28J'aurais appelé Olivier Faure, par exemple, à matinée.
03:30Et j'aurais dit, chacun à son choix.
03:33Moi, j'aurais appelé Olivier Faure, qui d'ailleurs, à mon avis, se révèle complètement dans la séquence.
03:37Et j'aurais dit, voilà, chercher une coalition, etc.
03:41Je pense qu'il faut être logique.
03:42Le bloc qui est arrivé en tête, ce bloc-là, il devait être appelé à gouverner,
03:46quitte à tomber au bout de 15 jours.
03:48Ce n'est pas ça le sujet.
03:49Le sujet, c'est de respecter.
03:51Là, à mon avis, on va tranquillement vers un gouvernement technico-politique.
03:57Et Emmanuel Macron, premier ministre, encore et toujours, jusqu'en juin prochain.
04:02Christophe Madrol.
04:03Moi, la séquence est assez intéressante.
04:05Depuis les élections législatives, on voit beaucoup de choses.
04:07On a vu la pauvre Lucie Castet faire tous les plateaux de télévision,
04:10tous les forums, toutes les foires à la saucisse de France et de Navarre,
04:14pour pas grand-chose.
04:15Olivier Faure, Françoise, sois-en sérieux.
04:17Olivier Faure dans la séquence, tu as le droit.
04:19Tu aurais pu nommer Marine Tondelier.
04:20Mais c'est quand même Olivier Faure.
04:21La nullité de cette gauche, qui aujourd'hui a porté Lucie Castet au désastre,
04:27et quand même...
04:28J'aurais préféré, moi, que tu puisses parler de social-démocratie d'un Bernard Cazeneuve ou d'un autre.
04:33Mais Bernard Cazeneuve et social-démocrate, quand tu as ce mec, Christophe,
04:36évidemment qu'il plaît à la droite, Bernard Cazeneuve.
04:39Il est plébiscité par la droite et les madronistes.
04:41C'est pas la question de la droite, c'est la question à un moment donné de...
04:43Tu peux pas parler comme ça de leader politique.
04:45C'est la question à un moment donné de...
04:47De qu'est-ce que nous voulons pour la France.
04:48Moi, ce que je vois aujourd'hui depuis tout le monde...
04:50Oui, c'est ça.
04:51Je vois aujourd'hui...
04:52Si j'avais un nom...
04:53Bernard Cazeneuve.
04:54Je nommerais quelqu'un de province.
04:55J'en ai un peu assez aujourd'hui que la politique tourne autour de Paris,
04:59autour d'Emmanuel Macron, autour de l'Elysée, autour de Matignon.
05:03C'est des trucs et des ficelles, ça.
05:06Ce qu'on a pu écrire, je te dis qu'aujourd'hui, la France a besoin de se poser.
05:09La France a besoin d'un Premier ministre qui repose.
05:11J'irai rechercher Jean Castex, parce qu'il n'a pas été un mauvais Premier ministre.
05:16Il a rassuré les Français.
05:17Les Français ont besoin un peu de ses rassurés.
05:19Ils ont perdu.
05:20Est-ce que...
05:21Juste une minute, les copains.
05:22On va commencer, Christophe.
05:23Tu vas quand même admettre...
05:25Vous avez perdu.
05:26Qu'est-ce que tu...
05:27Mais vous avez perdu les élections.
05:28Mais il n'y a pas de gagnants.
05:29Il n'y a pas de gagnants.
05:30Si il n'y a pas de gagnants, ça serait...
05:31Tu sais que quelqu'un qui...
05:32Tu sais qu'en français...
05:33Je veux bien qu'on change de vocabulaire.
05:35En français, quelqu'un qui arrive en tête, il a gagné, tu vois, sur une course.
05:38Donc je n'ai pas dit qu'il y avait de majorité absolue.
05:40Il y a un bloc qui a gagné.
05:41Vous avez perdu ces élections.
05:42Arrêtez votre déni de réalité.
05:45Va rechercher Jean Castex.
05:47Mais va rechercher Elisabeth Borne, après tout.
05:49Elle a été élue grâce au Bloc de la gauche, au désir allemand.
05:51Il faut se rappeler quand même de ce qui s'est passé au deuxième tour des législatives.
05:55Arrête.
05:56On va se rappeler de ce qui s'est passé.
05:57Il y a un Camembert.
05:58Il y a un Bloc central qui est en tête.
06:00Tu ne peux pas l'admettre.
06:01Tu ne l'admets pas.
06:02C'est ça votre problème.
06:03Vous n'aviez pas été battu.
06:04La parole est à nos auditeurs.
06:06Direction Bordeaux avec Xavier.
06:08Bonsoir.
06:09Re-bonsoir Xavier.
06:10Re-bonsoir.
06:11Ça va aller plus vite que tout à l'heure.
06:13Écoutez, moi j'aimerais bien être tacticien cette fois-ci.
06:16Un peu de stratège.
06:17Laissons Macron nommer un Premier ministre de droite.
06:20Laissons les centres tuer.
06:21Laissons les faire n'importe quoi en France.
06:23Et comme ça, on récolte les fruits tous en juin 2025 et en 2027 en disant aux Français
06:27regardez, la droite et le centre font n'importe quoi.
06:30C'est à nous de gouverner désormais.
06:32Mais Xavier, pour vous, ce serait qui ?
06:34Qui ?
06:35Ce serait par exemple François Ruffin.
06:37Non, pour la droite.
06:38Pour vous, ce serait qui ?
06:41Ce serait quoi votre choix ?
06:43Pour moi personnellement, ce serait par exemple François Ruffin.
06:46Je pense quelqu'un d'authentique, d'honnête, qui s'est émancipé de Jean-Luc Mélenchon
06:50et qui représente, qui incarne une forme de nouvelle social-démocratie
06:54capable d'être en rupture avec ce qui s'est fait depuis de nombreuses années.
06:57Oui, mais ça ne fait pas une majorité aussi, François Ruffin.
07:00La folle est surtout qu'il est allé au clash avec Jean-Luc Mélenchon.
07:03Non, mais la réalité c'est que Ruffin...
07:05Non, mais pas du tout.
07:06Rien de rien.
07:07Il a perdu beaucoup de plumes dans la bataille.
07:10Non, je veux dire entre la droite et la gauche.
07:11Non, il a perdu beaucoup de plumes François Ruffin dans la bataille.
07:14C'est le jour du non.
07:15Non, mais c'est la réalité.
07:17Il a fait une erreur stratégique.
07:18Il s'est mis à cracher sur Mélenchon dans ce coup
07:20pour essayer d'expliquer ce qu'il pensait être sa défaite.
07:23Finalement, il a gagné.
07:24Il se retrouve un peu isolé.
07:25Il est obligé de partir chez les Verts.
07:27Je veux dire, Ruffin n'est plus du tout en majesté
07:29contrairement à la façon dont il était rentré dans les législatives, François Ruffin.
07:33Donc, il faut bien voir que tout ça bouge complètement.
07:36Mais ça n'enlève rien à la qualité de son travail.
07:39Mais ça n'enlève rien à la qualité de François Ruffin.
07:41Moi, je n'enlève rien à la qualité de personne.
07:43Je dis juste qu'à un moment donné, il y a une réalité.
07:47Il faut juste l'admettre.
07:48Laissons faire les gouvernements.
07:50Ils seront censurés.
07:51Eh bien, ils seront censurés.
07:52Eh bien, ils seront censurés.
07:53Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
07:54C'est encore un avis.
07:55Moi, Ruffin, dans la séquence, il s'est bonifié.
07:58Clémentine Autain s'est bonifié.
08:00Ils ont montré qu'ils ont été capables de couper avec la ligne Mélenchon,
08:05avec le diktat de Bonpard qu'on connaît bien.
08:07Tout le monde a coupé.
08:08Mais la réalité, écoute, j'en ai marre de cette légende qui consiste à dire
08:12que tout le monde est sous l'influence de Mélenchon.
08:15Si on était sous l'influence de Mélenchon, il serait déjà Premier ministre.
08:18Ou ce serait Bonpard.
08:19Mais la réalité, ce n'est pas ça.
08:21Allons du côté de Philippe.
08:22Philippe.
08:23Là où je rejoins Françoise quantitativement, le Nouveau Front Populaire a gagné.
08:29Bien sûr.
08:30C'est clair.
08:31Mais je pouvais comprendre la volonté d'Emmanuel Macron,
08:34à la fois volonté perverse et en même temps assez logique,
08:39de dire à quoi ça rime de nommer une personnalité issue du Nouveau Front Populaire
08:47puisque dans les 24 heures, il y aura une motion de censure.
08:50Mais peut-être avez-vous raison, Françoise, de manière étonnante,
08:55parce qu'en réalité, il aurait peut-être dû faire ça.
08:59Mais bien sûr.
09:00Et il aurait purgé le problème.
09:02Les soucis Castex ont été catastrophiques durant les deux mois.
09:06Ecoutez, moi je veux bien qu'on crache en permanence sur la gauche,
09:08ce n'est pas ça le sujet.
09:09Non, non, mais pas du tout.
09:10Mais la réalité, c'est que c'est le sort qui est réservé aussi à un Premier ministre de droite
09:14ou du centre.
09:15Donc, il faut bien.
09:16Mais bien sûr que si.
09:17Si le Rassemblement National vote une motion de censure, vous allez où, les copains ?
09:21Vous allez nulle part, en fait.
09:23Vous allez où, Fraise ?
09:24La droite républicaine et l'ERN qui, de manière épisodique, voteraient.
09:30Et vous n'en savez rien de ce que va se passer.
09:32Vous vous rappelez quand même que le Parti Socialiste est assez divisé.
09:35Non, pas du tout.
09:36Ah pardon.
09:37Où est-ce qu'il est divisé ?
09:38Est-ce que le groupe parlementaire est divisé ?
09:39Bien sûr.
09:40Françoise, tu es un tiers aujourd'hui, tu es sur la liste de discuter avec Macron.
09:44Mais absolument pas.
09:46Tous les gens qui veulent discuter avec Macron ne sont pas parlementaires.
09:49Donc, tu racontes n'importe quoi.
09:50Tous les gens d'Algarve, etc. ne jouent absolument pas la part du cycle.
09:54Les amis, si vous continuez, on va droit dans le mur.
09:56Je vous le dis tout de suite.
09:57Jean-Claude est avec nous.
09:58Et en parlant de socialisme, il sait de quoi il parle.
10:00Il est de Carmeau, la cité de Jean Jaurès.
10:02Bonsoir, Jean-Claude.
10:04Un qui peut parler.
10:05Bonsoir, Jean-Claude.
10:06Bienvenue.
10:07Genre nous, on est des démimes.
10:08Bonjour à tous.
10:09Bon, pas loin.
10:10Japon est de Carmeau, c'était dans la ville.
10:12On connaît la ville de Jean Jaurès, bien sûr.
10:14Voilà.
10:15Alors, vous qui vous verriez à Matignon ?
10:18On le connaît très bien, il est nickel.
10:21Qui ça ?
10:22Philippe David.
10:23Oui.
10:24Ah, vous mettez-moi à Matignon ?
10:25Non.
10:28J'ai failli faire un malaise.
10:30Moi aussi.
10:32Non, mais je m'aperçois que tout le monde pense à beaucoup de personnes,
10:37sauf à Madame Carole Delga.
10:39Présidente de la région Occitanie.
10:41C'est ce que disait tout à l'heure Christophe Madrol,
10:43d'aller chercher plutôt dans les régions.
10:45Personne n'y pense, c'est évident.
10:46Et apparemment, elle était dans les trois.
10:48Donc, pourquoi il n'en aimerait pas ?
10:50Parce qu'elle ne pèse absolument rien que tout ce jour au Parlement.
10:53Et que je répète, je redis, il faut arrêter de répéter les arguments comme ça
10:57qui ne tiennent pas debout.
10:59Le groupe parlementaire socialiste qui s'est rééquilibré par rapport à l'FI,
11:02on n'est plus qu'à quatre, le PS n'est plus qu'à quatre députés de l'FI,
11:06et c'est pour ça que tout le rapport de force est changé.
11:09Le groupe PS ne veut pas de Bernard Cazeneuve.
11:12Il y a un député qui est pour Bernard Cazeneuve.
11:14Et Carole Delga, c'est pareil.
11:16Il faut des personnalités qui soient capables de bouger le Parlement.
11:19Moi, je suis Emmanuel Macron, je regarde Xavier Bertrand,
11:22je dis mais Xavier Bertrand, combien de divisions ?
11:25Ben, Olivier Faure, il bouge tout le NPF.
11:27Je suis désolé de tout le dire, déjà, par exemple.
11:29Le LNFP.
11:30Xavier Bertrand, il bouge combien de députés de droite ?
11:33Expliquez-moi.
11:34Bernard Cazeneuve, il bouge combien de députés de gauche ?
11:36C'est ça que regarde Emmanuel Macron.
11:38Quand vous regardez à travers ce prisme-là,
11:40évidemment qu'aucun des deux ne peut aller à Matignon.
11:42Il n'aurait pas forcément censuré Bernard Cazeneuve.
11:45Il ne bouge peut-être pas grand monde.
11:48Mais vous n'en savez rien.
11:49Le nombre, en tout cas.
11:50Mais vous non plus, monsieur Sanfon.
11:52Bien sûr que si, parce que moi, je pense que je connais le groupe socialiste un peu mieux que vous.
11:55Il ne se serait pas contenté s'abstenir.
11:57Je pense que si Emmanuel Macron recule sur Bernard Cazeneuve,
12:01c'est parce qu'il a la garantie que le groupe votera la censure.
12:04Oui, mais rappelez-vous ce qu'a dit Olivier Faure, que vous aimez beaucoup.
12:08Il a dit tout ce que je demande, c'est qu'il n'y ait pas la continuation du macronisme.
12:13Avec Bernard Cazeneuve, peut-être ?
12:16Jean-Claude, je voulais vous poser une question.
12:18Vous avez entendu tout à l'heure, vous êtes de Carmeau.
12:20Xavier de Bordeaux disait François Ruffin.
12:22Ruffin, c'est la Picardie.
12:24Carole Delgas, c'est l'autre bout de la France, l'Occitanie.
12:26Et Christophe Madrol disait, il faut quelqu'un qui ne soit pas parisien, parisianiste.
12:31Est-ce que vous qui habitez Carmeau, petite ville du Tarn, vous pensez la même chose ?
12:35Ou est-ce que vous pensez que c'est une erreur, comme le dit François Selegoie ?
12:38Carole Delgas, par exemple.
12:39Non, je dis que c'est une grosse erreur.
12:41Faut pas penser qu'à vous, là-bas, les parisiens.
12:44C'est bon, Carole Delgas est autant capable que quelqu'un d'autre.
12:48Peut-être même un mieux.
12:50J'entends tout à fait ce que vous dites sur la capacité des personnalités.
12:54Je dis juste que ce n'est pas un casting qu'on cherche, c'est une politique.
12:57Si demain, Carole Delgas ou Xavier Bertrand arrive, devient Premier ministre,
13:02et dans sa valise, il a l'autorisation d'abroger, mais c'est pas le problème.
13:06Ils sont tous des gens de terrain.
13:08Il faut arrêter de penser que les députés ne sont pas des gens de terrain aussi.
13:11Mais non.
13:12Cazeneuve n'est pas un mec de terrain.
13:14Excuse-moi, Cazeneuve, il a été parlementaire pendant 25 ans.
13:18Il était dans l'épargnement de la Manche.
13:21Il connaît le terrain aussi bien que toi.
13:24Mais je te les prends les uns après les autres.
13:26Je ne te parle pas des députés qui ont des mandats d'exécutifs locaux,
13:30comme Bernard Cazeneuve ou d'autres.
13:32Je te parle de toute cette nouvelle génération de nouveaux députés
13:34qui sont rentrés avec la Macronie, par exemple.
13:38On a eu l'état de ce qu'ils pouvaient faire par rapport à ça,
13:40et on a vu ce qu'il s'est passé sur les territoires.
13:42Ils étaient complètement coupés par rapport à la réalité des territoires.
13:45Si demain, qui que ce soit arrive et dit à la gauche
13:48qu'on abroge la réforme des retraites, il n'y aura pas de censure de voter.
13:51Vous comprenez ce que je veux dire ?
13:53Ce n'est pas un problème de casting ?
13:55Merci beaucoup, Xavier.
13:57Merci, Jean-Claude.
13:58Xavier, vous restez avec nous, puisque vous allez devoir vous frotter.
14:03Vous frotter !
14:04Vous frotter, Françoise Degoy, avec Philippe Bilger et avec Christophe Madrol.
14:09Le qui-sait-qui qui l'a dit dans quelques instants.
14:11Merci, Jean-Claude, de nous avoir appelés.
14:13Passez une bonne journée, Jean-Claude.
14:15Merci de même à tous.
14:16On vous embrasse.
14:17Bonne soirée.
14:18Allez, on fait une petite pause.
14:19Au revoir, Jean-Claude.
14:20On revient dans un instant.
14:21A tout de suite.
14:22Le jeu est maintenant Sud Radio.
14:24Parlons vrai.
14:25Parlons vrai.
14:26Sud Radio.
14:27Parlons vrai.

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