• il y a 2 mois
Eglise universelle : Pax Liturgica Rome 25 octobre
Le 25 octobre aura lieu à Rome la 9ème rencontre Pax liturgica. L'organisateur est le Coetus Internationalis Summorum Pontificum créé en action de grâces pour le Motu Proprio Summorum Pontificum puis prolongé en résistance à Traditionis custodes, pour la défense de la messe romaine traditionnelle. Philippe de La Briolle présente le programme de cet événement qui sera honoré d'une intervention du cardinal Gerhard Muller, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

Eglise en France : L'été bien rempli d'Academia Christiana
Créée il y a une dizaine d'années, l'association Academia Christiana s'adresse à la jeunesse et vise à une formation intégrale de la personne : tête, mains et cœur. Lucile de Bellabre nous présente les activités de l'association et en particulier les deux universités d'été de ces vacances: l'une en Provence sur le thème de la chrétienté, l'autre en Anjou sur celui des vertus. Des assemblées nombreuses, jeunes, motivées et en quête de repères.

Eglise en Marche : Bien commun, diversité et écologie
Le Centre d'Etudes des Entreprises (CEE management) publie un Cahier Bleu No 161 intitulé "Bien commun, diversité et écologie". Alors que la finalité de l'entreprise, apporter le service demandé à ses clients, laisse de plus en plus la place, sous le vocable de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) à d'autres considérations, Jean-Pierre Maugendre présente ce Cahier qui aborde quelques sujets dans l'air du temps : donner du sens au travail, bien commun et intérêt général, diversité et inclusion, écologie ou écologisme ? etc.

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Transcription
00:30– Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:40– Bienvenue sur Terre de Mission, l'émission religieuse de TV Liberté
00:43en ce dimanche 1er septembre, 15ème dimanche après la Pentecôte.
00:48Trois séquences, tout d'abord une rencontre avec Philippe de Labriole
00:53à propos de la 9ème rencontre organisée par l'association Pax Liturgica
00:58qui aura lieu à Rome le 25 octobre prochain.
01:03Ensuite, nous accueillerons Lucille de Bellabre
01:06qui a participé aux deux universités d'été de l'association Academia Christiana.
01:14Et enfin, interrogée par Pierre Bergeron, je présenterai le cahier bleu n°161
01:22édité par le Centre d'études des entreprises sous le titre
01:26« Biens communs, diversité et écologie ».
01:28♪ Générique ♪
01:41Bonjour Philippe de Labriole.
01:42– Bonjour M. Bergeron.
01:43– Donc vous êtes un des organisateurs de la 9ème rencontre Pax Liturgica
01:47qui aura lieu à Rome le vendredi 25 octobre prochain.
01:51Alors, quelle est l'intuition d'origine de ces rencontres ?
01:54– Alors, l'intuition d'origine de Pax Liturgica Summarum Pantificorum
02:00c'est d'évaluer d'une façon internationale les bienfaits du motu proprio
02:09que l'on doit donc à Benoît XVI, 7 juillet 2007
02:14et qui a libéré, somme toute, la messe traditionnelle.
02:19Voilà, avec un succès évidemment considérable.
02:21L'objectif de ces rencontres romaines,
02:25donc organisée par Christian Marcand, pour recommencer,
02:29donc président de Pax Liturgica et avec son chaplain l'abbé Claude Barthes
02:35ainsi qu'un certain professeur Ruben Perretto-Vivas,
02:40directeur du Centre international d'études liturgiques.
02:43– Voilà, qui est un argentin.
02:45– Voilà, eh bien l'idée c'est de faire se rencontrer des experts,
02:51on va dire, des experts de ce type d'évaluation du bien
02:57qui a été consécutif à cette libéralisation
03:04à la fois généreuse et en même temps nécessaire
03:08car finalement la lutte contre la messe traditionnelle
03:13est en soi une aberration pour un catholique.
03:18Mais les plus âgés d'entre nous savent que par son nouvel ordeau,
03:26Paul VI espérait un renouveau, un rassemblement,
03:32un retour à la maison mère, etc.
03:35Tout ça est un ratage total,
03:38dont le pape Paul VI avait d'une certaine manière
03:44pressenti vers les années 72-73 les dégâts
03:50que, je dois dire, il n'a pas réparés.
03:54Donc concrètement, cette assemblée, la neuvième du nom,
04:00a pour but de faire le point.
04:02Voilà, toutes les communautés chrétiennes
04:06internationalement dispersées ont fait leur profit
04:11du motif proprio de Benoît XVI
04:15et viennent finalement, à l'occasion de ces rencontres,
04:23en manifester les fruits.
04:24Alors, quel est le programme de cette année ?
04:26Le voilà.
04:29Les intervenants, donc, ce professeur argentin,
04:33donc Ruben Pareto-Rivas,
04:36directeur du Centre international d'études liturgiques,
04:41l'abbé Barthes, hommonier du Cetus Internationalis,
04:45Summorum Pontificorum,
04:48Sœur Trinitad Cabrero,
04:52Sanctuaire de Notre-Dame de Réfel, Espagne,
04:59Jean-Pierre Mojandre, président de Renaissance catholique,
05:03le cardinal Müller...
05:05Alors voilà, qu'est-ce que signifie la présente cardinal Müller ?
05:08Pouvez-vous nous rappeler qui c'est ?
05:09Le cardinal Müller est l'ancien préfet
05:16de la doctrine de la foi, du dicaster,
05:19pour la doctrine de la foi.
05:21Et il a été déposé, pour ainsi dire, du jour au lendemain,
05:28par le pape François,
05:31qui avait bien perçu
05:36qu'il y avait de nombreuses divergences dans leurs convictions respectives.
05:40Le cardinal Müller,
05:43qui d'ailleurs n'a pas caché l'amertume de cette déposition assez brutale...
05:48Ce qui s'est passé en fait, c'est que son mandat n'a pas été renouvelé.
05:52Il arrivait au bout de son mandat et traditionnellement c'est renouvelé,
05:55et là il n'a pas été renouvelé.
05:56Voilà, voilà, voilà.
05:58Mais il s'attendait à être renouvelé puisque d'abord c'était l'usage,
06:03et ensuite le non-renouvellement lui-même,
06:07de manière générale, on le fait savoir.
06:11Voilà, à l'échéance de votre contrat,
06:16il ne sera pas renouvelé.
06:18Là, il est...
06:20Donc il y a eu un effet de surprise,
06:23qui peut-être, évidemment, peut s'adosser à la légitimité du remplacement par le saint-père
06:30du haut clergé dans l'Église,
06:35fut-il cardinal.
06:36Mais ça a été pour lui une certaine blessure, on va dire,
06:42et il est évident que
06:45le cardinal Bélair a commencé à voir les choses un peu d'un œil différent.
06:50Il même, en tant qu'Allemand, était extrêmement normatif.
06:57Il fallait...
06:58Voilà, enfin, il a participé aux discussions avec la fraternité Saint-Pédis,
07:04et il incarnait la loi, on va dire.
07:07Et il a fait du chemin, c'est-à-dire que la loi ne suffit plus à justifier, Jean-Pierre.
07:13Nous l'avons accueilli sur ce plateau.
07:16Voilà, un homme avec beaucoup de prestance.
07:18D'abord, c'est un...
07:20Un colosse.
07:21Un colosse !
07:22Vraiment très impressionnant, et nous l'avions accueilli ici.
07:25Là ?
07:25Oui !
07:28Voilà, donc il sera là, et sa présence, évidemment, valide à sa façon.
07:37Une rencontre qui, évidemment, avait sa justification propre,
07:41mais enfin, qui, attirant, finalement, un personnage de cette prestance,
07:46en est validé, requinqué, stimulé.
07:51Surtout qu'historiquement, le cardinal Muller n'était pas connu
07:54pour son intérêt pour la messe romaine traditionnelle.
07:58Le fait qu'il participe à cet événement,
08:00comme il avait participé à la messe du lundi de Pentecôte à Chartres,
08:04il y a quelques mois,
08:06sont quand même des événements importants pour la vie de l'Église.
08:08Bien entendu, bien entendu.
08:10Mais il faut, évidemment, concevoir que chacun peut connaître,
08:17nous parler d'un chemin de Damas, ça serait trop dire,
08:20mais en tout cas que, finalement, l'équilibre de chacun peut connaître des évolutions,
08:27et des choix s'estompaient, d'autres apparaîtrent,
08:31des alliances se périmaient et d'autres émergeaient,
08:36et voilà, le cardinal Muller, je pense, a voulu montrer
08:40à l'esprit de ces rencontres de gratitude,
08:46pour Benoît XVI, une gratitude rémanente, qui dure, qui persiste.
08:53Je pense que le cardinal Muller fait beaucoup d'honneur à ce congrès.
08:57Voilà, et c'était donc utile de le rappeler.
09:01Alors, ensuite, il y a John Rowe,
09:04qui est un vieux militant américain extrêmement compétent et d'impudience.
09:15Et puis, madame Yang Ping Zhang, qui n'est pas de Hanoi, mais de Londres.
09:24Voilà, home sweet home.
09:27Et Christian Marcan, in fine.
09:31Et le lendemain, donc, autre événement, la journée du colloque, et le lendemain ?
09:36La procession.
09:37Pèlerinage à Saint-Pierre.
09:38Voilà, prière, non seulement corroborative,
09:42mais aussi d'action de grâce pour le bon déroulement pressenti du colloque,
09:47les rencontres fructueuses, les débats qui font émerger des pistes,
09:53qui aident chacun à se repérer.
09:57Voilà, donc, cette procession aura lieu jusqu'à Saint-Pierre de Rome.
10:02Aura-t-elle l'autorisation d'y entrer ?
10:06Eh bien, elle va prier pour ça.
10:09Alors, comment s'inscrire à cet événement ?
10:11Eh bien, il faut prendre contact avec Pèle liturgique.
10:15Eh bien, nous s'inscrirons ça.
10:18Je vous remercie, et bon pèlerinage.
10:20Merci beaucoup.
10:21Merci.
10:27Bonjour, Lucile de Bélardre.
10:33Bonjour, M. Le Gendre.
10:34Merci de nous rejoindre pour la quatrième année consécutive.
10:37Vous avez été parmi les bénévoles qui organisent l'université d'été,
10:41les universités d'été d'Academia Christiana.
10:45Alors, commençons par le début.
10:46Quelles sont les origines, d'une part, et le but, d'autre part, de cette association ?
10:51Alors, Academia Christiana, ça a été fondé par un groupe d'amis
10:55qui a trouvé qu'il y avait un besoin de fédérer,
10:59un besoin de fédérer la jeunesse qui se retrouvait déracinée.
11:02Ce besoin s'est exprimé dans les années 2012-2013.
11:06Pour plusieurs raisons, la jeunesse s'est retrouvée dans les rues
11:08pour protester contre des valeurs qui étaient bafouées,
11:12notamment l'identité, la famille.
11:14Et donc, c'est ce groupe d'amis, enracinés en Normandie,
11:17qui s'est proposé pour créer des journées de formation.
11:22Et ça en est devenu une semaine, l'université d'été,
11:25où, à travers plusieurs piliers, la jeunesse pouvait venir se former,
11:29recevoir des enseignements, retrouver une communauté,
11:31être entourée de bonnes personnes et recevoir des bonnes valeurs.
11:36– Alors, il a été question, il y a quelques mois,
11:38sous la bouche du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
11:42de dissoudre votre association.
11:44Où en est-on de cette initiative ?
11:47– Oui, tout à fait.
11:48Heureusement, cette menace a été suspendue,
11:51grâce à la prière de tous nos amis, de tous les participants.
11:56Notamment, on a consacré l'académie artisanale à la Vierge de Marie,
11:59on a reçu beaucoup de dons, ça a pu financer nos avocats.
12:02Et on a reçu à prouver que, pénalement, le dossier était vide
12:04et qu'il n'y a pas mention à faire cela.
12:06Et depuis, nous poursuivons tous nos événements.
12:09Nous avons donc fait deux universités cette année,
12:11une en Provence et une en Anjou.
12:13– Alors, quel était le programme ?
12:14Combien y avait-il de participants ?
12:16– Eh bien… – Qui était là ?
12:17– Nous étions à notre maximum d'effectifs.
12:19Cette année, en Anjou, nous avions 300 participants sur la semaine
12:23et plus de 600 sur le week-end.
12:26Et en Provence, nous avions 130 participants
12:29pour la deuxième année consécutive.
12:30Il y a énormément de bénévoles qui se mobilisent pour organiser cela,
12:34on les remercie chaleureusement.
12:36Que ce soit à la logistique, à la cuisine, pour servir 500 repas,
12:39avec de la cuisine réalisée à la main, localement.
12:43Tous les conférenciers venus présenter, donner leur temps,
12:45tous les prêtres, parce qu'il y a beaucoup d'entretiens disponibles,
12:48ils se mettent à la disposition des bénévoles qui ne sont pas forcément chrétiens.
12:52Donc voilà, c'est toute une grosse mobilisation
12:54et on est très fiers d'avoir réussi à faire ça.
12:56– Alors, quel a été le programme ? Qu'est-ce que vous avez fait concrètement ?
12:59– Eh bien, une journée type, elle se passe à travers différents pôles.
13:03On essaye de faire une formation intégrale qui se passe par la tête,
13:07à travers l'intellectuel, les conférences,
13:10par les mains, à travers du savoir-faire manuel.
13:11Cette année, nous avions des activités sur le travail du bois, de la forge,
13:15la pierre, on a érigé un calvaire.
13:17Le corps, à travers des séances de sport obligatoires,
13:20la boxe, des sports différents de balles.
13:23L'esprit, à travers la charité, la serviabilité,
13:28tous les participants sont amenés à rendre service, à penser à l'autre.
13:31Et enfin, avec l'âme, par la messe quotidienne, le chapelet,
13:36les conférences, les conférences par les prêtres, et voilà.
13:41– Alors, peut-être pour nous donner une idée,
13:44quels conférenciers sont intervenus ?
13:46Y avait-il un sujet pour chacune de ces deux universités d'été ?
13:50Ou est-ce que c'était un peu décousu ?
13:53– Eh bien, dans celle du Sud, c'était la chrétienté.
13:56Pourquoi la chrétienté et l'avenir ?
14:00Et dans celle de l'Anjou, c'était sur les vertus.
14:03Donc les vertus morales et les vertus cardinales.
14:06À travers, en fait, notamment, à travers l'engagement,
14:10Saint-Pierre XI disait que l'engagement politique,
14:12que ce soit à travers les valeurs du travail, de la famille,
14:15des élections ou du militantisme,
14:19c'était la plus haute distinction de la charité.
14:21La charité qui, elle-même, est la plus haute vertue cardinale.
14:25– Théologale. – Théologale, carrément.
14:28Aux yeux du bon Dieu, voilà, pour accéder au ciel.
14:30– Alors, donc ça, c'était les activités de cet été.
14:37Quel est votre public ? Qui y a-t-il à ces universités d'été ?
14:40– C'est une très bonne question.
14:41Academia Christiana en regroupe trois types de jeunesse.
14:44On pourrait dire qu'on a les filles, les belles filles qui ont la foi,
14:48qui ont le feu de la foi et les jeunes hommes qui ont tatoué
14:52et qui ont la fougue du militantisme et qui se retrouvent.
14:55Et en plus de ça, il y a tout un pan de notre public
14:59qui est en fait une jeunesse déracinée,
15:00qui n'a pas eu la chance d'avoir grandi dans une famille chrétienne,
15:03dans une famille enracinée, communauté.
15:06Et donc, ils viennent à ces universités
15:08et on se retrouve avec ces trois jeunesses.
15:11Et on essaie d'élever les esprits de tout le monde
15:13à travers des bonnes conférences, un esprit de communauté,
15:15la serviabilité, au service du bien commun.
15:18On essaie de transmettre des bonnes valeurs.
15:20– Alors, vos trois catégories, j'en ai trouvé que deux.
15:23J'ai trouvé la foi des filles, le militantisme des hommes
15:26et le troisième, c'est quoi ?
15:27– Je disais la jeunesse qui est déracinée,
15:29qui n'a pas eu la chance de grandir.
15:31– Elle, elle est asexuée, c'est aussi bien des hommes.
15:33– C'est un peu catégorique, mais…
15:36– Là, c'était 70% de nos participants
15:39étaient des jeunes qui n'étaient jamais venus auparavant
15:42et qui ne venaient pas de famille chrétienne.
15:45– Une jeunesse sans repères, c'est ce que vous me disiez.
15:51Alors, est-ce que vous avez des activités de prévues
15:54en dehors de ces deux universités d'été ?
15:56Y avait-il d'autres choses cet été ?
15:58Et qui y aura-t-il cet automne ?
16:00– Alors, cet été, ce sont nos deux événements principaux
16:02qui mobilisent énormément de préparation.
16:04Mais bien sûr, pour toute l'année,
16:05nous avons divers événements qui ne font que grandir.
16:08Nous allons participer notamment au colloque de Renaissance Catholique,
16:11au pèlerinage Faise et Braise en fin septembre.
16:13Nous avons déjà un week-end de cohésion organisé en Mayenne.
16:18Nous avons un colloque annuel qui se déroule généralement à Paris.
16:22– Et vous en avez le thème, le sujet, déjà ?
16:24– Non pas encore, ça va être bientôt dévoilé.
16:27Et nous avons vocation à dynamiser, à encourager les initiatives locales
16:32à travers les coins de France, à l'avenir,
16:35faire part de nos compétences, de nos équipes,
16:36et puis encourager les jeunes à s'engager,
16:38à promouvoir des fêtes locales, des événements, des conférences,
16:42des initiatives militantes, des manifestations
16:45pour des causes sur lesquelles il faut porter de la voix.
16:48Ça, c'est un peu nos directives futures.
16:51– Et les gens viennent comment ?
16:53Puisque vous dites qu'il y en a un nombre important
16:55qui ne sont pas très habitués à ce que l'on fait, à ce que l'on dit.
17:00Comment sont venus ces gens-là ?
17:01– Maintenant, grâce à nos dix ans d'expérience,
17:05je pense qu'on a un petit réseau, le bouche-à-oreille se fait,
17:07de plus en plus, on espère en tout cas que c'est en expansion.
17:11On a une bonne communication,
17:12je vous invite à nous suivre sur nos réseaux sociaux,
17:15on est assez présents, on diffuse toutes nos conférences sur Youtube,
17:19sur Instagram, on a des réels qui montrent l'ambiance,
17:24la bonne convivialité, la bonne camaraderie
17:27qu'on retrouve sur nos universités,
17:28et je pense que ça attire beaucoup la jeunesse.
17:32– Comment vous suivre alors ?
17:32Vous avez une adresse à nous donner ou un compte ?
17:36– Vous avez donc notre site internet qui est très actuel, très fourni,
17:40academiacristiana.org, nos réseaux sociaux,
17:42Academia Cristiana sur Instagram, Telegram, on a des groupes, voilà.
17:47– Souhaitez-vous rajouter quelque chose
17:49que je ne vous aurais pas donné l'occasion d'exprimer ?
17:52– Moi j'encourage vraiment la jeunesse à s'engager,
17:56à venir à Academia Cristiana, rencontrer, être entourée de bonnes personnes,
18:01à recevoir des bons enseignements,
18:02et puis à son tour, humblement se donner aux autres,
18:05et essayer de revigorifier tout un pan de la France qui a besoin d'espoir.
18:10– Merci beaucoup et bon courage.
18:12Merci mademoiselle.
18:14– Au revoir.
18:15– Au revoir.
18:16– Au revoir.
18:16Bonjour à tous et ravi de vous retrouver pour cette troisième et dernière partie de Terre de Mission où Jean-Pierre Mojande a pris la place de l'invité.
18:35Bonjour Jean-Pierre.
18:36Tout à fait. Bonjour Pierre.
18:37Jean-Pierre Mojande, vous êtes à la place de l'invité pour nous faire la présentation de ce petit livret bien commun « Diversité et écologie », le numéro 161,
18:47dont vous êtes l'un des contributeurs et c'est édité par le CE, Centre d'études et des entreprises.
18:55Alors est-ce que vous pouvez nous parler de cet organisme ? Quelle est sa vocation ?
19:00Alors cet organisme existe depuis un certain nombre d'années, depuis plus de 60 ans maintenant puisqu'il a été créé en 1961.
19:07Sa vocation c'est d'accompagner les dirigeants, les chefs d'entreprise, le personnel d'encadrement de manière à mettre en place dans leurs entreprises ou dans leurs équipes les bonnes règles.
19:19Une bonne règle c'est quoi ? Une bonne règle c'est une règle qui incite chacun à bien faire.
19:25C'est-à-dire en fait il s'agit de trouver...
19:27Donc à remettre à plat les règles du management.
19:29Alors ça passe par ça, c'est-à-dire ça passe par trouver les points de convergence entre l'intérêt de la personne et l'intérêt de l'entreprise.
19:36Quand elle a un choix à faire, l'objectif c'est que le choix qu'elle va faire c'est bon pour l'entreprise.
19:42C'est donc bon pour le client mais c'est aussi bon pour elle.
19:45Parce que les rédacteurs de ce petit cahier bleu constatent un divorce entre aujourd'hui le salarié et l'entreprise, sa mission à cette entreprise.
19:54Souvent malheureusement ce que l'on observe c'est deux types de dérives.
20:00D'abord parfois des règles qui sont des règles je dirais qui tombent de la lune, qui sont des règles inapplicables.
20:08Je crois qu'une des caractéristiques du Centre d'études des entreprises c'est de bâtir des règles à partir de l'observation de la réalité.
20:16Voilà, notre fondateur Jean de Saint-Chamas quand il arrivait dans une entreprise, les premières questions qu'il posait c'est
20:22« Qu'est-ce qui va bien ? Pourquoi ? Qu'est-ce qui va pas bien ? Pourquoi ? »
20:26Partir de l'observation de la réalité et non pas d'idéologie plus ou moins fumeuse.
20:32C'était le papa de Bruno de Saint-Chamas.
20:34C'est le papa de Bruno de Saint-Chamas, exactement.
20:36Qui avait déjà eu l'occasion de recevoir la politique et économie.
20:39Pourquoi éditer ces cahiers bleus ?
20:41Alors dans le Centre d'études des entreprises il y a le mot études.
20:46Donc il serait paradoxal qu'il n'y eût point d'études, et donc régulièrement depuis notre fondation,
20:52sur un sujet qui est un sujet dans l'air du temps, qui est un sujet qui préoccupe les chefs d'entreprise.
21:00Eh bien nous essayons d'apporter un éclairage à la lumière de cette méthode dont je viens de parler.
21:06Observer la réalité.
21:08Qu'est-ce qui fonctionne ? Qu'est-ce qui ne fonctionne pas ?
21:10L'analyser et à partir de ces cas particuliers, tirer des enseignements généraux.
21:15Donc aujourd'hui cette question de la diversité, de l'écologie, du bien commun, nous paraît une question importante.
21:22Le numéro précédent partait traiter de la question de l'autorité.
21:28Du pouvoir à la légitimité.
21:30C'est aussi un sujet important dans les entreprises.
21:33Qui sont les personnes qui rédigent, qui animent cette rédaction des cahiers bleus ?
21:39D'où viennent-ils ?
21:40Alors, ce sont tous des consultants, d'anciens consultants ou des amis du centre d'études des entreprises.
21:48Puisqu'en fait l'objectif, c'est de faire une mise en commun d'expérience et puis d'analyse de ce que nous avons observé.
21:57Voilà, donc les contributeurs.
21:59Philippe Darrantière qui a un autre organisme de conseil.
22:03Nicolas Janson qui est un ancien consultant du centre d'études des entreprises.
22:07Pierre Lozral qui est consultant.
22:09Benoît Lecomte, votre serviteur.
22:11Thierry Revaux qui est un ami et qui a surtout traité les questions juridiques par rapport à la responsabilité sociale de l'entreprise.
22:19Autre consultant, Sarkis Rouban et Marie-Caroline Schur qui intervient dans un domaine bien particulier.
22:27Puisqu'elle est handicapée, lourdement handicapée moteur.
22:31Et cette question de la diversité, bien sûr, renvoie à la question du handicap.
22:35Et elle a porté le témoignage qui est le sien de travailler en entreprise sur la question du handicap.
22:41Alors quel est l'intérêt de ce sujet aujourd'hui ?
22:45Donc bien commun, diversité et écologie.
22:48Diversité et écologie qui sont des contraintes que l'on impose aux entreprises.
22:53Qui sont des contraintes.
22:55Pendant longtemps, il y a eu deux étapes.
22:58Pendant longtemps, Milton Friedman, c'est ce qu'il dit à propos de l'entreprise.
23:01Il dit le but de l'entreprise, c'est de gagner de l'argent.
23:04De faire du profit.
23:05De faire du profit en prenant en compte les contraintes légales.
23:08Après, on a un petit peu avancé dans la réflexion.
23:11On a dit, non, non, ne confondons pas le but de l'entreprise et le but de l'actionnaire.
23:15Le but de l'entreprise, c'est d'apporter un service à ses clients.
23:19Et ce service étant apporté, l'actionnaire, il peut gagner de l'argent.
23:23Et aujourd'hui, ce que l'on est en train d'observer, en particulier sur le vocable de la RSE.
23:28La responsabilité sociétale de l'entreprise.
23:31C'est qu'on dit à l'entreprise, non, non, votre responsabilité est bien plus large que ça.
23:36Et en particulier dans deux domaines.
23:38Dans un premier domaine, c'est ce que nous avons.
23:41La lutte contre les discriminations.
23:43La lutte contre les discriminations, c'est ce qu'on a évoqué sous le terme de la diversité.
23:47Et puis également, la sauvegarde de la planète dans le cas de l'écologie.
23:52Donc on voit bien, sur les décennies qui viennent de passer, la responsabilité de l'entreprise a évolué.
23:58En voyant ce qui fait aussi l'actualité de ce cahier.
24:01C'est qu'aujourd'hui, les contraintes en termes de RSE s'appliquent surtout aux grandes entreprises.
24:07C'est-à-dire, il faut justifier d'un certain nombre de salariés.
24:10Justifier d'un chiffre d'affaires.
24:12Et à ce moment-là, on a des comptes rendus de RSE, comment on appelait, etc.
24:16Mais la logique du système, c'est que ça va s'appliquer à tout le monde.
24:19C'est-à-dire, aujourd'hui, une entreprise de 50 personnes, elle n'a pas de contrainte particulière.
24:24Il est à craindre que demain, l'an mai.
24:26Alors Jean-Pierre, est-ce que vous pouvez un peu nous présenter ce numéro ?
24:31Bien commun, diversité, écologie.
24:33Nous parler de son sommaire.
24:34Alors, les sujets que nous avons traités.
24:37Premier sujet, travail et bien commun.
24:39C'est une réflexion sur le rapport au travail.
24:42Tous les chefs d'entreprise constatent que le rapport au travail des plus jeunes
24:49n'est plus ce qu'était celui de leurs parents ou de leurs grands-parents.
24:53Ne serait-ce que pour une question de temps.
24:55En 1936, c'est la semaine des congés payés.
25:00Jusqu'à avant cette date, il n'y avait pas de congés.
25:02Donc le travail, c'était toute votre vie.
25:04Et puis c'était aussi votre moyen d'ascension sociale.
25:06Aujourd'hui, ça n'est plus le cas.
25:08Ou c'est moins le cas.
25:09Donc, premier type de réflexion, les rapports de chacun au travail.
25:12L'entreprise est un corps vivant.
25:14Là, c'est une réflexion qui cherche à privilégier le fait...
25:21Alors, je renvoie souvent à une fable de La Fontaine
25:26qui s'appelle « Les membres et l'estomac ».
25:28Les membres et l'estomac, dans cette fable,
25:31tous les membres ont un rôle à jouer dans le bon fonctionnement de l'organisme.
25:36Dans l'entreprise, c'est la même chose.
25:38Il y a une tête.
25:39Et puis, il y a des bras.
25:41Et puis, il y a le bout du doigt de pied.
25:44Là où la situation devient très problématique,
25:47c'est quand chacun cherche à jouer le rôle de l'autre.
25:50Ça fonctionnera bien si chacun est à sa place.
25:53Ensuite, une intervention sur bien commun et intérêt général.
25:57On confond souvent les deux.
25:59J'aime cette définition du bien commun
26:01qui, à la différence de l'intérêt général, consiste à dire
26:04le bien commun, c'est ce que l'on peut partager sans le diviser.
26:09C'est ce que l'on peut partager sans le diviser.
26:12La paix, c'est un bien commun.
26:14On la partage sans la diviser.
26:17Le chef au service du bien commun.
26:19Pour nous, nous avons la conviction que tout repose sur le chef,
26:23sur la manière dont il fait vivre les règles.
26:25Comment est-ce que ça se met en place ?
26:27Et ensuite, la RSE pour quoi faire ?
26:30Donc là, surtout des considérations d'ordre juridique et d'ordre historique
26:34sur la responsabilité sociale de l'entreprise.
26:37Qu'est-ce qui la justifie ?
26:38Le témoignage dont nous avons parlé sur les handicaps.
26:41Et enfin, pour une écologie intégrale,
26:43c'est-à-dire pour la prise en compte de l'homme dans sa globalité.
26:48Je rappelle l'étymologie d'écologie.
26:50« Oikia » en grec, c'est la maison.
26:53« Logos », c'est la connaissance.
26:55L'écologie, c'est la connaissance de ce que l'on appelle aujourd'hui
26:59la maison commune.
27:00Mais cela vaut pour la planète, mais cela vaut aussi pour l'entreprise.
27:03Où est-ce qu'on peut se trouver, se procurer notre livret bleu ?
27:07Alors, ce petit livret bleu pour la modique somme de 10 euros,
27:11il est disponible sur le site du CE, ce-management.com.
27:16Là, on peut passer commande par Internet.
27:18Merci à vous, Jean-Pierre.
27:20Et quant à nous, on se retrouve une prochaine fois,
27:23notamment pour des zooms.
27:24Et politique et économie, à bientôt.
27:41Sous-titrage Société Radio-Canada

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