Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi
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00:00:00Bonjour, ravie de vous retrouver comme chaque jour dès 14h pour 180 minutes Info-Ensemble à suivre, bien sûr le décryptage de l'actualité, on parlera notamment des condamnations et de l'exécution des peines aussi du chauffard interpellé, ce chauffard responsable de la mort du gendarme Eric Comines, ce sera dans un instant avec Sandra Buisson qui viendra nous détailler ce CV long comme le bras, triste CV bien entendu, on sera avec Marqueno et Eyot Maman aujourd'hui, et puis bien sûr le JT à suivre d'Adrien Fontenot, ce sera juste après l'éphéméride du jour, ne partez pas bientôt.
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00:00:44Chers amis bonjour, nous souhaitons aujourd'hui une bonne fête au Sabine dont deux saintes patronnes sont à l'honneur ce 29 août.
00:00:53La première nous emmène en Ombrie en Italie au IIe siècle. Sabine héberge chez elle Sérapie, une vierge d'Antioche convoitée par un juge qui tente en vain de la violer.
00:01:04Furieux de son échec, le juge fait décapiter Sérapie. Sabine prend alors soin de sa sépulture, ce qui lui vaut d'être martyrisée.
00:01:13La seconde Sabine nous entraîne au IIIe siècle. Nous sommes en 275. Elle décide un matin de partir à la recherche de son frère qui a disparu quelques mois plus tôt.
00:01:25Elle traverse les Alpes et finit par arriver à Troyes. Il y apprend que son frère Sabinien, devenu chrétien, est resté fidèle malgré les tortures et qu'il est mort martyr.
00:01:36La nouvelle la bouleverse. Elle perd goût à la vie et meurt subitement à Diez le 29 août.
00:01:43Il faut savoir qu'elle a donné son nom à la commune de Sainte-Sabine, juste à côté de Troyes.
00:01:49Et voici pour finir un extrait du psaume 144 que l'on chante à la messe aujourd'hui.
00:01:54Chaque jour, je te bénirai, je louerai ton nom, toujours et à jamais.
00:02:00C'est tout pour aujourd'hui. A demain, chers amis. Ciao.
00:02:06Votre programme est fini depuis 8 secondes. Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit. Votre programme avec la Maison Convertible.
00:02:15C'est l'heure du journal et sans plus tarder, on va partir à Lille, où une prison a été prise pour cible par des tirs de kalachnikov. Deux individus d'ailleurs, Adrien, sont recherchés à cette heure.
00:02:25Les faits se sont déroulés hier en milieu d'après-midi à proximité de l'accueil des familles. Aucun blessé n'est à déplorer.
00:02:30Une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs.
00:02:36Le ministre de la Justice démissionnaire Eric Dupond-Moretti a évidemment condamné ces faits avec la plus grande fermeté.
00:02:42Je cite tout mon soutien aux agents pénitentiaires dont le dévouement est exemplaire.
00:02:46Écoutez justement la réaction de Guillaume Potier, secrétaire général de l'Union régionale des Hauts-de-France.
00:02:51La structure, c'est un moulin en fait. On peut rentrer comme on veut jusqu'à la porte d'entrée. Il n'y a pas de barrière de sécurité, il n'y a rien du tout.
00:02:56On demande à ce que le site soit sécurisé. Ça fait un an que les travaux auraient dû commencer, il n'y a toujours rien à l'heure actuelle.
00:03:02Ça retarde, ça retarde et puis arrive ce qui arrive aujourd'hui. Heureusement, il n'y a pas eu de drame à déplorer.
00:03:07Mais ça devient de plus en plus dangereux d'aller exercer au sein des structures pénitentiaires.
00:03:12C'est vrai que ce n'est pas la première fois, mais il faut espérer que ce sera la dernière. Il faut que l'administration aussi prenne en compte ce qui se passe.
00:03:17Il faut que nos dirigeants comprennent ce qui se passe, la dangerosité de nos missions, la dangerosité du métier.
00:03:23Ce qu'il faut, c'est sécuriser les domaines. Il n'y a pas d'autre choix, il faut sécuriser les domaines.
00:03:28Ce n'est pas normal que des gens armés puissent venir dans un véhicule jusqu'à une porte d'entrée,
00:03:33puissent sortir, tirer librement et repartir comme si de rien n'était. Ce n'est pas normal.
00:03:37On ne peut plus travailler dans ces conditions-là, ce n'est pas possible.
00:03:40Et puis cette nouvelle affaire qui trouve une résonance particulière en cette actualité en Seine-et-Marne,
00:03:45une nouvelle course aux poursuites qui se termine mal.
00:03:47Ada Marie-Lelys, ce mardi, un policier municipal s'est fait percuter à moto.
00:03:52Le fonctionnaire tentait d'arrêter un véhicule en infraction, plongé dans un coma artificiel.
00:03:57Il vient tout juste d'en sortir le récit avec Aminata Demphal.
00:04:01C'est en voulant procéder au contrôle d'un automobiliste que le drame s'est produit.
00:04:06Ada Marie-Lelys, un policier municipal de 36 ans, a été grièvement blessé
00:04:12en prenant en chasse un véhicule ayant grillé un feu rouge.
00:04:14Après avoir actionné ses avertisseurs sonores, le fonctionnaire est passé au rouge avec son collègue.
00:04:21Il est ensuite percuté par une autre voiture à ce croisement au feu vert.
00:04:25Retombée sur lui, la moto lui a causé de graves blessures.
00:04:29Pour Julien Chénardi, les risques comme celui-ci sont omniprésents chez les forces de l'ordre.
00:04:34On prend nous-mêmes des risques, soit pour interpeller les auteurs d'infraction,
00:04:38on prend des risques aussi en circulant, lorsque notamment les collègues en l'espèce circulent à moto,
00:04:43puisqu'ils vont aller griller eux-mêmes un feu pour pouvoir aller rattraper quelqu'un
00:04:48qui venait d'en faire de même et pour aller faire cesser l'infraction.
00:04:51Le dépistage d'alcoolémie et de stupéfiants effectués sur le conducteur de la voiture s'est révélé négatif.
00:04:57Une enquête a été ouverte pour blessure involontaire.
00:05:01Autre histoire, et cette fois ça se passe dans les Yvelines.
00:05:03Un coach sportif a dû arrêter lui-même un cambrioleur qui s'était introduit sur sa péniche.
00:05:09Un témoignage exclusif, CNews.
00:05:12Les faits se sont déroulés ce lundi à Port-Marly.
00:05:15Une violente bagarre de 40 minutes qui a débouché sur l'interpellation du suspect par la police.
00:05:19Il s'agit d'un Algérien sous OQTF.
00:05:21Il était hier en comparution immédiate au tribunal judiciaire de Versailles.
00:05:25Sept faits de vol, tous commis sur des péniches, lui ont été reprochés.
00:05:28Bamba Gueye, Laurent Cellarié et Tony Pitaro.
00:05:31Il est 17h30 ce lundi quand ce coach de sport monte à bord de sa péniche.
00:05:36A l'intérieur de sa salle de bain se trouve un homme.
00:05:40Je me suis retourné et là je suis tombé nez à nez, ici, devant la porte avec cet individu.
00:05:46Et c'est là que j'ai commencé à l'interroger en lui disant où est Ambre, où est ma fille.
00:05:50Et là il m'a dit la fille c'est pas moi, la fille c'est pas moi.
00:05:53Et c'est là que j'ai pensé au drame tout de suite.
00:05:55Thomas imagine le pire, heureusement sa fille n'est pas à bord de la péniche.
00:05:59Très vite, une bagarre éclate.
00:06:01Il était très violent, ça a tapé sur les meubles, ça a tapé sur la table, sur le canapé.
00:06:06C'est vraiment déroulé ici.
00:06:08Et là ça a duré des minutes, des minutes, jusqu'à ce que ma fille arrive ici par l'escalier.
00:06:11Elle a entendu mes cris, etc. Elle est descendue.
00:06:14Et en fait pendant que ma fille s'était rapprochée, comme elle était près de lui et qu'il n'a pas réussi à me taper moi,
00:06:18il lui a jeté la barre de fer et il l'a touché au poignet.
00:06:21La fille de Thomas arrive à joindre la police par téléphone.
00:06:25Pendant ce temps, Thomas maintient le cambrioleur et 20 minutes plus tard,
00:06:29les forces de l'ordre arrivent et maîtrisent l'individu.
00:06:33C'est-à-dire que j'ai tellement peur pour ma fille.
00:06:37L'espace d'une seconde, j'ai cru qu'elle était morte.
00:06:41Le prévenu est un Algérien sous OQTF, sans domicile fixe.
00:06:46Il est suspecté d'avoir commis sept faits de vol sur des péniches.
00:06:49Selon une source proche du dossier, il a reconnu les vols en garde à vue,
00:06:53mais n'y avoir commis des violences.
00:06:55Il est actuellement en détention provisoire, dans l'attente de son jugement le 1er octobre.
00:07:00La situation en Nouvelle-Calédonie à présent,
00:07:02trois mois après les violentes émeutes, l'addition devrait être salée.
00:07:07Coût total estimé, plus de 4 milliards d'euros.
00:07:10L'archipel ne pourra pas s'en sortir seul et fait appel à l'État.
00:07:14Les inquiétudes des habitants face à une reconstruction qui s'annonce longue sont réelles.
00:07:18Certains préfèrent même quitter la Nouvelle-Calédonie.
00:07:20Maxime Legay.
00:07:22C'est un montant vertigineux.
00:07:254,2 milliards d'euros, voilà la somme demandée ce mercredi
00:07:29par le congrès de Nouvelle-Calédonie à l'État français.
00:07:32Pour reconstruire l'archipel ravagé après les émeutes de mai dernier.
00:07:37Pour certains habitants, la situation sur place reste difficile et incertaine.
00:07:42Ça va être très compliqué encore dans les mois à venir.
00:07:45Après il y a la date « fatidique » du 24 septembre.
00:07:50C'est le jour du rattachement de la France à la Nouvelle-Calédonie.
00:07:54On est un peu dans l'incertitude en fait.
00:07:56Les gens ont envie de reprendre une vie normale,
00:07:59mais on a toujours cette date un peu butoir.
00:08:00Et puis reconstruire si derrière c'est rebrûlé ou repillé.
00:08:05Quel est l'intérêt en fait ?
00:08:07Dans cette conjoncture, d'autres résidents ont préféré quitter le territoire.
00:08:11On a aussi également beaucoup de vagues de départ.
00:08:14On a des chiffres un peu quelques échos entre 17 000 à 25 000 départs.
00:08:20Les gens quittent le territoire par peur,
00:08:23certains ont perdu leur boulot.
00:08:25C'est compliqué de vivre en Calédonie parce que le coût de la vie est relativement élevé.
00:08:31Et surtout certains ont peur pour leurs enfants, leur famille.
00:08:35Le plan de reconstruction de l'archipel reste à négocier avec l'État
00:08:39et sera présenté au futur gouvernement national.
00:08:43Et face à cette situation, Sonia Bakhès tire la sonnette d'alarme.
00:08:47La présidente de la province sud de Nouvelle-Calédonie était l'invité de la matinale.
00:08:51On est concrètement au bord de l'effondrement.
00:08:53On est à 15 jours 3 semaines de l'effondrement économique total.
00:08:56Aujourd'hui on ne finance plus une partie de la sécurité sociale,
00:08:58on ne paye plus les associations quelles qu'elles soient.
00:09:02Je ne pourrai plus payer les salaires dans quelques semaines de la collectivité que je préside.
00:09:08Les entreprises sont au bord du gouffre.
00:09:10Vous allez nous emmener en Ardèche à présent, cher Adrien ?
00:09:13Oui, en voiture ou en bus si vous voulez, mais certainement pas en train.
00:09:17L'Ardèche, seul département de France où aucun train ne s'arrête.
00:09:20Une situation qui irrite tout le monde.
00:09:22La région Auvergne-Rhône-Alpes s'était pourtant bien engagée à rouvrir des lignes.
00:09:25Mais le projet traîne, les explications de Noemi Hardy.
00:09:30Dans ce département, le train passe mais ne s'arrête jamais.
00:09:35Le Theil, petite ville de l'Ardèche, n'accueille plus de train depuis 1973.
00:09:40Quand le maire regarde les rames, c'est la désolation.
00:09:43Quand on voit des quais qui sont encombrés comme ça, on se dit que c'est un peu triste.
00:09:50Parce qu'il y a tellement de besoins, qu'est-ce que ça pourrait apporter ?
00:09:55À un moment ça faisait râler, mais maintenant ça fait rager.
00:09:58Compte tenu des enjeux, des besoins.
00:10:01L'Etat avait fermé de nombreuses lignes pour des raisons économiques,
00:10:04et toutes celles d'Ardèche ont été condamnées.
00:10:07Alors quand le maire croise ses habitants, l'époque des trains rappelle de lointains souvenirs.
00:10:12Les petits roues en ferrées qu'il y avait chez l'art, à la masse, tout ça je connaissais moi.
00:10:18C'est mon enfance, il n'y a plus rien.
00:10:21Et le jour où ça va rouvrir, vous allez remonter dans les trains ?
00:10:24Oui, j'aimerais bien.
00:10:26Vous préférez ça que la voiture ?
00:10:28Aujourd'hui, le département peut uniquement compter sur son train touristique.
00:10:32Un petit train à vapeur qui traverse les gorges du Doubs.
00:10:35Cette ligne ouverte en 1891 est empruntée par 110 000 touristes chaque saison,
00:10:40attirée par la beauté du paysage.
00:10:43On passe à l'actualité économique.
00:10:46On va retrouver Eric Derryde-Matin qui nous parle aujourd'hui du moral des Français.
00:10:49Il n'a jamais été aussi haut depuis le début de la guerre en Ukraine,
00:10:52il y a un peu plus de deux ans maintenant.
00:10:55On a pourtant l'impression que les choses ne vont pas si bien,
00:10:58en tout cas on l'était resté sur cette impression.
00:11:01Les choses ne vont peut-être pas très bien sur le plan économique,
00:11:04mais en tout cas, à titre personnel, les Français ont le moral
00:11:07parce qu'il y a eu les Jeux Olympiques et que ça a permis de voir les choses de manière positive.
00:11:12L'indice INSEE qui mesure le moral a fixé une base 100.
00:11:16Quand c'est à 100, tout va bien. Actuellement la France est à 92,
00:11:19donc on est quand même au-dessous de la ligne de flottaison pourrait-on dire.
00:11:23Mais cela progresse de mois en mois.
00:11:25Et puis ce qui avait entamé le moral des Français l'an dernier, c'est l'inflation.
00:11:29Et le retour à des prix plus sages redonne le moral.
00:11:32Concernant la situation économique, les Français apprécient la remontée de leur pouvoir d'achat.
00:11:37C'est vrai que les salaires ont plutôt suivi l'inflation
00:11:38et le SMIC a même progressé plus fortement que l'inflation l'an dernier.
00:11:43Avec aussi la bourse qui a bien marché, plus 14%.
00:11:46Et donc cela a donné de la rémunération supplémentaire à ceux qui ont un petit capital.
00:11:51Pour autant, la France n'est pas le pays le plus heureux du monde.
00:11:53Nous sommes 27ème et c'est la Finlande qui décroche la première place,
00:11:57d'ailleurs depuis plusieurs années, selon le rapport de l'ONU.
00:12:00En fait, la France se rend compte qu'elle a des atouts,
00:12:03mais que ces atouts fondent petit à petit le système de santé, la sécurité, l'enseignement
00:12:08et c'est plutôt l'avenir qui préoccupe les Français,
00:12:11ce qui les empêche sans doute de voir la vie en rose.
00:12:39Et nous revoici pour commenter l'actualité,
00:12:42celle qui nous occupe à vrai dire depuis le début de semaine
00:12:45avec la colère, l'émotion d'Harmonie Comine, la femme d'Eric Comine,
00:12:49ce gendarme qui a donc été percuté mortellement par un chauffard à Mougins.
00:12:54On va revenir d'ailleurs à ces mots qui ont beaucoup fait réagir dans la classe politique,
00:12:57mais j'aimerais quand même qu'on apporte un certain nombre de précisions
00:13:00sur le casier judiciaire de cet individu.
00:13:03On en sait plus à la fois, Sandra, sur ses condamnations
00:13:05et sur les peines qui ont été réellement exécutées.
00:13:10Allez-y, je crois que le déroulé risque de prendre un petit peu de temps d'ailleurs.
00:13:14Oui, alors on avait demandé rapidement après les faits au parquet
00:13:18de nous décliner, de nous expliquer quelles avaient été les condamnations
00:13:21de cet individu et les peines qui lui avaient été infligées
00:13:25et comment elles avaient été exécutées ou non.
00:13:28Donc le parquet nous dit aujourd'hui que toutes les peines ont été exécutées.
00:13:31Donc parmi les condamnations, il y avait six infractions à la circulation
00:13:35routière et quatre pour des atteintes aux personnes,
00:13:38comme des violences par exemple.
00:13:41Les peines qui lui ont été infligées, c'était des amendes,
00:13:44du travail d'intérêt général, des jours amende.
00:13:47Il a eu également une suspension de permis qui a été effective.
00:13:51La plus ancienne des condamnations date de 2005.
00:13:54Donc il était tout jeune, majeur à l'époque.
00:13:56Et la plus récente de 2017.
00:13:58Et puis il faut noter qu'une des condamnations lui a valu
00:14:02deux mois de prison ferme.
00:14:03Donc il a quand même été condamné à de la prison ferme.
00:14:06C'était pour des faits datés du 9 août 2017,
00:14:10où il avait été contrôlé au volant d'un véhicule en état d'ivresse
00:14:13et sous stupéfiants.
00:14:15Il a été condamné en mai 2018 à deux mois de prison
00:14:18qu'il a effectué sous bracelet électronique.
00:14:21Et puis il faut noter qu'une procédure est toujours en cours.
00:14:24Donc elle n'est pas comprise dans ces dix condamnations.
00:14:27C'est pour des faits du 23 septembre 2023.
00:14:30Donc il y a un an, jour où il avait été contrôlé au volant
00:14:33en état d'ivresse.
00:14:35Dans le cadre d'une composition pénale,
00:14:37il a été coupé d'une suspension de permis de conduire
00:14:39de quatre mois qui a été mise à exécution
00:14:42et d'une amende de 600 euros.
00:14:44Ces faits devaient lui valoir un retrait des points
00:14:47sur son permis.
00:14:49Le retrait des points ne pouvant être effectif
00:14:51qu'au terme de toute cette procédure
00:14:53qui devait être validée au niveau judiciaire
00:14:55le 12 septembre à venir.
00:14:57Donc les retraits des points devaient intervenir
00:14:59là au mois de septembre.
00:15:01Alors il y a quand même déjà d'emblée,
00:15:03c'est déjà la panoplie des peines,
00:15:05on a à peu près tout.
00:15:07Visiblement, l'effet dissuasif reste très limité
00:15:09dans son cas.
00:15:11Et puis la deuxième chose,
00:15:13c'est cette suspension de permis pour quatre mois
00:15:15alors que déjà il y avait eu des délits
00:15:17de cet ordre-là.
00:15:19Ça peut paraître surprenant qu'on l'autorise encore
00:15:21à conduire au terme des quatre mois,
00:15:23sachant ce qui s'est passé avant.
00:15:25Le détail est passionnant.
00:15:27Déjà, il n'a pas mis un pied en prison.
00:15:29Alors il a fait une peine sous bracelet électronique,
00:15:31vous l'avez dit, donc déjà il n'a pas mis
00:15:33cet impressionnant CV.
00:15:35Et ce qu'on regarde aussi, c'est qu'il a été condamné
00:15:37toutes ces peines,
00:15:39c'est des accumulations de sursis,
00:15:41d'avertissements, de attentions, etc.
00:15:43Donc je pense qu'il faut aussi se pencher
00:15:45sur l'intelligence en réalité de ces sanctions
00:15:47enchaînées, puisque lorsqu'il arrive
00:15:49et qu'il voit qu'il est sur le point
00:15:51de se faire contrôler alors qu'il est en tort,
00:15:53je pense qu'il y a aussi évidemment
00:15:55l'effet de panique, l'effet de « j'ai un passif énorme
00:15:57et si je m'arrête, je suis tué,
00:15:59donc je fonce ». Je pense qu'il y a en réalité
00:16:01cette succession de peines, d'avertissements,
00:16:03etc. Je pense que ça peut provoquer
00:16:05aussi l'effet totalement inverse,
00:16:07qui est de se dire « la prochaine fois
00:16:09que je me fais avoir, je n'ai plus rien
00:16:11à perdre, je fonce ».
00:16:13D'où la nécessité selon vous de procéder
00:16:15à des peines peut-être plus sévères
00:16:17et de manière plus rapide ?
00:16:19C'est presque un marronnier que de le dire,
00:16:21puisqu'on voit bien la succession
00:16:23de ces annonces, ces faits divers, etc.
00:16:25On est très souvent sur des profils
00:16:27de personnes qui, encore une fois,
00:16:29comme cet individu, n'ont pas mis
00:16:31un seul pied en prison et donc n'ont jamais
00:16:33un bracelet électronique,
00:16:35ça veut dire deux mois chez soi.
00:16:37Au bout d'un moment, pour se rendre compte
00:16:39aussi de la gravité des faits,
00:16:41de la gravité de ces délits et de ces crimes,
00:16:43la casse-prison, c'est ce que disent
00:16:45la plupart des experts,
00:16:47en tout cas une action-réaction
00:16:49et une cause-conséquence assez directe.
00:16:51Le bracelet électronique,
00:16:53ça s'appelle la détention à domicile
00:16:55sous surveillance électronique
00:16:57et vous avez un certain nombre
00:16:59d'obligations de ne pas quitter
00:17:01le logement de telle heure à telle heure
00:17:03mais en effet, peut-être que
00:17:05l'impact psychologique aussi est moindre
00:17:07sur l'individu.
00:17:09Des réactions nombreuses,
00:17:11Eliott, je vais vous sonder là-dessus,
00:17:13soutien ou distance par rapport
00:17:15à ce que demande Harmonie Comine ?
00:17:17Vous savez, elle a accusé directement
00:17:19l'État français d'avoir tué son mari.
00:17:21Sans grande surprise, Gérald Darmanin
00:17:23l'a rejoint, notamment sur l'idée
00:17:25de la fermeté de la justice.
00:17:27Il faut que la justice, en effet,
00:17:29soit beaucoup plus ferme
00:17:31contre ceux qui utilisent
00:17:33les armes.
00:17:35Je partage sa colère,
00:17:37je partage profondément sa tristesse
00:17:39et je veux l'assurer du soutien
00:17:41du ministère de l'Intérieur,
00:17:43de la fermeté du ministère de l'Intérieur
00:17:45et c'est pour ça que je me bats
00:17:47depuis 4 ans.
00:17:49Sauf qu'il n'a pas forcément la main
00:17:51sur tout ça.
00:17:53Lui, il ne fait que prôner
00:17:55ce que demande sa corporation
00:17:57et on le connaît sur ses questions
00:17:59Gérald Darmanin,
00:18:01mais ça ne se passe pas
00:18:03comme ça.
00:18:05Il y a des exercices cités
00:18:07qui sont pris pour témoigner
00:18:09par exemple de l'impossibilité
00:18:11d'incarcérer quelqu'un
00:18:13qui a pourtant été condamné
00:18:15à de la prison ferme.
00:18:17D'ailleurs, ça peut être motivé
00:18:19soit par des motivations plus ou moins
00:18:21idéologiques des juges,
00:18:23soit parfois par une forme
00:18:25d'impuissance administrative
00:18:27puisqu'on le sait,
00:18:29quelqu'un condamné à deux ans
00:18:31de prison ferme en France
00:18:33n'a pas le droit
00:18:35d'exprimer son discours
00:18:37en tant que citoyen.
00:18:39Il y a une partie du discours
00:18:41qui relève de la souffrance
00:18:43qu'elle peut exprimer
00:18:45en tant que victime
00:18:47et que de ce point de vue-là
00:18:49elle est totalement souveraine
00:18:51et qu'à un moment
00:18:53elle a pu basculer dans son discours
00:18:55de son expression en tant que victime
00:18:57à une expression en tant que citoyenne.
00:18:59Et en l'occurrence,
00:19:01une partie de la gauche
00:19:03peut se demander
00:19:05quelle est leur émotion individuelle
00:19:07que personne ne saurait remettre en cause
00:19:09et ensuite dire que d'un point de vue politique
00:19:11il ne ferait pas de lien avec d'autres affaires
00:19:13et donc qu'il s'agirait de ne pas récupérer
00:19:15comme on le dit,
00:19:17l'affaire dans les médias.
00:19:19On comprend que c'est une bascule
00:19:21dans la sphère plus citoyenne
00:19:23et en tant qu'autre citoyen
00:19:25on a le droit également
00:19:27d'exprimer un désaccord
00:19:29non pas par rapport à ce qu'ils vivent
00:19:31en tant que victime
00:19:33mais en tant qu'affaire.
00:19:35C'est ce qu'a dit Lucie Castey
00:19:37ex-future, on ne sait pas trop,
00:19:39prétendante à Matignon
00:19:41en tout cas qui a été recalée jusqu'ici
00:19:43et puis j'ai envie qu'on l'écoute
00:19:45en contrepoint de Clémentine Autain
00:19:47vous allez voir, le discours
00:19:49n'est pas tout à fait le même
00:19:51même si sur le fond
00:19:53évidemment, il rejoigne à peu près
00:19:55l'analyse que vous en faites.
00:19:57Pour vous, c'est toujours
00:19:59une question d'effectifs ou de moyens
00:20:01pas une question de philosophie
00:20:03pas une question de la stabilité
00:20:05et du sang-froid
00:20:07on ne peut pas légiférer
00:20:09sur la base seulement de faits divers
00:20:11je pense qu'il faut regarder
00:20:13à tête reposée l'état de notre législation
00:20:15et faire évoluer ce qui doit l'être
00:20:17mais on ne peut pas réagir comme ça
00:20:19au coup par coup
00:20:21en tout cas, ce qui est absolument certain
00:20:23c'est qu'aujourd'hui, les forces de l'ordre
00:20:25et la justice manquent de moyens
00:20:27pour faire leur travail de manière satisfaisante
00:20:29et par ailleurs, enfin, je pense
00:20:31qu'il est extrêmement important
00:20:33et tous les Français, je suis très choquée
00:20:35par cet événement, par ce drame
00:20:37et je comprends la douleur
00:20:39la colère de cette femme
00:20:41qui se retrouve veuve
00:20:43suite à une injustice totale
00:20:45et face à quelqu'un qui a tué son mari
00:20:47et qui était multirécidiviste
00:20:49donc forcément, ça génère de l'interrogation
00:20:51de la colère, de l'envie
00:20:53de tout bousculer
00:20:55pour autant, il faut toujours garder
00:20:57la tête froide
00:20:59autant faire se peut
00:21:01c'est-à-dire à la fois partager l'émotion
00:21:03de quelqu'un qui est terriblement touché
00:21:05et en même temps garder la tête froide
00:21:07pour ne pas, à chaque drame
00:21:09prendre des décisions
00:21:11qui ne seraient pas juste sur le fond
00:21:13ou qui contreviendraient à des principes
00:21:15qui font partie maintenant
00:21:17de ce qu'est la France
00:21:19Marc, ça commence bien
00:21:21vous avez noté qu'elles n'ont pas
00:21:23tout à fait la même approche
00:21:25il y a un peu plus d'empathie quand même
00:21:27chez Clémentine Autain
00:21:29on y croit un peu
00:21:31et puis il y a ce « oui mais »
00:21:33ces séquences sont évidemment
00:21:35et je pense que beaucoup de gens
00:21:37m'ont fait à mettre en comparaison
00:21:39avec les émeutes autour de la mort du jeune Naël
00:21:41enfin, où on a vu quand même
00:21:43la France Insoumise partir dans l'instrumentalisation
00:21:45au quart de tour
00:21:47incriminer évidemment le policier
00:21:49avant même que l'enquête n'ait dédié quoi que ce soit
00:21:51donnant raison à tous les émeutiers
00:21:53je rappelle que Jean-Luc Mélenchon
00:21:55et la France Insoumise
00:21:57ont refusé de condamner les émeutes
00:21:59qui les ont même encouragés
00:22:01à peine Jean-Luc Mélenchon
00:22:03la sortie des politiques de gauche
00:22:05est absolument scandaleuse
00:22:07ceux qui ont été forcés de s'exprimer
00:22:09parce qu'ils étaient face à un micro l'ont fait
00:22:11personne d'autre d'entre eux n'a commenté
00:22:13et quand on voit les commentaires
00:22:15qui traînent dans la boue cette femme
00:22:17on voit que la plupart d'entre eux
00:22:19sont des internautes d'extrême-gauche
00:22:21qui affichent leur sympathie
00:22:23avec justement cette partie
00:22:25qu'on ne peut plus lire
00:22:27un petit mot de réaction
00:22:29et puis j'aimerais qu'on avance un petit peu
00:22:31il y a beaucoup de thèmes d'intérêt
00:22:33qui s'inscriraient dans un contexte social
00:22:35extrêmement répandu
00:22:37alors qu'évidemment il y a quand même
00:22:39un sujet quant à la spécificité
00:22:41du refus d'une forme de devoir
00:22:43de déférence à l'égard de nos forces de l'ordre
00:22:45qui s'expriment de plus en plus en France
00:22:47et c'est ça aussi qu'une partie
00:22:49du spectre politique se refuse de voir
00:22:53Alors on va parler de Valeurs Actuelles
00:22:55qui publie l'édition 2024
00:22:57de son classement des villes les plus sûres
00:22:59de France métropolitaine
00:23:01cambriolage, dégradation, vol de voiture
00:23:03je vous propose de regarder
00:23:05cette radiographie, je sais que vous avez déjà
00:23:07pris connaissance de ce classement
00:23:09avec peut-être des surprises au passage
00:23:11mais quand même on va se pencher dans le détail
00:23:13pour ceux qui nous regardent
00:23:15sur ce fameux palmarès
00:23:17si on peut l'appeler ainsi
00:23:19Mathieu Defez
00:23:21Nombre de policiers municipaux
00:23:23cambriolage ou encore vol de véhicule
00:23:25voici quelques indicateurs sélectionnés
00:23:27par Valeurs Actuelles
00:23:29pour établir le palmarès des communes
00:23:31les plus sûres de France
00:23:33Première l'an dernier
00:23:35Ajaccio recule à la 3ème place
00:23:37Levalois-Perret est 4ème
00:23:39et Orléans complète le top 5
00:23:41Il y a aussi un travail sur l'urbanisme
00:23:43puisqu'il faut savoir que par exemple
00:23:45la mairie de Meaux ces dernières années
00:23:47a détruit 20 tours
00:23:49et est en train de rénover
00:23:51ses quartiers populaires
00:23:53donc ça joue aussi beaucoup
00:23:55et puis quoi qu'on en dise
00:23:57il y a aussi le travail de médiation
00:23:59sur le terrain qui a une certaine importance
00:24:01notamment la mairie d'Orléans
00:24:03qui dédie un budget
00:24:05de 1 million d'euros
00:24:07pour employer des médiateurs
00:24:09qui vont s'occuper des jeunes
00:24:11en difficulté dès leur sortie de l'école
00:24:13A l'inverse, cette année encore
00:24:15les 3 villes les plus dangereuses de France
00:24:17sont Lille, Saint-Denis et Marseille
00:24:19suivies par Bordeaux et Lyon
00:24:21Là ce sont des tendances très lourdes
00:24:23ce sont des grandes métropoles
00:24:25souvent dirigées par un exécutif
00:24:27socialiste ou écologiste
00:24:29et aussi, mais ça c'est difficilement
00:24:30par le non-volontarisme
00:24:32ou l'absence de mesures fortes
00:24:34réalisées par ces communes
00:24:36en matière d'armement
00:24:38de la police municipale
00:24:40de développement de la vidéo-surveillance
00:24:42Marqué par un fort taux d'homicide
00:24:44et une délinquance plus spécifique
00:24:46qu'en métropole
00:24:48les villes, des départements
00:24:50et régions d'outre-mer
00:24:52ne sont pas comprises dans l'étude
00:24:54Tiens, je vais commencer avec vous
00:24:56pour changer un petit peu Yann
00:24:58J'avais cru comprendre que la médiation
00:25:00sur les choses qui marchent
00:25:02c'était quelque chose prôné par la gauche
00:25:04visiblement elle ne l'applique pas
00:25:06ou alors pas adéquatement
00:25:08puisque ce n'est pas dans les mairies
00:25:10tenues par la gauche que ça se passe bien
00:25:12alors que c'est quand même la grande affaire
00:25:14de la gauche la médiation dans les quartiers
00:25:16Oui mais cela dépend aussi
00:25:18sur quoi on se focalise
00:25:20on a bien vu par exemple pendant l'été
00:25:22au cours de l'épisode olympique
00:25:24que les choix politiques
00:25:26pouvaient avoir une influence directe
00:25:28sur ce qui se passe sur le terrain
00:25:30on a vu le procureur de la République
00:25:32de Grenoble en lui reprochant
00:25:34d'avoir des préoccupations trop sécuritaires
00:25:36et surtout de ne pas toujours mettre
00:25:38la focalisation sur les personnes
00:25:40qui commettraient d'éventuels délits
00:25:42puisqu'ils évolueraient dans un contexte social
00:25:44dont il faudrait les aider à se départir
00:25:46à cet égard
00:25:48et donc qu'il ne faudrait pas
00:25:50uniquement se concentrer sur la réponse pénale
00:25:52et donc il y a évidemment aussi
00:25:54des choix politiques qui peuvent
00:25:56influer ce qui se passe sur le terrain
00:25:58les villes qui sont mentionnées
00:26:00on va avoir une police municipale
00:26:02qui est très présente, qui est armée
00:26:04et cela peut naturellement changer la donne
00:26:06Il y a aussi toute la différence
00:26:08entre police municipale armée et non armée
00:26:10et là évidemment on connaît
00:26:12le positionnement de certaines
00:26:14de ces mairies d'Auvergne-Rhône-Alpes
00:26:16que vous citez
00:26:18Marc ?
00:26:20Absolument, pardon
00:26:22C'est pas grave
00:26:24Oui c'est vrai, j'étais tout à fait d'accord
00:26:26avec votre affirmation
00:26:28mais je peux abonder
00:26:30c'est-à-dire qu'un collaborateur
00:26:32est effectivement assez important
00:26:34il y a deux façons de voir les choses
00:26:36soit on embauche des professionnels
00:26:38qui collaborent avec les services de police
00:26:40qui en tout cas ont une vraie approche
00:26:42qui ont un vrai objectif
00:26:44dans la gestion des cas difficiles
00:26:46dans le fait de leur trouver des débouchés
00:26:48en avenir, de les corriger au sens noble
00:26:50s'ils venaient à contrevenir
00:26:52et il y a aussi cette facilité
00:26:54dans laquelle ont sombré
00:26:56beaucoup de municipalités pendant des années
00:26:58qui est un peu de déléguer ça
00:27:00on ne sait trop comment
00:27:02en fait derrière ce terme
00:27:04assez fourre-tout de médiation
00:27:06je pense qu'il y a vraiment deux méthodes distinctes
00:27:08celle d'aller chercher ces jeunes
00:27:10et de leur trouver un avenir
00:27:12ou celle de gérer la colère
00:27:14injecter un petit peu d'argent de temps en temps
00:27:16et puis d'essayer de les retrouver
00:27:18jusqu'à ce que des émeutes éclatent
00:27:20et où tous ces artifices sautent en éclat bien évidemment
00:27:22Merci, on marque une courte pause
00:27:24on retrouvera bien sûr Adrien Fontenot
00:27:26d'ici quelques instants pour le journal
00:27:28et puis j'aimerais qu'on parle aussi
00:27:30de l'action du gouvernement
00:27:32en un an on ne peut pas dire que ce soit rien
00:27:34on verra à quoi l'imputer
00:27:36s'il faut vraiment créditer l'action du gouvernement
00:27:38ou s'il y a d'autres facteurs
00:27:40à tout de suite
00:27:42Déjà 14h30
00:27:44le journal avec Adrien
00:27:46cette histoire dans les Yvelines
00:27:48pour commencer un coach sportif
00:27:50a arrêté lui-même un cambrioleur
00:27:52qui s'était introduit sur sa péniche
00:27:54Un témoignage exclusif CNews
00:27:56les faits se sont déroulés ce lundi à Portmarly
00:27:58une violente bagarre de 40 minutes
00:28:00un Algérien sous OQTF
00:28:02il était hier en comparution immédiate au tribunal
00:28:04judiciaire de Versailles
00:28:067 faits de vol tous commis sur des péniches
00:28:08lui ont été reprochés
00:28:10Bamba Gueys, Laurence Ellarié et Tony Pitaro
00:28:12Il est 17h30 ce lundi
00:28:14quand ce coach de sport
00:28:16monte à bord de sa péniche
00:28:18à l'intérieur de sa salle de bain
00:28:20se trouve un homme
00:28:22Je me suis retourné et là je suis tombé
00:28:24nez à nez ici devant la porte
00:28:26avec cet individu
00:28:28et c'est là que j'ai commencé à l'interroger
00:28:30et là il m'a dit la fille c'est pas moi
00:28:32la fille c'est pas moi
00:28:34et c'est là que j'ai pensé au drame tout de suite
00:28:36Thomas imagine le pire
00:28:38heureusement sa fille n'est pas à bord de la péniche
00:28:40très vite une bagarre éclate
00:28:42il était très violent
00:28:44ça a tapé sur les meubles
00:28:46ça a tapé sur la table, sur le canapé
00:28:48ça s'est vraiment déroulé ici
00:28:50et là ça a duré des minutes jusqu'à ce que ma fille arrive ici
00:28:52par l'escalier, elle a entendu mes cris
00:28:54elle est descendue
00:28:56et en fait pendant que ma fille s'était rapprochée
00:28:58comme elle était près de lui
00:29:00j'ai eu l'occasion de le faire
00:29:02et il l'a touchée au poignet
00:29:04la fille de Thomas arrive à joindre la police par téléphone
00:29:06pendant ce temps
00:29:08Thomas maintient le cambrioleur
00:29:10et 20 minutes plus tard
00:29:12les forces de l'ordre arrivent
00:29:14et maîtrisent l'individu
00:29:16c'est à dire que j'ai tellement eu peur pour ma fille
00:29:18à l'espace d'une seconde
00:29:20j'ai cru qu'elle était morte
00:29:22le prévenu
00:29:24est un Algérien sous OQTF
00:29:26sans domicile fixe
00:29:28il est suspecté d'avoir commis
00:29:30une source proche du dossier
00:29:32il a reconnu les vols en garde à vue
00:29:34mais n'y avoir commis des violences
00:29:36il est actuellement en détention provisoire
00:29:38dans l'attente de son jugement le 1er octobre
00:29:41témoignage exclusif pour nos équipes CNews
00:29:43on le rappelle
00:29:45et puis 4 jours après la tentative d'incendie
00:29:47de la synagogue à la Grande Motte
00:29:49l'enquête progresse grandement
00:29:51le principal suspect, un Algérien de 33 ans
00:29:53en situation régulière et inconnu des services de police
00:29:55a été mis en examen mercredi soir à Paris
00:29:57par un juge antiterroriste
00:29:58deux autres hommes proches de l'assaillant
00:30:00ont également été mis en examen
00:30:02pour association et recel de malfaiteurs terroristes
00:30:04figurez-vous que la drogue et l'alcool
00:30:06gagnent les avions
00:30:08et c'est de plus en plus inquiétant d'ailleurs Adrien
00:30:10oui c'est ce que dénonce le patron de la compagnie Ryanair
00:30:12Michael O'Leary s'inquiète d'une augmentation
00:30:14notable des problèmes à bord des vols
00:30:16en cause les passagers ayant consommé
00:30:18drogue et alcool avant le décollage
00:30:20il demande aux autorités européennes de sévir
00:30:22Briac Japiot
00:30:25plus de retard de vol
00:30:26plus d'heures d'attente dans les aéroports
00:30:28résultat
00:30:30certains passagers consomment davantage d'alcool
00:30:32le nombre d'incidents a augmenté de façon notable
00:30:34ces derniers mois
00:30:36le PDG de Ryanair dénonce des comportements
00:30:38inappropriés à répétition
00:30:40autrefois les personnes qui buvaient trop
00:30:42finissaient par tomber ou s'endormir
00:30:44maintenant ces passagers prennent aussi
00:30:46des comprimés et de la poudre
00:30:48on obtient des comportements beaucoup plus agressifs
00:30:50face à ces comportements agressifs
00:30:52de lourdes sanctions existent déjà
00:30:54le passager ivre est sanctionné
00:30:56assez sévèrement en France
00:30:58plus qu'en Angleterre par exemple
00:31:00pour un passager en France
00:31:03je crois que c'est de l'ordre
00:31:05de 70 000 euros
00:31:08de condamnation
00:31:10une amende et jusqu'à 5 ans de prison
00:31:12mais la compagnie va plus loin
00:31:14elle a déclaré que les passagers
00:31:16seront désormais limités à 2 verres par voyage
00:31:18les passagers entre le Royaume-Uni et Ibiza
00:31:20ne pourront quant à eux
00:31:22plus emporter de bouteilles à bord
00:31:24elle réfléchit également à élargir
00:31:26la zone d'Allemagne et d'Irlande
00:31:28La politique met le feuilleton
00:31:30autour du nom du Premier ministre
00:31:32qui se poursuit
00:31:34Emmanuel Macron consulte encore et encore
00:31:36il fait une petite pause
00:31:38puisqu'il est parti en Serbie
00:31:40Oui après les chefs de parti
00:31:42du nouveau Front Populaire
00:31:44du Rassemblement National
00:31:46et des Républicains
00:31:48le chef de l'Etat reçoit aujourd'hui
00:31:50des présidents de région
00:31:52Carole Delga pour l'Occitanie
00:31:54Renaud Muselier pour la région PACA
00:31:56qui souhaitent contribuer
00:31:58Et il y en a une qui y croit encore
00:32:00c'est bien sûr Lucie Castex
00:32:02elle fait tout d'ailleurs pour parvenir à son objectif
00:32:04Oui la candidate du nouveau Front Populaire
00:32:06annonce qu'elle va mettre fin à ses fonctions
00:32:08de directrice des finances de la ville de Paris
00:32:10Lucie Castex profitait jusque là
00:32:12de ses congés estivaux
00:32:14pour multiplier ses apparitions
00:32:16en tant que figure du NFP
00:32:18mais avec la fin de ses congés
00:32:20son statut de haute fonctionnaire
00:32:22soumise aux devoirs de réserve
00:32:24n'est plus compatible avec sa candidature
00:32:26à l'Occitanie
00:32:28Plus de 2000 enfants seraient à la rue en France
00:32:30selon un rapport de l'Agence
00:32:32et de la Fédération des Acteurs de la Solidarité
00:32:34parmi eux 467 auraient moins de 3 ans
00:32:36et dormiraient donc sans toit
00:32:38malgré une demande de leur famille au 115
00:32:40le numéro d'urgence pour les personnes sans abri
00:32:42Et puis une information qui ne parvient d'Espagne
00:32:44où certains profitent des failles législatives
00:32:46pour contourner la justice
00:32:48Un individu accusé d'avoir attaqué au couteau
00:32:50sa femme et leurs deux filles
00:32:52a été arrêté
00:32:54mais le procureur n'a pas pu appliquer à cet acte
00:32:56comme avant de prévu
00:32:58lorsque l'auteur est un homme
00:33:00et la victime une femme
00:33:02La raison, ce dernier s'est déclaré
00:33:04transgenre
00:33:06Il est accusé selon nos confrères du Figaro
00:33:08d'avoir attaqué au couteau sa femme
00:33:10et ses deux filles
00:33:12Un délit passible d'une peine maximale
00:33:14de 12 mois de prison
00:33:16à laquelle l'individu va échapper
00:33:18en raison de son changement de sexe légal
00:33:20En vertu de la loi trans de 2024
00:33:22le principe dite d'autodétermination du genre
00:33:24suffit à obtenir une modification officielle
00:33:26Le procureur se voit l'obligation
00:33:28de réduire son accusation
00:33:30à celle de simple violence domestique
00:33:32Selon Gloria Poyatos
00:33:34fondatrice de l'association des femmes juges d'Espagne
00:33:36ses tentatives de fraude sont courantes
00:33:38Nous voyons tous les jours
00:33:40des tentatives de fraude à la loi
00:33:42et l'une des fonctions des juges
00:33:44est de les détecter et de les éviter
00:33:46De la même manière qu'un juge responsable
00:33:48de l'état civil doit s'assurer
00:33:50qu'un mariage n'est pas une simulation
00:33:52il a la possibilité de refuser un changement de sexe
00:33:54Ces failles sont souvent multiples
00:33:56Avec la loi sur les violences de genre
00:33:58toutes les lois ont des failles
00:34:00qui sont exploitées pour commettre des fraudes à la loi
00:34:02Le problème est que dans ce cas
00:34:04la fraude se commet contre les victimes
00:34:06Cette situation reste malgré tout
00:34:08un cas exceptionnel
00:34:10Selon la ministre de l'égalité
00:34:12Anna Redondo
00:34:14sur les 6000 changements de sexe réalisés en 2024
00:34:16environ 0,001%
00:34:18correspondent à des détournements de procédure
00:34:21Voilà pour l'essentiel
00:34:23Mais le Grand Journal c'est à 15h
00:34:24avec vous Adrien
00:34:26On marque une courte pause
00:34:28pour parler de l'immigration
00:34:30qui est en train d'être jugulée
00:34:32par les Italiens
00:34:34moins 65% d'immigration clandestine
00:34:36par rapport à l'année dernière
00:34:38Il faudra voir aussi
00:34:40s'interroger sur les routes alternatives
00:34:42peut-être à l'image de celle
00:34:44que constitue la route des Canaris
00:34:46A tout de suite
00:34:49Nous revoici pour la suite
00:34:51280 minutes infos
00:34:52et marquez-nous cet après-midi
00:34:54On va parler de l'Italie
00:34:56qui annonce une baisse conséquente
00:34:58des arrivées de migrants
00:35:00de l'ordre de moins 65%
00:35:02pour la seule année qui vient de s'écouler
00:35:04Chez les mineurs non accompagnés
00:35:06c'est assez significatif
00:35:08Le gouvernement italien
00:35:10crédite sa politique plus dure
00:35:12Il y a certes eu des accords
00:35:14avec la Libye et la Tunisie
00:35:16Mais à quoi faut-il le créditer réellement ?
00:35:18La réponse avec Alberto Toscano
00:35:20journaliste italien qu'on connaît bien
00:35:22Cette baisse
00:35:24est donc la baisse
00:35:26des migrants
00:35:28de provenance africaine
00:35:30parce que souvent
00:35:32ils choisissent d'autres
00:35:34chemins pour arriver
00:35:36sur le sol européen
00:35:38L'un de ces chemins
00:35:40les amène vers les îles Canaris
00:35:42donc vers l'Espagne
00:35:44Et aujourd'hui
00:35:46il y a en effet
00:35:48une situation particulièrement délicate
00:35:50en Espagne
00:35:53Bonjour Fabien Gibaud
00:35:55Merci d'être avec nous cet après-midi
00:35:57On vous a appelé parce que vous êtes enseignant
00:35:59à l'université de Bologne
00:36:01donc vous vous intéressez évidemment
00:36:03à ces questions
00:36:05Comment le gouvernement communique-t-il ?
00:36:07Est-ce qu'il met tout à son crédit ?
00:36:09Ou est-ce qu'il reconnaît
00:36:11qu'il y a eu peut-être un transfert
00:36:13dans le choix des routes migratoires
00:36:15pour parvenir vers l'Europe du Nord notamment ?
00:36:17Est-ce que c'est quelque chose entre les deux ?
00:36:19Le gouvernement prend bien sûr
00:36:20ce qui est légitime
00:36:22puisqu'ils sont au gouvernement
00:36:24des chiffres bien sûr qui semblent impressionnants
00:36:26moins 65%
00:36:28ils sont quand même relatifs
00:36:30quand on les regarde un peu plus près
00:36:32puisque l'année 2023 avait été une année
00:36:34extrêmement importante
00:36:36au niveau du cadre migratoire
00:36:38donc cette baisse de cette année est relative
00:36:40parce que l'année 2023 était extrêmement élevée
00:36:42on était à presque 120 000 personnes
00:36:44qui étaient arrivées
00:36:46c'était beaucoup plus qu'en temps normal
00:36:48donc cette année on va dire
00:36:50que ça c'est un premier facteur
00:36:52par rapport à l'année dernière
00:36:54et puis il y a également aussi justement
00:36:56comme disait Monsieur Toscano
00:36:58le journaliste italien
00:37:00que ces migrants arrivent également
00:37:02plutôt en Espagne ou en Grèce actuellement
00:37:04ou alors ils n'arrivent plus par la mer
00:37:06parce que ces chiffres parlent principalement
00:37:08de la mer en Italie
00:37:10l'arrivée par le sud
00:37:12mais il y a aussi toute une quantité de migrants
00:37:14qui arrivent par la voie des Balkans
00:37:16qui passent par la Slovénie pour arriver en Italie
00:37:18D'accord, mais ceci dit
00:37:20la relation avec la Libye
00:37:22et avec la Tunisie
00:37:24pour ce qui est des arrivées via la mer
00:37:26est significative
00:37:28c'est-à-dire parce que nous ça nous intéresse
00:37:30évidemment au premier chef
00:37:32vous savez qu'en France parfois
00:37:34ça pêche un petit peu de ce point de vue
00:37:36qu'est-ce qu'on a négocié
00:37:38qu'est-ce qu'on a mis dans la balance
00:37:40de votre point de vue ?
00:37:42C'est une très bonne question que vous posez là
00:37:44car on a parlé énormément de cet accord
00:37:46qu'il y a eu entre l'Italie et la Tunisie
00:37:48avec le président Saïd en Tunisie
00:37:50qui avait signé des accords très importants
00:37:52dans les années 70 avec l'Afrique
00:37:54le problème c'est que ce plan
00:37:56et cet accord avec la Tunisie
00:37:58n'a jamais été dilulgué
00:38:00et on n'a jamais eu de résultats de cela
00:38:02il y a aussi après une année
00:38:04autour de ces rapports avec le monde africain
00:38:06pour justement essayer de développer en Afrique
00:38:08pour éviter l'épartance des migrants
00:38:10un résultat, je cite directement
00:38:12le ministre des armées actuelles
00:38:14monsieur Crozetto en Italie
00:38:16il a dit que le résultat était peu efficace pour l'instant
00:38:18donc ces accords
00:38:20dans le sens qu'il y a un rapprochement
00:38:22une collaboration
00:38:24mais au niveau des effets réels
00:38:26ils sont encore très très relatifs
00:38:28D'accord, je vous propose de rester avec nous
00:38:30parce qu'on va faire réagir nos invités sur ce plateau
00:38:32donc on a bien compris Marc
00:38:34qu'il fallait relativiser tout à fait ces chiffres
00:38:36en gros qu'on n'est pas à l'abri
00:38:38qu'à la faveur d'une autre année
00:38:40avec des passages favorisés
00:38:42ça recommence et ça repart de plus belle l'année prochaine
00:38:44mais quand même
00:38:46on sait aussi que Pedro Sanchez
00:38:48a l'intention de faire la même chose
00:38:50oui c'est fou, Pedro Sanchez
00:38:52gouvernement socialiste
00:38:54et pour l'accueil de migrants
00:38:56voit ce que fait l'Italie et se dit
00:38:58tiens, il y a peut-être des choses intelligentes à faire
00:39:00non mais en fait ça rejoint un petit peu
00:39:02le classement de valeurs actuelles je trouve des villes
00:39:04il y a aussi peut-être toute une question de signal envoyé
00:39:06quand vous avez des métropoles
00:39:08qui passent à gauche, à l'extrême gauche
00:39:10c'est-à-dire des métropoles
00:39:12représentées par des personnes
00:39:14à de l'idéologie extrêmement tolérante
00:39:16permissive, laxiste, etc
00:39:18et bien peut-être qu'il y a aussi
00:39:20des gens qui veulent entrer illégalement
00:39:22se disent tiens, on sera peut-être mieux accueilli ici
00:39:24et lorsque l'Italie bascule dans un gouvernement
00:39:26à droite, en tout cas avec une position ferme
00:39:28autoritaire sur les migrants
00:39:30est-ce qu'il y a un effet dissuasif sur les passeurs
00:39:32qui vont plutôt à ce moment-là privilégier
00:39:34un autre chemin que celui emprunté jusque-là
00:39:36on a beaucoup dit dans les premiers mois
00:39:38de sa gouvernance
00:39:40que Georgia Meloni avait un peu failli
00:39:42et qu'elle avait dû se raviser
00:39:44sur les promesses qu'elle avait faites
00:39:46de toute façon c'est le problème
00:39:48de ces dirigeants européens comme Georgia Meloni
00:39:50c'est-à-dire pas très en accord
00:39:52avec la politique européenne
00:39:54c'est qu'ils sont assez seuls et assez isolés
00:39:56donc je pense que pour garder un petit peu
00:39:58de leadership sur son propre territoire national
00:40:00ça nous demande aussi des bras de fer
00:40:02avec l'Europe, ça demande aussi
00:40:04une politique beaucoup plus ferme
00:40:06vis-à-vis des institutions européennes
00:40:08et le fait d'être isolé ça demande aussi
00:40:10peut-être plus d'efforts
00:40:12après Georgia Meloni a multiplié
00:40:14ses déplacements à Tunis, en Libye
00:40:16il n'y a pas juste eu des effets d'annonce
00:40:18de sa part, elle n'a pas envoyé
00:40:20je puis dire du problème
00:40:22et en allant créer des partenariats
00:40:24constructifs avec d'autres pays
00:40:26Eliott Wimann, est-ce que vous mettez
00:40:28un bémol à cette politique italienne
00:40:30et puis on reviendra bien sûr vers Fabien
00:40:32dans un instant, je rappelle quand même
00:40:34moins 65% c'est-à-dire qu'hier
00:40:36vous vous en souvenez peut-être
00:40:38on parlait des OQTF, des expulsions
00:40:40qui étaient réalisées à hauteur de 20%
00:40:42oh là là on était passé de 15% à 20%
00:40:44et ça faisait les titres
00:40:46moins 65% c'est vraiment assez conséquent
00:40:48à l'échelle je le rappelle de 12 mois
00:40:50pour pouvoir opérer un effet salutaire
00:40:52tout de même sur le long terme
00:40:54même si on l'a déjà dit
00:40:56il y a eu un certain nombre de manquements
00:40:58au début de sa politique
00:41:00d'abord elle estime pouvoir condamner
00:41:02fermement les passeurs
00:41:04ce qui représente tout de même
00:41:06une partie assez importante du problème
00:41:08avec des sanctions financières
00:41:10qui ont été accrues
00:41:12donc il y a évidemment un effet dissuasif
00:41:14non pas pour les personnes qui viennent
00:41:16mais pour les personnes qui les font venir
00:41:18c'est assez significatif
00:41:20parce qu'il faut se mettre à dos
00:41:22naturellement une partie de la classe médiatique
00:41:24donc il faut aussi ne pas avoir peur
00:41:26de ces soutiens-là
00:41:28et enfin elle a renforcé
00:41:30les sanctions administratives
00:41:32qui peuvent s'exprimer à l'égard
00:41:34des personnes qui ont été refoulées
00:41:36on sait par exemple qu'en France
00:41:38c'est tout le sujet de l'exécution des OQTF
00:41:40Fabien Jubeau, dernière réaction peut-être
00:41:42peut-être que vous avez envie de rajouter
00:41:44quelque chose à ce que vous avez entendu
00:41:46mais aussi j'aimerais savoir comment
00:41:48l'opinion publique réagit à cela
00:41:50la presse favorable au gouvernement
00:41:52elle est relativisée peut-être
00:41:54dans d'autres presses
00:41:56il y a quand même deux facteurs
00:41:58à prendre aussi en compte justement
00:42:00dans ces chiffres et dans ces résultats en général
00:42:02on a parlé des ONG à l'instant
00:42:04les ONG ne représentent que 10%
00:42:06des personnes qui sont apportées en Italie
00:42:08on va dire le reste, les 90 autres %
00:42:10c'est l'armée italienne
00:42:12tout simplement qui les récupère en Méditerranée
00:42:14donc là aussi l'ONG est très symbolique
00:42:16très certainement, elle a un impact peut-être
00:42:18ça c'est possible d'un point de vue psychologique
00:42:20il faut quand même prendre en compte
00:42:22au niveau de tout cela, ce sont des chiffres
00:42:24des migrants déclarés
00:42:26des migrants qui sont arrivés
00:42:28vous avez aussi toute une catégorie de migrants
00:42:30qui ne seront jamais déclarés
00:42:32qui rentrent par les voies criminelles
00:42:34qui vont aller travailler parce qu'en Italie
00:42:36il y a aussi toute une catégorie professionnelle
00:42:38aussi bien de la restauration que de l'agriculture
00:42:40qui a besoin d'une main d'oeuvre
00:42:42d'une main d'oeuvre qu'il veut au noir
00:42:44et non déclarée pour les payer très très mal
00:42:46si vous faites un tour dans les campagnes italiennes
00:42:48il est bien rare de voir des Italiens
00:42:50être éclairés sur cette question cet après-midi
00:42:52Fabien Gibault qui travaillait à l'université de Bologne
00:42:54comme enseignant
00:42:56on marque une courte pause
00:42:58ah bah non je crois que c'est fini pour cette partie
00:43:00en tout cas pour ce qui vous concerne
00:43:02non vous restez avec nous ?
00:43:04tous les deux ?
00:43:06et bien non pour une fois n'est pas coutume
00:43:08l'équipe de 14h remplie la 15h
00:43:10étoffée d'autres débatteurs
00:43:12on marque une courte pause
00:43:14je vous confie à Adelphilda pour l'heure des livres
00:43:16et puis on se retrouve pour le journal
00:43:18le grand journal d'Adrien Fontenot
00:43:20à l'île de Calachnikov
00:43:25de retour il est 15h c'est la suite
00:43:27280 minutes infos avec Adrien Fontenot
00:43:29pour le journal
00:43:31bonjour bonjour à l'île
00:43:33on va parler de cette prison qui a été prise pour cible
00:43:35par des tirs de Calachnikov
00:43:37avec à cette heure deux individus qui sont recherchés
00:43:39les faits se sont déroulés hier en milieu d'après-midi
00:43:41à proximité de l'accueil des familles
00:43:43aucun blessé n'est à déplorer
00:43:45une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre
00:43:47en bande organisée et association de malfaiteurs
00:43:48le ministre de la justice démissionnaire
00:43:50Eric Dupond-Moretti
00:43:52a évidemment condamné ces faits
00:43:54avec la plus grande fermeté je cite
00:43:56tout mon soutien aux agents pénitentiaires
00:43:58dont le dévouement est exemplaire
00:44:00écoutez justement la réaction de Guillaume Potier
00:44:02secrétaire général de l'Union régionale des Hauts-de-France
00:44:04la structure c'est un moulin en fait
00:44:06on peut rentrer comme on veut jusqu'à la porte d'entrée
00:44:08il n'y a pas de barrière de sécurité
00:44:10il n'y a rien du tout
00:44:12on demande à ce que le site soit sécurisé
00:44:14ça fait un an que les travaux auraient dû commencer
00:44:16il n'y a toujours rien à l'heure actuelle
00:44:18il n'y a pas eu de drame à déplorer
00:44:20mais ça devient de plus en plus dangereux
00:44:22d'aller exercer au sein des structures pénitentiaires
00:44:24c'est vrai que ce n'est pas la première fois
00:44:26mais il faut espérer que ce sera la dernière
00:44:28il faut que l'administration aussi prenne en compte
00:44:30ce qui se passe, il faut que nos dirigeants
00:44:32comprennent ce qui se passe
00:44:34la dangerosité de nos missions
00:44:36la dangerosité du métier
00:44:38ce qu'il faut c'est sécuriser les domaines
00:44:40il n'y a pas d'autre choix
00:44:42il faut sécuriser les domaines
00:44:44ce n'est pas normal que des gens armés
00:44:46puissent venir dans un véhicule jusqu'à une porte d'entrée
00:44:48de rien n'était
00:44:49ce n'est pas normal
00:44:50on ne peut plus travailler dans ces conditions-là
00:44:51ce n'est pas possible
00:44:52et puis on va parler à présent d'une affaire
00:44:53qui trouve une résonance particulière en ce moment
00:44:56en Seine-et-Marne
00:44:57une nouvelle course poursuite
00:44:58qui s'est mal terminée
00:44:59Adamari Lellis, un policier municipal
00:45:01s'est fait percuter à moto
00:45:02le fonctionnaire tentait d'arrêter un véhicule en infraction
00:45:05avant d'être renversé par accident
00:45:07par une autre voiture
00:45:08plongé dans un coma artificiel
00:45:10il vient tout juste d'en sortir
00:45:12le récit avec Aminata Demphal
00:45:15c'est en voulant procéder au contrôle d'un automobiliste
00:45:18que le drame s'est produit
00:45:20Adamari Lellis
00:45:22un policier municipal de 36 ans
00:45:24a été grièvement blessé
00:45:26en prenant en chasse un véhicule
00:45:27ayant grillé un feu rouge
00:45:29après avoir actionné ses avertisseurs sonores
00:45:32le fonctionnaire est passé au rouge
00:45:33avec son collègue
00:45:35il est ensuite percuté par une autre voiture
00:45:37à ce croisement au feu vert
00:45:39retombé sur lui
00:45:40la moto lui a causé de graves blessures
00:45:43pour Julien Chénardi
00:45:44les risques comme celui-ci
00:45:45sont omniprésents
00:45:46chez les forces de l'ordre
00:45:48on prend nous-mêmes des risques
00:45:49soit pour interpeller
00:45:50les auteurs d'infractions
00:45:52on prend des risques aussi
00:45:53en circulant
00:45:54lorsque notamment
00:45:55les collègues en l'espèce
00:45:56circulent à moto
00:45:58puisqu'ils vont aller griller
00:45:59eux-mêmes un feu
00:46:00pour pouvoir aller rattraper
00:46:01quelqu'un qui venait
00:46:02d'en faire d'eux-mêmes
00:46:03et pour aller faire cesser l'infraction
00:46:05le dépistage d'alcoolémie
00:46:06et de stupéfiants
00:46:07effectués sur le conducteur
00:46:08de la voiture
00:46:09s'est révélé négatif
00:46:11une enquête a été ouverte
00:46:12pour blessure involontaire
00:46:154 jours après
00:46:16la tentative d'incendie
00:46:17de la Synagogue de la Grande Motte
00:46:18l'enquête progresse
00:46:19assez rapidement
00:46:20le principal suspect
00:46:21un Algérien
00:46:22de 33 ans
00:46:23en situation régulière
00:46:24et inconnu
00:46:25des services de police
00:46:26a été mis en examen
00:46:27mercredi soir à Paris
00:46:28par un juge antiterroriste
00:46:29et écroué
00:46:30deux autres hommes
00:46:31proches de l'assaillant
00:46:32ont également été mis en examen
00:46:33pour association
00:46:34et recel de malfaiteurs terroristes
00:46:36et puis ce cri d'alarme
00:46:37à présent il émane
00:46:38du Conseil National
00:46:39de la Protection Animale
00:46:40l'organisme dénonce
00:46:41l'absence de financement
00:46:42de la part de l'Etat
00:46:43conséquence
00:46:44personne n'est embauché
00:46:45pour répondre
00:46:47ce numéro lancé cet été
00:46:48pour signaler
00:46:49les cas de maltraitance
00:46:50son président Loïc Dombreval
00:46:51nous explique la situation
00:46:53on aura bientôt plus
00:46:54les moyens
00:46:55alors que manifestement
00:46:56puisqu'on a des milliers
00:46:57d'appels
00:46:58il y a un vrai besoin
00:46:59en France
00:47:00de cette ligne téléphonique
00:47:01on va probablement
00:47:02être obligé
00:47:03de fermer la porte
00:47:04ce qui est
00:47:05un vrai problème
00:47:06on a 0 euros
00:47:07de subvention de l'Etat
00:47:08ce qui est un pur scandale
00:47:09un pur scandale
00:47:10on a 0 euros
00:47:11de subvention
00:47:12du ministère de l'Agriculture
00:47:13du ministère de l'Intérieur
00:47:14alors qu'on reste
00:47:15alors qu'on rend service
00:47:16au ministère de l'Agriculture
00:47:17au ministère de l'Intérieur
00:47:18on rend service
00:47:19aussi
00:47:20aux associations
00:47:21qui pour
00:47:22certaines d'entre elles
00:47:23eh bien orientent
00:47:24les appels
00:47:25vers la plateforme
00:47:26pour avoir
00:47:27plus de temps
00:47:28pour gérer
00:47:29leurs activités
00:47:30vous nous proposez
00:47:31à présent
00:47:32de découvrir l'Ardèche
00:47:33mais il faut se sermer
00:47:34d'un peu de patience
00:47:35un peu de patience
00:47:36car ça ne sera
00:47:37pas en train
00:47:38ce sera en voiture
00:47:39en bus
00:47:40si vous voulez
00:47:41mais aucun train ne s'arrête
00:47:42dans ce seul département
00:47:43de France
00:47:44la région Auvergnure-Aulap
00:47:45s'était pourtant
00:47:46bien engagée
00:47:47à rouvrir des lignes
00:47:48mais le projet traîne
00:47:49Noémie Hardy
00:47:50dans ce département
00:47:51le train passe
00:47:52mais ne s'arrête jamais
00:47:53le Theil
00:47:54petite ville de l'Ardèche
00:47:55n'accueille plus de train
00:47:56depuis 1973
00:47:57quand le maire
00:47:58regarde les rames
00:47:59c'est la désolation
00:48:00quand on voit des quais
00:48:01qui sont encombrés
00:48:02comme ça
00:48:03on se dit
00:48:04ben ouais
00:48:05c'est un peu triste
00:48:06parce qu'il y a
00:48:07tellement de besoins
00:48:08qui sont encombrés
00:48:09c'est un peu triste
00:48:10parce qu'il y a
00:48:11tellement de besoins
00:48:12qui sont encombrés
00:48:13parce qu'il y a
00:48:14tellement de besoins
00:48:15qu'est-ce que ça
00:48:16pourrait apporter
00:48:17à un moment
00:48:18ça faisait râler
00:48:19mais maintenant
00:48:20ça fait rager
00:48:21voilà
00:48:22compte tenu des enjeux
00:48:23des besoins
00:48:24L'état avait fermé
00:48:25de nombreuses lignes
00:48:26pour des raisons économiques
00:48:27et toutes celles d'Ardèche
00:48:28ont été condamnées
00:48:29alors quand le maire
00:48:30croise ses habitants
00:48:31l'époque des trains
00:48:32rappelle de loin
00:48:33un souvenir
00:48:34les petits roues en ferrées
00:48:35qu'il y avait
00:48:36au Cheilard
00:48:37à la Masse
00:48:38tout ça
00:48:39je connaissais moi
00:48:40c'est mon enfance
00:48:41et il n'y a plus rien
00:48:42et le jour où ça va rouvrir
00:48:43vous allez remonter
00:48:44vous allez remonter
00:48:45dans les trains ?
00:48:46Ah oui j'aimerais bien
00:48:47Ah oui ?
00:48:48Vous préférez ça
00:48:49que la voiture ?
00:48:50Aujourd'hui le département
00:48:51peut uniquement compter
00:48:52sur son train touristique
00:48:53un petit train à vapeur
00:48:54qui traverse
00:48:55les gorges du Doubs
00:48:56cette ligne ouverte
00:48:57en 1891
00:48:58est empruntée
00:48:59par 110 000 touristes
00:49:00chaque saison
00:49:01attirée par la beauté
00:49:02du paysage
00:49:03Direction l'Espagne à présent
00:49:08où certains profitent
00:49:09des failles législatives
00:49:10pour contourner la justice
00:49:12Un individu accusé
00:49:13d'avoir attaqué au couteau
00:49:14sa femme et ses deux filles
00:49:15a été arrêté
00:49:16mais le procureur
00:49:17n'a pas pu appliquer
00:49:18à cet acte
00:49:19la circonstance aggravante
00:49:20prévue lorsque
00:49:21l'auteur est un homme
00:49:22et la victime
00:49:23une femme
00:49:24l'a raison
00:49:25il s'est déclaré
00:49:26transgenre
00:49:27Alice Sommerer
00:49:28et Félix Peyrolaz
00:49:29Il est accusé
00:49:30selon nos confrères du Figaro
00:49:31d'avoir attaqué au couteau
00:49:32sa femme et ses deux filles
00:49:33un délit passible
00:49:34d'une peine maximale
00:49:35de 12 mois de prison
00:49:36à laquelle l'individu
00:49:37va échapper
00:49:38en raison de son changement
00:49:39de sexe
00:49:40légal
00:49:41En vertu
00:49:42de la loi trans
00:49:43de 2024
00:49:44le principe
00:49:45dit d'autodétermination
00:49:46du genre
00:49:47suffit à obtenir
00:49:48une modification officielle
00:49:49de l'identité
00:49:50Le procureur
00:49:51se voit l'obligation
00:49:52de réduire son accusation
00:49:53à celle de simple
00:49:54violence domestique
00:49:55Selon Gloria Poyatos
00:49:56fondatrice
00:49:57de l'association
00:49:58des femmes juges d'Espagne
00:49:59ses tentatives
00:50:00de fraude
00:50:01sont courantes
00:50:02Nous voyons tous les jours
00:50:03des tentatives de fraude
00:50:04à la loi
00:50:05et l'une des fonctions
00:50:06des juges
00:50:07est de les détecter
00:50:08et de les éviter
00:50:09Le juge civil
00:50:10doit s'assurer
00:50:11qu'un mariage
00:50:12n'est pas une simulation
00:50:13il a la possibilité
00:50:14de refuser
00:50:15un changement de sexe
00:50:16Ces failles
00:50:17sont souvent multiples
00:50:18et peuvent être lourdes
00:50:19de conséquences
00:50:20pour les victimes
00:50:21La loi trans
00:50:22entre en collision
00:50:23avec la loi
00:50:24sur les violences de genre
00:50:25Toutes les lois
00:50:26ont des failles
00:50:27qui sont exploitées
00:50:28pour commettre
00:50:29des fraudes à la loi
00:50:30Le problème
00:50:31est que dans ce cas
00:50:32la fraude se commet
00:50:33contre les victimes
00:50:34Cette situation
00:50:35reste malgré tout
00:50:36un cas exceptionnel
00:50:37Selon la ministre
00:50:39environ 0,001%
00:50:41correspondent
00:50:42à des détournements
00:50:43de procédures
00:50:45Voilà pour l'essentiel
00:50:46on passe au sport
00:50:47avec une découverte
00:50:48aujourd'hui
00:50:50Retrouvez votre programme
00:50:51avec Original
00:50:52Le nouveau parfum
00:50:53à la coste
00:50:54Votre programme
00:50:55commence dans 8 secondes
00:50:56Un temps record
00:50:57pour transformer
00:50:58votre canapé
00:50:59en vrai lit
00:51:00Votre programme
00:51:01avec La Maison Convertible
00:51:02Une découverte
00:51:03car on va s'intéresser
00:51:04au goalball
00:51:05une des deux disciplines
00:51:06paralympiques
00:51:07qui n'a pas
00:51:08d'équivalent olympique
00:51:09Si vous ne connaissez pas
00:51:10Grégoire Alain
00:51:11vous explique tout
00:51:12Ce sera l'un
00:51:13des temps forts
00:51:14de cette année
00:51:15pour les Paralympiques
00:51:16C'est l'occasion
00:51:17Ce sera l'un
00:51:18des temps forts
00:51:19de cette première journée
00:51:20des Jeux Paralympiques
00:51:21l'entrée en liste
00:51:22des deux équipes de France
00:51:23de goalball
00:51:24masculine et féminine
00:51:25qui disputeront
00:51:26pour la toute première fois
00:51:27cette épreuve
00:51:28en tant que pays organisateur
00:51:29et concernant les règles
00:51:30de cette discipline
00:51:31consacrée aux déficients visuels
00:51:32deux équipes
00:51:33de trois joueurs
00:51:34plus trois remplaçants
00:51:35chacun équipé
00:51:36d'un masque opaque
00:51:37qui s'affronte
00:51:38en demi-temps
00:51:39de 12 minutes
00:51:40et l'objectif
00:51:41c'est de défendre sa cage
00:51:42qui fait toute la largeur
00:51:43du terrain
00:51:44soit 9 mètres
00:51:45les joueurs et joueuses
00:51:46qui peuvent se repérer
00:51:47grâce au gros lot
00:51:48contenu dans la balle
00:51:49et qui à la récupération
00:51:50du ballon
00:51:51ont 10 secondes
00:51:52pour tenter leur chance
00:51:53notez
00:51:54qu'il faut que la balle
00:51:55rebondisse deux fois
00:51:56une fois dans son propre camp
00:51:57et une fois
00:51:58dans une zone
00:51:59un peu plus avancée
00:52:00au centre du terrain
00:52:01appelée zone neutre
00:52:02et naturellement
00:52:03c'est l'équipe
00:52:04qui inscrit le plus de buts
00:52:05au cours des 24 minutes
00:52:06ou bien
00:52:07celle qui prend
00:52:0810 buts d'avance
00:52:09sur son adversaire
00:52:10qui remporte la partie
00:52:118 secondes
00:52:12un temps record
00:52:13pour transformer
00:52:14votre canapé
00:52:15en vrai lit
00:52:16votre programme
00:52:17avec la maison convertible
00:52:18C'était votre programme
00:52:19avec Original
00:52:20le nouveau parfum
00:52:21à la coste
00:52:22Voilà pour l'actualité
00:52:23tout de suite
00:52:24vous retrouvez
00:52:25Nelly Denac
00:52:26et ses invités
00:52:27pour la suite
00:52:28de 180 minutes info
00:52:29Après une courte pause
00:52:30merci beaucoup Adrien
00:52:31on se retrouve tout à l'heure
00:52:32pour le reste de l'actualité
00:52:33en effet
00:52:34on va beaucoup parler
00:52:35de l'actualité
00:52:36de l'actualité
00:52:37de l'actualité
00:52:38de l'actualité
00:52:39de l'actualité
00:52:40en effet
00:52:41on va beaucoup parler
00:52:42de ce gendarme
00:52:43vous avez tous entendu
00:52:44la colère
00:52:45et la déception
00:52:46évidemment
00:52:47les accusations
00:52:48même d'Harmonie Cobine
00:52:49qui a perdu son mari
00:52:50fauché par un chauffard
00:52:51on en sait plus d'ailleurs
00:52:52sur les condamnations
00:52:53dont il a écopé
00:52:54celles qu'il a exécutées
00:52:55également
00:52:56et c'est Sandra Buisson
00:52:57qui viendra nous en faire part
00:52:58à tout de suite
00:52:59De retour avec vous
00:53:09je vais vous présenter
00:53:10nos invités
00:53:11pour m'accompagner
00:53:12lors de cette deuxième heure
00:53:13de débat
00:53:14vous en avez l'habitude
00:53:15le plateau est encore plus fourni
00:53:16alors évidemment
00:53:17Eliott Mamann et Marc Eno
00:53:18sont restés parmi nous
00:53:19on accueille Judith Vintraud
00:53:20bonjour Judith
00:53:21bonjour Nelly
00:53:22à la fin d'un été
00:53:23où on ne s'est pas croisés
00:53:24grands reporters
00:53:25je le rappelle
00:53:26merci d'être là
00:53:27Mahdi Saidi est là également
00:53:28communicante
00:53:29bonjour bienvenue
00:53:30on s'est vu en début de semaine
00:53:31mais bonjour Judith aussi
00:53:32et bonjour Karim Zaribi
00:53:33bonjour Nelly
00:53:34bienvenue parmi nous
00:53:35également Sandra Buisson
00:53:36pour m'épauler
00:53:37dans ces premières minutes
00:53:38parce que vous avez
00:53:39tous entendu la colère
00:53:40le cri du coeur
00:53:41d'Harmonie Comines
00:53:42qui a perdu son mari gendarme
00:53:43victime d'un chauffard
00:53:44et Sandra
00:53:45on vous a fait venir
00:53:46parce qu'on en sait plus
00:53:47on savait qu'il était
00:53:48multi-condamné
00:53:49cet individu qui avait pu
00:53:50être interpellé finalement
00:53:51mais on en sait plus
00:53:52sur la nature des condamnations
00:53:53et sur celles qu'il a
00:53:54réellement exécutées
00:53:55alors il les a toutes exécutées
00:53:56il y a 10 condamnations
00:53:586 pour des infractions routières
00:54:00et 4 pour des atteintes
00:54:01aux personnes
00:54:02parmi les peines exécutées
00:54:03il y a eu des peines
00:54:04avec des amendes
00:54:05du travail
00:54:06du travail
00:54:07des amendes
00:54:08du travail d'intérieur général
00:54:09des jours amendes
00:54:10qui ont dû être payés
00:54:11une suspension de permis
00:54:14et 2 mois de prison ferme
00:54:16qu'il a exécuté
00:54:17sous forme de bracelet électronique
00:54:20donc détention à domicile
00:54:22sous surveillance électronique
00:54:23ça c'est pour des faits
00:54:24du 9 août 2017
00:54:26il avait été contrôlé
00:54:27au volant
00:54:28d'un véhicule
00:54:29il était en état d'ivresse
00:54:30et sous stupéfiants
00:54:32donc cette peine
00:54:33a été prononcée
00:54:34en mai 2018
00:54:352 mois de prison
00:54:36sous bracelet électronique
00:54:37et puis une peine
00:54:38une procédure
00:54:39est toujours en cours
00:54:40elle pour des faits
00:54:41du 23 septembre 2023
00:54:42donc il y a un an
00:54:43jour où il avait été contrôlé
00:54:45en état d'ivresse
00:54:46alors qu'il était au volant
00:54:47d'un véhicule
00:54:48dans le cadre
00:54:49d'une composition pénale
00:54:51le juge
00:54:52lui a délivré la peine
00:54:55d'une suspension de permis
00:54:56de conduire de 4 mois
00:54:57et une amende de 600 euros
00:54:59mais
00:55:00il y a eu une précision
00:55:01depuis les premières infos
00:55:02que nous vous avons donné
00:55:06il apparaît que
00:55:07la suspension du permis
00:55:08de conduire de 4 mois
00:55:09et l'amende
00:55:10devait être mise à exécution
00:55:11après un rendez-vous judiciaire
00:55:13qui était prévu
00:55:14le 12 septembre à venir
00:55:15c'est à dire que
00:55:16pendant un an
00:55:17ça n'avait pas été
00:55:18mis à exécution
00:55:19donc contrairement
00:55:20aux premières informations
00:55:21que nous avons donné
00:55:23il apparaît que
00:55:24la suspension et l'amende
00:55:26n'avaient pas encore été
00:55:27mises à exécution
00:55:28d'accord
00:55:29donc en tout état de cause
00:55:30il pouvait conduire
00:55:31dans l'intervalle
00:55:32c'est ça qu'on doit comprendre
00:55:33vraisemblablement oui
00:55:34c'est un marché de grâce
00:55:35mais c'est ce qu'il faut comprendre
00:55:37il y a pas mal de choses
00:55:38déjà à retenir
00:55:39et j'imagine
00:55:40à commenter
00:55:41Judith Ventrebeck
00:55:42qu'est-ce qui vous frappe le plus
00:55:43en l'espèce ?
00:55:44que tout ce que dit Sandra
00:55:45confirme la justesse
00:55:47des propos
00:55:49d'Harmonie Comine
00:55:51que la justice
00:55:53est en général
00:55:54beaucoup trop laxiste
00:55:55avec les récidivistes
00:55:57puisque là
00:55:58on a 10 délits connus
00:56:00et encore
00:56:01Sandra ne nous parle
00:56:02que des délits routiers
00:56:03il y a aussi des atteintes
00:56:04à la personne
00:56:05dont pour l'instant
00:56:06le parquet de grâce
00:56:08ne veut rien dire
00:56:09et ne livre pas les détails
00:56:11évidemment
00:56:13ce n'est pas possible
00:56:15de laisser un individu
00:56:17présentant cette dangerosité
00:56:19en liberté
00:56:21et malheureusement
00:56:23ça a été fait
00:56:24et quand
00:56:25Harmonie Comine
00:56:27parle de 1981
00:56:29comme d'un tournant
00:56:31dans la politique
00:56:33judiciaire de la France
00:56:35elles sont vraisemblablement
00:56:37à la peine de mort
00:56:38mais il y a aussi la loi
00:56:39sécurité et liberté
00:56:40d'Alain Perfit
00:56:42qui en fait a entré en vigueur
00:56:44en 1981
00:56:45juste avant le changement de pouvoir
00:56:47mais qui a été largement abrogée
00:56:49en 1983
00:56:50et que disait notamment cette loi ?
00:56:52elle enlevait au juge
00:56:54la possibilité
00:56:56d'aménager les peines
00:56:58comme il le voulait
00:56:59elle restreignait la liberté du juge
00:57:00je regrette profondément
00:57:02qu'elle ait été abrogée
00:57:03en tout cas sur ces aspects-là
00:57:04alors ça c'est un éclairage
00:57:05effectivement que vous apportez
00:57:06je ne suis pas sûre que Harmonie Comine
00:57:07ait voulu parler de cette subtilité-là
00:57:09en particulier
00:57:10mais c'est bien de rappeler
00:57:11que ça s'est passé
00:57:12qu'on avait les outils
00:57:13et qu'on s'en est privé
00:57:144 mois de suspension
00:57:16même si ce n'était pas encore effectué
00:57:18même la peine en elle-même
00:57:19ne paraissait pas très lourde
00:57:21sévère au regard de ce qu'on pouvait
00:57:23lui reprocher quand même
00:57:24Karim ?
00:57:25moi je suis interpellé
00:57:27avec stupeur
00:57:29sur 2 phénomènes
00:57:31d'abord 10 condamnations
00:57:33pas un jour d'enfermement
00:57:35pas de privation de liberté réelle ?
00:57:37pas de privation de liberté
00:57:39pour protéger la société
00:57:41et pour mettre en place
00:57:42une sanction à un moment donné
00:57:43qui indique qu'on ne peut pas
00:57:45faire tout et n'importe quoi
00:57:46des sanctions pécuniaires
00:57:48des stages d'intérêt général
00:57:50et un bracelet électronique
00:57:53sur la dernière peine
00:57:54de 2 mois de prise en ferme
00:57:56moi je suis scandalisé
00:57:59de voir qu'au bout de 10 interpellations
00:58:01et 10 condamnations
00:58:03il n'y ait pas un jour de prison
00:58:05ferme
00:58:06et là il faut qu'on s'inspire un peu
00:58:08on le dit de temps en temps
00:58:10même souvent
00:58:11du modèle des Pays-Bas
00:58:12qui même pour des délits
00:58:14qui ne sont pas gravissimes
00:58:16éloignent parfois de la société
00:58:181 mois, 2 mois, 6 mois
00:58:20en ferme
00:58:21parce que la sanction doit avoir
00:58:22aussi une vertu pédagogique
00:58:24protéger la société
00:58:25et donner un exemple
00:58:26et puis le deuxième phénomène
00:58:28qui m'interpelle
00:58:29c'est que cette personne-là
00:58:31il n'y a pas eu de sanction immédiate
00:58:32pour la levée de son permis
00:58:34pourquoi on a besoin
00:58:36pour prendre une décision
00:58:38de statuer sur des renvois
00:58:40vous avez commis un acte gravissime
00:58:42en temps réel
00:58:44à un moment donné
00:58:45on doit pouvoir statuer
00:58:46sur le retrait immédiat de permis
00:58:47je ne sais pas moi
00:58:49pourquoi c'est aussi compliqué ?
00:58:51Marc, on rappelle quand même
00:58:52pour rebondir sur ce que dit
00:58:54Karim et sous le contrôle de Sandra
00:58:56que pour le grand public
00:58:57en effet ça peut être surprenant
00:58:58qu'il n'y ait pas de privation
00:58:59de liberté réelle
00:59:00même si au regard de la justice
00:59:01une peine quoi qu'aménagée
00:59:03avec un bracelet électronique
00:59:04ça correspond à la prison ferme
00:59:06c'est comme ça
00:59:07on en pense ce qu'on veut
00:59:08mais c'est ainsi
00:59:09c'est exactement ça
00:59:10je suis assez d'accord
00:59:11avec ce qu'a dit Karim Zeribi
00:59:12c'est à peu près ce que j'avais dit
00:59:13précédemment
00:59:14c'est au bout d'un moment
00:59:15si vous voulez que quelqu'un comprenne
00:59:16si vous voulez même
00:59:17qu'il y ait une vertu pédagogique
00:59:18dans la peine
00:59:19en fait c'est qu'à un moment donné
00:59:21passer sous bracelet
00:59:22même si c'est contraignant
00:59:23même s'il faut pointer
00:59:24même si on doit pas sortir
00:59:25au bout de certaines heures
00:59:26psychologiquement
00:59:27on reste chez soi
00:59:28et on ne connait pas la prison
00:59:30et il y a évidemment aussi
00:59:31toute la question
00:59:32qui a été soulevée
00:59:33je crois que ce monsieur
00:59:34était capverdien
00:59:35qu'il était en situation régulière
00:59:36sur le territoire français
00:59:37que son titre de séjour
00:59:38avait été renouvelé
00:59:39mais qu'à aucun moment
00:59:40on se soit dit
00:59:43est-ce que véritablement
00:59:44cette personne
00:59:45qui quand même accumule
00:59:46les délits et les méfaits
00:59:48sur le territoire français
00:59:49depuis dix ans
00:59:50est-ce que le fait
00:59:51qu'elle reste sur le territoire
00:59:52n'est pas un débat
00:59:53qui peut être posé aussi ?
00:59:54On en a déjà beaucoup parlé
00:59:55la loi ne le permettait pas
00:59:56avec la loi immigration
00:59:57récemment votée
00:59:58il est arrivé avant 13 ans
00:59:59sur les cinq ans
01:00:00voilà maintenant
01:00:01c'est chose possible
01:00:02je vais vous faire réagir
01:00:03les uns et les autres
01:00:04mais néanmoins
01:00:05j'aimerais quand même
01:00:06qu'on entende ce témoignage
01:00:07parce qu'elle nous fait
01:00:08vraiment l'amitié
01:00:09d'être avec nous
01:00:10dans ces moments
01:00:11que j'imagine douloureux
01:00:12vous allez vite comprendre pourquoi
01:00:13Virginie est en direct avec nous
01:00:14elle est femme de policier
01:00:15bonjour merci
01:00:16de nous rejoindre
01:00:17cet après-midi
01:00:18en 2021
01:00:19on rappelle
01:00:20ce qui vous est arrivé
01:00:21à titre personnel
01:00:22votre mari effectuait
01:00:23un contrôle routier
01:00:24pour interpeller
01:00:25un délinquant
01:00:26la voiture s'était arrêtée
01:00:27il avait essayé
01:00:28dans le cadre de son travail
01:00:29de faire sortir
01:00:30cette personne
01:00:31de son véhicule
01:00:32mais
01:00:33cette personne
01:00:34lui a attrapé le bras
01:00:35il a traîné ensuite
01:00:36sur une trentaine de mètres
01:00:37il a fini par percuter
01:00:38un poteau
01:00:39à l'arrivée
01:00:40et bien
01:00:41comme on pouvait l'imaginer
01:00:42des fractures
01:00:43une hospitalisation
01:00:44qu'on imagine lourde
01:00:45la rééducation
01:00:46vous allez nous en dire un mot
01:00:47aujourd'hui
01:00:48il travaille
01:00:49de ce que j'ai pu comprendre
01:00:50mais on imagine
01:00:51qu'il est traumatisé
01:00:52toujours
01:00:53vous aussi
01:00:54sans doute
01:00:55dans quelles conditions
01:00:56est-ce qu'il arrive encore
01:00:57à travailler
01:00:58pour parler de votre expérience personnelle
01:00:59et puis après
01:01:00on parlera évidemment
01:01:01de ce que
01:01:02cette histoire
01:01:03d'Eric Comine
01:01:04réveille chez vous
01:01:05il adore son travail
01:01:09il l'a repris sans problème
01:01:13après
01:01:14il y a quelques réticences
01:01:15quand même
01:01:16il se pose plus de questions
01:01:21au niveau des contrôles
01:01:22est-ce que ça va bien se terminer
01:01:25est-ce qu'on va coopérer
01:01:27il y a toujours cette peur
01:01:29automatiquement
01:01:30est-ce que l'affaire de Mougin
01:01:33a particulièrement ravivé
01:01:35des traumatismes
01:01:36que lui doit combattre au quotidien
01:01:39et chez vous aussi
01:01:41est-ce que vous vous êtes dit
01:01:43oh mon dieu c'est pas possible
01:01:44ça recommence
01:01:45est-ce que vous vous coupez
01:01:46des médias
01:01:47peut-être pour vous préserver
01:01:48à ce moment-là
01:01:49racontez-nous ce qui vous a traversé
01:01:51non moi je me dis
01:01:52oh mon dieu ça recommence
01:01:55rien ne les arrête en fait
01:01:57on n'a plus peur de la police
01:01:59on ne coopère plus
01:02:02et ce sont les policiers
01:02:05et les gendarmes
01:02:06qui sont devenus des cibles
01:02:08et ça fait peur
01:02:09parce que ça arrive n'importe où
01:02:11dans les grandes villes
01:02:12dans les petites villes
01:02:13dans les campagnes
01:02:14et personne n'est à l'abri
01:02:16et je me dis ça recommence
01:02:19c'est en hausse
01:02:21et ça ne s'arrête pas
01:02:24je trouve que la justice
01:02:25est un peu laxiste là-dessus
01:02:28vous avez entendu le témoignage ?
01:02:30oui allez-y je vous en prie
01:02:33les peines ne sont pas assez
01:02:35nous par exemple
01:02:38il a pris un enferme
01:02:40il n'a fait que 5 mois
01:02:42il a été remis dehors
01:02:44et il est capable de le refaire
01:02:46puisque mon mari a pu le recontrôler
01:02:52et finalement a dit non j'arrête
01:02:54parce qu'il a senti
01:02:55qu'il était capable de le refaire
01:02:57vous êtes en train de nous dire
01:02:59que cet homme qui a failli lui ôter la vie
01:03:01a été à nouveau au contact de votre mari
01:03:03et qu'ils se sont recroisés
01:03:05dans la vie réelle ?
01:03:06incroyable
01:03:07bien sûr
01:03:08mon mari est en brigade anticriminalité
01:03:10donc son quotidien
01:03:13c'est le trafic de stupéfiants
01:03:15et ce jeune homme est dans le trafic de stupéfiants
01:03:19et ça ne lui a pas servi de leçon
01:03:20il continue
01:03:21et il est capable de le refaire
01:03:23il est capable de remettre la vie
01:03:24de personne en danger
01:03:26qu'est-ce qu'on vous avait dit à l'époque
01:03:28du côté des autorités
01:03:30parce que vous avez entendu
01:03:31le cri de colère d'Harmonie Commune
01:03:33on va y revenir d'ailleurs dans un instant
01:03:34je vais vous demander
01:03:35ce que vous avez pensé de ces propos
01:03:37mais qu'est-ce qu'on vous avait dit à l'époque
01:03:39que ça allait être pris à bras le corps
01:03:41qu'on allait tout revoir de fond en comble
01:03:44ou on a essayé de vous consoler
01:03:46mais ça n'est pas allé plus loin ?
01:03:48on nous a consolé
01:03:52en tout cas dans la police nationale
01:03:56je vais dire qu'on nous a quand même bien accompagnés
01:04:00pas forcément au sein du commissariat
01:04:02où travaille mon mari
01:04:03mais plus haut
01:04:05on nous accompagne
01:04:06mais on ne nous dit pas forcément
01:04:08que ça va être revu
01:04:09les lois vont être revues
01:04:11que ça on ne nous le dit pas
01:04:14j'ai une question
01:04:15par rapport à ces propos chocs
01:04:16qui ont été très commentés
01:04:18y compris par la classe politique
01:04:20alors bien sûr pas tous
01:04:22au sein de la classe politique
01:04:23d'Harmonie Commune
01:04:24vous avez entendu ces mots très durs
01:04:26où elle accuse directement
01:04:27la responsabilité de l'État
01:04:29elle dit c'est la France
01:04:30qui a tué mon mari
01:04:31est-ce que ces propos
01:04:32vous les comprenez ?
01:04:34est-ce que vous auriez pu
01:04:35à l'époque
01:04:36les reprendre
01:04:37à votre compte
01:04:38les tenir également ?
01:04:41oui
01:04:42je les comprends parfaitement
01:04:44qu'est-ce que vous entendez
01:04:45quand elle dit ?
01:04:46moi je comprends parfaitement
01:04:47ce qu'elle ressent
01:04:50tant que les lois
01:04:51resteront telles qu'elles sont
01:04:56oui
01:04:57je comprends parfaitement
01:04:58ce qu'elle veut dire
01:04:59mais ça douleur
01:05:01qu'est-ce que vous attendez ?
01:05:02c'est pas un petit récit typiste
01:05:04c'est pas possible
01:05:05qu'il aille jusque-là
01:05:07et qu'il soit encore en liberté
01:05:09après toutes les condamnations
01:05:11qu'il ait eues
01:05:14qu'est-ce qu'on vous avait dit
01:05:15à l'époque
01:05:16au moment de la condamnation
01:05:17de ce chauffard
01:05:18qui a failli donc prendre
01:05:19la vie de votre mari à l'époque
01:05:20et qui si j'ai bien compris
01:05:21a fait 5 mois de prison
01:05:23comment ça avait été justifié
01:05:24en fait
01:05:25cette peine
01:05:26et cette sortie anticipée ?
01:05:31on nous a pas prévenu
01:05:33moi je l'ai appris
01:05:34par hasard
01:05:35par notre avocat
01:05:36parce qu'on a fini
01:05:37par poser la question
01:05:38s'il était sorti
01:05:39mais on nous a pas dit
01:05:41qu'il était sorti
01:05:42donc il n'y a aucune volonté
01:05:43de préserver le quotidien
01:05:44de votre mari
01:05:45qui continuait d'exercer
01:05:46les fonctions
01:05:47dans le même secteur ?
01:05:49non
01:05:51à aucun moment
01:05:52on lui a dit
01:05:53attention il est sorti
01:05:56on n'était pas au courant
01:05:58alors après mon mari
01:05:59il a eu 17 mois d'arrêt
01:06:00donc il a repris
01:06:01beaucoup plus tard
01:06:04mais on reste
01:06:05dans une petite ville
01:06:06quand même
01:06:09et c'était évident
01:06:10qu'il allait le recroiser
01:06:12et aujourd'hui ?
01:06:13c'est une petite brigade
01:06:14anti-criminalité
01:06:15c'est évident
01:06:16qu'il voit les mêmes personnes
01:06:19c'est récurrent
01:06:20aujourd'hui cet homme
01:06:21il vit librement
01:06:22votre mari lui
01:06:24a toujours des soins
01:06:26assez lourds
01:06:27qui vont durer toute sa vie ?
01:06:28oui
01:06:29il a toujours
01:06:30une obligation de kiné
01:06:32toutes les semaines
01:06:33une fois par semaine
01:06:34qui vont durer
01:06:35oui normalement
01:06:36jusqu'à toute sa vie
01:06:38il a perdu
01:06:39toute la sensibilité
01:06:40d'un pied
01:06:41puisqu'il a eu
01:06:42un nerve sectionnée
01:06:44il a eu des vertèbres
01:06:46des fractures des vertèbres
01:06:48fractures d'un genou
01:06:49il a eu la main
01:06:52la main ouverte
01:06:54donc oui
01:06:55son dos
01:06:57a pris
01:07:02une grosse blessure
01:07:04il a toujours
01:07:05la même envie de travailler
01:07:07ou il a maintenant
01:07:08au quotidien
01:07:09une appréhension
01:07:10quand il doit retourner
01:07:11sur son lieu de travail
01:07:12est-ce qu'il a même peut-être
01:07:13remis en question
01:07:14sa volonté d'être
01:07:15policier à un moment donné ?
01:07:17alors moi
01:07:18je l'ai remis en question
01:07:20mais pas lui
01:07:22lui il ne voulait être que
01:07:24moi j'avais été
01:07:25moi j'avais essayé
01:07:26de discuter avec lui
01:07:27en lui demandant
01:07:28d'aller dans un bureau
01:07:30et lui ne souhaite pas
01:07:31il souhaite rester
01:07:32dans sa brigade
01:07:34peut-être que c'est ce qu'il fait tenir aussi
01:07:35c'est aussi son terrain
01:07:37oui
01:07:38restez avec nous
01:07:39quelques instants
01:07:40parce que je sais
01:07:41le plateau est silencieux
01:07:42parce qu'on écoute
01:07:43évidemment
01:07:44religieusement vos paroles
01:07:45on est tous
01:07:47hyper touchés
01:07:48par ce que vous
01:07:49nous racontez
01:07:50je crois que ça se passe
01:07:51presque de commentaires
01:07:52mais néanmoins
01:07:53on est là pour ça aussi
01:07:54qu'est-ce qui vous frappe
01:07:55le plus
01:07:56dans ce témoignage
01:07:57et surtout
01:07:58là aussi
01:07:59dans cette condamnation
01:08:00qui n'est pas allée au bout
01:08:01visiblement
01:08:02et surtout
01:08:03cette situation
01:08:04complètement ubuesque
01:08:05où on est amené
01:08:06à recroiser
01:08:07celui qui a failli
01:08:08vous tuer
01:08:09ce qui me frappe
01:08:10le plus
01:08:11c'est que finalement
01:08:12toutes les situations
01:08:13se ressemblent
01:08:14c'est comme si
01:08:15on n'en tirait pas
01:08:16de leçons
01:08:17finalement
01:08:18c'est toujours
01:08:19la même histoire
01:08:20c'est un délinquant
01:08:21qui est souvent
01:08:22un multirécidiviste
01:08:23il y a plus ou moins
01:08:24il n'y a pas d'enfermement
01:08:25c'est toujours le policier
01:08:26qui finalement
01:08:27prend très cher
01:08:28et là en l'occurrence
01:08:29le témoignage
01:08:30qu'on a entendu
01:08:31il est poignant
01:08:32parce qu'il y a aussi
01:08:33quelque chose
01:08:34qu'on entend assez souvent
01:08:35au-delà même
01:08:36des accidents
01:08:37de la route
01:08:38on a
01:08:39souvent
01:08:40même dans les cas de viol
01:08:41les personnes
01:08:42ne sont pas au courant
01:08:43lorsque la personne
01:08:44est libérée
01:08:45elles le croisent
01:08:46et ça c'est terrible
01:08:47et tout ça
01:08:48ça nous révèle
01:08:49toutes les failles
01:08:50de notre système judiciaire
01:08:51les peines
01:08:52les gens ont des casiers
01:08:53judiciaires
01:08:54hallucinants
01:08:55d'ailleurs je ne comprends pas
01:08:56comment une personne
01:08:57avec un tel casier
01:08:58ne s'est pas fait prendre
01:08:59son permis depuis longtemps
01:09:00et c'est toujours
01:09:01la même rengaine
01:09:02en fait
01:09:03c'est toujours la même rengaine
01:09:04c'est toujours les mêmes victimes
01:09:05ce monsieur est très courageux
01:09:06on sent qu'il a le sens
01:09:07de l'honneur
01:09:08le sens du travail
01:09:09le sens du service
01:09:10malgré tout ce qui lui est arrivé
01:09:11il veut rester
01:09:12à sa fonction
01:09:13il va continuer
01:09:14à faire son travail
01:09:15avec les difficultés
01:09:16qu'il continue à rencontrer
01:09:17qu'il rencontrera
01:09:18malheureusement
01:09:19probablement encore
01:09:20dans son quotidien
01:09:21encore entendu
01:09:22voilà
01:09:23ce qui frappe
01:09:24c'est que
01:09:25elle se dit
01:09:26oh non pas encore
01:09:27enfin voilà
01:09:28elle pensait peut-être
01:09:29qu'avec son mari
01:09:30on aurait compris
01:09:31non visiblement
01:09:32la justice ne l'a pas compris
01:09:33est-ce qu'il y a
01:09:34de très frustrant
01:09:35et touchant
01:09:36dans ces témoignages
01:09:37c'est quelque chose
01:09:38qui revient assez souvent
01:09:39c'est l'impression
01:09:40de plus en plus partagée
01:09:41que les procédures judiciaires
01:09:42se perdent
01:09:43sur une forme d'asymétrie
01:09:44qui donne
01:09:45un peu plus
01:09:46de
01:09:47plus de complaisance
01:09:48à l'égard
01:09:49des personnes
01:09:50c'est-à-dire
01:09:51qu'on peut commettre
01:09:52un acte
01:09:53plutôt qu'à l'égard
01:09:54des victimes
01:09:55et évidemment
01:09:56la justice n'est pas
01:09:57uniquement là
01:09:58pour les victimes
01:09:59on le comprend entièrement
01:10:00mais quand on a l'impression
01:10:01qu'il y a une telle asymétrie
01:10:02il y a forcément
01:10:03quelque chose
01:10:04qui suscite
01:10:05une frustration
01:10:06d'autant plus légitime
01:10:07qu'il faut encore
01:10:08le rappeler
01:10:09la question n'est pas
01:10:10que législative
01:10:11bien souvent
01:10:12les lois
01:10:13les peines qui sont proposées
01:10:14sont tout à fait pertinentes
01:10:15c'est plutôt
01:10:16l'application
01:10:17à la fois
01:10:18l'arsenal est là
01:10:19puis des peines
01:10:20sur la base
01:10:21de la condamnation
01:10:22qui a été décidée
01:10:23qui peut elle
01:10:24en revanche
01:10:25faire l'objet
01:10:26d'un véritable débat politique
01:10:27c'est là-dessus
01:10:28qu'il faut se pencher
01:10:29le plus
01:10:30évidemment
01:10:31et ce que démontre
01:10:32votre témoignage
01:10:33c'est que
01:10:34en fait
01:10:35le problème
01:10:36est systémique
01:10:37pour prendre un mot
01:10:38à la mode
01:10:39les failles
01:10:40sont systémiques
01:10:41l'institut pour la justice
01:10:42avait publié une étude
01:10:43en décembre
01:10:44en 2023
01:10:45donc toute récente
01:10:46sur la base
01:10:47des chiffres fournis
01:10:49il en ressortait
01:10:50que seul
01:10:5141%
01:10:52des condamnés
01:10:53à de la prison
01:10:54enfin pardon
01:10:55c'est le contraire
01:10:56que 41%
01:10:57des condamnés
01:10:58à de la prison ferme
01:10:59ne mettaient jamais
01:11:00les pieds en prison
01:11:014 sur 10
01:11:02condamnés à la prison
01:11:03n'allaient jamais
01:11:04en prison
01:11:05et ceux qui y allaient
01:11:06faisaient
01:11:07en moyenne
01:11:08seulement
01:11:0965%
01:11:10de leurs peines
01:11:11donc le décalage
01:11:12dont parle Elliot
01:11:13entre la sévérité
01:11:14des lois
01:11:15et la réalité
01:11:16des peines
01:11:17est énorme
01:11:18criant
01:11:19et se répète
01:11:20un dernier mot
01:11:21peut-être Karim
01:11:22peut-être que vous avez
01:11:23envie de vous adresser
01:11:24aussi à cette dame
01:11:25non j'ai envie
01:11:26de compatir
01:11:27je crois comme nous tous
01:11:28à ce qu'elle doit ressentir
01:11:29parce que
01:11:30ce qu'elle nous dit
01:11:31c'est qu'au delà
01:11:32des blessures physiques
01:11:33de son compagnon
01:11:34de son époux
01:11:35il y a aussi
01:11:36les blessures psychologiques
01:11:37qui elles
01:11:38sont profondes
01:11:39et parfois dures
01:11:40et puis il y a
01:11:41l'entourage aussi
01:11:42on l'oublie souvent
01:11:43mais il y a une femme
01:11:44il y a des enfants
01:11:45aux côtés de ses parents
01:11:46aux côtés de ses policiers
01:11:47de ses gendarmes
01:11:48qui exercent un métier
01:11:49très difficile
01:11:50et lorsque
01:11:51ces derniers
01:11:52arrivent à surmonter
01:11:53parce qu'ils ont
01:11:54une telle vocation
01:11:55une telle foi
01:11:56en leur métier
01:11:57il y a quand même
01:11:58toute la famille
01:11:59qui empathie
01:12:00et on oublie
01:12:01de le signaler
01:12:02et de le dire
01:12:03et c'est vrai
01:12:04que mon voisin
01:12:05évoquait la question
01:12:06des victimes
01:12:07moi je dis
01:12:08qu'il faut remettre
01:12:09la question des victimes
01:12:10au centre
01:12:11de nos débats publics
01:12:12parce que les victimes
01:12:13doivent être accompagnées
01:12:14protégées
01:12:15d'une importance capitale
01:12:16au droit de la défense
01:12:17et c'est bien
01:12:18et c'est une société
01:12:19progressiste
01:12:20moderne
01:12:21mais à un moment donné
01:12:22quand on est hauteur
01:12:23d'un méfait grave
01:12:24on doit être sanctionné
01:12:25et pas simplement
01:12:26par les textes
01:12:27pas simplement
01:12:28par la théorie
01:12:29par la pratique
01:12:30et donc il faut rendre
01:12:31effectives les peines
01:12:32et pas simplement
01:12:33dire on a un code pénal
01:12:34qui est bien fourni
01:12:35on n'a rien à rajouter
01:12:36oui on n'a rien à rajouter
01:12:37mais même si on est
01:12:38sur l'individualisation
01:12:39des peines
01:12:40il faut
01:12:41que les peines
01:12:42à un moment donné
01:12:43soient effectives
01:12:44et moi
01:12:45Sandra Buisson
01:12:46peut peut-être
01:12:47nous apporter
01:12:48un complément là-dessus
01:12:49je sais que le gouvernement
01:12:50avait retouché
01:12:51les remises de peine
01:12:52automatiques
01:12:53mais là aussi
01:12:54c'est un vrai sujet
01:12:55et il fallait le remettre
01:12:56en question
01:12:57une remise de peine
01:12:58automatique
01:12:59moi je ne comprends pas
01:13:00pourquoi
01:13:01et vous avez fait
01:13:02un méfait grave
01:13:03à un moment donné
01:13:04vous devez purger
01:13:05votre peine
01:13:06point barre
01:13:07oui cette automaticité
01:13:08là effectivement
01:13:09elle n'a sans doute
01:13:10pas lieu d'être
01:13:11un dernier mot
01:13:12avec vous Virginie
01:13:13est-ce que votre soutien
01:13:14moi j'aimerais savoir
01:13:15si vous avez tenté
01:13:16ou si vous tenterez
01:13:17d'entrer en contact
01:13:18avec Harmonie
01:13:19est-ce que vous avez
01:13:20envie de lui dire
01:13:21parce que j'imagine
01:13:22on parlait de soutien
01:13:23aux victimes
01:13:24que dans ces cas-là
01:13:25il n'y a que ceux
01:13:26qui ont vécu la même chose
01:13:27qui peuvent en parler
01:13:28adéquatement
01:13:29vous pensez que
01:13:30votre soutien
01:13:31lui sera précieux ?
01:13:32oui
01:13:33j'essaierai
01:13:34de la contacter
01:13:35et de la
01:13:36alors
01:13:37malheureusement
01:13:38moi
01:13:39ma fin
01:13:40est moins tragique
01:13:41qu'elle
01:13:42mais
01:13:43le soutien
01:13:44de personnes extérieures
01:13:45est nécessaire
01:13:46je pense
01:13:47d'avoir un autre regard
01:13:48pour pouvoir
01:13:49l'accompagner
01:13:50merci beaucoup
01:13:51Virginie
01:13:52parce que
01:13:53je sais que
01:13:54ce n'est pas facile
01:13:55de parler de choses
01:13:56que vous avez vécu
01:13:57et qui vous blessent
01:13:58encore dans votre
01:13:59dans votre chair
01:14:00le simple fait
01:14:01d'en parler
01:14:02ça ravit forcément
01:14:03des souvenirs
01:14:04donc merci
01:14:05d'avoir eu
01:14:06ce courage là
01:14:07de le verbaliser
01:14:08auprès de nous
01:14:09aujourd'hui
01:14:10et je crois
01:14:11que votre témoignage
01:14:12il était précieux
01:14:13pour une totale compréhension
01:14:14ou en tout cas
01:14:15un semblant
01:14:16de compréhension
01:14:17de notre part
01:14:18de ce qui est en train
01:14:19de se passer
01:14:20merci beaucoup
01:14:21pour votre témoignage
01:14:22et votre attention
01:14:23merci à vous
01:14:24j'aimerais qu'on parle
01:14:25sans transition
01:14:26parce qu'il nous reste
01:14:27une quinzaine de minutes
01:14:28politique avec Thomas Bonnet
01:14:29qui nous a rejoint
01:14:30à l'heure qu'il est
01:14:31il ne consulte plus
01:14:32peut-être qu'il a
01:14:33un nom en tête
01:14:34mais il ne consulte plus
01:14:35et pour cause
01:14:36parce qu'il est en Serbie
01:14:37Emmanuel Macron
01:14:38ou alors il consulte
01:14:39il n'a pas de présidence
01:14:40mais ce matin encore
01:14:41il y avait des rendez-vous
01:14:42Carole Delga
01:14:43qui est arrivée
01:14:44à l'Elysée
01:14:45et qui dit
01:14:46c'est une position
01:14:47qui n'a pas été validée
01:14:48par le parti
01:14:49donc elle s'est entretenue
01:14:50avec le président
01:14:51il y avait Renaud Muselier
01:14:52aussi d'ailleurs
01:14:53il a été reçu
01:14:54en sa qualité
01:14:55de président délégué
01:14:56elle présidente des régions
01:14:57impression des deux intéressés
01:14:58à la sortie
01:14:59on va écouter
01:15:00Renaud Muselier
01:15:01par rapport
01:15:02à l'Assemblée Nationale
01:15:03on a bien entendu parler
01:15:04de l'Assemblée Nationale
01:15:05et des rapports
01:15:06de forces politiques
01:15:07qui existent
01:15:08dans l'Assemblée Nationale
01:15:09on a rappelé quand même
01:15:10que
01:15:11le nouveau Front Populaire
01:15:12n'a pas gagné
01:15:13ils n'ont pas gagné
01:15:14les élections
01:15:15on a échangé
01:15:16sur un certain nombre
01:15:17de noms
01:15:18oui ça c'est vrai
01:15:19et de toute façon
01:15:20ça ne peut pas
01:15:21prendre trop de temps
01:15:22quand même
01:15:23ça veut dire quoi
01:15:24quand on voit
01:15:25Carole Delga
01:15:26tout sourire
01:15:27qu'on va voir
01:15:28un gouvernement de gauche
01:15:29qu'elle va mener
01:15:30parce que j'ai l'impression
01:15:31qu'il y a du rififi
01:15:32avec Olivier Faure
01:15:33enfin les socialistes
01:15:34c'est ballot
01:15:35leur université d'été
01:15:36un petit peu entachée
01:15:37parce que Carole Delga
01:15:38ce matin à l'Elysée
01:15:39est une victoire
01:15:40pour Emmanuel Macron
01:15:41parce que rappelez-vous
01:15:42lorsqu'il avait lancé
01:15:43ce deuxième cycle
01:15:44de consultation
01:15:45l'intégralité des parties de gauche
01:15:46avait refusé d'y aller
01:15:47et finalement
01:15:48il a eu une représente de gauche
01:15:49qui est venue le voir à l'Elysée
01:15:50Carole Delga en l'occurrence
01:15:51dont on connaît la ligne
01:15:52qui est plutôt
01:15:53d'une ligne d'indépendance
01:15:54vis-à-vis de la France Insoumise
01:15:55donc déjà
01:15:56c'est une victoire
01:15:57en termes d'image
01:15:58ce qu'ils se sont dit
01:15:59précisément
01:16:00on n'a finalement
01:16:01que quelques bribes
01:16:02mais c'est vrai
01:16:03que Carole Delga
01:16:04pourrait cocher
01:16:05un certain nombre de cases
01:16:06du mouton à cinq pattes
01:16:07que cherche actuellement
01:16:08Emmanuel Macron
01:16:09pour entrer à Matignon
01:16:10on le dit beaucoup
01:16:11quelqu'un qui serait
01:16:12en mesure de ne pas
01:16:13se faire renverser
01:16:14dans l'immédiat
01:16:15par l'Assemblée Nationale
01:16:16qui, si possible
01:16:17arriverait à amener avec lui
01:16:18quelques membres
01:16:19du Parti Socialiste
01:16:20et qui donnerait l'impression
01:16:21qu'il y ait une cohabitation
01:16:22sans pour autant
01:16:23marcher sur les plates-bandes
01:16:24du chef de l'État
01:16:25en matière de politique européenne
01:16:26politique budgétaire par exemple
01:16:27Bernard Cazeneuve
01:16:28c'est un peu plus compliqué
01:16:29parce que déjà
01:16:30il est stampillé macroniste
01:16:31en tout cas
01:16:32si on a le droit
01:16:34si on a bien compris
01:16:35Clémentine Autain
01:16:36Madi Saïdi peut-être
01:16:37pour réagir à cette
01:16:38carte Bernard Cazeneuve
01:16:39qui est en train
01:16:40de s'éloigner peut-être
01:16:41je ne sais pas
01:16:42peut-être pas au point
01:16:43de voter une motion
01:16:44en tout cas c'est un nom
01:16:45qu'on a entendu
01:16:46pendant longtemps
01:16:47et puis il a en tout cas
01:16:48l'expérience ce qu'il faut
01:16:49il a été ministre
01:16:50plusieurs fois
01:16:51il connaît bien
01:16:52les rouages politiques
01:16:53en revanche
01:16:54il était sous le gouvernement
01:16:55François Hollande
01:16:56je crois qu'il n'a pas pu
01:16:57mais bon François Hollande
01:16:58est LFP aujourd'hui
01:16:59donc tout à l'heure
01:17:00vous voyez
01:17:01oui absolument
01:17:02mais je ne crois pas
01:17:03qu'il ait laissé
01:17:04de très beaux souvenirs
01:17:05aux français
01:17:06mais en tout cas
01:17:07son nom a l'impression
01:17:08de reculer au profit d'autres
01:17:09en tout cas moi
01:17:10le sentiment que j'ai
01:17:11c'est qu'Emmanuel Macron
01:17:12cherche en tout cas
01:17:13quelqu'un qui serait
01:17:14susceptible de pouvoir
01:17:15gouverner
01:17:16sans forcément
01:17:17être renversé
01:17:18mais je pense plutôt
01:17:19à centre-centre
01:17:20centre-gauche
01:17:21centre-droite
01:17:22c'est sûr
01:17:23alors peut-être que
01:17:24là il a peut-être
01:17:25l'occasion de jouer
01:17:26sa carte Carole Delga
01:17:27mais je crois
01:17:28qu'évidemment
01:17:29elle a dit qu'elle
01:17:30n'était pas intéressée
01:17:31non pas tous
01:17:32pas tous
01:17:33puisqu'elle est toujours intéressée
01:17:34alors justement
01:17:35on va en parler
01:17:36elle a été recalée
01:17:37vous le savez
01:17:38par Emmanuel Macron
01:17:39mais elle ne renonce pas
01:17:40elle revient d'ailleurs
01:17:41sur ce qu'elle aurait pu
01:17:42selon elle
01:17:43accomplir
01:17:44écoutez bien
01:17:45parce que j'aimerais vraiment
01:17:46que vous réagissiez à ça
01:17:49et est-ce que
01:17:50vos discussions avec eux
01:17:51vous ont laissé entendre
01:17:52que vous auriez pu
01:17:53constituer
01:17:54une véritable majorité
01:17:55oui
01:17:56oui
01:17:57vous l'aviez
01:17:58on est capable
01:17:59de travailler
01:18:00on a toujours dit
01:18:01texte par texte
01:18:02le résultat
01:18:03des élections législatives
01:18:04nous donne la légitimité
01:18:05pour être à l'initiative
01:18:06et ensuite
01:18:07il faut laisser
01:18:08la démocratie vivre
01:18:09et le jeu parlementaire
01:18:10se faire
01:18:11c'est-à-dire
01:18:12il faut nous laisser
01:18:13aller chercher
01:18:14des accords
01:18:15texte par texte
01:18:16et nous étions prêts
01:18:17à le faire
01:18:18vous n'en arriviez pas
01:18:19au même chiffre
01:18:20parce qu'Emmanuel Macron
01:18:21lui dit
01:18:22que vous auriez eu
01:18:23immédiatement
01:18:24350 députés
01:18:25contre vous
01:18:26c'est-à-dire
01:18:27de quoi voter
01:18:28une motion de censure
01:18:29mais moi je croyais
01:18:30que c'était
01:18:31tout le programme
01:18:32rien que le programme
01:18:33là
01:18:34c'est pas tout à fait
01:18:35ce qu'elle dit
01:18:36Marqueno
01:18:37non c'est pas tout à fait
01:18:38ce qu'elle dit
01:18:39après là où
01:18:40on peut lui donner
01:18:41quelques crédits
01:18:42c'est qu'elle dit
01:18:43on va aller chercher
01:18:44la majorité
01:18:45texte par texte
01:18:46et accord par accord
01:18:47alors déjà
01:18:48effectivement
01:18:49elle s'éloigne un petit peu
01:18:50de la position
01:18:51de la France Insoumise
01:18:52mais surtout
01:18:53elle se retrouve
01:18:54dans la même situation
01:18:55potentielle
01:18:56que tout premier ministre
01:18:57en réalité
01:18:59très rapidement
01:19:00encore que
01:19:01lorsque Marine Le Pen dit
01:19:02nous voterons
01:19:03une motion de censure
01:19:04ou nous ferons ci
01:19:05nous ferons ça
01:19:06elle a démontré
01:19:07qu'elle était aussi capable
01:19:08de prendre tout le monde
01:19:09à contre-pied
01:19:10et de potentiellement
01:19:11changer d'avis
01:19:12sur la loi immigration
01:19:13notamment
01:19:14elle avait dit
01:19:15qu'elle ne la voterait pas
01:19:16pour au final
01:19:17la voter assez soudainement
01:19:18même si là
01:19:19c'est le nouveau fonds populaire
01:19:20et Lucie Castex
01:19:21on peut se dire
01:19:22que rien n'est encore acquis
01:19:23et sur la question
01:19:24Lucie Castex
01:19:25de toute façon
01:19:26elle sait
01:19:27que ça ne marcherait pas
01:19:28elle est sur un jeu
01:19:29où elle ne peut faire autrement
01:19:30que de dire
01:19:31j'y crois encore
01:19:32et tout est possible
01:19:33et je peux encore y arriver
01:19:34mais au sein même
01:19:35du nouveau fonds populaire
01:19:36personne n'est dupe
01:19:37un gouvernement
01:19:38nouveau fonds populaire
01:19:39n'adviendra pas
01:19:40et la plupart des responsables
01:19:41de gauche
01:19:42ne le souhaitent pas
01:19:43Karim, petite réaction
01:19:44sur Lucie Castex
01:19:45moi je suis stupéfait
01:19:46elle reste en réserve
01:19:47de la République
01:19:48je suis stupéfait
01:19:49par le fait
01:19:50que nous focalisions
01:19:51depuis autant de temps
01:19:52sur le casting
01:19:53sans jamais évoquer
01:19:54la ligne politique
01:19:55qui sera portée
01:19:56par celle ou celui
01:19:57qui sera choisie
01:19:58stupéfait
01:19:59parce que pour moi
01:20:00ces noms-là
01:20:01ne veulent strictement
01:20:02rien dire
01:20:03tant qu'on ne connait pas
01:20:04la politique qui sera menée
01:20:05parce que c'est sur
01:20:06la politique qui est menée
01:20:07que vous avez une majorité
01:20:08et pas sur un nom
01:20:09et donc on est en train
01:20:10de se raconter des histoires
01:20:11je ne sais pas où
01:20:12Emmanuel Macron
01:20:13veut emmener le pays
01:20:14et c'est ça
01:20:15qui m'inquiète profondément
01:20:16parce qu'une Carole Delga
01:20:17un Cazeneuve
01:20:18un Xavier Bertrand
01:20:19toutes ces personnalités
01:20:20sont plus que respectables
01:20:21ont de l'expérience politique
01:20:22ont du background
01:20:23mais pour faire quoi ?
01:20:24et avec qui ?
01:20:25si on ne le dit pas
01:20:26je veux dire
01:20:27que tout un chacun
01:20:28peut être renversé
01:20:29immédiatement
01:20:30je veux dire
01:20:31qu'est-ce qu'ils vont faire
01:20:32sur le plan social ?
01:20:33qu'est-ce qu'ils vont faire
01:20:34sur le plan régalien ?
01:20:35c'est quoi la politique
01:20:36de notre pays ?
01:20:37c'est quoi la vision
01:20:38de notre pays ?
01:20:39Cassez avait annoncé
01:20:40la couleur en tout cas
01:20:41oui mais c'était tout
01:20:42le programme du Nouveau Front Populaire
01:20:43Emmanuel Macron dit
01:20:44je n'en veux pas
01:20:45certes vous n'en voulez pas
01:20:46Monsieur le Président
01:20:47mais vous voulez quoi ?
01:20:48vous n'avez pas gagné
01:20:49les élections quand même
01:20:50on commence à compter
01:20:51quand même
01:20:52plus que compter les jours
01:20:53on s'apprête
01:20:54on devrait avoir
01:20:55une réponse d'ici
01:20:56la fin de la semaine
01:20:57c'est l'échéance
01:20:58qui circule en ce moment
01:20:59et de toute manière
01:21:00Emmanuel Macron sait
01:21:01qu'il ne peut pas
01:21:02nous faire durer ça
01:21:03éternellement
01:21:04et on devrait avoir un non
01:21:05mais pour vous répondre
01:21:06vous avez absolument raison
01:21:07mais je pense que
01:21:08peu importe qui sera
01:21:09Matignon
01:21:10il ne faut pas s'attendre
01:21:11à de grandes ambitions politiques
01:21:12pour l'année qui vient
01:21:13jusqu'à une éventuelle dissolution
01:21:14mais sans parler d'ambition
01:21:15Thomas il y a des textes
01:21:16à voter
01:21:17je suis d'accord
01:21:18avec qui vous les votez ?
01:21:19ça va se concentrer
01:21:20Karim sur des points très précis
01:21:21le budget
01:21:22il va falloir essayer
01:21:24et les questions européennes
01:21:25on sait que c'est là aussi
01:21:26très important
01:21:27aux yeux d'Emmanuel Macron
01:21:28donc c'est à la prochaine
01:21:29dissolution ?
01:21:30oui et je pense qu'on ne va pas
01:21:31il ne faut pas s'attendre
01:21:32à des ambitions
01:21:33trop importantes
01:21:34à l'Assemblée
01:21:35vous êtes en train de nous dire
01:21:36qu'il n'y a pas d'ambition
01:21:37bien sûr
01:21:38Tony Truante
01:21:39bien sûr c'est Thomas
01:21:40qui a raison
01:21:41et donc du coup
01:21:42effectivement
01:21:43la question du casting
01:21:44devient primordiale
01:21:45ça serait quand même bizarre
01:21:46que dans un pays
01:21:47qui vote majoritairement
01:21:48à droite
01:21:49on recherche un chef
01:21:50de gouvernement
01:21:51de gauche
01:21:52vous avez fermé la porte
01:21:53ça ne vous a pas échappé ?
01:21:54on ne peut pas
01:21:55ça ne vous a pas échappé
01:21:56que dans les pas de gauche
01:21:57il n'y avait pas que
01:21:58le petit parti
01:21:59républicain
01:22:00c'est vrai
01:22:01donc du coup
01:22:02on ne peut pas exclure
01:22:03que ces consultations
01:22:04visent non pas
01:22:05à choisir
01:22:06le candidat
01:22:07à Matignon
01:22:08mais aussi
01:22:09à s'assurer
01:22:10la participation
01:22:11de certaines personnalités
01:22:12et ce qui se passe
01:22:13au PS
01:22:14est extrêmement intéressant
01:22:15en ce moment
01:22:16parce que
01:22:17Carole Delga
01:22:18reçoit
01:22:19le candidat
01:22:20à Matignon
01:22:21Carole Delga
01:22:22rue dans les Brocats
01:22:23est depuis longtemps
01:22:24contre la ligne Fort
01:22:25mais il y a aussi
01:22:26Hélène Geoffroy
01:22:27il y a aussi Nicolas
01:22:28voilà
01:22:29Nicolas Meyer-Rossignol
01:22:30et ces personnalités
01:22:33représentent
01:22:34peu ou prou
01:22:3550%
01:22:36des adhérents du PS
01:22:37ce qui est énorme
01:22:38ce qui veut dire que
01:22:39si enfin
01:22:40ils arrivent
01:22:41à arracher
01:22:42une clarification
01:22:44démocratique
01:22:45pour le coup
01:22:46au patron actuel
01:22:47qui est Olivier Fort
01:22:48ça peut changer la donne
01:22:49et ça peut permettre
01:22:50à Emmanuel Macron
01:22:51de les convaincre
01:22:52de participer
01:22:53à quelque chose
01:22:54sous réserve
01:22:55c'est pas les adhérents
01:22:56du PS
01:22:57qui votent à l'Assemblée
01:22:58ce sont les parlementaires
01:22:59sous réserve
01:23:00sous réserve
01:23:01d'un changement
01:23:02de mode de scrutin
01:23:03alors j'aimerais aussi
01:23:04qu'on parle
01:23:05tant que le mode de scrutin
01:23:06reste heureux
01:23:07à celui qu'il est
01:23:08aucun socialiste
01:23:09ne pourra s'émanciper
01:23:10de la France excluse
01:23:11Marine Le Pen réclame
01:23:12l'improportionnel
01:23:13Carole Delga
01:23:14l'a réclamé ce matin
01:23:15François Bayrou
01:23:16vous parliez des textes
01:23:17qui pourraient arriver
01:23:18voilà par exemple
01:23:19un texte sur lequel
01:23:20on pourrait s'entendre
01:23:21on devrait y aller quand même
01:23:22ouais
01:23:23bon amour
01:23:24vous vous rendez compte
01:23:25quand même qu'il y a
01:23:26l'avis des français
01:23:27le pouvoir d'achat
01:23:28on parlait des questions
01:23:29de sécurité
01:23:30je veux dire
01:23:31c'est bien la réforme institutionnelle
01:23:32mais c'est pas ça
01:23:33qu'il va donner
01:23:34à la fin du mois
01:23:35de quoi manger
01:23:36il nous reste 4 minutes
01:23:37vraiment j'aimerais
01:23:38qu'on parle de l'Italie
01:23:39qui annonce
01:23:40une baisse conséquente
01:23:41des entrées de migrants
01:23:42au moins 65%
01:23:43c'est tout sauf
01:23:44anecdotique
01:23:45et par rapport
01:23:46à l'année dernière
01:23:47c'est à dire que
01:23:48effectivement
01:23:49le gouvernement italien
01:23:50évidemment crédite sa politique
01:23:51plus dur
01:23:52mais il y a eu des accords
01:23:53avec la Libye
01:23:54la Tunisie
01:23:55on pourra peut-être
01:23:56en dire un mot
01:23:57à quoi faut-il le créditer réellement
01:23:58la réponse avec Alberto Toscano
01:23:59il y a aussi d'autres raisons
01:24:00l'une des raisons
01:24:01de cette baisse
01:24:02est donc la baisse
01:24:03des migrants
01:24:04de provenance africaine
01:24:05parce que
01:24:06souvent
01:24:07ils choisissent
01:24:08d'autres
01:24:09chemins
01:24:10pour arriver
01:24:11sur le sol européen
01:24:12l'un de ces chemins
01:24:13c'est la baisse
01:24:14des migrants
01:24:15de provenance africaine
01:24:16parce que
01:24:17l'un de ces chemins
01:24:18les amène
01:24:19vers les îles
01:24:20Canaries
01:24:21donc vers
01:24:22l'Espagne
01:24:23et
01:24:24aujourd'hui
01:24:25il y a en effet
01:24:26une situation
01:24:27particulièrement
01:24:28délicate
01:24:29en Espagne
01:24:30par rapport
01:24:31à la situation
01:24:32aux Canaries
01:24:33ce qu'on comprend
01:24:34donc c'est que
01:24:35effectivement
01:24:36il y a la fameuse route
01:24:37des Canaries
01:24:38d'ailleurs Pedro Sánchez
01:24:39Eliott Mamann
01:24:40veut faire la même chose
01:24:41il veut tenter d'arracher
01:24:42les accords avec les pays
01:24:43africains concernés
01:24:44oui absolument
01:24:45maintenant il y a aussi
01:24:46l'arrivée uniquement
01:24:47de la pression diplomatique
01:24:48d'ailleurs vous savez
01:24:49on en avait beaucoup parlé
01:24:50en France
01:24:51lors du vote
01:24:52de la loi Asile Immigration
01:24:53Gérald Darmanin
01:24:54s'était targué
01:24:55d'avoir réduit
01:24:56les fameuses 12 procédures
01:24:57d'opposition
01:24:58que l'on peut faire
01:24:59pour faire recourir
01:25:00pour faire recours
01:25:01pardon
01:25:02à une OQTF
01:25:03à partir du moment
01:25:04où elle nous est adressée
01:25:05il avait dit
01:25:06qu'il avait réuni
01:25:07qu'il avait réduit
01:25:08de 12 à 3
01:25:09le nombre de modalités
01:25:10d'opposition
01:25:11néanmoins
01:25:12en réalité
01:25:13il s'était surtout agi
01:25:14de réunir sous une même procédure
01:25:15les modalités des voies de recours
01:25:16qui préexistaient déjà
01:25:17et on sait en revanche
01:25:18que l'Italie
01:25:19elle
01:25:20se montre plus ferme
01:25:21par rapport à l'exécution
01:25:22des actes administratifs
01:25:23qu'elle énonce
01:25:24donc c'est peut-être
01:25:25aussi directement
01:25:26sur le droit interne
01:25:27que l'on peut agir
01:25:28avant de mettre en scène
01:25:29des rencontres diplomatiques
01:25:30qui n'ont pas nécessairement
01:25:31un effet massif
01:25:32au vu de l'attrait
01:25:33que peut constituer
01:25:34l'Union Européenne
01:25:35à un certain nombre de personnes
01:25:36depuis les pays de départ
01:25:37après on avait
01:25:38un enseignant
01:25:39à l'université de Bologne
01:25:40qui nous disait
01:25:41c'est aussi
01:25:42il faut faire attention
01:25:43à la manière
01:25:44d'entrer en Europe
01:25:45parce que là
01:25:46on parle des entrées
01:25:47par la mer
01:25:48en revanche
01:25:49la route des Balkans
01:25:50ça s'est accrue
01:25:51c'est-à-dire qu'il y a
01:25:52d'autres moyens aussi
01:25:53voies et moyens
01:25:54d'entrer en Europe
01:25:55autrement que par cette
01:25:56voie méditerranéenne
01:25:57Madi Seidi
01:25:58peut-être en réaction
01:25:59est-ce que la France
01:26:00quand même
01:26:01serait bien inspirée
01:26:02de tenter de faire
01:26:03la même chose
01:26:04à son échelle ?
01:26:05Oui absolument
01:26:06en tout cas moi
01:26:07je fais partie
01:26:08de ceux qui ont toujours pensé
01:26:09que pour réduire l'immigration
01:26:10il faut absolument
01:26:11mettre dans la boucle
01:26:12les pays d'origine
01:26:13parce qu'il y a des accords
01:26:14mais aussi je crois que
01:26:15on n'a jamais vraiment
01:26:16exploité cette question-là
01:26:17les jeunes partent
01:26:18ils continuent à partir
01:26:19par la mer
01:26:20notamment en Afrique subsaharienne
01:26:21en Afrique du Nord aussi
01:26:22et moi je pense que
01:26:23c'est une vraie question
01:26:24il faut en tout cas
01:26:25impliquer les pays
01:26:26et pas seulement
01:26:27une fois que les jeunes
01:26:28sont ici
01:26:29et qu'il faut les renvoyer
01:26:30là c'est compliqué
01:26:31on n'arrive pas
01:26:32à les faire partir
01:26:33mais il faut peut-être
01:26:34trouver un moyen
01:26:35de contraindre ces pays-là
01:26:36qui reçoivent de l'aide
01:26:37au développement
01:26:38ils ont aussi une obligation
01:26:39à l'égard de l'argent
01:26:40qu'ils reçoivent
01:26:41mais aussi à l'égard
01:26:42de leur peuple
01:26:43donc je crois que
01:26:44les pays d'origine
01:26:45il faut les impliquer
01:26:46pour justement réduire
01:26:47cette immigration clandestine
01:26:48Marc puis Karim
01:26:49Le problème c'est que
01:26:50l'immigration clandestine
01:26:51vous l'avez dit
01:26:52c'est aussi employée
01:26:53comme une arme
01:26:54par les pays d'où elles viennent
01:26:55pour faire pression
01:26:56on a vu que la Turquie
01:26:57s'en servait
01:26:58comme une monnaie
01:26:59comme des moyens
01:27:00de faire du chantage
01:27:01la Biélorussie également
01:27:02donc c'est aussi
01:27:04effectivement à la base
01:27:05qu'il faut aller voir
01:27:06ces problématiques-là
01:27:07ce qu'on voit avec l'Italie
01:27:08c'est que c'est un problème
01:27:09évidemment qui est européen
01:27:10c'est qu'on a fermé
01:27:11en tout cas on a largement
01:27:12fermé en partie
01:27:13la porte italienne
01:27:14mais effectivement
01:27:15il y a aussi
01:27:16toutes les portes espagnoles
01:27:17les portes balkaniques
01:27:18etc.
01:27:19et de toute façon
01:27:20chaque fermeture de portes
01:27:21va augmenter le débit
01:27:22dans la porte d'à côté
01:27:23entre guillemets
01:27:24Moi je pense que
01:27:25l'approche italienne
01:27:26c'est une approche
01:27:27qui est celle de la fermeté
01:27:28mais qui est celle aussi
01:27:29du pragmatisme
01:27:30on ne le dit pas assez
01:27:31donc des accords bilatéraux
01:27:32avec notamment la Tunisie
01:27:33et la Libye
01:27:34contre de l'argent
01:27:35évidemment
01:27:36mais pour que ces pays
01:27:37jouent le jeu
01:27:38donc de mieux contrôler
01:27:39les filières clandestines
01:27:40de la sécurisation
01:27:41des frontières maritimes
01:27:42avec un renforcement
01:27:43italien
01:27:44qui travaille avec Frontex
01:27:45ils ne s'attendaient pas
01:27:46que à ce que Frontex
01:27:47fasse le job
01:27:48ils ont mis des moyens
01:27:49aussi
01:27:50aux côtés de Frontex
01:27:51Frontex
01:27:52qui est quand même
01:27:53une base italienne
01:27:54et puis il y a eu
01:27:55452 000 régularisations
01:27:56de clandestins
01:27:57pour des enjeux économiques
01:27:58rappelons-le aussi
01:27:59qui eut cru
01:28:00que Mélanie
01:28:01allait régulariser
01:28:02452 000 clandestins
01:28:03Est-ce que c'est
01:28:04l'avantage
01:28:05de l'avantage
01:28:06de l'avantage
01:28:07de l'avantage
01:28:08est-ce que c'est
01:28:09la voie à suivre
01:28:10les accords
01:28:11est-ce que ça marche
01:28:12est-ce que la France
01:28:13a les moyens de le faire
01:28:14en deux mots
01:28:15Oui, il y a
01:28:16un aspect politique
01:28:17qui n'a pas non plus
01:28:18été abordé
01:28:19c'est contre les ONG
01:28:20elle encadre beaucoup
01:28:21le sauvetage en mer
01:28:22en France
01:28:23une association
01:28:24comme SOS Méditerranée
01:28:25reçoit des subsides
01:28:26de nombreuses
01:28:27collectivités locales
01:28:28ce n'est pas énorme
01:28:29mais ça fait quand même
01:28:30près de 10%
01:28:31de leur financement
01:28:32la justice administrative
01:28:33avait condamné
01:28:34la ville de Paris
01:28:35à avoir une
01:28:36à retirer les 100 000 euros
01:28:37qu'elle avait
01:28:38qu'elle avait donné
01:28:39à SOS Méditerranée
01:28:40en 2019
01:28:41et puis le Conseil d'Etat
01:28:42parce que c'était
01:28:43une interférence
01:28:44parce qu'elle interférait
01:28:45avec la diplomatie française
01:28:46et avec la politique française
01:28:47et le Conseil d'Etat
01:28:48a cassé
01:28:49en disant
01:28:50non non
01:28:51ce n'est pas politique
01:28:52continuez à donner
01:28:53Merci beaucoup
01:28:54vous avez entendu
01:28:55ce petit giggle
01:28:56qui est retentit
01:28:57certains vous restez
01:28:58on marque une courte pause
01:28:59vous avez rendez-vous
01:29:00avec Patron en question
01:29:01le rendez-vous de
01:29:02Sophie de Menton
01:29:03économique
01:29:04tous les jours
01:29:05maintenant
01:29:06et puis à 16h
01:29:07le journal
01:29:08avec Adrien Fonteneau
01:29:09et puis on a beaucoup
01:29:10de sujets
01:29:11à vous soumettre aussi
01:29:12cette attaque
01:29:13à la présidence
01:29:14de l'île Séquedin
01:29:15qui pose la question
01:29:16de la sécurisation
01:29:17des établissements pénitentiaires
01:29:18on sera avec
01:29:19un syndicat pénitentiaire
01:29:20tout à l'heure
01:29:21180 minutes info
01:29:22la suite
01:29:23avec le journal
01:29:24d'Adrien Fonteneau
01:29:25à présent
01:29:26on va parler politique
01:29:27à nouveau
01:29:28avec le feuilleton
01:29:29autour du Premier ministre
01:29:30qui se poursuit
01:29:31Emmanuel Macron
01:29:32qui consulte
01:29:33le Conseil d'Etat
01:29:34Emmanuel Macron
01:29:35qui consulte
01:29:36encore et encore
01:29:37Oui
01:29:38après les chefs
01:29:39de parti
01:29:40du Nouveau Front Populaire
01:29:41du Rassemblement National
01:29:42et des Républicains
01:29:43le chef de l'Etat
01:29:44recevait aujourd'hui
01:29:45des présidents
01:29:46de régions
01:29:47Carole Delga
01:29:48pour l'Occitanie
01:29:49Renaud Muselier
01:29:50pour la région PACA
01:29:51mais aussi
01:29:52David Lysnard
01:29:53président de l'Association
01:29:54des maires de France
01:29:55des consultations
01:29:56où Emmanuel Macron
01:29:57continue d'affirmer
01:29:58que la porte est ouverte
01:29:59à tous ceux
01:30:00qui souhaitent contribuer
01:30:01et Lucie Castex
01:30:02de son côté
01:30:03du Nouveau Front Populaire
01:30:04annonce qu'elle va mettre fin
01:30:05à ses fonctions
01:30:06de directrice des finances
01:30:07à la ville de Paris
01:30:08Lucie Castex
01:30:09profitait jusque-là
01:30:10de ses congés estivaux
01:30:11pour multiplier ses apparitions
01:30:12en tant que figure du NFP
01:30:13mais avec la fin de ses congés
01:30:14son statut
01:30:15de haute fonctionnaire
01:30:16soumise au devoir de réserve
01:30:17n'est plus compatible
01:30:18avec sa candidature
01:30:19Un mot
01:30:20de ce qui se passe
01:30:21bien sûr en Nouvelle-Calédonie
01:30:223 mois après
01:30:23les émeutes
01:30:24l'addition
01:30:25devrait être salée
01:30:26Coût total
01:30:27estimé
01:30:284 milliards d'euros
01:30:29L'archipel français
01:30:30ne pourra pas
01:30:31s'en sortir seul
01:30:33Les inquiétudes des habitants
01:30:34face à une reconstruction
01:30:35qui s'annonce longue
01:30:36sont réelles
01:30:37Certains préfèrent même
01:30:38quitter la Nouvelle-Calédonie
01:30:39Sujet signé
01:30:40Maxime Legay
01:30:41C'est un montant
01:30:42vertigineux
01:30:434,2 milliards d'euros
01:30:44Voilà la somme
01:30:45demandée ce mercredi
01:30:46par le congrès
01:30:47de Nouvelle-Calédonie
01:30:48à l'état français
01:30:49pour reconstruire
01:30:50l'archipel
01:30:51ravagé
01:30:52après les émeutes
01:30:53de mai dernier
01:30:54Pour certains habitants
01:30:55la situation
01:30:56sur place
01:30:57reste difficile
01:30:58et incertaine
01:30:59Ça va être très compliqué
01:31:00encore
01:31:01dans les mois à venir
01:31:02Après il y a
01:31:03la date fatidique
01:31:04entre guillemets
01:31:05si je puis dire
01:31:06du 24 septembre
01:31:07Donc c'est le jour
01:31:08du rattachement
01:31:09de la France
01:31:10à la Nouvelle-Calédonie
01:31:11On est un peu
01:31:12dans l'incertitude en fait
01:31:13Les gens ont envie
01:31:14de reprendre
01:31:15une vie normale
01:31:16mais on a toujours
01:31:17cette date
01:31:18un peu butoir
01:31:19et puis reconstruire
01:31:20si derrière
01:31:21c'est rebrûlé
01:31:22ou repillé
01:31:23Quel est l'intérêt
01:31:24en fait ?
01:31:25Dans cette conjoncture
01:31:26d'autres résidents
01:31:27ont préféré
01:31:28quitter le territoire
01:31:29On a aussi
01:31:30également
01:31:31beaucoup de vagues
01:31:32de départ
01:31:33On a des chiffres
01:31:34un peu quelques échos
01:31:35entre 17 000
01:31:36à 25 000 départs
01:31:37Les gens
01:31:38quittent le territoire
01:31:39par peur
01:31:40Certains ont perdu
01:31:41leur boulot
01:31:42donc c'est compliqué
01:31:43de vivre en Calédonie
01:31:44parce que le coût
01:31:45de la vie
01:31:46est quand même
01:31:47relativement élevé
01:31:48et surtout
01:31:49certains ont peur
01:31:50en fait
01:31:51peur pour leurs enfants
01:31:52leurs familles
01:31:53Le plan
01:31:54de reconstruction
01:31:55de l'archipel
01:31:56reste à négocier
01:31:57avec l'État
01:31:58et sera présenté
01:31:59au futur
01:32:00gouvernement national
01:32:01Et face à cette situation
01:32:04Sonia Baquette
01:32:05tire la sonnette d'alarme
01:32:06La présidente
01:32:07de la province sud
01:32:08de la Nouvelle-Calédonie
01:32:09était l'invitée
01:32:10de la matinale
01:32:11On est concrètement
01:32:12au bord de l'effondrement
01:32:13On est à 15 jours
01:32:143 semaines
01:32:15de l'effondrement
01:32:16économique total
01:32:17Aujourd'hui
01:32:18on ne finance plus
01:32:19une partie
01:32:20de la sécurité sociale
01:32:21On ne paye plus
01:32:22les associations
01:32:23quelles qu'elles soient
01:32:24On est les collectivités
01:32:25Moi je pourrais plus
01:32:26payer les salaires
01:32:27dans quelques semaines
01:32:28Les entreprises
01:32:29sont au bord du gouffre
01:32:30Reste de l'actualité
01:32:31avec l'UNICEF
01:32:32qui dénonce
01:32:33une situation inadmissible
01:32:34et on parle bien
01:32:35de l'hexagone
01:32:36Plus de 2000 enfants
01:32:37seraient à la rue
01:32:38Selon un rapport
01:32:39de l'agence
01:32:40et de la fédération
01:32:41des acteurs de la solidarité
01:32:42Parmi eux
01:32:43467
01:32:44auraient moins de 3 ans
01:32:45et dormiraient donc sans toit
01:32:46Malgré une demande
01:32:47de leur famille
01:32:48aux 115
01:32:49Le numéro d'urgence
01:32:50pour les personnes sans abri
01:32:51Autre cause
01:32:52Autre cri d'alarme
01:32:53Le conseil national
01:32:54de la protection animale
01:32:55monte au créneau
01:32:56L'organisme dénonce
01:32:57un financement
01:32:58de la part de l'État
01:32:59Conséquence
01:33:00personne n'est embauché
01:33:01pour répondre
01:33:02au 3677
01:33:03Ce numéro
01:33:04lancé cet été
01:33:05pour signaler
01:33:06les cas de maltraitance animale
01:33:07Écoutez à ce propos
01:33:08Loïc Dombreval
01:33:09qui nous explique la situation
01:33:10On aura bientôt plus
01:33:11les moyens
01:33:12alors que manifestement
01:33:13puisqu'on a des milliers
01:33:14d'appels
01:33:15il y a un vrai besoin
01:33:16en France
01:33:17de cette ligne téléphonique
01:33:18on va probablement
01:33:19être obligé
01:33:20de fermer la porte
01:33:21ce qui est un vrai problème
01:33:22On a 0 euros
01:33:23de subvention de l'État
01:33:24ce qui est un pur scandale
01:33:25un pur scandale
01:33:26on a 0 euros de subvention
01:33:27du ministère de l'Agriculture
01:33:28du ministère de l'Intérieur
01:33:29alors qu'on rend service
01:33:30au ministère de l'Agriculture
01:33:31au ministère de l'Intérieur
01:33:32on rend service aussi
01:33:33aux associations
01:33:34qui, pour certaines d'entre elles
01:33:35orientent les appels
01:33:36vers la plateforme
01:33:37pour avoir plus de temps
01:33:38pour gérer leurs activités
01:33:39Enfin la drogue
01:33:40et l'alcool aussi
01:33:41s'invitent dans les avions
01:33:42mais c'est de plus en plus préoccupant
01:33:43C'est ce que dénonce
01:33:44le patron de la compagnie
01:33:45Ryanair
01:33:46Michael O'Leary
01:33:47s'inquiète d'une augmentation
01:33:48au niveau de l'accès
01:33:49à l'alcool
01:33:50et de l'alcool
01:33:51et de l'alcool
01:33:52Le patron de la compagnie
01:33:53Ryanair
01:33:54Michael O'Leary
01:33:55s'inquiète d'une augmentation
01:33:56notable des problèmes
01:33:57à bord des vols
01:33:58en cause les passagers
01:33:59ayant consommé des drogues
01:34:00et de l'alcool
01:34:01avant le décollage
01:34:02Il demande aux autorités européennes
01:34:03de nouvelles restrictions
01:34:04Briac Japiot
01:34:05Plus de retard de vol
01:34:06Plus de retard de vol
01:34:07Plus d'heures d'attente
01:34:08dans les aéroports
01:34:09Résultat
01:34:10Certains passagers
01:34:11consomment davantage d'alcool
01:34:12Le nombre d'incidents
01:34:13a augmenté de façon notable
01:34:14ces derniers mois
01:34:15Le PDG de Ryanair
01:34:16dénonce des comportements
01:34:17inappropriés
01:34:18des passagers
01:34:19et de l'alcool
01:34:20Autrefois
01:34:21les personnes
01:34:22qui buvaient trop
01:34:23finissaient par tomber
01:34:24ou s'endormir
01:34:25Maintenant
01:34:26ces passagers
01:34:27prennent aussi
01:34:28des comprimés
01:34:29et de la poudre
01:34:30On obtient des comportements
01:34:31beaucoup plus agressifs
01:34:32Face à ces comportements
01:34:33agressifs
01:34:34de l'eau de sanction
01:34:35existe déjà
01:34:36Le passager ivre
01:34:37est sanctionné
01:34:38assez sévèrement
01:34:39en France
01:34:40plus qu'en Angleterre
01:34:41par exemple
01:34:42Pour un passager
01:34:43en France
01:34:44je crois que
01:34:45c'est de l'ordre
01:34:46de 70 000 euros
01:34:47par jour
01:34:4870 000 euros
01:34:49de condamnation
01:34:50une amende
01:34:51et jusqu'à 50 prisons
01:34:52Mais la compagnie
01:34:53va plus loin
01:34:54Elle a déclaré
01:34:55que les passagers
01:34:56seront désormais
01:34:57limités
01:34:58à deux verres
01:34:59par voyage
01:35:00Les passagers
01:35:01entre le Royaume-Uni
01:35:02et Ibiza
01:35:03ne pourront quant à eux
01:35:04plus emporter
01:35:05de bouteilles à bord
01:35:06Elle réfléchit également
01:35:07à élargir les interdictions
01:35:08pour l'Allemagne
01:35:09et l'Irlande
01:35:10Et voici
01:35:11qui conclut votre journal
01:35:12mais on se retrouve
01:35:13bien entendu
01:35:14à 16h30
01:35:15avec de nouvelles infos
01:35:16toujours en compagnie
01:35:17de Maddy Seydi
01:35:18Julie de Wintrobe
01:35:19et Karim Zeribi
01:35:20pour cette dernière heure
01:35:21d'émission
01:35:22On va revenir à la colère
01:35:23d'Harmonie commune
01:35:24qui a perdu son mari
01:35:25gendarme
01:35:26qui a été victime
01:35:27d'un chauffard
01:35:28le week-end dernier
01:35:29Les réactions sont nombreuses
01:35:30Soit elle reçoit
01:35:31du soutien
01:35:32soit il y a une forme
01:35:33de distanciation
01:35:34par rapport à ce qu'elle
01:35:35réclame aujourd'hui
01:35:36On va écouter Gérald Darmanin
01:35:37pour commencer
01:35:38Evidemment il l'a rejoint
01:35:39sans grande surprise
01:35:40sur l'idée de renforcer
01:35:41la justice
01:35:42et la fermeté des peines
01:35:43Il faut que la justice
01:35:44en effet
01:35:45soit beaucoup plus ferme
01:35:46contre ceux qui utilisent
01:35:47leurs véhicules
01:35:48qu'ils soient des quads
01:35:49des motos
01:35:50des voitures
01:35:51comme des armes
01:35:52et donc je partage
01:35:53sa colère
01:35:54je partage évidemment
01:35:55profondément sa tristesse
01:35:56et je veux l'assurer
01:35:57du soutien
01:35:58du ministère de l'intérieur
01:35:59de la fermeté
01:36:00du ministère de l'intérieur
01:36:01et c'est pour ça
01:36:02pourquoi je me bats
01:36:03depuis 4 ans
01:36:04Sauf que
01:36:05Karim Zeribi
01:36:06c'est pas le ministère
01:36:07de l'intérieur
01:36:08qui a la main
01:36:09en matière de fermeté
01:36:10c'est bien ça le problème
01:36:11Exactement
01:36:12et le vrai sujet
01:36:13c'est
01:36:14qu'attend-on de la justice
01:36:15d'abord
01:36:16que le droit soit appliqué
01:36:17ensuite
01:36:18qu'elle puisse protéger
01:36:19la société
01:36:20donc
01:36:21des criminels
01:36:22et de ceux qui commettent
01:36:23des
01:36:24je dirais
01:36:25des exactions
01:36:26qui mettent à mal
01:36:27la cohésion nationale
01:36:28et ensuite
01:36:29que la justice
01:36:30puisse
01:36:31véritablement
01:36:32accorder une attention
01:36:33sur les victimes
01:36:34et que les délinquants
01:36:35la craignent
01:36:36Or
01:36:37sur tous ces aspects-là
01:36:38on a le sentiment
01:36:39aujourd'hui
01:36:40que le résultat
01:36:41c'est la fermeté
01:36:42c'est la fermeté
01:36:43c'est la fermeté
01:36:44que le résultat
01:36:45n'est pas au rendez-vous
01:36:46les délinquants
01:36:47n'ont plus peur
01:36:48de la justice
01:36:49dans notre pays
01:36:50les délinquants
01:36:51n'ont pas peur
01:36:52de la sanction
01:36:53pourquoi ?
01:36:54parce que celle-ci
01:36:55est rarement appliquée
01:36:56comme il se doit
01:36:57dans les textes
01:36:58parce qu'on a tout
01:36:59on n'a pas besoin
01:37:00de surenchère législative
01:37:01à ce titre-là
01:37:02appliquons le code pénal
01:37:03mais appliquons-le
01:37:04globalement
01:37:05n'aménageons pas toujours
01:37:06les sanctions
01:37:07qui doivent tomber
01:37:08on l'a vu
01:37:09dans le cas de ce chauffard
01:37:10c'est pratiquement
01:37:11un cas d'école
01:37:12c'est un cas d'école
01:37:13c'est pas un jour
01:37:14de détention Nelly
01:37:15il y a quand même
01:37:16de quoi s'interroger
01:37:17que faut-il ?
01:37:18il faut tuer
01:37:19la preuve en est
01:37:20il a tué
01:37:21donc pour passer
01:37:22par la case détention
01:37:23c'est catastrophique
01:37:24alors je vous parlais
01:37:25des soutiens
01:37:26il y a aussi ceux qui
01:37:27très vite ont pris
01:37:28leur distance
01:37:29et qui sont toujours
01:37:30à se retrancher derrière
01:37:31cette notion
01:37:32de fait divers
01:37:33on va écouter
01:37:34consécutivement
01:37:35Lucie Casté
01:37:36qui est toujours
01:37:37ex-future prétendante
01:37:38à Matignon
01:37:39et puis Clémentine Autain
01:37:40je voudrais qu'on les écoute
01:37:41l'une après l'autre
01:37:42parce qu'il y a
01:37:43une petite différence
01:37:44quand même
01:37:45une petite nuance
01:37:46dans l'approche
01:37:47de ce drame vécu
01:37:48par Harmonie Comine
01:37:49pour vous c'est toujours
01:37:50une question d'effectifs
01:37:51ou de moyens
01:37:52pas une question
01:37:53de philosophie
01:37:54ou de laxisme
01:37:55comme le dit la veuve
01:37:56alors je pense
01:37:57qu'on ne peut pas
01:37:58réagir
01:37:59je pense que
01:38:00les français
01:38:01aussi attendent ça
01:38:02attendent de la stabilité
01:38:03et du sang froid
01:38:04on ne peut pas
01:38:05légiférer
01:38:06sur la base
01:38:07seulement
01:38:08de fait divers
01:38:09je pense qu'il faut
01:38:10regarder à tête reposée
01:38:11le résultat de notre législation
01:38:12et faire évoluer
01:38:13ce qui doit l'être
01:38:14mais on ne peut pas réagir
01:38:15comme ça au coup par coup
01:38:16en tout cas
01:38:17ce qui est absolument certain
01:38:18c'est qu'aujourd'hui
01:38:19les forces de l'ordre
01:38:20et la justice
01:38:21manquent de moyens
01:38:22pour faire leur travail
01:38:23de manière satisfaisante
01:38:24et par ailleurs
01:38:25enfin je pense qu'il est
01:38:26extrêmement important
01:38:27de dire que
01:38:28dans ces drames
01:38:29comme dans les autres
01:38:30il faut se garder
01:38:31d'opposer la police
01:38:32et la population
01:38:33au contraire
01:38:34comme tous les français
01:38:35je suis très choquée
01:38:36par cet événement
01:38:37par ce drame
01:38:38et je comprends la douleur
01:38:39la colère
01:38:41suite à une injustice totale
01:38:43et face à quelqu'un
01:38:44qui a tué son mari
01:38:45et qui était multirécidiviste
01:38:47donc forcément
01:38:48ça génère
01:38:49de l'interrogation
01:38:50de la colère
01:38:51de l'envie
01:38:52de tout bousculer
01:38:53pour autant
01:38:54il faut toujours
01:38:55garder la tête froide
01:38:57autant faire se peut
01:38:58c'est à dire à la fois
01:38:59partager l'émotion
01:39:00être aux côtés
01:39:01de cette femme
01:39:02et de cette famille
01:39:03terriblement touchées
01:39:04et en même temps
01:39:05garder la tête froide
01:39:06pour ne pas à chaque drame
01:39:07prendre des décisions
01:39:08qui ne seraient pas
01:39:09juste sur le fond
01:39:10ou qui contreviendraient
01:39:11à des principes
01:39:12qui font partie
01:39:13maintenant
01:39:14de ce qu'est la France
01:39:15Bon vous noterez quand même
01:39:16qu'il y a nettement plus
01:39:17d'empathie de la part
01:39:18de Clémentine Autain
01:39:19sauf qu'il y a toujours
01:39:20un oui mais
01:39:21qui intervient à un moment
01:39:22elle nous dit
01:39:23c'est un fait divers
01:39:24ça n'a pas valeur de généralité
01:39:25mais enfin
01:39:26Judith combien faut-il
01:39:27de soi-disant faits divers
01:39:29pour arriver
01:39:31à tirer des conclusions
01:39:33Oui oui
01:39:34il y a plus d'empathie
01:39:36de la part de Clémentine Autain
01:39:39qui est éléphique
01:39:40et de la part de Lucie Castex
01:39:42qui ne l'est pas
01:39:43donc ça prouve que finalement
01:39:45l'extrémiste n'est pas forcément
01:39:47du côté où on croit
01:39:49qu'il l'est
01:39:50mais Lucie Castex
01:39:52travaille beaucoup
01:39:53avec la France insoumise
01:39:54même si elle n'appartient pas
01:39:55à ce qu'on rend là
01:39:56et avec les plus durs
01:39:57de la France insoumise
01:39:58mais évidemment
01:39:59pour que ce soit
01:40:01l'une ou l'autre
01:40:02ce n'est jamais le bon moment
01:40:04de réagir
01:40:06jamais le bon moment
01:40:07de légiférer
01:40:08ou jamais le bon moment
01:40:09de s'interroger
01:40:10sur l'exécution des peines
01:40:11qui en l'espèce
01:40:12est le problème principal
01:40:14effectivement
01:40:15durcir les lois
01:40:16durcir les lois
01:40:17à chaque fois
01:40:18ne sert à rien
01:40:19dès lors que la justice
01:40:21et Gérald Darmanin
01:40:22le dit bien
01:40:23pour une partie des magistrats
01:40:25refusent d'appliquer
01:40:27des peines plus dures
01:40:29et des cas comme ça
01:40:31on en a plein
01:40:32je me souviens d'un cas très récent
01:40:34en décembre 2022
01:40:36un individu avait été condamné
01:40:3826 fois
01:40:39pour des délais routiers
01:40:40des atteintes à la personne
01:40:42la dernière fois
01:40:436 ans et demi de prison
01:40:44il est remis en liberté
01:40:45avant par aménagement de peine
01:40:47il renverse
01:40:49une dame âgée
01:40:50qui est extrêmement
01:40:52gravement blessée
01:40:54voilà
01:40:55et ça, ça arrive tout le temps
01:40:5726 fois il n'aurait pas dû se retrouver
01:40:58derrière un volant
01:41:00il y a quelque chose qui m'a frappé
01:41:01dans le premier extrait
01:41:02de Lucie Casté
01:41:04elle dit
01:41:05on en revient toujours
01:41:06au manque de moyens
01:41:07est-ce qu'il faut toujours imputer ça
01:41:08au manque de moyens ?
01:41:09m'a dit Céddie
01:41:10parce que ce n'est pas le discours
01:41:11que vous tenez sur ce plateau
01:41:12depuis tout à l'heure
01:41:13non, ce n'est pas toujours
01:41:14un manque de moyens
01:41:15comme il a été dit ici
01:41:16il existe un corpus légal
01:41:17il existe
01:41:18les sanctions existent
01:41:19le code pénal est clair
01:41:20donc ce n'est pas toujours
01:41:21une question de moyens
01:41:22les policiers faisaient leur boulot
01:41:23ils étaient sur le terrain
01:41:25ce n'est pas seulement
01:41:26une question de moyens
01:41:27je pense que c'est aussi
01:41:28une question d'efficacité
01:41:29de la justice
01:41:30jusqu'où les magistrats
01:41:31sont prêts à sanctionner
01:41:32il faut une justice
01:41:33qui soit sévère
01:41:34il faut que la sanction
01:41:35ait vraiment son rôle
01:41:38en tout cas la mission
01:41:40qui lui est assignée
01:41:41à savoir que la personne
01:41:44ne récidive pas
01:41:45et aujourd'hui malheureusement
01:41:46les sanctions ne sont pas
01:41:47assez fortes
01:41:48les gens ne vont pas aux prisons
01:41:49et c'est même pire que ça
01:41:50parfois ils partent
01:41:51ils n'ont ni peur de la justice
01:41:52ni peur de la police
01:41:53ils récidivent
01:41:54donc ce n'est pas tellement
01:41:55une question de moyens
01:41:56évidemment dans la police
01:41:57il y a des problèmes de moyens
01:41:58la justice aussi
01:41:59il y a un problème de moyens
01:42:00mais là en l'occurrence
01:42:01ce qu'on vit depuis très longtemps
01:42:02on est au-delà de la question
01:42:03du fait divers
01:42:04on est au-delà du fait divers
01:42:05c'est quasiment tout le temps
01:42:06partout
01:42:07dans les grandes villes
01:42:08dans les petites villes
01:42:09c'est vraiment une question
01:42:10de scélérité de la justice
01:42:11Qu'est-ce qui explique
01:42:12selon vous la frilosité
01:42:13des magistrats ?
01:42:14Est-ce qu'il faut imputer ça
01:42:15à de l'idéologie carrément ?
01:42:16Je pense d'abord
01:42:17qu'il faut être quand même
01:42:18assez prudent
01:42:19sur les termes
01:42:20que nous utilisons
01:42:21et cette forme de généralisation
01:42:22peut-être dans nos propos
01:42:23tous les magistrats
01:42:24ne sont pas laxistes
01:42:25je crois qu'il ne faut pas
01:42:26non plus généraliser
01:42:27à ce titre
01:42:28Quand on dit que la justice
01:42:29manque de moyens
01:42:30je pense qu'elle manque
01:42:31d'infrastructures
01:42:32pour permettre
01:42:33d'éloigner de la société
01:42:34des voyous et des délinquants
01:42:3572 000 détenus
01:42:3660 000 places de prison
01:42:3750 centres d'éducation
01:42:38renforcés pour les mineurs
01:42:39pas toujours fermés
01:42:40donc plus de 100 départements
01:42:41dans notre pays
01:42:42donc on voit bien
01:42:43que même si un magistrat
01:42:44veut statuer
01:42:45une peine d'enfermement
01:42:46il n'en a pas toujours
01:42:47les moyens
01:42:48il n'en a pas toujours
01:42:49les moyens
01:42:50il n'en a pas toujours
01:42:51les moyens
01:42:52il n'en a pas toujours
01:42:53les moyens
01:42:54il n'en a pas toujours
01:42:55les moyens
01:42:56il n'en a pas toujours
01:42:57les moyens
01:42:58il n'en a pas toujours
01:42:59les moyens
01:43:00donc il y a un vrai sujet là
01:43:01sur la construction
01:43:02d'infrastructures
01:43:03et c'est un des échecs
01:43:04les plus cuisants
01:43:05de mon point de vue
01:43:06donc de la Macronie
01:43:07ça fait 7 ans maintenant
01:43:08que le président
01:43:09de la République
01:43:10est aux responsabilités
01:43:11dans notre pays
01:43:12ils avaient promis je crois
01:43:1313 000 places de prison
01:43:14au départ
01:43:1515 000 même
01:43:1615 000 à l'origine
01:43:177 500 ensuite
01:43:187 500 ensuite
01:43:19ils en ont fait
01:43:202 000 au premier quart
01:43:21et les deux bilans
01:43:22donc sont catastrophiques
01:43:23donc oui
01:43:24il faut créer
01:43:25des infrastructures
01:43:26pour pouvoir enfermer
01:43:27plus rapidement
01:43:28donc même si les peines
01:43:29ne sont pas lourdes
01:43:30parce que la sanction
01:43:31encore une fois
01:43:32de l'enfermement
01:43:33elle a une vertu pédagogique
01:43:34et aujourd'hui
01:43:35les magistrats
01:43:36qui le voudraient
01:43:37parfois ne peuvent pas
01:43:38le faire
01:43:39donc c'est un problème
01:43:40politique
01:43:41et nous ne nous cachons
01:43:42pas dans notre petit doigt
01:43:43on peut peut-être
01:43:44prendre le bras
01:43:45aux élus locaux
01:43:46qui se refusent
01:43:47d'avoir des constructions
01:43:48de prison sur leur sol
01:43:49aussi
01:43:50mais le manque de moyens
01:43:51c'est une volonté politique
01:43:52exactement
01:43:53c'est un choix politique
01:43:54et quand vous parlez
01:43:55de prison
01:43:56il y a des terrains
01:43:57qui appartiennent à l'Etat
01:43:58donc quand l'Etat
01:43:59peut vraiment agir
01:44:00sous le sceau
01:44:01de la volonté politique
01:44:02et toutes ces prisons
01:44:03ne demandent pas
01:44:04le même niveau de sécurité
01:44:05les prisons pour les peines courtes
01:44:06qui sont particulièrement efficaces
01:44:07comme on le voit
01:44:08aux Pays-Bas
01:44:09mais courtes
01:44:10ça veut dire 10 jours
01:44:1115 jours éventuellement
01:44:12ça demande beaucoup moins
01:44:13de sécurité
01:44:14que des prisons
01:44:15d'emprisonnement long
01:44:16alors justement
01:44:17puisqu'on parle des prisons
01:44:18j'aimerais quand même
01:44:19vous partager aussi
01:44:20cette histoire
01:44:21qu'on vous raconte
01:44:22depuis le début de la matinée
01:44:23sur l'antenne
01:44:24il y a une prison
01:44:25qui s'appelle
01:44:26Hauts-de-France
01:44:27c'est une grande prison
01:44:28et qui a essuyé
01:44:29des tirs d'armes lourdes
01:44:30ça s'est passé depuis le parking
01:44:31heureusement ça a duré
01:44:32quelques minutes
01:44:33il n'y a pas eu de blessés
01:44:34mais enfin bon
01:44:35ça interroge quand même
01:44:36de pouvoir en toute impunité
01:44:37s'approcher aussi près
01:44:38d'un lieu normalement
01:44:39très sécurisé
01:44:40à cette heure
01:44:41il y a deux personnes
01:44:42qui sont recherchées
01:44:43écoutez pour commencer
01:44:44les explications
01:44:45du secrétaire général de région
01:44:46des Hauts-de-France
01:44:47Guillaume Potier
01:44:48la structure c'est un moulin en fait
01:44:49on peut rentrer comme on veut
01:44:50jusqu'à la porte d'entrée
01:44:51il n'y a pas de barrière de sécurité
01:44:52il n'y a rien du tout
01:44:53on demande à ce que le site
01:44:54soit sécurisé
01:44:55ça fait un an que les travaux
01:44:56auraient dû commencer
01:44:57il n'y a toujours rien
01:44:58à l'heure actuelle
01:44:59ça retarde, ça retarde
01:45:00et puis arrive
01:45:01ce qui arrive aujourd'hui
01:45:02heureusement il n'y a pas eu
01:45:03de drame à déplorer
01:45:04mais ça devient de plus en plus
01:45:05dangereux d'aller exercer
01:45:06au sein des structures pénitentiaires
01:45:07c'est vrai que ce n'est pas
01:45:08la première fois
01:45:09mais il faut espérer
01:45:10que ce serait la dernière
01:45:11il faut que l'administration
01:45:12aussi prenne en compte
01:45:13ce qui se passe
01:45:14il faut que nos dirigeants
01:45:15comprennent ce qui se passe
01:45:16la dangerosité de nos missions
01:45:18la dangerosité du métier
01:45:19ce qu'il faut
01:45:20c'est sécuriser les domaines
01:45:21il n'y a pas d'autre choix
01:45:22il faut sécuriser les domaines
01:45:23ce n'est pas normal
01:45:24que des gens armés
01:45:25puissent venir dans un véhicule
01:45:27jusqu'à une porte d'entrée
01:45:28puissent sortir
01:45:29tirer librement
01:45:30et repartir comme si de rien n'était
01:45:31ce n'est pas normal
01:45:32on ne peut plus travailler
01:45:33dans ces conditions-là
01:45:34ce n'est pas possible
01:45:35et pour compléter le propos
01:45:36on est en ligne avec
01:45:37Cyril Huet-Lambin
01:45:38qui est secrétaire général adjoint
01:45:39SPS
01:45:40le syndicat pénitentiaire
01:45:41des surveillants
01:45:42bonjour
01:45:43merci d'être avec nous
01:45:44cet après-midi
01:45:46je vous laisse l'affaire
01:45:47qui nous intéresse aujourd'hui
01:45:48mais on va parler
01:45:49des problèmes systémiques
01:45:50que vous rencontrez
01:45:51il déplore le manque
01:45:52de sécurisation aux abords
01:45:53de la prison
01:45:54est-ce que c'est le cas
01:45:55de nombreux établissements pénitentiaires
01:45:56il y a des choses
01:45:57peut-être qui auraient dû être revues
01:45:58qui ne l'ont pas été
01:45:59alors soit on parlait
01:46:00des moyens
01:46:01par manque de moyens
01:46:02par manque de temps
01:46:04qu'est-ce qui explique
01:46:05qu'on peut s'approcher
01:46:06au plus près des murs
01:46:07d'une prison
01:46:08et tirer comme ça
01:46:09impunément à l'arme lourde
01:46:10bonjour
01:46:11écoutez
01:46:12qu'est-ce qui explique ça
01:46:14vous savez
01:46:15ça fait des années
01:46:16que l'administration
01:46:17c'est compliqué
01:46:18on a beau avoir vécu
01:46:19plusieurs drames
01:46:20la situation
01:46:21c'est toujours la même
01:46:22faute de moyens
01:46:23moyens financiers
01:46:24moyens humains
01:46:25les établissements
01:46:26on a mis des choses
01:46:27en place
01:46:28pour les sécuriser
01:46:29on a créé
01:46:30des groupes
01:46:31ELSP
01:46:32donc ce sont
01:46:33les agents
01:46:34qui sont là
01:46:35pour la sécurité
01:46:36intérieure
01:46:37et la sécurité
01:46:38périmétrique
01:46:39de nos établissements
01:46:40ce qui est
01:46:41une bonne nouvelle
01:46:42ce qui est
01:46:43une bonne chose
01:46:44en soi
01:46:45on a mis à nu
01:46:46nos coursives
01:46:47où on gère
01:46:48la population pénale
01:46:49pour pouvoir créer
01:46:50cette activité là
01:46:51donc
01:46:52on met en danger
01:46:53d'un côté
01:46:54pour sécuriser
01:46:55de l'autre
01:46:56et aujourd'hui
01:46:57on se rend compte
01:46:58de quoi ?
01:46:59qu'en fait
01:47:00ces équipes de sécurité
01:47:01on s'en sert
01:47:02pour faire
01:47:03du taxi ambulance
01:47:04pour amener
01:47:05les détenus
01:47:06à l'hôpital
01:47:07tous les jours
01:47:08dès qu'ils se plaignent
01:47:09un petit peu
01:47:10d'un bonbon au doigt
01:47:11et finalement
01:47:12notre sécurité
01:47:13périmétrique
01:47:14elle est mise à mal
01:47:15ce qu'on a créé
01:47:16on ne s'en sert pas
01:47:17on peut recenser
01:47:18on avait pu recenser
01:47:19il y a quelques temps
01:47:20une quarantaine
01:47:21de miradors fermés
01:47:22dans les établissements
01:47:23une quarantaine
01:47:24de miradors fermés
01:47:25les miradors
01:47:26c'est la première
01:47:27ligne de défense
01:47:28de notre établissement
01:47:29c'est ce qui nous permet
01:47:30d'assurer la sécurité
01:47:31de nos murs
01:47:32mais nous
01:47:33on les ferme
01:47:34voilà
01:47:35et on nous dit
01:47:36il n'y a pas de sous
01:47:37donc on ne peut pas
01:47:38embaucher
01:47:39il y a toujours
01:47:40des choses
01:47:41qui ne vont pas
01:47:42vous savez
01:47:43on a vécu
01:47:44il y a quelques mois
01:47:45l'assassinat
01:47:46de deux de nos collègues
01:47:47avec des blessés
01:47:48tout ce qu'on a
01:47:49pu avoir
01:47:50depuis
01:47:51cet assassinat
01:47:52de nos collègues
01:47:53ce ne sont que
01:47:54des réunions nides
01:47:55et des promesses
01:47:56nous n'avons rien
01:47:57eu de plus
01:47:58on se souvient
01:47:59en effet
01:48:00de ce drame
01:48:01mortel
01:48:02c'était au début
01:48:03de l'été
01:48:04ou à la fin du printemps
01:48:05c'était en Normandie
01:48:06lors d'un
01:48:07transfert
01:48:08à un PH d'autoroute
01:48:09vous aviez
01:48:10à l'époque
01:48:11tapé du poing
01:48:12sur la table
01:48:13vous aviez réclamé
01:48:14on vous avait dit
01:48:15on va vous entendre
01:48:16et vous n'avez rien
01:48:17obtenu depuis tout ce temps
01:48:18si
01:48:19des promesses
01:48:20rien de concret
01:48:21n'est arrivé
01:48:22sur la table
01:48:23rien du tout
01:48:24et on a un garde-écho
01:48:25qui est aux abonnés
01:48:26absents
01:48:27même en ce qui
01:48:28concerne les extractions
01:48:29à proprement parler
01:48:30c'est-à-dire
01:48:31les voitures banalisées
01:48:32ça c'est quand même
01:48:33pas quelque chose
01:48:34d'extraordinairement
01:48:35difficile à mettre en place
01:48:36peut-être plus
01:48:37de faire sa face
01:48:38avec le juge
01:48:39ou avec le magistrat
01:48:40via visioconférence
01:48:41tout cela
01:48:42c'est même pas possible
01:48:43d'avancer sur ces questions
01:48:44alors je vais être très clair
01:48:45les magistrats
01:48:46ont été catégoriques
01:48:47il est hors de question
01:48:48pour eux
01:48:49qu'ils se déplacent
01:48:50ils n'en ont pas envie
01:48:51et ils ne le feront pas
01:48:52en plus de ça
01:48:53la magistrature
01:48:54quand il s'agit
01:48:55de prononcer
01:48:56des peines pénales
01:48:57concernant
01:48:58des agressions
01:48:59de personnel
01:49:00elle est
01:49:01très souvent
01:49:02laxiste
01:49:03vendredi dernier
01:49:04nous avons eu
01:49:05un détenu
01:49:06qui a mené
01:49:07un détenu
01:49:08qui a blessé
01:49:095 agents
01:49:105 agents
01:49:11avec des blessures
01:49:12quand même
01:49:13qui ne sont pas
01:49:14des moindres
01:49:15le détenu était relaxé
01:49:16sur des
01:49:17on dit
01:49:18j'ai un traitement
01:49:19je l'ai oublié
01:49:20je ne me souviens plus rien
01:49:21il n'a même pas eu besoin
01:49:22de prouver sa défense
01:49:23il a été relaxé
01:49:24nous avons
01:49:25un autre collègue
01:49:26qui a pris
01:49:27un coup de couteau
01:49:28dans le ventre
01:49:29une arme
01:49:30de fabrication artisanale
01:49:31le détenu était poursuivi
01:49:32non pas pour tentative de meurtre
01:49:33tentative d'agression
01:49:34sur personnel
01:49:35et celui-ci
01:49:36vous savez quoi
01:49:37il a été reconnu
01:49:38inapte
01:49:39inapte
01:49:40pour reconnaître
01:49:41que ses faits
01:49:42étaient prémédités
01:49:43mais assez apte
01:49:44pour aller en prison
01:49:45et ne pas être soigné
01:49:46dans un hôpital psychiatrique
01:49:47donc il y a un moment donné
01:49:48où il faut qu'on prenne
01:49:49les choses au sérieux
01:49:50il y a encore des gens
01:49:51qui postulent
01:49:52pour les postes
01:49:53que vous occupez
01:49:54où ça va devenir
01:49:55très compliqué
01:49:56et ça va ne faire
01:49:57qu'aggraver le problème
01:49:58de la surpopulation carcérale
01:49:59à l'avenir selon vous
01:50:00ça va être un gros problème
01:50:03le recrutement
01:50:04est compliqué chez nous
01:50:06j'imagine comme dans
01:50:07toutes les forces de l'ordre
01:50:08on va avoir des problèmes plus tard
01:50:10aujourd'hui avec la réforme
01:50:12on a la possibilité
01:50:13d'embaucher des contractuels
01:50:14vous savez quoi
01:50:15il n'y a pas d'argent
01:50:16pour les embaucher
01:50:17donc finalement
01:50:20je ne sais même pas
01:50:21ce qu'on va devenir
01:50:22dans les prochaines années
01:50:23tellement ça devient
01:50:24de plus en plus ahurissant
01:50:26les pratiques professionnelles
01:50:27sont trop compliquées
01:50:30parce que le surveillant
01:50:31il fait le métier de 5
01:50:32et quand il ne le fait pas bien
01:50:33il se fait taper sur les doigts
01:50:35c'est trop dur
01:50:36c'est trop dur
01:50:37ils sont épuisés
01:50:39restez avec nous quelques instants
01:50:40j'aimerais bien que vous écoutiez aussi
01:50:42l'analyse de nos chroniqueurs
01:50:43en plateau
01:50:44je crois quand même Judith
01:50:45là qu'il a à peu près tout résumé
01:50:47en l'espace de quelques phrases
01:50:50on voit où on en est
01:50:53oui on a tous les aspects
01:50:55un manque de moyens
01:50:56qui découle d'un manque de volonté
01:50:58des promesses non tenues
01:50:59apparemment si j'ai bien compris
01:51:01un problème aussi
01:51:02de suradministration
01:51:04quand ce syndicaliste nous dit
01:51:06c'est trop compliqué
01:51:07ça veut dire trop de démarches à faire
01:51:09trop de papiers à remplir
01:51:11je ne sais pas s'il va confirmer ou pas
01:51:14mais moi j'ai déjà entendu ça
01:51:16de la part
01:51:17une partie de l'administration pénitentiaire
01:51:19c'est que comme dans
01:51:20toutes les administrations françaises
01:51:21ça bouffe un temps infini
01:51:24et on en perd la substance du métier
01:51:26bien sûr
01:51:27mais vous avez vu
01:51:28surtout les qualificatifs retenus
01:51:30dans le cas des tentatives d'assassinat
01:51:32on parle d'une agression
01:51:33sur agent pénitentiaire
01:51:34on est bien en deçà de la réalité Karim
01:51:36Non mais il y a des professions
01:51:38dans notre république
01:51:39dont on ne parle quasiment pas ou peu
01:51:41et cette profession en fait partie
01:51:44et moi je vous dis
01:51:45ils ont un grand mérite
01:51:47à ne pas manifester
01:51:49mettre un terme à leur activité
01:51:52plus souvent pour se faire entendre
01:51:53parce que leur métier
01:51:54est extrêmement difficile
01:51:55d'abord pensons au temps
01:51:57qu'ils passent entre les murs
01:52:00un temps qui est considérable
01:52:02et qui n'est pas un métier
01:52:03de gaieté et de joie
01:52:05ensuite derrière
01:52:06la surpopulation carcérale
01:52:08ils en pâtissent
01:52:09c'est beaucoup plus compliqué
01:52:10de faire ce métier
01:52:11quand vous avez des prisons
01:52:13qui sont surchargées
01:52:14que des prisons
01:52:15donc normalement constituées
01:52:17ensuite vous avez
01:52:18des meurtres en prison
01:52:20ça veut dire qu'il y a
01:52:21des armes potentielles artisanales
01:52:23qui circulent
01:52:25ensuite vous avez
01:52:26des caïds qui donnent des ordres
01:52:28qui commanditent des meurtres
01:52:29des règlements de comptes
01:52:30vous avez de la radicalisation
01:52:32en prison
01:52:33il y a des gens qui rentrent
01:52:34sur des motifs de droit commun
01:52:35qui sortent
01:52:36qui sont pires
01:52:37qu'avant d'y rentrer
01:52:38c'est une fabrique
01:52:39quasiment du crime
01:52:40mais qui est au coeur
01:52:41de tout ça ?
01:52:42qui est au milieu ?
01:52:43qui subit ?
01:52:44qui pâtit ?
01:52:45qui avait des conditions
01:52:46de travail psychologique
01:52:47quand ils rentrent chez eux
01:52:48ces femmes et ces hommes
01:52:49on pense un peu à eux
01:52:50on pense un peu
01:52:51à la qualité de leur boulot
01:52:53la qualité de leur vie
01:52:55alors qu'ils sont
01:52:56à un métier
01:52:57qui est stratégique
01:52:58pour la régulation
01:52:59de notre société
01:53:01donc il faut
01:53:02qu'on parle plus
01:53:03de cette profession
01:53:04il faut qu'on les accompagne plus
01:53:05qu'on ne le fait aujourd'hui
01:53:06parce qu'ils vivent
01:53:07des conditions
01:53:08qui sont dramatiques
01:53:09payés au lance-pierres
01:53:10je termine par là
01:53:11payés au lance-pierres
01:53:12s'ils étaient bien payés encore
01:53:13Cyril Huelhambing
01:53:14ça fait combien d'années
01:53:15que vous faites ce métier ?
01:53:16et en effet pour vous dire
01:53:17sur la question de Judith
01:53:18quel est le ratio
01:53:19quel est le temps
01:53:20que vous consacrez
01:53:21à remplir des papiers
01:53:22dont a priori
01:53:23vous pourriez bien
01:53:24vous passer pour
01:53:25assurer l'essentiel
01:53:26de la mission
01:53:27qu'est la vôtre ?
01:53:28alors moi ça fait
01:53:29un an que je suis
01:53:30en train de travailler
01:53:31dans une organisation
01:53:32pénitentiaire
01:53:33bon
01:53:34ça va dépendre
01:53:35des postes en fait
01:53:36finalement
01:53:37du travail que vous faites
01:53:38mais en fait
01:53:39si vous voulez
01:53:40il faut faire
01:53:41de l'observation
01:53:42systématiquement
01:53:43on a un logiciel
01:53:44où on observe
01:53:45on est censé observer
01:53:46ce que les détenus
01:53:47avec qui ils traînent
01:53:48avec qui ils discutent
01:53:49comment ça se passe
01:53:50s'ils remontent
01:53:51une difficulté particulière
01:53:52si le détenu
01:53:53il se plaint
01:53:54de x ou y raison
01:53:55ou qu'il manifeste
01:53:56une grève de la faim
01:53:57tout ça
01:53:58on dirait
01:53:59on dirait
01:54:0070 détenus
01:54:01ça veut dire
01:54:02à l'époque
01:54:03on girait à peu près
01:54:04une centaine
01:54:05150 détenus
01:54:06insurveillants
01:54:07c'était plus facile
01:54:08parce qu'il y avait
01:54:09moins d'administratifs
01:54:10c'était plus dangereux
01:54:11mais c'était plus facile
01:54:12aujourd'hui
01:54:13c'est trop compliqué
01:54:14il faut qu'on fasse
01:54:15la secrétaire
01:54:16il faut qu'on fasse
01:54:17l'assistante sociale
01:54:18il faut qu'on fasse
01:54:19la psychologue
01:54:20il faut qu'on fasse
01:54:21notre métier de surveillant
01:54:22et il faut pas qu'on se moque
01:54:23parce que sinon
01:54:24on se fait taper dessus
01:54:25vraiment c'est vraiment
01:54:26très très dur
01:54:27la surveillance
01:54:28c'est vraiment très compliqué
01:54:29c'est même les fouilles
01:54:30pour la sécurité du personnel
01:54:31nous notre garde des Sceaux
01:54:32nous avait promis
01:54:33de mettre un terme
01:54:34à l'article 51
01:54:35de la loi 2009
01:54:36qui avait été mis en place
01:54:37par Madame Taubira
01:54:38même ça
01:54:39même ça
01:54:40je vais vous dire
01:54:41il y a 15 jours
01:54:42on a fouillé
01:54:43un détenu
01:54:44qui agressait les personnels
01:54:45il avait un couteau
01:54:46en céramique sur lui
01:54:47mais si on ne l'avait pas vu
01:54:48on se serait pris
01:54:49un coup de lame
01:54:50c'est compliqué
01:54:51En guise de conclusion
01:54:52je peux me permettre
01:54:53de vous demander
01:54:54peut-être vous allez me donner
01:54:55une fourchette
01:54:56que vous avez gagnée
01:54:57à l'issue de 15 ans
01:54:58d'expérience dans ce métier ?
01:54:59C'est une fourchette
01:55:02de 2300 euros
01:55:03Ah oui
01:55:04j'imagine que pour vous
01:55:06à vos yeux
01:55:07le jeu n'en vaut pas la chandelle
01:55:08enfin c'est compliqué
01:55:09Disons que
01:55:10la question qui se pose
01:55:13moi aujourd'hui
01:55:14j'ai plus 20 ans
01:55:15et ma vie n'est pas devant
01:55:18elle est plus derrière
01:55:19mais pour les jeunes
01:55:20qui rentrent
01:55:21je pense qu'il y a
01:55:22de réelles questions
01:55:23à se poser
01:55:24oui
01:55:26parce que le coût de la vie
01:55:27ça vaut ça ?
01:55:28Je ne suis pas sûr
01:55:29Merci beaucoup
01:55:30en tout cas
01:55:31de nous avoir apporté
01:55:32votre témoignage
01:55:33toujours très précieux
01:55:34on aime beaucoup
01:55:35avoir de l'humain
01:55:36et des remontées de terrain
01:55:37dans cette partie d'émission
01:55:38parce que
01:55:39sur un plateau
01:55:40c'est facile d'en parler
01:55:41mais tant qu'on n'a pas
01:55:42votre retour empirique
01:55:43forcément
01:55:44ce n'est pas tout à fait
01:55:45la même chose
01:55:46donc votre témoignage
01:55:47il est précieux
01:55:48on va s'attendre
01:55:49quelques secondes
01:55:50et puis on reviendra
01:55:51à d'autres affaires
01:55:52qui nous ont interpellées
01:55:53cette semaine
01:55:55ça pourrait être une histoire drôle
01:55:56mais c'est tout
01:55:57sauf que vous écouterez
01:55:58son témoignage exclusif
01:55:59sur notre hôtel
01:56:00à tout de suite
01:56:03Adrien est de retour
01:56:04c'est l'heure du JT
01:56:05rebonjour
01:56:06le dernier JT de 180
01:56:07sans Seine-et-Marne
01:56:08une nouvelle course poursuite
01:56:09qui malheureusement
01:56:10se termine mal
01:56:11oui
01:56:12Adamarie Lelys
01:56:13ce mardi
01:56:14un policier municipal
01:56:15s'est fait percuter
01:56:16à moto
01:56:17le fonctionnaire
01:56:18tentait d'arrêter
01:56:19un véhicule en infraction
01:56:20avant d'être renversé
01:56:21par accident
01:56:22par une autre voiture
01:56:23plongé dans un coma artificiel
01:56:24il vient tout juste
01:56:25d'en sortir le récit
01:56:26avec Aminata Demphal
01:56:29c'est en voulant procéder
01:56:30au contrôle d'un automobiliste
01:56:32que le drame s'est produit
01:56:34Adamarie Lelys
01:56:35un policier municipal
01:56:36de 36 ans
01:56:37a été grièvement blessé
01:56:39en prenant en chasse
01:56:40un véhicule
01:56:41ayant grillé un feu rouge
01:56:42après avoir actionné
01:56:43ses avertisseurs sonores
01:56:45le fonctionnaire
01:56:46est passé au rouge
01:56:47avec son collègue
01:56:48il est ensuite percuté
01:56:49par une autre voiture
01:56:50à ce croisement
01:56:51au feu vert
01:56:52retombé sur lui
01:56:53la moto lui a causé
01:56:54de graves blessures
01:56:56pour Julien Chénardi
01:56:57les risques comme celui-ci
01:56:58sont omniprésents
01:56:59chez les forces de l'ordre
01:57:01on prend nous-mêmes
01:57:02des risques
01:57:03soit pour interpeller
01:57:04les auteurs d'infraction
01:57:05on prend des risques
01:57:06aussi en circulant
01:57:07lorsque notamment
01:57:08les collègues en l'espèce
01:57:09circulent à moto
01:57:10puisqu'ils vont
01:57:11aller griller eux-mêmes
01:57:12un feu
01:57:13pour pouvoir
01:57:14aller rattraper
01:57:15quelqu'un
01:57:16qui venait d'en faire
01:57:17d'eux-mêmes
01:57:18et pour aller faire
01:57:19cesser l'infraction
01:57:20le dépistage d'alcoolémie
01:57:21le défiant effectué
01:57:22sur le conducteur
01:57:23de la voiture
01:57:24s'est révélé négatif
01:57:25une enquête
01:57:26a été ouverte
01:57:27pour blessure involontaire
01:57:294 jours maintenant
01:57:30après la tentative
01:57:31d'incendie de la synagogue
01:57:32à la grande motte
01:57:33l'enquête progresse
01:57:34et assez rapidement
01:57:35le principal suspect
01:57:36un algérien
01:57:37de 33 ans
01:57:38en situation régulière
01:57:39et inconnue
01:57:40des services de police
01:57:41a été mis en examen
01:57:42et écroué
01:57:43mercredi soir à Paris
01:57:44par un juge antiterroriste
01:57:45deux autres hommes
01:57:46proches de l'assaillant
01:57:47ont également été mis en examen
01:57:48pour association
01:57:49et recelle
01:57:51En Italie
01:57:52l'immigration clandestine
01:57:53chute de 65%
01:57:54par rapport à 2023
01:57:56Un chiffre
01:57:57dû à la politique
01:57:58de Giorgia Meloni
01:57:59les migrants
01:58:00se détournent donc
01:58:01vers l'Espagne
01:58:02et la Grèce
01:58:03Ecoutez à ce propos
01:58:04l'analyse du journaliste italien
01:58:05Alberto Toscano
01:58:07L'une des raisons
01:58:08de cette baisse
01:58:10est donc
01:58:11la baisse
01:58:12des migrants
01:58:13de provenance africaine
01:58:15parce que
01:58:16souvent
01:58:17ils choisissent
01:58:18d'autres
01:58:19chemins
01:58:20pour arriver
01:58:21sur le sol européen
01:58:23L'un de ces chemins
01:58:24les amène
01:58:25vers les îles
01:58:26Canaries
01:58:27donc vers
01:58:28l'Espagne
01:58:29et
01:58:30aujourd'hui
01:58:31il y a en effet
01:58:32une situation
01:58:33particulièrement
01:58:34délicate
01:58:35en Espagne
01:58:36par rapport
01:58:37à la situation
01:58:38aux Canaries
01:58:39Allez on prend le chemin
01:58:40des écoliers
01:58:41on part en Ardèche
01:58:42avec vous
01:58:43Oui on y va
01:58:44en bus
01:58:45ou en train
01:58:46pas en train en tout cas
01:58:47non parce que
01:58:48Ardèche
01:58:49c'est le seul département
01:58:50où aucun train ne circule
01:58:51la situation irrite
01:58:52tout le monde
01:58:53la région Vernier-Rhône-Alpes
01:58:54était pourtant bien engagée
01:58:55à rouvrir des lignes
01:58:56mais le projet traîne
01:58:57les explications
01:58:58de Noemi Hardy
01:59:01Dans ce département
01:59:02le train passe
01:59:03mais ne s'arrête
01:59:04jamais
01:59:06Le Theil
01:59:07petite ville de l'Ardèche
01:59:08n'accueille plus de trains
01:59:09depuis 1973
01:59:11Quand le maire regarde
01:59:12les rames
01:59:13c'est la désolation
01:59:14Quand on voit des quais
01:59:15qui sont encombrées
01:59:16comme ça
01:59:17c'est un peu triste
01:59:18parce qu'il y a
01:59:19tellement de besoins
01:59:20qu'est-ce que ça pourrait apporter
01:59:21à un moment ça faisait râler
01:59:22mais maintenant
01:59:23ça fait rager
01:59:24compte tenu des enjeux
01:59:25des besoins
01:59:26L'Etat avait fermé
01:59:27de nombreuses lignes
01:59:28pour des raisons économiques
01:59:29et toutes celles d'Ardèche
01:59:30ont été condamnées
01:59:31alors quand le maire
01:59:32croise ses habitants
01:59:33l'époque des trains
01:59:34rappelle de loin
01:59:35un souvenir
01:59:36Les petits roues en ferrées
01:59:37qu'il y avait
01:59:38chez l'art
01:59:39à la masse
01:59:40tout ça
01:59:41je connaissais
01:59:42je me souviens
01:59:43je me souviens
01:59:44je me souviens
01:59:45je me souviens
01:59:46tout ça je connaissais
01:59:47moi
01:59:48c'est mon enfance
01:59:49et il n'y a plus rien
01:59:50Et le jour où ça va rouvrir
01:59:51vous allez remonter
01:59:52dans les trains ?
01:59:53Oui j'aimerais bien
01:59:54Ah oui ?
01:59:55Vous préférez ça
01:59:56que la voiture ?
01:59:57Aujourd'hui
01:59:58le département
01:59:59peut uniquement compter
02:00:00sur son train touristique
02:00:01un petit train à vapeur
02:00:02qui traverse
02:00:03les gorges du Doubs
02:00:04Cette ligne ouverte
02:00:05en 1891
02:00:06est empruntée
02:00:07par 110 000 touristes
02:00:08chaque saison
02:00:09attirée par la beauté
02:00:10du paysage
02:00:11Et puis l'actualité
02:00:12en décembre
02:00:13c'est que
02:00:15Et puis l'actualité
02:00:16en Espagne
02:00:17avec certains
02:00:18qui profitent des failles
02:00:19législatives
02:00:20afin de contourner
02:00:21la justice
02:00:22Un individu accusé
02:00:23d'avoir attaqué au couteau
02:00:24sa femme et ses deux filles
02:00:25a été arrêté
02:00:26mais le procureur
02:00:27n'a pas pu appliquer
02:00:28à cet acte
02:00:29la circonstance aggravante
02:00:30prévue dans ce cas
02:00:31lorsqu'un
02:00:32l'auteur est un homme
02:00:33et la femme
02:00:34une victime
02:00:35La raison
02:00:36ce dernier s'est déclaré
02:00:37transgenre
02:00:38Alice Sommerer
02:00:39et Félix Pérolaz
02:00:40Il est accusé
02:00:41selon nos confrères du Figaro
02:00:42d'avoir attaqué
02:00:43au couteau
02:00:44sa femme
02:00:45et ses deux filles
02:00:46Un délit passible
02:00:47d'une peine maximale
02:00:48de 12 mois de prison
02:00:49à laquelle l'individu
02:00:50va échapper
02:00:51en raison de son changement
02:00:52de sexe légal
02:00:53En vertu de la loi trans
02:00:54de 2024
02:00:55le principe
02:00:56dit d'autodétermination
02:00:57du genre
02:00:58suffit à obtenir
02:00:59une modification officielle
02:01:00de l'identité
02:01:01Le procureur
02:01:02se voit l'obligation
02:01:03de réduire son accusation
02:01:04à celle de simple
02:01:05violence domestique
02:01:06Selon Gloria Poyatos
02:01:07fondatrice
02:01:08de l'association
02:01:09des femmes juges d'Espagne
02:01:10ses tentatives de fraude
02:01:11sont courantes
02:01:12En voyant tous les jours
02:01:13des tentatives de fraude
02:01:14à la loi
02:01:15et l'une des fonctions
02:01:16des juges
02:01:17est de les détecter
02:01:18et de les éviter
02:01:19De la même manière
02:01:20qu'un juge responsable
02:01:21de l'état civil
02:01:22doit s'assurer
02:01:23qu'un mariage
02:01:24n'est pas une simulation
02:01:25il a la possibilité
02:01:26de refuser
02:01:27un changement de sexe
02:01:28Ces failles sont
02:01:29souvent multiples
02:01:30et peuvent être lourdes
02:01:31de conséquences
02:01:32pour les victimes
02:01:33La loi trans
02:01:34entre en collision
02:01:35avec la loi
02:01:36sur les violences de genre
02:01:37Toutes les lois
02:01:38ont des failles
02:01:39qui sont exploitées
02:01:40pour commettre
02:01:41des crimes
02:01:42qui ne sont pas
02:01:43en fait de la loi
02:01:44La loi à la réforme
02:01:45reste malgré tout
02:01:46un cas exceptionnel
02:01:47Selon la Ministre
02:01:48de l'égalité
02:01:49Anna Redondo
02:01:50sur les 6000 changements
02:01:51de sexe réalisés
02:01:52en 2024
02:01:53environ 0,001%
02:01:54correspondent à des détournements
02:01:55de procédures
02:01:56Merci beaucoup Adrien
02:01:57On se retrouve demain
02:01:58pour un nouveau rendez-vous
02:01:59dès 14h
02:02:00le début de 180 minutes
02:02:01Info on poursuit
02:02:02Avec nos invités
02:02:03cet après-midi
02:02:04Judith Vintraub
02:02:05Madi Seydi
02:02:06et Karim Zeribi
02:02:07Je vous parlais
02:02:08de cette histoire
02:02:09tout à l'heure
02:02:10ce cambriolage qui a été avorté grâce à ce coach sportif, je pense pas que son nom vous soit très
02:02:15familier, mais on va parler de Thomas Mezou, il est coach, il a été agressé sur sa propre péniche
02:02:23et il a réussi à venir à bout de ce cambrioleur au terme, vous allez voir, d'une lutte assez féroce
02:02:29que nous racontent Tony Pitaro, Bamba Gueye et Laurent Sellerier. Il est 17h30 ce lundi quand
02:02:36ce coach de sport monte à bord de sa péniche, à l'intérieur de sa salle de bain se trouve un homme.
02:02:42Je me suis retourné et là je suis tombé nez à nez ici, devant la porte avec cet individu et c'est
02:02:49là que j'ai commencé à l'interroger en lui disant mais où est Ambre, où est ma fille et là il m'a
02:02:53dit la fille c'est pas moi, la fille c'est pas moi et c'est là que j'ai pensé au drame tout de suite.
02:02:57Thomas imagine le pire, heureusement sa fille n'est pas à bord de la péniche, très vite une
02:03:03bagarre éclate. Il était très violent, ça a tapé sur les meubles, ça a tapé sur la table, sur le
02:03:08canapé, ça s'est vraiment déroulé ici et là ça a duré des minutes, des minutes jusqu'à ce que ma
02:03:12fille arrive ici par l'escalier, elle a entendu mes cris etc, elle est descendue et en fait pendant
02:03:17que ma fille s'était rapprochée comme elle était près de lui et qu'il n'a pas réussi à me taper moi
02:03:21il lui a jeté la barre de fer et il l'a touché aux poignets. La fille de Thomas arrive à joindre
02:03:26la police par téléphone, pendant ce temps Thomas maintient le cambrioleur et 20 minutes plus tard
02:03:32les forces de l'ordre arrivent et maîtrisent l'individu. C'est à dire que j'ai tellement eu peur pour ma fille,
02:03:38à l'espace d'une seconde j'ai cru qu'elle était morte. Le prévenu est un algérien sous OQTF sans
02:03:47domicile fixe, il est suspecté d'avoir commis sept faits de vol sur des péniches. Selon une
02:03:52source proche du dossier il a reconnu les vols en garde à vue mais n'y avoir commis des violences.
02:03:57Il est actuellement en détention provisoire dans l'attente de son jugement le 1er octobre.
02:04:02Madissa il dit moi ce que je me dis c'est qu'il est heureux que ce type quand même c'est bien
02:04:09constitué et courageux ça se voit tout de suite et puis voilà l'interpeller lui-même et s'il avait
02:04:15eu affaire à une femme à une enfant en l'occurrence vulnérable ça aurait pu très très mal finir.
02:04:21Ça aurait pu être très très grave d'ailleurs il aurait pu peut-être tomber sur la fille de
02:04:26monsieur et ça aurait pu très mal se terminer et c'est terrible parce qu'on entend tous les
02:04:29jours ce genre d'histoire on a l'impression que c'est devenu quelque chose de commun quelque
02:04:32chose de banal c'est toujours un petit peu la même chose soit c'est en domicile fixe mais c'est
02:04:37souvent des gens qui ont déjà des condamnations c'est là où vraiment il y a une il y a une vraie
02:04:42question qu'on doit se poser alors évidemment alors on nous dira les moyens la justice mais
02:04:46moi je pense qu'il ya aussi une vraie question de volonté politique ça ça peut plus continuer
02:04:49chaque jour que Dieu fait à la télé on entend et de plus en plus proche de chez nous c'est
02:04:55scandaleux c'est juste plus possible on vous dira que sur notre antenne par exemple on distors
02:04:58la réalité oui sauf que la réalité c'est qu'on ne les invente pas quand même on ne les invente
02:05:02pas ça se passe bien quelque part ça s'est passé dans les Yvelines aujourd'hui ce monsieur on l'a
02:05:05bien entendu malgré qu'il soit prof de sport et plutôt bien bâti qu'il a pu battre ce monsieur
02:05:10on voit bien que il a été très choqué émotionnellement à un moment puisqu'il pleure
02:05:14en pensant à sa fille et ça c'est juste plus possible alors certains nous diront oui mais
02:05:18c'est un sentiment d'insécurité je pense que le sentiment il n'existe pas c'est la réalité de
02:05:22ce qu'on vit aujourd'hui en france au quotidien oui ça fait longtemps qu'on a quand même balayé
02:05:25l'idée du sentiment d'insécurité c'est compliqué pour les détracteurs de des mesures fortes de
02:05:31toujours brandir cette expérience mais le phénomène du cambriolage c'est parce que je retiens
02:05:37particulièrement parce que les cambriolages ils sont pas nés hier et on en a malheureusement
02:05:40depuis très longtemps des cambrioleurs aient toujours eu et on voit bien que dans le témoignage
02:05:44de la victime au-delà du cambriolage c'est la question de sa fille et de la peur et à
02:05:49un moment donné il est presque un sanglot quand il parle de ça que de voir éventuellement le
02:05:53cambrioleur confronté à sa fille et avoir un risque pour la vie de sa fille et là on se met
02:05:58tous dans la position de cet homme là parce qu'on se dit effectivement ça peut à tous nous arriver
02:06:03malheureusement et dramatiquement. Alors cambriolage oui mais j'apporterai juste une petite nuance le
02:06:07fameux home jacking où les gens se trouvent à l'intérieur là il y a quand même une recrudescence
02:06:11c'est quand même en hausse par rapport à ce qui arrivait avant c'est à dire qu'on n'hésite plus
02:06:15à forcer la porte quand les gens sont à l'intérieur pour aller les confronter. Oui bien sûr certainement que le phénomène s'est
02:06:21amplifié mais encore une fois je pense que c'est aussi et c'est ça qui est marquant
02:06:26émotionnellement le fait qu'on a des enfants peut-être des personnes âgées aussi dans la maison
02:06:31et on se dit ce sont des personnes vulnérables là lui s'il était seul il peut se défendre il l'a fait
02:06:36il a mis en état de nuire. Après donc là on n'a peut-être pas affaire à un récidiviste parce qu'on
02:06:41dit qu'il est suspecté mais même si on n'a pas fait un récidiviste il est en situation d'OQTF
02:06:46j'espère que la justice va faire tomber une expulsion immédiate j'espère même si c'est le
02:06:52premier délit qu'on attend de pas qu'il y en ait d'autres. J'aurais presque envie de vous dire bien sûr
02:06:55et sauf que nous on n'en est pas sûr en fait. Oui l'émotion et l'empathie évidemment il faut les
02:07:01avoir mais on ne peut absolument pas s'arrêter là on a encore une fois un individu qui n'a rien à
02:07:08faire sur les territoires français c'est ça que ça veut dire qui commet un délit un délit grave
02:07:13avec atteinte physique à la personne et qui visiblement n'en est pas à sa première infraction
02:07:22grave donc il n'est peut-être que soupçonné mais pour que l'information soit diffusée comme ça
02:07:28mais il était surnommé le pénicheur donc bon voilà une fois de plus un drame aurait pu être
02:07:36évité simplement si l'OQTF avait été exécuté on en revient toujours au même point pourquoi on
02:07:46n'arrive pas à maîtriser la politique d'immigration d'abord parce qu'on laisse entrer des gens dont
02:07:52on sait qu'on n'aura pas les moyens de les faire partir soit pour des questions de visa et avec
02:07:56l'Algérie en ce moment vous savez que les relations sont extrêmement tendues avec la France étant
02:08:02donné les dernières positions qu'on peut par ailleurs approuver de fermeté d'Emmanuel Macron
02:08:07vis-à-vis vis-à-vis de l'Algérie donc on les fait rentrer on ne devrait pas on prononce des OQTF
02:08:14contre lesquels il est possible encore de faire des recours et on ne s'assure pas de les avoir sous
02:08:17la main au moment d'exécuter ces expulsions. Un dernier mot. Non mais en parlant aussi là aussi
02:08:22on parlait d'infrastructures de prison de syndications renforcées les CRAS les centres de
02:08:26rétention administrative donc on n'a pas assez de place moi je le vois quand je parle avec des
02:08:29fonctionnaires de police à Marseille ils arrêtent des clandestines soit qui font des vendeurs de
02:08:33ventes à la sauvette soit qui enrachent... Les gens ils ont une garde à vue et souvent ils
02:08:41sont remis en liberté je veux dire on n'a pas de place en CRAS qu'est ce qu'on attend pour construire
02:08:45des centres de rétention administrative on peut les garder 90 jours. Bon j'aimerais quand même
02:08:50puisqu'on parle de sécurité qu'on se penche sur cette enquête cette publication d'une étude de
02:08:54valeurs actuelles sur le classement des villes les plus sûres de France on va éviter d'appeler ça
02:08:59un palmarès parce que bon c'est compliqué de parler de palmarès quand il s'agit d'insécurité
02:09:03mais enfin on a sondé Quentin Auster qui est journaliste précisément pour cette publication
02:09:07qui revient sur le classement et sur les critères qu'ils ont retenus. Alors le budget il est
02:09:15difficilement évaluable parce que ce ne sont pas toujours des données publiques en revanche les
02:09:20critères qu'on a retenus ce sont les principales infractions commises sur la voie publique c'est à
02:09:25dire les cambriolages les agressions en tout genre les vols de voitures les vols dans les
02:09:30voitures ce sont des critères du ministère de l'intérieur pour l'année 2023 qui ont été publiés
02:09:35en juin 2024 et qu'on a décidé de pondérer de manière à ce que les critères les plus nuisibles
02:09:45pour les citoyens les habitants apparaissent le mieux dans ce classement et ensuite il y a un
02:09:53critère de police municipale où on a décidé d'accorder un gros coefficient aux villes qui
02:10:00étaient bien notées en nombre d'agents par habitant de manière à valoriser leur volontarisme en la matière.
02:10:08Bonjour Alain Barbéry vous êtes en direct avec nous grâce à Olivier Madinier vous êtes secrétaire
02:10:13départementale du Rhône du syndicat Alliance Police Nationale dans ce classement on a vu
02:10:20qu'une ville comme Lyon qui va vous intéresser au premier chef figurait quand même en assez
02:10:24mauvaise position à quoi faut-il l'imputer ? Qu'est ce qui se passe à Lyon qui fait qu'on se sent pas sûr en ville ?
02:10:30Bonjour déjà il y a plusieurs facteurs le premier c'est que aujourd'hui la ville de Lyon
02:10:41malheureusement ne nous aide pas en termes de sécurité puisqu'il n'y a pas de volonté
02:10:47décision politique lorsque vous avez la préfecture ou le ministre des missionnaires pour aider à
02:10:54élargir par exemple la vidéo de protection des caméras donc on a un vrai problème déjà et un
02:11:01conflit disons le idéologique et politique entre la ville de Lyon et le ministère de l'intérieur
02:11:07d'autre part on a une autre problématique qui peut-être est un dommage collatéral de cette
02:11:14guerre idéologique à savoir les effectifs de la police lyonnaise parce qu'aujourd'hui je vous le
02:11:20dis de manière très claire nous sommes à moins 450 effectifs sur l'agglomération lyonnaise et
02:11:27très clairement ça ne pourra pas aider à sécuriser les lyonnais les touristes et donc la population
02:11:34Tout ça se fait évidemment sur guerre ouverte entre Gérald Darmanin et Grégory Doucet on se
02:11:39souvient de ces courriers assassins de ces invectifs par lettres interposées ça n'a
02:11:44sans doute pas aidé parce que il doit y avoir une surenchère aussi de la part de Grégory Doucet
02:11:48En tout cas moi je fais pas de la politique politicienne je fais que de la politique
02:11:55syndicale mais ce qui est certain au delà même d'ailleurs du ministre de l'intérieur et sans
02:12:00faire de polémique encore une fois vous avez également le président des missionnaires du
02:12:05conseil régional Auvergne-Rhône-Lappe Laurent Wauquiez qui a proposé la dotation d'un million
02:12:11d'euros pour également élargir sur une volonté politique de sécurité les caméras de vidéo de
02:12:17protection qui aide énormément à l'enquête qui nous permet d'identifier et d'interpeller
02:12:24je vous rappelle qu'on a eu un attentat par exemple sur Lyon il y a quelques années en 2019 rue
02:12:30de la république et on a eu la chance de pouvoir identifier et interpeller très rapidement les
02:12:36enquêteurs parce que les caméras de protection nous ont aidé donc oui tant qu'il y a un blocage
02:12:42de ce côté là chacun se renvoie la balle et aujourd'hui les victimes dans tout ça c'est
02:12:46les policiers lyonnais qui sont vraiment en berne en termes d'effectifs mais bien évidemment la
02:12:50population et les victimes. Merci beaucoup Alain Barberis d'avoir apporté votre témoignage cet
02:12:54après-midi pour compléter les réactions sur ce classement que vous avez peut-être lu les uns et
02:13:00les autres on remercie Olivier Madini aussi pour les images je vous propose d'écouter Sarah Knafo
02:13:04députée européenne aujourd'hui donc elle était invitée d'Europe 1 il y a quelques heures et elle
02:13:09a dit elle a assimilé ce classement au fait que la gauche était du côté des délinquants aujourd'hui
02:13:15elle a dit carrément cette phrase écoutez. Ce qu'on remarque c'est que la France de Jean-Luc
02:13:21Mélenchon n'est pas la France d'Eric Comine c'est pas la France des gendarmes Jean-Luc Mélenchon
02:13:26il trouve le mot de passe de son compte twitter quand il s'agit de l'affaire Nael quand il s'agit
02:13:30d'Adama Traoré donc on remarque que la gauche est le plus souvent du côté des délinquants que du côté
02:13:38des innocents que du côté des gendarmes des policiers est là dans cette affaire on a véritablement la
02:13:43preuve parmi le qu'il est innocent vous avez vu la vidéo c'est un c'est un gendarme innocent qui
02:13:48faisait tout simplement son travail il n'y a aucune excuse à trouver la gauche n'aurait réagi que si
02:13:53le chauffard était mort en le percutant voilà donc là évidemment elle fait référence aux gendarmes on
02:13:57va finir avec ça ça vous fait réagir on revient rebondi à l'affaire de la semaine quand même là
02:14:02elle n'est pas du tout dans le sujet excusez moi il n'y a pas un maire à l'FI je veux dire que le maire
02:14:07de Marseille c'est un socialiste de que le maire de Lyon c'est un écolo je veux dire c'est pas un
02:14:12maire à l'FI il faut qu'elle livre sur à l'FI de qu'est ce que ça a à voir avec notre sujet encore
02:14:16une fois c'est la politique politicienne ce que je voudrais dire c'est que d'abord la question
02:14:22régalienne c'est une question d'état et il faut effectivement qu'on donne les moyens de sécuriser
02:14:28notre pays après il est vrai qu'il y ait des élus qui ne donnent pas comme priorité dans leur budget
02:14:34la question de la sécurité avec des polices municipales et avec de la vidéoprotection qui
02:14:40en plus est abondé par des fonds d'état donc oui cela existe il y a des gens qui ne sont pas du
02:14:46côté des délinquants mais qui font pas de la sécurité leur priorité en tant que maire et ils
02:14:50ont tort parce qu'aujourd'hui il faut aller vers une approche je dirais globale la police municipale
02:14:56elle est utile pour aider la police nationale et les maires qui ne le comprennent pas je considère
02:15:01qu'ils sont hors sol un mot de réaction jeudi nous reste quelques secondes il est évident que ce
02:15:06sont des maires écolos des maires socialistes des maires et les filles en a très peu donc
02:15:14effectivement ils sont pas dans le cours général mais les écolos et les socialistes considèrent
02:15:20que c'est entièrement le boulot de l'état que ça vaut pas le coup d'investir dans la police
02:15:24municipale ça ne vaut pas le coup de l'armée et ça vaut pas le coup d'intégrer d'investir dans
02:15:28la vidéoprotection merci à tous d'avoir été parmi nous cet après-midi tout de suite punchline
02:15:33je vous dis à demain dès 14h pour la suite de 180 minutes infos